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[RP ouvert] Envenimons les choses (Jour 1)

_marius

Jour 1 - Allée centrale, Étal "Les fruit confits de Cavaure"
Avec Raymond, puis, Aza_





Ah, la vigne, m’en parlez pas ! Mon beau-frère a quelques hectares en Bourgogne, il a pas produit plus de cent litres cette année, une catastrophe ! ponctua vivement Marius en tendant le panier et en encaissant la monnaie de Raymond.
Merci bien messire, et mes amitiés à votre mère ! rajouta-t-il d’un sourire, reprenant litanie avant de voir sa nouvelle cliente :
Fruits confits, venez-vous rappeler des gouts de la belle saison ! 1 écu l’once, 20 écus le panier… Bonjour petite demoiselle ! Qu’est-ce qu'il vous ferait plaisir de gouter ?
Un peu de melon?
demanda-t-il en présentant le bol où rutilaient les billes de sucre.

Les enfants étaient une clientèle bien à part, dont l’ombre des parents et de leur portefeuille ne planaient jamais bien loin : Une mine d’or si on avait un peu de chance .
Alphonse_tabouret
Jour 1 - Allée centrale "




Lug piétine, chiot d’une poignée de mois s’anime d’une énergie tremblante, léchant largement les doigts qui le caressent en signe d’affection, couinant de quelques notes d’une joie plaintive à recevoir attention ; celui-ci, définitivement, ne dormira jamais dehors et si Alphonse a toujours eu le sens du territoire, il lui plait, indiciblement, que le cabot soit la coqueluche de ces dames. Et de Jorgen.

Pendant que vous partez en quête de ce breuvage...je vais aider nos partenaires. Cette fête se passe bien, mais vous n'êtes pas sans ignorer la radinerie de Salviac... à votre avis... à combien de stands je parviens à le faire acheter ?

Gysèle, ne soyez pas modeste… il n’est rien que Salviac ne vous refuse. Bouche glissant à l’oreille y confie d’un ton entendu : Je gage sur au moins la moitié.
Je vous ramène quelque chose à boire
,
promit il en cherchant Faust du regard pour le trouver déjà plus loin, nez penché au-dessus d’un étal d’herboriste dont les racines frôlaient le monticule, Désiré, longiligne créature accolée à son épaisse pelisse pour y glaner quelques chaleurs revigorantes.
Gardez un œil sur l’évêque pour moi, voulez-vous ? Dès que cela déborde de ses bras, arrêtez-le, lui demanda-t-il en reculant d’un sourire pour disparaitre à la foule, la fendant en passant au dos de Faust pour y signaler départ d’une main à l’épaule et d’une recommandation narquoise : Pas plus que votre poids !




Allée centrale, "A l'Étal d’Hélène Jegado"


A l’allée centrale, l’air frais ne suffit pas à anesthésier les odeurs au museau sensible et lorsque le fumet d’une viande l’y tranche d’une piste, l’estomac se berce d’un espoir qu’il aurait encore délaissé de quelques instants si visage aux traits lointains n’avaient pas happé les noirs d’un souvenir.
Lenu n’avait été rencontrée qu’une fois mais aux côtés de la gitane à la faveur d’une soirée, lui offrant passe dès la présentation et le sourire tendre encadré de boucles.


Bonjour Hélène, salue Tabouret d’un hochement de tête, passant non loin de la cuisinière au travers des tables. Avez-vous quelque chose de salé que je pourrais manger sur la route, s’il vous plait ? J’ai promis breuvage à Gysèle… S’assoir d’un repas entier est de trop, animal aux rares appétits, mais remplir l’estomac pour en éviter le remous des nausées vides est impératif. … Et j’y suis attendu…
Bonjour Lenu.


Mains restent enfouies aux poches, tandis que la tête s’incline ; aux jais, l’italienne se détaille brièvement, à la suspension de ces étranges retrouvailles où les morts lient plus que les vivants.

