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[RP] Primes Hommages à S.G. Christabella VWLDJ (18/10/1466)

Riwenn
Petit message HRP que je supprimerai par la suite. Pour les autres nobles que les primes hommages, comme Martin et Séléna par exemple, ça ne dérange pas que vous postiez votre arrivée ici mais n'oubliez pas que y a un topic à coté pour les hommages de vos poupées, que j'ai ouvert afin de faire aller les choses + rapidement. Donc que les gens veuillent arriver sur ce topic, pas de souci, mais l'autre est fait pour avancer + rapidement, merci de jouer le jeu donc

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Héraldique européenne
Argawaen
Du monde affluait, le Dehuit de Malemort fit un signe de tête en direction du Coms de Couserans en guise de salut, puis salua également la donà qui venait de faire son entrée.
Le grincheux se tournait en direction de Arseline et elle semblait " ailleurs ", haussant les épaules il décidait de s'avancer donc afin de faire bouger un peu la cérémonie.

Arrivant proche du trône, un regard vers Comminges, un autre en direction de la Contesà et il posa un genou au sol. Machinalement sa main gauche cherchait le pommeau de son épée, et il avait l'air fin à brasser de l'air du coup...
Faisant mine d'avoir une douleur sur le côté il prit la parole rapidement.


A vos, Christabella Von Wittelsbach de La Duranxie, Contesà élue par la grâce des urnes.
De nous, Argawaen Dehuit de Malemort, Senher de Lugan, de Cosnac, de Raix et de La Chesnelière.

Nous vous jurons obsequium, auxilium et consilium.

Que si un conflit vous oppose à un Tiers, nous prendrions causes et faits pour vos.
Que si un conflit vous oppose à la Couronne, nous prendrions causes et faits pour elle.

Que votre règne se passe sous les meilleurs conditions possibles, et que si le sang doit être versé, que ce soit le mien, ou celui de nos ennemis, alors ce sera fait.


Le vétéran se tut, le sang versé... Cela avait été le cas, et pour les deux... Leurs ennemis, et le sien... Il avait également nommé un certain " Tiers " et la " Couronne ", c'était important de le souligner à ses yeux, l'Armagnac était une province reconnue par la Couronne, en tant que vassal il était du devoir de respecter ce serment.

Le grincheux se rendit compte également qu'il n'avait point nommé le lieu de ses terres, ou les suzerains, mais cela n'avait pas grande importance. Cosnac était sa seigneurie vénale en Limousin, Lugan était une SIM en Tolosà avec pour Suzerain Sancte, La Chesnelière était une SIM en Maine avec pour suzeraine Erwelyn, et Raix était une SIM du Périgord avec comme suzeraine Lubna.

Il attendait sagement que la Contesà réagisse...

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Christabella
Elle sourit, se demandant qui allait être son premier hommage en tant que Comtesse régnante. And the winner is? Arga, Octave, Arseline? Et s'ils le jouaient à pierre, ciseaux, et feuille? Pile, face ou tranche? Kssksss, allez, on mord pas! Et Argawaen s'avança. Elle sourit de voir son manège, il s'agenouilla et elle entendit son premier hommage. Et fronça les sourcils, elle n'avait jamais entendu un hommage pareil. Kékidi? C'est qui tiers? Pourquoi il parle de la couronne? Un coup d'oeil à Comminges histoire d'avoir comme une approbation, puis elle sourit.

Nous, Christabella Von Wittelsbach de la Duranxie Jauzac, Comtesse d'Armagnac et de Comminges, entendons et acceptons votre serment. En retour nous vous promettons pacem, justiciam et tutelam.

Elle lui tendit une main gantée pour l'inciter à se relever - parce que relever l'Ours relevait de la mission impossible - et lui accorda une accolade.

Félicitations, Argawaen.

Puis, avant de poser la couronne sur le chef, elle se ravisa avec un sourire amusé, elle fit un signe à Octave. La surprise du chef! Octave, un discours! Un discours, un discours, un discours!
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Octave.
Abandonner Isaure ? s'il savait... Octave accueille son neveu avec un léger sourire, bien qu'étonné par ce geste d'une formidable familiarité : une main sur son avant bras ! Mais que se passe-t-il chez les Beaupierre ? Une telle débauche de tendresse et d'affection ? En public ? Octave aurait-il ramené sa fièvre jusqu'en A&C et contaminé tout le monde ? Les yeux plissés, il scrute un instant, bref, le front de Martin, mais non. Nul signe de sueur, de chaleur, nul accent alexandrin. Ce n'est donc pas la fièvre. Soit, il va donc prendre ce geste pour ce qu'il est. Un moment de perdition, apprécié à sa juste hauteur.

