Sofie.de.valmonte
Le tournis présent de regarder les tours de la cathédrale, piquante comme le bout de son épée, majestueuse de ses années , la grande dame défie le temps et les hommes. L'âne aussi se demande s'il va entrer, alors qu'elle est certaine de retrouver Tuck au buffet. Laissant laure qu'elle retrouvera pour des larcins... Prières?
En son ventre les souvenirs , en son âme trop de noirceurs . Un bras est proposé , car il sait, elle croise son regard, il ne sait pas tout, il ne saura jamais tout, ce n'est pas son bras qu'elle renie, c'est la loyauté .Elle ne lui en veut pas non plus, car la vie n'est qu'un choix, des chemins et des croisements. Son destin est voué à l'église, de l'amitié il ne reste que des braises.
Certaines choses sont écrites dans les cieux, l'avenir et le présent ne peuvent être si ternes et gris, et monotones, la preuve en est ce mariage . C'est d'un rire et de joie qu'elle a besoin, de fantaisie et de noyer la vie au-delà des terres ancestrales.Plonger dans son regard pour en extraire le plus profond, elle affectionne, les prunelles ancrées dans les siennes, lui répondre.
Qui a gagné la guerre sous les croix penchées? Ta foi ou ta vie..Je suis fille de la terre. Fille d'Auvergne.La peur n'est point.
La main hésite, il lui faudra franchir le pas, autant qu'il profite pour honorer paroles, le geste est fébrile , l'autre main se porte à sa dague soigneusement cachée, geste puéril, mais elle doit se rassurer. A son bras franchir l'entrée, de la lumière à l'ombre, il lui semble qu'elle est en train de ternir de la racine de ses cheveux à ses orteils .Le soleil s'incline en silence alors qu'elle rêve de Brocéliande. Mais brûlent encore les soleils aux couleurs du sang, demain, le jour d'après peut-être. Un regard sur Louis, le remercier d'avoir honoré ce quil se devait. Sur son bras elle pose le sien, alignant le pas, laissant de côté les épines et ronces. Et si il faut mourir en ce lieu, Ce sera sur ses terres chéries.Le souffle s'arrête, l'odeur des vieilles pierres , la beauté des lieux , ses pas martèlent le sol brisant le cercle des damnés.
Je suis entrée... Un murmure, quelques mots? Elle exerce une pression sur son bras et le laisse à son destin .
Pas un pas de plus, c'est au fond contre un pilier majestueux qu'elle désire s'arrimer , il est porteur de vie et de solidité, elle est demandeuse de vie et de force, son corps froid s'y arrimera, autant qu'elle pourrait ressentir l'écorce des bois. Puis la sortie n'est pas si loin, la lumière et le soleil à quelques pas, des raies pourraient avoir envie de venir à elle..Et c'est de l'amour de la mariée qu'elle attend la magie , du regard de thorain, de ses amis et de l'avenir.
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En son ventre les souvenirs , en son âme trop de noirceurs . Un bras est proposé , car il sait, elle croise son regard, il ne sait pas tout, il ne saura jamais tout, ce n'est pas son bras qu'elle renie, c'est la loyauté .Elle ne lui en veut pas non plus, car la vie n'est qu'un choix, des chemins et des croisements. Son destin est voué à l'église, de l'amitié il ne reste que des braises.
Certaines choses sont écrites dans les cieux, l'avenir et le présent ne peuvent être si ternes et gris, et monotones, la preuve en est ce mariage . C'est d'un rire et de joie qu'elle a besoin, de fantaisie et de noyer la vie au-delà des terres ancestrales.Plonger dans son regard pour en extraire le plus profond, elle affectionne, les prunelles ancrées dans les siennes, lui répondre.
Qui a gagné la guerre sous les croix penchées? Ta foi ou ta vie..Je suis fille de la terre. Fille d'Auvergne.La peur n'est point.
La main hésite, il lui faudra franchir le pas, autant qu'il profite pour honorer paroles, le geste est fébrile , l'autre main se porte à sa dague soigneusement cachée, geste puéril, mais elle doit se rassurer. A son bras franchir l'entrée, de la lumière à l'ombre, il lui semble qu'elle est en train de ternir de la racine de ses cheveux à ses orteils .Le soleil s'incline en silence alors qu'elle rêve de Brocéliande. Mais brûlent encore les soleils aux couleurs du sang, demain, le jour d'après peut-être. Un regard sur Louis, le remercier d'avoir honoré ce quil se devait. Sur son bras elle pose le sien, alignant le pas, laissant de côté les épines et ronces. Et si il faut mourir en ce lieu, Ce sera sur ses terres chéries.Le souffle s'arrête, l'odeur des vieilles pierres , la beauté des lieux , ses pas martèlent le sol brisant le cercle des damnés.
Je suis entrée... Un murmure, quelques mots? Elle exerce une pression sur son bras et le laisse à son destin .
Pas un pas de plus, c'est au fond contre un pilier majestueux qu'elle désire s'arrimer , il est porteur de vie et de solidité, elle est demandeuse de vie et de force, son corps froid s'y arrimera, autant qu'elle pourrait ressentir l'écorce des bois. Puis la sortie n'est pas si loin, la lumière et le soleil à quelques pas, des raies pourraient avoir envie de venir à elle..Et c'est de l'amour de la mariée qu'elle attend la magie , du regard de thorain, de ses amis et de l'avenir.
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