J’ignore si vous vous souvenez de moi… Alphonse Tabouret. Axelle nous avait présentés il y a quelques mois. Vous dérange-t-il que je me joigne à vous quelques instants, que ma commande soit prête ?

_________________
Victoire.v.f
[Jour 1 : non loin du stand de chouquettes, avec Belisaire]

Ce foutu canasson n'était plus qu'un petit point paumé à horizon quand une voix trouva le chemin pour se faufiler jusqu'à sa cervelle de crevette. Jeune homme... Elle aurait pu, une fois de plus, corriger l'erreur, sauf que les pensées divagant mille lieux de là, elle baissa les yeux vers le sac de chouquettes pour en tirer une du bout de doigts bien trop fins pour être ceux d'un garçon, malgré cette vilaine habitude prise de les ronger dès qu'ils étaient un peu trop longs.

Mâchonnant la friandise, elle observait le visage du jeune homme devant elle sans la moindre pudeur. Il avait l'air doux, avec ses boucles châtains, malgré sa taille assez haute pour lui faire cligner des yeux quand le soleil s'amusait dans son champ de vision. Mais la môme avait appris qu'il n'était jamais judicieux de se fier trop aux apparences. Reprenant une bouchée , sa mastication lui donnant l'air d'un petit rongeur, elle sursauta à la gerbe qu'un cracheur de feu avait eu la mauvaise idée de souffler trop près. Elle cligna des yeux, encore, mais plus vite, sans parvenir vraiment à chasser l'écho brillant incrusté dans sa rétine. Mais au moins, la démonstration eut le don de faire redescendre ses pieds au sol. Enfin presque...


Quel homme en vert ?
_________________
Benjen

      [Jour 1 - Allée centrale, Étal "Les fruit confits de Cavaure"]


        -Abricot, Cassis et framboise. Ça nous fait 23 écus mon bon Messire, et ça , c’est pour la gourmandise !
        Bonne journée à vous Messire, et n’hésitez pas à revenir !


      Je récupère le paquet après avoir fouillé ma bourse d'un air un brin revêche. « Vingt trois écus ! » C'est du vol ! Mais je sais. Je sais comme ils font gonfler les prix pendant ce genre de petite sauterie. Raaah bordel ! J'aurais dû placer un stand aussi ! J'aurai fait fortune.


        -C'est ça … Bonne journée ! Que je marmonne en m'éclipsant.



      [Jour 1 – Allée centrale - Alone. -Snif-]

      Pogne se glisse dans le sachet d'abricot confit que je déguste en marmonnant pour moi-même :


        -Plus rien. J'achète plus rien. Bande de rats.


      Oui, l'argent ne me brûle pas les doigts, surtout quand c'est pour offrir et non pour mon propre plaisir. Quoi que cette fois, c'est pour mon plaisir. Mais vingt trois écus, c'est du vol !?

      Je déambule de quelques pas, avant de m'arrêté net. Les yeux écarquillés de voir un canasson me foncer dessus. Mes deux neurones se besognent à temps, et j'ai la présence d'esprit de faire un bon de côté. Me retrouvant entre deux étales alors que j'observe la fuite de l'équidé.

      Surprise passée. Je ronchonne -pour ne pas changer-.



        -Nan mais j'te jure ! On a pas idée d'laisser un foutu cheval en liberté au milieu de tout ce monde !


      Pestant contre l'imbécile qui ne savait pas tenir sa monture. Je m'enfilais un nouvel abricot confit, avant de lorgner le paquet d'un sourcil haussé.


        -Ca donne soif ces p'tite saloprie.

    _________________
    Aza_
    Jour 1 - Étal "Les fruit confits de Cavaure"

    --_marius a écrit:
    Bonjour petite demoiselle ! Qu’est-ce qu'il vous ferait plaisir de gouter ? Un peu de melon?