J'ai été malade ces derniers jours. On a probablement tenté de m'assassiner à coups de nausées et de me noyer dans ma propre sueur... Je vous assure, elle est ravie que je sois absent pour la journée...
S'il est le malade le plus pénible que la Terre ait porté, au moins est-il - un peu - conscient qu'il en a peut être un peu trop fait.Et vous ? Tout va bien ? J'ai cru comprendre que vous aviez de la visite ? Avec les 47 carrosses de retard, il a entendu parler, mais il l'a déjà écrit à Martin ça, de la Noire et de son séjour à Saint Liziers. Il aurait également entendu parler de Samael et de sa recherche de ladite Noire s'il avait lu le courrier Bella, mais celui-là, il est encore sur son bureau à Périgueux. La fièvre l'a tenu éloigné de ses missives, et il la lira à son retour.

Puis son attention est de nouveau attirée par ce qu'il se passe près du trône. Argawaen, galant mais pressé, a finalement décidé de griller la priorité à Arseline. Lorsque le serment est échangé, Octave sourit à l'invitation de Bella, et s'excusant auprès de Martin et de la brune, il la rejoint devant l'ancien capitaine. D'une main ferme, il s'empare de la Couronne tendue par sa nièce.


Argawaen ! Des couronnes, vous en avez quelques unes. Si nous avons pris la peine de rédiger cette patente et de demander à ce qu'une énième soit fondue pour vous, c'est pour souligner votre engagement pour l'Armagnac et le Comminges au cours de l'année écoulée.

Plus personnellement, je ne saurais vous remercier assez pour l'aide, le soutien et l'efficacité dont vous avez fait preuve lors des mandats que nous avons partagés. Vos efforts pour remplir les casernes, pour animer la CLAC, pour la faire vivre... votre présence immédiate et efficace dès que je vous ai demandé quelque chose. La revue des troupes, les ordres suivis à la lettre, votre force de proposition... je souhaitais que tout cela soit reconnu, et pas seulement par ceux qui ont eu la chance de travailler avec vous. La défense est un domaine sensible, et peu sont ceux qui savent le temps et l'énergie que cela réclame d'organiser de telles campagnes.

Pour votre engagement, vous recevez donc une seigneurie ce jour. Bella a accepté votre serment au nom de la Province, et a également consenti à ce que ce soit moi qui vous ceigne de la couronne qui vous revient.
Le Beaupierre saisit à deux mains ladite couronne, qu'il approche de la tête baissée du Capitaine. Je ne doute pas que vous serez à la hauteur de cette reconnaissance.

Dès que nous reviendrons de voyage, en sorte. Octave sourit, admirant son oeuvre, la tour de pise des couronnes, légèrement penchée, parce que quand même, il avait une tonne de palisanteries vaseuses desquelles se venger de la part du Malemort. Hin hin.
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Argawaen
Le grincheux était genou au sol, il venait de prêter serment, maintenant le verdict allait tomber, Bella allait-elle accepter ? Le suspens était insoutenable ! Et là, roulements de tambours, et oui... OUI ! Elle accepta !
Le Dehuit de Malemort sourit en coin, il tendit le bras afin d'attraper la main gantée et reçu l'accolade vassalique.


Mercé Votre Grandeur.

Lorsque la Contesà approcha avec la couronne l'homme baissa la tête, mais elle releva les bras, il haussait un sourcil et vit Son Ex-Grandeur approcher. Que se passait-il ?
Le Dehuit de Malemort fixait Octave de son bleuté et il fut comme " absorbé " lorsque ce dernier prit la parole...
A cet instant il ressentait encore une plus grosse fierté, c'était le Beaupierre qui parlait, c'était le Beaupierre qui allait lui remettre la couronne, en ce jorn le Dehuit de Malemort était chanceux. Il se laissa mettre la couronne sagement sur la tête et il prit la parole à son tour.


Octave, tout l'honneur fut pour moi, j'ai passé un paquet de temps en tant que Capitaine, et la plupart du temps à combattre Namay auprès d'hommes et femmes valeureux, auprès de mes propres enfants pour l'Armagnac. Mais recevoir cette couronne de votre part est pour moi un immense honneur, que dis-je, un privilège !

Puis vers Bella.

Vous aussi Votre Grandeur hein !

Puis reprenant son sérieux, en direction du Coms sortant.

Nous avons formés un sacré duo ! Et je recommencerais avec plaisir si l'occasion se présente de nouveau !

Et il se tut enfin...
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Riwenn


Argawaen, qui avait faict amende honorable par ses propos et ses gestes après les dires duranxiens, lui qui estait déjà senhor à plusieurs reprises, avait voulu laisser la place à Arseline, par galanterie. Mais la damisèla, sans doute par peur, par doute ou par ignorance, avait laissé un silence s'installer sans bouger le moindre orteil. Peut-estre craignait-elle de s'en taper un sur le coin d'un des rares meubles présents, il fallait avouer que cela provoquait davantage de douleur qu'un hérétique ne pouvait en ressentir sur un buscher.

