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[RP] Des yeux partout

Actarius
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          Quelque part, dans Paris

      _____Le regard embrassait les échoppes les unes après les autres. Inquisiteur, implacable. La Reine était décédée. Empoisonnée. Tuée. Tout l'indiquait du moins. Ce ne fut donc guère étonnant que de voir les patrouilles se multipliaient. Et le groupe duquel émergeait le regard en paraissait une. Il n'en était pourtant rien. Car deux Gardes Royaux, le Grand Prévôt ainsi que quelques hommes de main la composait. Les premiers avaient été mis à disposition du prince par le Capitaine avec pour mission de retrouver l'échoppe où le parfum avait été vendu. Une aubaine, puisque, à l'évidence, il s'agissait là d'une sérieuse piste. D'autres investigations seraient menées les jours suivants, mais c'était bien sur celle-ci que reposaient les espoirs du Grand Officier en charge de faire la lumière sur la tragique disparition de la Reine.

      _____ - Armenos, Orthon, approchons-nous ?

      La phrase avait été prononcée à voix basse en direction des deux membres de la prestigieuse Garde Royale.

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Orthon.de.gwynbleidd
Fallait voir les rues et ruelles de Paris suite au décès de la reyne et à la nouvelle de son empoisonnement. Le fait s'était propagé par delà l'enceinte telle une langue de brume et sur la ville était tombée une main invisible dont les doigts crochus étaient prêts à se refermer. La population vaquait à ses obligations mais près des carrefours, devant et dans les tavernes, près des échoppes, des groupes se formaient et palabraient avec animation. Des ombres furtives longeaient les façades, des silhouettes se faufilaient habilement à travers le monde, Paris était animée d'une sorte de fièvre où beaucoup n'osaient plus se faire remarquer.

Orthon et son acolyte patrouillaient avec un regard qui en disait long sur leur éventuelle réaction. Le prince les devançait de quelques pas, véritable Moïse, car le fait de le voir, les villageois s'écartaient de son passage et la rue devenait praticable. Rechercher une échoppe où était vendu ne devait pas être trop compliqué, il fallait tomber dans le bon quartier.

Chercher mais aussi observer. Orthon le savait, accompagné un prince n'était jamais de tout repos. Trouver la boutique, veiller au périmêtre de sécurité autour de la patrouille mais également regarder les étages où pouvaient se dissimuler un archer. Tout à coup, "Moîse" se transforma en chien de chasse. Le prince s'arrêta, écarta légèrement son bras gauche du corps et la main s'ouvrit, doigts écartés.


Armenos, Orthon, approchons-nous

Une série d'échoppes se succédaient. Parmi elles, certainement la parfumerie. Imperceptiblement, Orthon se rapprocha du Prince. Il fallait parer à toutes éventualités.
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Armenos
Le quartier est assez cossu. Les rues sont presque propres et les marauds pas trop cradingues. On est du bon côté. De toute façon, le quartier des Halles & des Galeries, y en a qu'un. Pour ce qui est des enseignes et échoppes, c'est autre chose ...
Là, on cherche plutôt de l'enseigne. De la belle marchandise et des artisans renommés.

A mots aussi couverts qu'Actarius :


On y est presque. C'est par là. Il faut se rapprocher de chez Watelse.
L'enseigne que l'on cherche n'en était pas loin.


Armenos recherchait dans sa mémoire, là où ses pas l'avait mené, alors qu'il escortait la Reyne, quand celle-ci cherchait des gants, ou du parfum, ou les deux, ou autre chose ...
Enfin c'était dans le coin et elle avait acheté plusieurs pièces.

Dans l'hypothétique confrontation à venir et pour la sortie que représente cette escapade dans Paris, Armenos voulait paraître impressionnant et à cet effet, portait l'armure de la Garde Royale, la cape, ainsi que la hallebarde. La première impression pourrait jouer et il paraît que l'on ne peut en faire qu'une.