    Le marchand l'avait repéré et essayait de l'attirer avec ses douceurs.
    Aza_ fit un pas et tendit la main vers le bol, avec tout de même une hésitation :
    C'est gratuit?
    Elle mit une bille de melon dans sa bouche, poussa un soupir de gourmandise lorsque le sucre coula dans sa gorge. Je peux en goûter d'autres? J'adore les fruits des bois. Et les abricots!
    _________________
    Aza_ Montbazon-Navailles

    Avatar : Jeune fille tressant ses cheveux - Albert ANKER
    Rouquine.


    [Jour 1 - allée centrale, buvette ]

    Tiens, Rouquine …quel plaisir de te voir ! Merci pour le verre.

    Un petit sourcil roux s'arque de surprise, mais la rouquine ne se formalisera pas du "tu", pas ici. Au bordel c'pas pareil, elle doit protéger son image de patronne ; image d'autant plus fragile qu'elle est trop jeune pour l'être, et trop gentille aussi.

    Figure toi que si elle était venue, je l’aurais laissé en compagnie des trapézistes en leur disant, qu’elle n’osait pas leur demander des cours ….

    Un rire en écho, tout en secouant la tête, tout de même, à la plaisanterie. Mais bientôt les yeux bleus s'écarquillent légèrement à l'entendre parler de broche.

    - Vraiment, tu la détestes tant que cela ? Je la trouve froide mais.... si elle te maltraite, il faut me le dire, Laizzi. Nous pourrions écrire ensemble à Abasi.... Ou en parler à Raymond si on le croise. Il pourrait te trouver un emploi chez lui si vraiment c'est insupportable...?

    Sourcils froncés d'inquiétude, l'apprentie maquerelle au grand coeur se demande comment elle pourrait faire pour abriter Laizzi des méchancetés de la vieille. Car enfin pour l'imaginer embrochée, la jeune fille doit avoir une bonne raison. Non ?

    Alors par quoi es-tu tentée ? Chouquettes ou confiseries ?

    Plutôt soulagée du changement de sujet, après tout aujourd'hui c'est la fête, la jeune rousse hausse une épaule en souriant.

    - Je suis plus salé que sucré, moi ; je trouverai quelque chose à mon goût en chemin ! Je te suis, quelle est ta préférence ?
    Belisaire_l_d_a
    [Jour 1 - non loin du stand de chouquettes, avec Victoire]

    Le cracheur de feu était bien persévérant mais aujourd'hui plus lui en fallait pour l'agacer. Alors, comme il y a peu, évitement il y eut et une nouvelles fois Bélisaire se voyait mis dans une direction mais non souhaitée cette fois ci. Il y avait cependant cohérence par rapport au questionnement du jeune homme. Enfin, il supputait dorénavant qu'il avait affaire à une jeune fille.
      Et bien, celui au stand des chouquettes.

    Il faut dire que l'étal avait son succès et qu'une foule s'agglutinait dorénavant les uns sur les autres.
      C'est leur cochon ! Inoffensif disaient-ils sauf face aux voleurs ! Faut croire que votre cheval était bien peureux ou alors ...

    Il dévisageait la jeune fille. la pesait, la jaugeait, l'estimait et les questions foisonnaient tellement il était difficile de la caser. Il reprit une chouquette, la mit en bouche et dans sa très grande générosité lui réserva une mort des plus expéditive. Celle ci n'aura pas souffert c'est certain. Sa phrase ne fut pas terminée le pragmatisme l'emportant.
      Ne vous en faites pas pour les étals ils vont assumer d'avoir laisser un cochon errer seul. Pour votre cheval, on devrait me le ramener, faute de quoi vous serez en deuil.

    Il tendit une main.
      Bélisaire ... et que comptez vous faire si ce n'est pas indiscret ?

    _________________
    La_ligne_a_lire
    Au ciel bleu, Saint Front sonne douze coups.


    Jour 1, midi sonnantes, Point sur la situation.