Face au mutisme et à l'immobilisme, Arga ne traisna pas, s'avança face à Bella et prit la parole pour prester serment. L'échange fut correct, Riri ne pouvait en douter, au vu de l'expérience des deux personnes. Néanmoins, après l'accolade vassalique, il se termina par une petite touche originale : Octave prit le rosle habituel des pages héraldiques et du Maréchal et vint ceindre d'une couronne seigneuriale le front du nouveau noble d'Armanhac e Comenge. Ce qui aurait presque pu faire sourire l'Officier, qui resta du marbre imposé par sa fonction.

À la suite du court échange de paroles entre les trois protagonistes, le quatrième, soit Riwenn, s'avança vers Argawaen un parchemin à la main.


Senhor, vos voici dès à présent Senhor de Peguilhan, je ne doute pas de vos savoirs et compétences à suivre les droits et devoirs ainsi que le vivre noblement que vos incombent vostre nouveau titre Comme iceux que vos possédez déjà, aurait-il pu rajouter.

Voici copie du contreseing en attestant.

Et il lui passa ledict document.

Citation:



~ FIEF DE MÉRITE ~





    Nous, Riwenn de Castel Vilar de La Duranxie, Maréchal d'Armes de France, dicte Comminges, en vertu du blanc seing du 07 juin 1466 acté par Montjoie, savoir faisons que,

    Conformément aux textes et coutumes héraldiques, après consultation [et vote] du collège héraldique, faisons acte de la demande d'Octave de Beaupierre*, alors Comte d'Armagnac & Comminges, quant à l'octroi d'un fief de mérite sur les terres d'Armagnac & Comminges à Argawaen Dehuit de Malemort*.

    Qu'après recherches héraldiques dûment entérinées, le fief de PEGUILHAN est bien fief mouvant du Comté d'Armagnac & Comminges.

    Qu'après consultation d'armoriaux, l'écu se référant au dict fief est ainsi décrit, De gueules à trois épées d'argent garnies d'or, la pointe en bas.





    Témoignons avoir assisté à l'échange de serments de vassalité entre la Comtesse Christabella Von Wittelsbach de La Duranxie Jauzac* et l'impétrant.

    En conséquence, Messer Argawaen Dehuit de Malemort se voit octroyer le fief de mérite de Péguilhan, érigé en Seigneurie.

    Il peut dès à présent en arborer les armes et se prévaloir du rang et titre.


    Ainsi validons et contresignons le XVIIIème jour du mois d'Octobre de l'an de grasce MCDLXVI.






[*IG : Octave. ; Argawaen ; Christabella]


Félicitations ! fit-il avant de conclure sa réplique à l'attention de l'homme qui normalement savait déjà à peu près tot ce qu'il y avait à savoir concernant la noblesse N'hésitez pas à venir en mon office local en cas de besoin.

Sur ces quelques mots, il laissa la place, comme Arga allait laisser la sienne pour permettre au prochain impétrant de venir faire son prime hommage. Sans doute une impétrante. L'avenir nos le dirait.

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Héraldique européenne
Argawaen
Comminges s'avança en sa direction avec le contreseing à la main, il prit le parchemin tendu et sourit en voyant le blason. Il avait des allures guerrières, et cela lui plaisait bien. Son blason familial était une hache, le blason de La Chesnelière était composé de plusieurs haches, bon, là c'était des épées, mais il s'en fichait.

Mercé à vos Comminges. Concernant le fait de vivre noblement et compagnie j'en suis informé. Je ferais de mon mieux pour ne point décevoir l'Armagnac et ceux qui m'ont fait confiance pour ce titre de mérite.

Marquant une pause.

Concernant le fait de vous rendre visite à votre office j'aimerais bien m'y rendre afin de prendre connaissance plus en détails de cette terre. Les bâtiments, monuments, l'histoire, etc etc... Pourriez-vous m'indiquer le chemin ?

Et après cela il allait devoir céder sa place, chose normale, le grincheux fit un signe de tête en direction de Comminges et gratifia Bella et Octave de son plus beau sourire d'ours. Autrement dit, il valait mieux éviter qu'il sourit...
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Arseline
    Lisreux ouvre les yeux pour la énième fois. Était ce vraiment son nom qui avait été nommé à la suite de celui du Capitaine et de Shina ?

    Hé oh les gens, qu’est ce qu’il se passe là ? Octave qu’est ce que vous avez fait ?

    Si ses grand yeux ébahis, sa bouche entrouverte, et sa non réponse ne vous avez pas encore mis sur la piste, voilà, c'est fait, l'enfant qui sommeille en elle est là, ne sachant trop à quelle sauce apprécier ce présent.