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Actarius
      _____Un regard approbateur vint répondre à Armenos. Ils approcheraient donc de cette enseigne et de là commencerait tout un pan pour une enquête que le Grand Prévôt comptait bien mener jusqu'à son terme. Pas question de livrer les habituelles conclusions après un nouveau crime, pas question non plus de laisser passer trop de temps. Enfin, pas question de se montrer doux. Après le regard vinrent les mots, adressés également à Orthon.

      _____ - Lorsque nous serons devant, faites-nous signe Armenos. Nous nous préparerons alors à entrer. Orthon vous serez le premier. Si la porte est fermée, défoncez-la. Si quelqu'un fait mine de s'en fuir poursuivez-le. Nous entrerons à votre suite après quelques instants, afin de s'assurer qu'aucune tentative de fuite ne fonctionne.

      A nouveau, le Languedocien avait parlé bas et, chose rare, avait dépouillé ses paroles de toute gestuelle. L'entrée, la relative surprise seraient déterminantes. Il fallait jouer cet effet-là à plein. Machinalement, sa main vint rejoindre le pommeau de son épée qui dépasser du fourreau, accroché à sa large ceinture.

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Orthon.de.gwynbleidd
Orthon entendit les paroles princières. Passant devant l'échoppe d'un armurier, Orthon fit un signe à l'homme. Il lui montrait du doigt le râtelier de haches.

Je vous emprunte quelques instants cette hache de brêche ! Vous pourrez la récupérer dans quelques instants. Je verrai ainsi si c'est du bon travail dit-il en souriant. Nous sommes missionnés, si vous avez un apprenti, il peut nous suivre à distance respectueuse. Il pourra vous rapporter ce précieux fer. Si j'en suis satisfait, je pourrais vous passer commande pour une hache d'arçon.

Orthon prit la hache, la soupesa et fit quelques passes en faisant vibrer lugubrement l'air. Il se tourna vers Actarius.

Je suis fin prêt ! J'ai bien en mains ce manche guerrier au fer tranchant et coupant. Avec une bonne dose d'élan, la porte s'ouvrira en deux ou trois coups. Si un vil coquin se dissimule derrière, je crois que je vais lui fendre la gueule, sacré sourire le gars !

Redevenant sérieux, il sentait le moment décisif. Armenos ne devait pas tarder à indiquer l'échoppe incriminée. Tenant à deux mains la hache, Orthon attendait un signe de tête du prince pour entamer le bois dès la porte identifiée.

Prêt à agir et à réagir, ses muscles gonflés étaient prêts à lâcher toute leur puissance. Sentant son épée sur son côté gauche, il savait que l'oeuvre de la hache passée, il pourrait sortir du fourreau la lame aiguisée pour entamer un combat s'il y avait lieu.
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Armenos
Alors qu'Orthon s'équipait, Armenos manifesta son approbation du chef.
Il prit la tête du petit groupe et entraîna tout le monde plus avant dans le quartier.
La pression se fit plus forte, à mesure que les pas s'enchaînaient.
C'est qu'une partie de l'enquête sur le Royal trépas dépend de cette satanée virée.

L'enseigne Watelse, Armenos connaît, pour y être déjà venu, pour connaître certains proches de l'orfèvre/joailler et pour avoir dernièrement arpenté ces rues avec la Reyne.

Malgré tout, les bâtisses se ressemblent, les rues surtout et il n'est pas si aisé de s'y retrouver instantanément.
Après de longues minutes, des passages et repassages, ainsi que plusieurs hésitations, le doute n'était plus.

L'Aquitain se figea, comme un chien d'arrêt.
Puis fit signe à Actarius et Orthon.
D'une main ferme et pleine de rectitude, il désigna l'entrée du bâtiment qui faisait le coin de la rue, face à eux.
La porte est de belle taille et de belle facture.


C'est ici. Je m'en souviens sans détour, nous étions entré par là.
Il ne semble pas y avoir de guetteur, de veilleur ou de portier.

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Orthon.de.gwynbleidd
Orthon regardait Armenos. Voilà un petit moment qu"ils marchaient à chercher cette foutue échoppe. Enfin, elle était atteinte. Armenos désigna la cible. Aussitôt leur regard épia les alentours. Le site, la rue étaient calmes.