    Du côté des chouquettes d’Anefleur :
    Samsa achète des chouquettes

    Du côté de la buvette de Gaillarde :
    Rouquine et Laizzi, verres en mains quittent l’étal.
    Benjen s'y dirige

    Du coté de l’étal d’Hélène Jegado.
    Alphonse Tabouret et Lenu Di Massari partagent une table.

    Du côté de l’étal de Marius :
    Aza regarde la vitrine.

    Dans l’allée centrale :
    Victoire vf et Belisaire font connaissance
    Raymond de Petrus circule panier en main
    Gysèle accueille les arrivants.


    En général :
    Un échassier est tombé, un cheval fend seul la foule poursuivi par trois enfants et une truie erre entre les stands.
    Caneda
      [Jour 1 : De l'allée centrale au stand de fruits]


    Lorsque Canéda parut aux festivités, elle ne se démarquait de la foule que par la sombre uniformité de sa tenue.
    En effet, toute de noir vêtue, l'encloquée au dernier mois de son singulier supplice pensait pouvoir confondre la gibbosité de son abdomen sous les pans lourds d'une robe hivernale, quand maternité marquait jusqu'à la peau tendre de ses joues de deux petites taches brunes. Vaine entreprise, donc, que la jeune femme couronnait pourtant d'une apparente sérénité. C'est qu'à défaut de paraître à son bras, Zolen lui avait assez souvent répété combien la grossesse la rendait « belle de chez putinasse de bigre de terriblement belle », l'excessivité de la formule prêtant sinon à la confiance, au moins à sourire. L'occasion, également, était des heureuses : invitée là par l'ami déclamé le meilleur, Lucie devinait la présence de bon nombre d'ami(e)s, chose ô combien rare dans son quotidien panier à crabes que composait la politique limousine. Tracas et angoisses reléguées à la terre des vaches, la sombre arrivée promettait un rayonnant séjour.

    L'événement battait déjà son plein. Baronne, que la nature discrète incitait à la sage contemplation, piétinait à l'artère des chemins, sans bien savoir vers quel étal fixer le regard et l'attention. L'ensemble bourdonnait d'une vie fascinante, et chaque pulsion semblait ricocher au regard curieux de Lucie. Elle se surprit même, au fil de son errance, à être tentée d'appétit. Le stand de fruits, dont l'exhibition de quelques abricots suffisait à attirer la gourmande, fut donc la première halte de la baronne, sans qu'elle osa consommer tout à fait son péché. Manger des yeux était encore possible, non ?



    _________________

    Lenu.di.massari
    [Jour 1. A l'Étal d’Hélène Jegado. Midi sonnantes. Approche d'Alphonse.]


    Les prunelles sombres détaillent le visage de la femme, aimable comme une porte de geôles, sèche comme un coup de trique et pourtant c’est vers elle que s’est tournée la jeune Italienne. Certainement attirée par ce petit « je ne sais quoi » de mystique que les iris noirs découvrent lentement. Un léger sourire s’esquisse, elle l’imagine bien cette femme-là, noyer nourrissons comme l’on fait de chatons non désirés ou même saccager un corps dans un bain à coup de couteau à découper la viande, voir même étouffer une jeune fille paisible dans son sommeil sous un oreiller vengeur. Et c’est à ce moment-là que lui revient l’image de la potence amenant instinctivement les doigts fins s’apposer au cou gracile. Par tous les Diables, il lui faut vraiment ralentir les excès, la voilà qui s’imagine les gens en meurtriers, alors qu’en face d’elle se trouve certainement la bigote du village oeuvrant pour la paroisse du Curé et certainement pour les petits orphelins du coin. Le sourcil s’arque légèrement alors qu’elle goûte en plein Périgord à un petit coin de Paradis Breton que la mémoire semblait avoir oublié tant la dernière fois qu’elle a entendu un « demat » date d’avant son entrée au couvent. Il y a dix ans. Au point de lui en fait oublier le vin, ce qui n’est pas plus mal en soi.