    Trève de plaisanterie, revenons au sujet principal. Si Argawaen lui donne la possibilité de passer la première elle ne bouge pas pour autant, perdu qu’elle était dans le lot d’information que venait de débiter Comminges, visiblement, elle était bien la seule dans cet état d’esprit, misère.

    Martin finit par la sortir de sa tourmente, faisant comme à son habitude, tout ce qu’elle n’aime pas.

    Vous mentez mal, c’est bien tout ce qu’elle peut ajouter, maintenant que tout le monde la regarde, qu’elle se retrouve dans l’embarras le plus total, les joues rouge en prime. Heureusement sa voix ne tremble pas, un bon point.

    Fermant les yeux un instant pour se reprendre, réfléchir à la situation elle finit par se souvenir de ce que lui disait Zoé, du temps ou elle était Comtesse.
      Les allégeances, ce n’est que peu de chose, tu viens tu récites ce qui doit être dit, puis tu attends, il faut juste faire abstraction des regards qui dérangent, et l’affaire est close.

    Bien décidé à suivre ses mots, sans suivre l’exemple, Arseline observe comment s’y prend le capitaine pas si galant, finalement. Sans doute un reste de fayot qui lui pince l’estomac, allez savoir.

    Regard à droite, et à Gauche pas de Shina en vu, dommage.

    A la suite d’Argawaen*, quand place fut faite, une petite mini vint poser un genou à terre, gardant la tête droite avant de réciter la leçon qu’avait eu la bonté d’âme de leur apprendre le Père Riri.


      Nous, Arseline Lisreux, vous reconnaissons, vous, Christabella Von Vouittelsbach de la Duranxie Jauzac, comme Comtesse légitime d'Armagnac & Comminges et notre Suzeraine, à qui nous promettons obsequium, auxilium et consilium.


    L’espoir de n’avoir rien oublié, de ne pas avoir atrophié le nom de la Comtesse en place, surtout parce qu’il faut l’avouer, il est pas simple celui là. Et d’attendre la marche à suivre. Cherchant des yeux un Martin, puis un Octave, avant de songer que Zoé aurait pu être là, si .. Si elle n’était pas parti combattre ce jour là..

    Un soupir se fait, léger, discret, tout en remettant son nez en direction de la Comtesse.


* N'ayant pas beaucoup de temps en semaine, j'ai posté en l'état, mais elle ne pousse pas l'Ours hein, elle lui laisse la place ;)

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Christabella
Elle avait sourit et acquiescé lorsqu'Octave avait fait son discours. Puis il avait posé la couronne... Un petit plaisir qu'elle avait accordé au Beaupierre, qui avait su voir le mérite, l'engagement du Dehuit Malemort. Elle se doutait bien que le geste d'Octave avait été apprécié par Arga, et ce bien plus que si elle l'avait fait elle même. Bella n'était pas dupe sur ce point. Et elle l'avait accordé de bon coeur, sachant que c'était le Beaupierre qui avait initié les demandes. Tout une symbolique.

La blondissime attendit que chacun reprenne sa place, et lissa sa robe avant qu'une nouvelle personne ne s'agenouille... Arseline sortit de sa transe. En même temps, elle la comprenait, la surprise visiblement était totale. Sacré Octave.
La jeune fille vint alors devant elle, posa un genou au sol et déclama son hommage, un bel hommage - Hey Arseline, avoue que t'as pas révisé! Juste une chose, elle avait buté sur le nom de famille. Nan mais Bella aussi avait buté aussi dessus à l'époque. Bref.
Avec un sourire bienveillant, elle déclara d'une vois claire:


Nous, Christabella Von Wittelsbach de la Duranxie Jauzac, Comtesse d'Armagnac et des Comminges, entendons et acceptons votre serment. En retour nous vous promettons pacem, justiciam et tutelam.

Hahin,et si j'leur faisait chanter "Von Wittelsbach " sur l'air de la traviata, à force, ils finiront tous par le prononcer correctement. Ou pas! Quelle idée d'avoir un mari avec des ancêtres teutons! Elle lui tendit la main gantée de velours , pour l'aider à se redresser - bien plus facilement qu'Arga qui, bien que portant le tutu rose avec grâce, n'avait rien de la légèreté d'une Arseline toute menue. Et, once again, elle sourit et invita Octave à faire son office.
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Octave.
Le Beaupierre rend son sourire à celui qu'il continue d'appeler le Cap', quand bien même ils sont tous deux en mode vacances sur les routes. Non pas qu'ils aient l'intention d'abandonner l'Armagnac, sinon, quel intérêt de faire ce chemin aujourd'hui pour y prendre terres ? mais un besoin de prendre l'air pour revenir plus sereins, et plein de nouvelles idées qu'ils auraient pu glaner ailleurs.