Des villageois passaient, faisant à peine attention au trio. L'habitude de voir des patrouilles, certainement.

Orthon s'approcha lentement. De sa main gauche gantée, il empoigna la poignée sans la manipuler. Il se tourna vers le prince, attendant un signe pour intervenir. Son coeur battait rapidement. Point de peur mais une excitation étreignait sa poitrine.

La porte allait-elle s'ouvrir normalement ou allait-il falloir la faire céder violemment ?

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L_intrigue



       Si les échoppes, une fois fermées, ressemblaient à de gros coffres scellés, celle du parfumeur gardait ses auvents grands levés. L'enseigne estampillée d'un sobre "G.L", en lettrine entremêlées, pendait au-dessus des visiteurs, sans se soucier de l'animation qui semblait gagner le pavé.
       Qui aurait penché la tête pour voir à travers le carreau épais de la fenêtre à croisillon, aurait découvert une boutique à priori vide de tout client. Les peaux pendaient çà et là, sur divers présentoirs telles des guirlandes tombant parfois du plafond lui-même ; des gants, posés sur des simulacres de mains vantaient leurs belles factures ; et sur le mur faisant à la fenêtre, les deux hautes étagères présentaient toujours leurs entrailles garnies de plusieurs fioles, promesses d'innombrables parfums. Entre les deux, une tenture semblait séparée la boutique d'une autre pièce, sans doute à l'usage unique du propriétaire. Le grand comptoir central, sur lequel trônait gants et balance - à l'usage des paiements - semblaient bien rangé : point de paperasse à la vue du monde, tiroirs fermés, rien ne transparaissant une quelconque vente en cours.
       Certain trouvait surprenant le mélange rustique de ses peaux, étalées et pendues de tout côté, à côtés de ces gants et parfums aux allures si raffinés. D'autre y voyaient là un chaos ordonné et attirant. Si chacun était maître de ses propres jugements, une chose était sûre : un calme apparent semblait régner. Et à qui voudrait entrer, se serait chose bien aisée : la porte n'est pas même verrouillée.

Orthon.de.gwynbleidd
Machinalement, la main d'Orthon appuya sur la poignée de la porte. La pression vers le bas n'eut pas d'obstacle, aucun arrêt, aucune fermeture. Il écarquilla grandement ses yeux, tourna son visage vers Actarius et Armenos. D'un signe de tête de bas en haut pour les alerter puis de droite à gauche pour leur montrer la poignée, il leur signifia la facilité d'ouverture.

Ce n'était plus la peine d'attendre et de se poser des questions. Dans la rue, les allées et venues des villageois grossissaient et des grappes de curieux commencaient à se poster non loin de la scène même s'ils restaient à distance respectueuse, de peur de subir un mauvais coup en cas d'échauffourée.


Quand le vin est tiré, il faut le boire ! dit Orthon. Il ouvrit en grand la porte qui déchira l'air en grinçant gravement. Trois pas en avant et le seuil était franchi. Les gonds ayant terminé de couiner, le silence était revenu. Un regard circulaire, personne derrière la porte, une pointe d'excitation, Orthon s'avança vers le comptoir. qu'il contourna, personne !

Ne restait plus qu' à vérifier ce qui se trouvait derrière une lourde tenture. On pouvait voir au-dessus de l'étoffe, dépassant légèrement, le sommet d'une ogive, signe d'une pièce attenante. Toujours aucun bruit. Orthon se retourna à nouveau vers Actarius, prêt à tirer la façade de tissu.

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Actarius
      _____Orthon ouvrit la porte après une phrase que le Grand Prévôt apprécia malgré les circonstances. Il n'avait pas l'occasion de passer autant de temps qu'il l'aurait souhaité avec les Gardes Royaux. Il connaissait donc peu certains d'entre eux et découvrir un tel sens de la répartie avait quelque chose d'aussi rassurant que plaisant. Une fois la porte ouverte, il pénétra après quelques instants à l'intérieur. A l'évidence, personne ne s'échapperait. Il embrassa rapidement les lieux de son regard inquisiteur alors qu'Orthon se dirigeait vers une tenture.