    Une soupe à l’ail qui fouette les sangs ? C’est ce qui lui faut, même si après ce sera l’haleine qui fouettera tant pis elle se fera une haleine convenable sur une racine de réglisse. L’Italienne aurait pu se fendre d’un sourire, oui elle aurait pu mais elle n’en fait rien. Piochage d'écus et refus de don juste devant son nez...Mais… mais ?... Mais ! Voilà, la vieille bigote vient de mettre à néant sa tentative de rachat de conscience. Une salve de battements de cils marque la surprise ainsi que le dépit puis la bouche s’arrondit légèrement et surtout silencieusement, paume récupérant la bourse et lippes ébauchant la moue caractéristique de ces instants-là. Rare moment où une Lénù docile ferme sa bouche et suit sagement la vieille Bretonne qui l’installe à une table, écuelle de soupe et tranche de mique grillée devant elle.


    Si, Grazie. Vous êtes bien aim...serviable !

    En bonne gourmande de la vie et surtout de nourriture, elle hume la soupe avant d’y déposer la tranche grillée, cuillère en main elle coupe un morceau de mique détrempé de soupe et le porte à ses lèvres, elle ferme les yeux pour mieux en apprécier la valeur gustative, en arque un sourcil de surprise. Pour sûr que cela fouette ! C’est foutrement bon mais ça arracherait un mort à sa tombe ! Les prunelles s’ouvrent sur un cochon rose affublé d’un nœud rose trottinant tranquillement. L’Italienne ferme et ouvre les yeux, iris ténébreux tombant sur une silhouette masculine face à elle qui l’amène à se pencher sur le côté afin de constater que non, il n’y a pas de cochon et que cela devait être une hallucination due aux restes d’opiacées. Prunelles revenant sur l’homme, qui lui n’a pas disparu et de se figées là, sur ce visage d’une beauté lui assénant claque à la mémoire, tête s’inclinant en reflet du félin. Les iris trahissant certainement l’émotion du souvenir, comme à chaque fois qu’elle croise Diego et se perd dans son regard de Casas qui laisse un goût fantomatique de la Zingara. Enfin elle daigne réagir d’un léger sourire.

    Buon Giorno Alphonse. Comment vous oublier ? Impossible. Prenez place je vous en prie. Et excusez l’odeur persistante de mon potage. Malgré cela il est divin, je vous le recommande.

    Comment détacher son regard de lui, alors qu’elle cherche malgré elle les stigmates du deuil. Où comme elle, porte-t-il masque camouflant la souffrance de l’absence et cette sensation vertigineuse de vide ? Elle impose le silence un bref instant. Comment engager conversation avec un homme qu’elle a à peine connu sans ébaucher le moindre souvenir d’Elle ?

    Tout simplement.


    Comment vous portez-vous ?

    Ou pas.
    _________________
    Archibald_ravier
    Il avait laissé l'amoureux paresser au lit. Il valait mieux arriver séparément et se retrouver par hasard, pas vrai ?
    Alors il avait quitté la tiédeur de l'édredon de plumes d'oie super luxe qu'il leur avait offert, avait foutu un coup de talon dans le seau de flotte gelée qu'il avait oublié de rentrer au coin du feu la veille - le con ! - et fait une très, très, très rapide toilette debout devant les flammes avant de s'habiller fissa.
    C'est bien joli de se réveiller langoureusement et tout, mais ça ne met pas en avance, et il était près de midi lorsqu'il sortit enfin de la maison.
    Chaudement emmitouflé dans sa cape d'hiver, il marcha à grands pas vers le lieu des festivités, qui grouillait déjà de monde. Il repéra Alphonse, qui bavardait avec ... aucune idée. Il repéra surtout la buvette, avec la jolie Gaillarde et ses sourires à ragaillardir n'importe quel mou de la chique, et la bonne du curé qui s'activait devant des fourneaux qui avaient l'air foutrement appétissants. Et puis aussi un peu après...


    Jour 1. Allée centrale.