Sans compter que l'équipe de choc menée par Octave est une pub vivante pour son Comté, et que ça ne fait pas de mal d'en parler et d'expliquer ailleurs ce qu'il se passe ici. Lorsqu'Argawaen rejoint Riwenn, Octave lui se décale légèrement, mais reste près de Bella. Car maintenant s'avance Arseline.

Un soupçon de fierté vient se nicher dans le regard du Beaupierre tandis qu'il voit la timide Arseline, un peu perdue, un peu surprise, rejoindre le trône et s'agenouiller. Comment avait-elle pu ne pas se douter qu'il la remercierait ? Elle avait été là dès le premier jour de son mandat de juge, accueillant les nouveaux conseillers en salle de transition. Elle avait été la première à dire oui quand il avait voulu ensuite monter sa propre liste. Présente, discrète, elle avait répondu présente également à chaque fois qu'il avait fallu pallier les manquements d'autres conseillers moins consciencieux.

A ses côtés, elle l'avait également soutenu dans les moments de doute. Quand Octave, fatigué par l'organisation des campagnes militaires, par l'attitude de certains, avait commencé à montrer des signes de fatigue, elle avait été là pour en discuter, le faire rire, pour lui montrer ses erreurs et lui donner des pistes d'amélioration. Elle s'était creusé une place de choix dans le coeur d'Octave, et si elle n'avait su le gagner car il appartenait à une autre, bien avant même qu'il le devine, bien avant même qu'il ne rencontre la brune, elle y avait gravé son nom et était devenue une amie sur laquelle il savait pouvoir se reposer.

Pour tout cela, il est fier de la voir s'avancer. Fier que l'A&C reconnaisse enfin le mérite d'Arseline Lisreux, Porte parole, commissaire aux mines, bailli, conseillère aux municipalités, chancelière, secrétaire, rapatrieuse de pierres espagnoles, combattante débutante mais volontaire... Une jeune femme qui avait beaucoup donné à la province qu'elle s'était choisie, et qui enfin, recevait en retour de quoi assurer son avenir et celui de son neveu.

Une fois le serment reçu, Octave répond à l'invitation de Bella, et une fois encore, se saisit de la couronne seigneuriale et s'approche de la jeune noble. Avec délicatesse - enfin la délicatesse dont il est capable du moins - il vient ceindre le front d'Arseline avec.


Arseline Lisreux... C'est avec un plaisir infini que je vous remets cette couronne. Vous auriez pu la recevoir bien avant mon arrivée, mais je ne cache pas la joie que j'ai à être celui qui vous remercie pour vos services à notre Comté.

Rechignant pour la forme, puis retroussant vos manches, vous avez oeuvré pour l'Armagnac et le Comminges pendant plus d'un an. A votre manière tranquille, vous avez non seulement accompli tout ce qu'on attendait de vous, mais avez également fait preuve d'initiative et été force de proposition. Sans vous, sans votre aide, je ne sais comment nous aurions pu gérer à la fois le conflit avec la Memento, et la vie quotidienne de la Province.

Discrète, vous avez cependant toujours été présente. Lorsqu'il a fallu donner un coup de main à vos homologues, vous aviez l'affiche prête, le conseil utile, le plumeau à la main pour dépoussiérer la Chancellerie et la préparer pour votre successeur. Vous avez servi le Comté avec détermination, tant au Conseil qu'en vous déplaçant de ville en ville, en rencontrant les habitants, en supportant Martin...
Il sourit en coin, vrai que ça, ce n'est pas donné à tout le monde. Une perle rare, qu'on vous dit. En dix mots comme en cent Arseline, vous méritez amplement l'honneur qui vous est fait ce jour.

Puis, profitant qu'Isaure n'est pas là, il se penche et pose une bise légère sur la joue rose de la brune, avant de s'éloigner de quelques pas.
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Riwenn


Voici un plan pour vos y rendre qu'il tendit à Arga. Et oui, il en avait totjorn quelques-uns sur lui au cas où, un peu comme un professionnel des siècles plus tard aurait des cartes de visite à distribuer.

Son interlocuteur ayant laissé sa place face au trosne, ce fut au tour de la jeune femme présente de prendre son courage à deux mains et de se présenter devant la Comtessa pour un échange de serments qui fut tot aussi correct que le précédent, bien plus simple également, et qui se termina comme son prédécesseur, par l'intervention d'Octave dans le rosle du "Ceintre".

Le Maréchal laissa ce petit monde terminer avant de s'inscruster face à la nouvelle noble.


Arseline, vos voilà désormais Dauna de Prat. Voici copie du contreseing qui en atteste.

