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[RP]Un camp sur la plage...

--Fanzia


J'ai trouvé ! J'ai trouvé !

La rousse comaque écarquilla les yeux et reconnut au loin le vieillard, qui agitait frénétiquement son bâton. Il n'avait donc plus mal ? Un mauvais sourire étira les lèvres de Fanzia. Lorsqu'il fut à portée de voix et de main, et après qu'il eut dit :

J'ai trouvé une piste. Une gamine. Elle est de leur famille, c'est certain. J'ai marqué la maison...

La rouquine le frappa au visage. Pourquoi ? Parce qu'il était en retard. Parce qu'il n'était pas discret. Parce qu'elle avait envie de frapper quelqu'un, et qu'elle l'avait sous la main. Elle l'attrapa par le col et lui siffla aux oreilles :


Une journée, c'est bien trop long, vermine ! Ne t'avise plus d'être en retard, et encore moins d'être aussi bruyant... On ne va pas à une partie de pêche, crétin !

Elle le lâcha en tirant une mine dégoûtée, puis lui demanda d'une voix tout aussi sifflante :

Bien, une gamine je vois... Et les deux hommes, tu les as retrouvés ?

_________________
--Le_mendiant_


Un pain pour toute récompense ? Mais cette rouquine était complètement folle ou quoi ? Le Mendiant se frotta la bouche, qu'il sentait gonfler. Puis, forcé de sentir l'haleine chaude de Fanzia lui chauffer l'oreille et lui donner des sueurs froides, il se mit à penser avec intensité à la mort. Le vieil homme songea que cette femme voulait le tuer, ce qui n'était pas improbable, vu son pédigrée.

Bien, une gamine je vois... Et les deux hommes, tu les as retrouvés ?

Il secoua la tête en se massant le cou et la bouche, faisant signe que non. Puis il marmonna :


Vous pouvez toujours vous renseigner auprès de la petite. Moi, je l'ai pas fait, parce que, ben, je ne suis pas aussi persuasif que vous...

Il sourit, faussement modeste. Si la rousse avait envie de s'amuser avec quelqu'un, autant qu'elle prît une autre victime que lui...
--Fanzia


Vous pouvez toujours vous renseigner auprès de la petite. Moi, je l'ai pas fait, parce que, ben, je ne suis pas aussi persuasif que vous...

En un sourire mauvais, elle prit sa décision.


Filochard ! Gaspacho ! Le môme ! Suivez-moi, on a une course à faire...

Fanzia se pencha vers le mendiant et lui dit :

Et maintenant, montre-nous le chemin...

________________
--Filochard
Filochard se réveille, les joues en feu. Une femme aux cheveux de feu le gifle, ce qui lui fait mal. Il se relève, un peu penaud. Avoir peur du sang quand on est un sicaire, c'est quand même moche...

La journée se passe alors comme elle peut : lui fait une patience, le gamin s'impatiente et le blessé ronfle. La mercenaire, elle, observe la route et s'énerve toute seule. Tout le monde n'est pas patient comme un Filochard...

Et puis, quand plus personne n'attend rien, un cri : Fanzia a besoin d'eux. Filochard se lève alors, comme tout le monde, et suit ce mendiant à la mine louche. La vie ordinaire d'un métier peu recommandable...
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