      _____ - Armenos, fouillez les tiroirs et les étagères dans cette pièce et gardez un oeil sur l'entrée. Nous réquisitionnons tous les documents. Orthon, vous pouvez lever le voile. Tout semble... indiquer un départ précipité, mais soyons prudents.

      Sur ces paroles, il dégaina son épée et se posta légèrement en retrait d'Orthon, prêt à intervenir. Il n'imaginait pas trouver qui que ce soit derrière, mais mieux valait se montrer précautionneux.

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Orthon.de.gwynbleidd
Orthon tira brusquement la tenture. Aussitôt, des senteurs chaudes, venues d'Orient, du musc, de l'ambre, du santal, de la girofle et de la myrrhe s'ajoutaient aux parfums floraux (rose, jasmin, lavande et violette). La pièce pouvait ressembler à un petit laboratoire, deux alambics et nombre de fioles sur une table et des étagères. Deux grosses armoires étaient contre un mur. Trois flambeaux éclairaient imparfaitement la pièce, laissant des recoins sombres.

Apparemment, pas âme qui vive. Sur ses gardes, Orthon regardait autour de lui, cherchant à écouter une respiration, à voir une silhouette. Il posa la hache de brêche sur la table, puis se plaçant vers les étagères, embrassant du regard armoires et fond de la pièce, il dégaina son épée, toujours méfiant lorsqu'une zone d'ombre se présentait dans son champ de vision. Il fit signe au grand prévôt de s'avancer au moment où l'une des armoires craqua lugubrement.

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Actarius
      _____Il approcha selon la demande d'Orthon et entendit comme lui ce grincement inquiétant. Derrière eux, Armenos avait dû commencer la fouille. Toujours convaincu qu'il n'y avait ici âme qui vive, il prit sur lui d'avancer en prenant bien le soin d'annoncer la présence de la Grande Prévôté de France en ces lieux et arriva devant l'armoire. Il s'arrêta alors quelques instants, se tint prêt à faire usage de son épée à travers le battant et tira dessus sèchement pour y découvrir...

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Orthon.de.gwynbleidd
Mééééouuuuuuuuuuuuuuu ! Pffffffffffffffff ! Rrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr !!!!!!!

Mais il nous a foutu les jetons ce matou !!! dit Orthon

Le gros chat, dérangé ou enfermé, venait de bondir tout en crachant. En deux bonds, il se trouvait vers la tenture et se retournait vers le Grand Prévôt et Orthon. Il faisait le gros dos, marchait de travers et la patte avant droite, prête à frapper ou plutôt à griffer.

Pchittt ! Pchittt ! Du balai p'tit gars ! dit Orthon en l'éloignant du bout de sa botte. Mais complètement atteint le mistigri, le voilà qui mord ma botte et ses griffes des pattes arrières me grattent la semelle !

Sur le dos, le chat entamait un combat perdu d'avance mais s'il lui prenait l'envie de se dégager et de planter ses griffes sur la jambe d'Orthon pour entamer une escalade douloureuse, la partie deviendrait violente et les parties pourraient souffrir. Orthon prit le premier bol sous la main pour lui jeter le contenu.

De l'eau ou pas, ça va te calmer ! Le liquide atterit sur le félin enragé. Aussitôt une odeur de jasmin envahit les narines. Orthon sourit.