Citation:



~ FIEF DE MÉRITE ~





    Nous, Riwenn de Castel Vilar de La Duranxie, Maréchal d'Armes de France, dicte Comminges, en vertu du blanc seing du 07 juin 1466 acté par Montjoie, savoir faisons que,

    Conformément aux textes et coutumes héraldiques, après consultation [et vote] du collège héraldique, faisons acte de la demande d'Octave de Beaupierre*, alors Comte d'Armagnac & Comminges, quant à l'octroi d'un fief de mérite sur les terres d'Armagnac & Comminges à Arseline Lisreux*.

    Qu'après recherches héraldiques dûment entérinées, le fief de PRAT est bien fief mouvant du Comté d'Armagnac & Comminges.

    Qu'après consultation d'armoriaux, l'écu se référant au dict fief est ainsi décrit, D'azur à la tour carrée d'argent maçonnée et essorée de sable.





    Témoignons avoir assisté à l'échange de serments de vassalité entre la Comtesse Christabella Von Wittelsbach de La Duranxie Jauzac* et l'impétrant.

    En conséquence, Dauna Arseline Lisreux se voit octroyer le fief de mérite de Prat, érigé en Seigneurie.

    Elle peut dès à présent en arborer les armes et se prévaloir du rang et titre.


    Ainsi validons et contresignons le XVIIIème jour du mois d'Octobre de l'an de grasce MCDLXVI.






[*IG : Octave. ; Arseline ; Christabella]


Si vos avez des demandes d'ordre héraldique, n'hésitez pas vos aussi à venir me voir en mon office. Et en tant que tote nouvelle noble, je vos préconise de lire le Codex Levan afin de connoistre tot sur vostre présente condition. Et là aussi, il avait un exemplaire avec lui, qu'il transmit à Arseline, ce avant de retourner à son pupitre pour y faire quelques annotations, attendant que le dernier impétrant présent prenne place à son tour.

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Héraldique européenne
Arseline
    Un toussotement accueille la réponse de la Comtesse, forcément qu’elle accentue son nom, pour autant sitôt prononcé que Lisreux a déjà oublié, elle demandera à l’un ou l’autre des Beaupierre, un petit rappel, pour la prochaine fois.

    De la main tendue elle s’aida, et l’accolade fut là pour clôturer le serment.


      Je vous remercie, Votre Grandeur. Inclinaison de tête, léger sourire, elle n’est pas à l’aise, mais se remet tout de même de la chose.


    Étrangement, la mini s’attendait à un changement au fond d’elle même, des larmes peut-être, mais rien ne vient, et heureusement, c’était au tour d’Octave d’en rajouter une couche dans les montagnes russes de sentiments proches et contraire que tout ce remue ménage lui prodiguait.

    Baissant la.. Ah bah non, on se souvient bien de ce moment ou ils ont pu mesurer leurs différences de taille, elle accueille la couronne d’un sourire.

      Vous avez eu la chance que.. Zoé, Thylda, puis Martin, vous aient facilité la tâche en m’apprenant tout ce qu’il fallait savoir de la Province, mais j’ai été ravie que d’être à vos côtés tout ce temps.
      Vous avez été à l’écoute, en tout temps, bon ou mauvais, jamais vous n’avez failli à être vous et à avancer. Je vous remercie pour votre confiance, Octave de Beaupierre, et sachez que,
      mais il était bien inutile de l’ajouter, si un jour vous aviez besoin de mon aide, vous trouveriez toujours ma porte ouverte.

    Si le rose avait franchi ses joues à réception de sa bise, elle n’avait pas baissé les yeux pour autant. Le moment solennel n’aurait lieu qu’une seule et unique fois, il se devait d’être à son image, unique dans les deux sens.
    D’un ton plus bas, alors qu’il s’éloignait.


      Martin n’a rien d’insupportable, avec lui je peux parler de tout, sans devoir subir les gros yeux d’un dragon en fond de salle.


    Le sourire se fait en coin, et déjà, il faut y mettre un terme lorsque Comminges arrive avec son lot de chose trop complexe pour la toute nouvelle noble. Prenant la copie dans une main, l’exemplaire dans l’autre, elle hocha la tête.

      Je vais devoir vous faire une liste, mais sans doute puis je la réduire grâce à votre précieux Codex. J’aurais plaisir à venir vous questionner, sur quelques énormément de points.


    A l’image de Comminges, Lisreux se retira dans la Salle, venant rejoindre Martin, pour assister à la cérémonie d’Octave, non sans avoir saluer, Bella et Octave d’une révérence plus ou moins dans les formes, sans les mains c’est quand même le level expert, là.

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Felip.
Tapis dans l'ombre de "Sa" Comtesse, Le Consort se fait discret certes mais ne rate rien des sorties et cérémonies dont son épouse est actrice.
Le Loup Blanc pointera le bout de sa qu... gueule lorsqu'il jugera nécessaire.

Mains croisées au devant, le regard fixant l'horizon sur le croupion de sa femme (qu'elle a de magnifique d'ailleurs. Cléopâtre peut aller se rhabiller), un événement vient lui hérisser les poils et lui faire émettre malgré lui un grondement au fond de sa gorge : l'écorchement de son nom.