    Lucie ! Vous ici ?

    Il s'empara du bras de la Caneda, ravi de la trouver présente.

    Ils ont l'air beaux tous ces fruits, on a envie de tous les goûter, pas vrai ?

    Le bol de melon que le petit camelot présentait à la fillette blonde devant eux lui faisait de l’œil. Oh, ces jolies petites billes dorées, on en mangerait. Sur un nombril. Oh, oui ! Il en mangerait sur le nombril de Jörgen. Voilà. Il allait en acheter tout un cornet.
    Et des pâtes de fruits. Et... Étaient-ce des marrons glacés, là derrière ?
    Le ventre à pattes salivait déjà.
    Enfin, il calma ses ardeurs stomacales le temps que la fillette fasse son choix, et finit par remarquer des rondeurs dans la silhouette habituellement fluide de Lucie.


    Vous êtes euh...

    Resplendissante ? Faut pas déconner, c'est rare une femme si proche du terme qui n'en a pas ras la casquette, non ?


    ... Toute jolie.


    Voilà. Bon.
    Bon bon bon bon. Faudrait voir à détourner l'attention maintenant qu'il avait mis les pieds dans le plat comme un con.


    Une pâte de fruit ?
    _________________
    Gaillarde
    - Jour 1 - Allée centrale - Entre la buvette et un autre étal, avec Benjen

    Benjen a écrit:
      -Ca donne soif ces p'tite saloprie.
    [/list]


    Là, c'est le bon moment pour passer sous le nez d'un client avec un petit coup de déhanché pour attirer le regard, et surtout un plateau plein de vin.

    Un petit verre pour vous remettre de vos émotions, sieur ?

    Avec le sourire qui va bien, resplendissant et soulignant comme il faut ces jolies pommettes rosies par le froid.
    Gaillarde connait ses atouts. Elle sait s'en servir, parce qu'on lui a appris à le faire.
    Et ils verraient. Oh, ils verraient tous, bientôt. Comme elle allait s'en servir.


    Vous avez du vin de Bergerac, le doré à côté est fait dans le petit village de Montbazillac sur les coteaux, et celui juste derrière, il est un peu plus robuste, et on le nomme Pécharmant.


    Sourire, sourire. Attendre la blague sur le nom du dernier vin, qui viendra assurément.
    Victoire.v.f
    [Jour 1 : non loin du stand de chouquettes, avec Belisaire]

    Perchée sur la pointe de ses pieds, la gamine tentait de voir le fameux homme en vert, sans succès tant le monde s'agglutinait devant le stand. Sauf que trop petite, elle refusait de le laisser paraître et retombant sur ses talons, prit une mine évidemment désinvolte.

    Ah... Oh. Oui. Celui-ci, bien sûr.


    Laissant son regard revenir sur le jeune homme, elle manqua se signer au souvenir de la pauvre chouquette gobée aussi facilement que s'il c'était agit d'une mouche. Mais alors le scandale tomba.

    Mon cheval ? Peureux ! Certes non, il a connu les combats en Anjou ! Et Gascogne ! Sans jamais reculer ! Et je le sais, j'étais perchée dessus ! Même avec une flèche plantée dans la cuisse. Ou comment assaisonner un peu le quotidien d'une cerise, quand évidemment, le peu qu'elle connaissait des combats, elle l'avait lu dans les livres ou entendu de la bouche de son père. C'est leur cochon qui est enragé ! Ah, ça oui, j'ai bien vu moi aussi ses crocs féroces sous ses babines écumantes de rage et de cruauté !

    Et tendant la main pour serrer celle tendue en plantant ses mots d'un hochement de tête.