Propriété d'apaisement ! dit-il en observant le matou qui, tout penaud, alla dans un coin de la pièce en s'ébrouant. Le danger est écarté Grand Prévôt ! L'assaillant est hors d'état de nuire !
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L_intrigue




       Si le propriétaire des lieux avait dû être transformé en animal, sans doute l'aurait-il été en ce chat acariâtre et s'il n'aurait pas mâchouillé à mort cette pauvre botte, il n'aurait cependant pas manqué de feuler de mécontentement contre ses intrus pénétrant sa tanière. Les yeux visiteurs l'avaient pourtant remarqué : nulle âme humaine ne viendrait cracher contre leurs présences.
       L'arrière-boutique dévoilait son atelier de senteurs, mêlant à ses odeurs de parfums surprenamment entêtants, la puissante odeur des cuirs qui pendaient tels des oriflammes sans vent pour en faire claquer les parures. Plus brutes que dans la boutique, plus nombreuses aussi et plus variées, cette abondance de peaux donnait à la petite pièce un air de cocon étrange. Un établi laissait présager quelque travail en cours : cuir en découpe et outils à parer en garnissant le plan. Sur la droite à quelques pas, une petite table, carrée et haute, plateau à hauteur de poitrine, exhalait son contingent d'odeurs... et alors tout se découvrait.

       Dans l'atelier le chaos régnait.

       Sur la table et sur la grande étagère se trouvant face à elle, d'innombrables flacons gisaient : ouverts ou cassés, renversés sur la table ou éclatés sur le sol, bousculés à l'instar de dominos à la chute inéluctable. Parmi les verres, les grès et les bois ; les huiles, les eaux, les poudres ou bien pâtes imbibaient les matières des restes de leurs substances aux fragrances persistantes. Les Exotiques sautaient à la narine, mais en s'approchant, des senteurs plus communes se faisaient largement percevor : menthe et lavande, thym et romarin. Un capharnaüm à en écœurer l'odorat, capable d'écraser l'arôme du cuir le plus odorant de la plus croûteuse des chèvres.
       A gauche de cette première étagère encastrée dans le mur, une autre, semblable, exhibait ses entrailles : la porte coulissante, censée la tenir scellée, était tirée sur le côté, offrant à toute vue un contenu qu'on tenait visiblement à garder caché. Bien plus vide que la première, nombre de ses bocaux gisaient au sol, éparts, leurs contenus semblant quelque peu différents. Un nez habitué aurait été curieux d'y percevoir des fragrances que l'on usait point en parfumerie, mais certains occultes connaisseurs auraient su y déceler des odeurs tout à fait... particulières.
       Au bas des étagères, des placards offraient leurs battants grands ouverts, leurs contenus maladroitement vandalisés. Paperasses, petits coffrets fermés aux poudres étranges, livres et correspondances... Une malle ouverte contenait quelques vêtements, un broc et une bassine trônait sur un guéridon dans un coin de l'atelier.
       Le sol en torchis – contrastant avec le dallage de la boutique – était marqué d'une agitation menant vers une petite cheminée, située non loin à gauche de la tenture. Un feu éteint étouffait sous son monticule de cendres et de braises mortes quelques restes que son brasier n'avait pu consumer : particules plantes séchées, babioles et morceaux de lettres...
       Une porte de derrière, entrouverte, donnait sur les lacis de Paris .


Armenos
A la suite de ses compères, Armenos était entré et avait embrassé du regard, le spectacle de l'officine, comme saisit dans un instant de vie.
Seul un greffier, avait perturbé quelque peu l'entrée. Le reste des locaux restant sans vie et sans présence.

Seuls des effets et fournitures, trainaient, en ordre et en désordre. Travaux entrepris, suspendus, dans un enchaînement qui pourrait être logique, pour qui serait gantier ou parfumeur. Ou pas ...

En l'état, la présentation ressemblant exactement à ce que l'on pouvait en attendre.

Aux ordres du Grand Prévost, l'Aquitain posa sa hallebarde contre la porte, non pas pour la barrer, mais simplement pour qu'elle tombe, si on venait à pousser ou à entrouvrir l'huis.
Puis, d'un œil distant sur l'entrée, Armenos porta son attention sur les étagères et placards, qui contenaient les paperasses, livres et correspondances.
Son intérêt se portera ensuite sur la cheminée : le bois ne semble pas avoir été le seul combustible jeté dans l'âtre.
Au préalable de tout ceci, Armenos s'était assuré de la qualité de ses gants et que ses derniers étaient bien en place, sur ses mains, sans chair ou peau, qui se trouveraient à nue.

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