- Von Wittelsbach. C'est pas compliqué bon sang... Ffffon Vite Elle Se Barre !

Peste-t-il à voix basse mais suffisamment audible pour sa femme.

Le prochain qui fourche, je lui donne un coup de barre. Ou la Mine.
Tiens.... et si j’inventais la barre à mine ...?


Voilà que le Comte se perd dans de nouvelles pensées créatives.
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Octave.
Arseline s'éloigne, et Octave sourit un peu bêtement. Elle n'a même pas rougi ! Tout se perd, le respect est mort ma bonne dame.

La laissant rejoindre les autres, il coule un regard vers la porte, mais toujours pas de Shina en vue. Depuis des semaines maintenant, quand la muretaine s'était soudain tue, elle qui avait été si présente et efficace, il s'inquiétait. Quel mal étrange frappait donc la jeune femme, qui avait pourtant réussi à repousser l'ennemi des jours durant, qui avait dépensé une énergie folle, à la prévoté, au commerce, à Muret, sur les remparts, et à tous les postes auxquels le Beaupierre avait jugé bon de la coller ?

Dans un soupir, il se tourne à son tour vers Christabella. Si Shina n'est pas encore arrivée, alors soit, c'est son tour. Il sourit doucement en s'agenouillant devant sa nièce. De tous les membres de la famille Beaupierre, Bella n'avait pas eu sa préférence. Il chasse de ses pensées les entourloupes et autres évènements malheureux qui avaient entaché leur relation, ce n'est ni le lieu ni le moment.

Non, il préfère voir en elle la Comtesse qu'elle est devenue en quelques semaines. S'il avait eu des doutes, elle en avait levé la plupart. Le trone avait révélé la blonde, qui s'avérait bonne régnante. Ils avaient longuement échangé, presque quotidiennement, sur la gestion du Comté, l'A&C.... Les courriers s'espaçaient maintenant qu'elle avait pris les choses en main et qu'elle gagnait en confiance. Tant mieux, Octave n'est pas là pour régner à la place de sa successeuse.

Le Beaupierre s'était battu, avec d'autres, pour qu'elle obtienne la reconnaissance à laquelle elle avait droit, et il était donc fier à double titre de ployer aujourd'hui devant elle. D'autant que jusqu'à présent, il n'a fait ce geste que devant Alvira et Kronembourg, au nom de son Comté, et c'est la première fois qu'il se retrouve à devoir prêter allégeance à la Province qu'il a servi pendant six longs mois.


Nous, Octave de Beaupierre, vous reconnaissons, vous, Christabella Von Wittelsbach de la Duranxie Jauzac, comme Comtesse légitime d'Armagnac et de Comminges et notre Suzeraine, à qui nous promettons obsequium, auxilium et consilium.

Gardant la tête baissée, il ajoute : Si un conflit vous opposait à un Tiers, nous prendrions cause et faits pour vous ; si un conflit vous oppose à la Couronne, nous prendrions cause et faits pour elle. Ou à peu près quoi. Le sourire s'est glissé légèrement en coin, Bella appréciera sans doute. Puis il attend, suspense insoutenable, de voir si elle va accepter, ou se permettre la lubie de refuser ce serment.
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Christabella
Et, Shina n'étant pas encore arrivée, ce fut au tour d'Octave. L'un des rares en ce bas monde, avec son propre père, qui avait vraiment connu sa mère, Elsianna Beaupierre. Il lui avait dit qu'elle était solaire, fragile mais à l'âme tellement lumineuse qu'elle auréolait de grâce tout ceux qui se trouvaient près d'elle. Bella se demandait parfois ce que dirait sa mère en la voyant, la voyant se planter, se ramasser lamentablement, parfois réussir, essayer, se faire malmener, en proie souvent au doute, parfois à la mélancolie, à la peur. Elle ne saurait jamais. Elle n'était pas aussi solaire qu'elle, lui avait-il dit. Bella pensait que peut être qu'elle aurait honte d'elle. Peut être. L’absence de sa mère dans sa vie avait toujours été une plaie béante. Informulée, non dite. Sans figure maternelle pour ses premiers pas de jeune fille, seule elle avait été au moment où elle était devenue jeune fille, ne comprenant pas ce qui lui arrivait, seule après son premier baiser, son premier amour, et pas de mère pour lui mettre son voile lors de la préparation de son premier mariage. Pas de mère la rassurant avant sa première nuit de noces. Sans figure maternelle pour l’aider à supporter son premier veuvage. Et jamais elle n'avait dit "maman" à quelqu'un. Elsianna était si fragile que son corps n'avait pas supporté la grossesse ni l'accouchement, n'avait eu la force que de vivoter loin de son enfant confiée à une école couventine, vivant entre deux eaux, soignée nuit et jour par un époux attentionné. Bengouin restait pudique sur ses souvenirs, peut être encore douloureux, aussi, ils n'en parlaient que rarement. Alors elle observait les traits du Beaupierre, tentant ça et là de retrouver quelques traits du portrait à demi effacé au fusain qu'elle gardait précieusement replié dans son livre d'heure enluminé. De trouver un rai de ce soleil...

Octave qui par certains aspects lui rappelait parfois Wallerand, l'âge déjà, la certaine assurance, l'allant, l'envie de bosser d'arrache-pied. Bella, en avril s'était arrêtée à son expérience toute neuve de juge, son implication tout récente en Armagnac, et une rumeur de départ déjà annoncé une fois le fief obtenu. Au lieu de lui en parler, de comprendre, de faire confiance en l'instinct d'Octave et lui laisser sa chance, fait confiance à son sang, elle avait bêtement suivi le troupeau, et colporté le truc à son tour. Malgré tout, elle avait travaillé avec lui. Et vu qu'il se débrouillait bien, et quelque part, avec les troubles qu'il y a eu, certainement mieux qu'elle ne l'aurait fait. Ou pas, on ne saurait jamais. Et, après son mandat de juge, elle s'était donc effacée, léchant ses plaies d’ego, et s'était concentré sur un autre bac à sable : l'archevêché.

Et... Alors que c'était imprévu, complètement inattendu, elle s'était retrouvée sur le trône d’Armagnac. Ayant vu des anomalies, elle avait cette fois suivi son instinct, et appelé son oncle à l'aide en toute humilité. Et malgré la déception d'avril, le manque de confiance, il avait répondu, et bien plus encore. Rassurée, lui donnant quelques tuyaux pour les fêtes de prestige. Lorsqu'elle était rentrée du Louvre la première fois, sonnée et apeurée pour son comté, il avait fait partie de ceux qui l'avait rassurée, avec son époux, et d'autres proches. Il avait pris sur son temps de vacances bien méritées auprès d'Isaure pour venir à la réunion, avait rédigé la fameuse lettre de protestation, signée par tant de monde, une vrai débauche de cire jaune à faire pâlir (ou râler) le Roy d'Armes. Et le pire, personne n'avait conscience de cette aide, de ces conseils apportés alors qu'il aurait pu la laisser se débrouiller seule avec ses conseillers. Après tout, pour lui, c'était la quille, il n'était pas obligé de jouer les nounou pour comtesse intérimaire. Elle ambitionnait d'effacer la déception d'avril, mais ça, bah ... seul le temps pouvait jouer en sa faveur. Par l'humilité de ses démarches aussi.

Octave, était à présent devant elle, agenouillé comme l'exigeait le protocole. Et elle souriait doucement. Et retint à grand'peine un rire amusé à la formulation de son hommage.


Nous, Christabella Von Wittelsbach de la Duranxie-Jauzac, Comtesse d'Armagnac et des Comminges, entendons et acceptons votre serment. En retour, nous vous promettons pacem, tutelam et justiciam. Relevez vous, Octave.

Elle sourit, lui tendit sa main gantée et lui accorda l'accolade vassalique, pas trop près vu son teint pâlot, il ne pétait pas encore la santé et ce serait con qu'elle même attrape la mort. Donc, accolade sérieuse bien qu'un poil distante, tapotant légèrement les omoplates. Puis, elle fit signe au page héraldique d'approcher avec la couronne de vescom. Sans hésitation, elle posa la couronne sur la tête d'Octave.

Octave, c'est avec une fierté non feinte qu'au nom de l'Armagnac et des Comminges, je vous fais Vescom d'Encaussa. Vous avez parfaitement géré le comté, et les crises qui se sont succédées. Quand bien même avais-je douté en avril de votre potentiel, sans vous connaitre vraiment, je le dis haut et fort : j'ai eu tort. Et comme on dit, il n'y a que les sots qui ne changent pas d'avis, et pire, ceux qui ne le reconnaissent pas leur erreur alors qu'on leur met le résultat sous les yeux. Je crains que nul ici à part vous et moi n'ont réellement conscience de ce que vous avez apporté et apportez encore au comtat. Et tout ce que sans nul doute vous apporterez encore. Merci, Octave.

Elle sourit encore une fois avant de relâcher sa proie, captant dans le regard qu’il lui rendit un rai de ce soleil maternel. Elle détourna alors pudiquement les jades vers Comminges, qui ferait son office. L’envers du décor révêlé, elle se sentait comme Alice derrière le miroir. Elle avait compris ses erreurs. Un jour peut être, Octave aurait confiance pleinement de nouveau. Peut être pardonnera t-il. Et ils pourraient de nouveau évoquer sa mère autour d’un verre de vin.
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