    Victoire. Et ce que je vais faire... Ben attendre que mon benêt de canasson ait faim et rentre au bercail.
    Puis tournant la tête vers l'étal des fruit confits de Cavaure . Vous aimez les fruits confits ?
    _________________
    Helene_jegado
    [jour 1 - où l'on commence à s'activer au stand salé]


    La foule des grands jours a répondu présente à l'appel.
    Il est surprenant de constater que, dès lors qu'il y a à boire et à manger, les esprits se font plus légers et l'humeur primesautière se met à régir la moindre décision. Mais cela a du bon, surtout pour les affaires. Les nantis se mêlent à la populace qui rit et piaille dans un joyeux brouhaha. C'est dans ces moments-là que les hasards sont les plus parlants : des hasards qui n'en sont parfois pas, et d'autres dont on se serait passés. Pour autant, ici Hélène ne connaît personne, si ce n'est son employeur et son cercle fermé de proches, et ne craint rien des hasards malencontreux. Que ce soit cette pensée, ou une autre, ou la chaleur des fourneaux, ou son retour d'âge, ou autre, une nouvelle bouffée la gagne et son visage s'empourpre. Elle s'évente de son torchon.
    Ainsi, l'approche du dandy posé, ami très proche de l'Evêque, lui tire ce qui s'apparente à un sourire sur ce faciès qui n'a tellement plus souvent l'occasion d'en faire couplé d'un hochement de tête en guise de salutation et elle raccroche le bout de tissu à son tablier.


    Demat M'sieur Tabouret, j'vous prépare ça tout d'suite.


    Il s'installe à la table de l'Etrangère qui embaume l'ail à plein nez. Voilà qui sera plaisant pour la conversation. Les laissant à deviser, la bonne prépare avec application une belle tranche de mique grillée garnie généreusement de ce fameux foie gras aux baies de genièvre et autres épices de sa composition dont elle régale régulièrement les papilles de son employeur. Une lichette de compotée d'oignons déglacés au vin pour finaliser la préparation posée par touche sur le met.
    Tant qu'à faire le déplacement autant apporter la suite de la commande de celle à l'accent italien. Un confit savoureux, mijoté longtemps dans la graisse de canard avec ses épices et aromates à vendre son âme à l'Ankou. Les légumes, de saison, fondants, apportent la touche de couleur festive qui convient au moment tout en remplissant solidement les estomacs.
    Les préparations se font sur le devant du stand, chacun pouvant voir les belles pièces gourmandes qui sont servies avant que de les mener à la tablée, interrompant un court instant les bavardages


    Pour vous ma bonne Dame


    ponctue simplement le fait qu'Hélène dépose devant la femme l'écuelle de viande garnie tout en récupérant celle vidée de la soupe.


    Et pour vous M'sieur Tabouret. A être installé, vous v'lez t'y pas goûter à mon omelette tant qu'à faire ?


    est demandé directement tout en laissant devant lui la tartine copieuse mais qui, pour un ouvrier, n'aurait servi que d'amuse-bouche.

    _marius
    Jour 1 - Allée centrale, Étal "Les fruit confits de Cavaure"
    "Avec Aza"




    C'est gratuit?

    Le jeune homme regarda autour de lui, cherchant l’ombre des parents accompagnant l’enfant sans la trouver. Ah, songea-t-il en haussant les épaules, cela fera toujours bonne publicité, surtout devant le jeune couple qui venait de s'arrêter.

    Je peux en goûter d'autres? J'adore les fruits des bois. Et les abricots!

    Ma petite demoiselle, vous pouvez gouter tout ce qu’il y a dans les bols devant vous. Melon, cédrat, abricots, poires, marrons glacés… Les fruits des bois sont bien trop délicats pour être ainsi conservés, comme les fruits rouges, je les aurais qu’en pâte de fruit… Plus bas, le jeune commerçant pencha le buste pour lui confier dans un sourire : Parce que c’est vous, je vous fais gouter la framboise, mais ne le dites à personne, sinon, je serai dévalisé sans même avoir pu la vendre.

    Se retournant quelques instants, Marius préleva une fine tranche à sa réserve et la tendit sur le bout de sa lame à la petite fille à qui il fit un clin d’œil en reprenant plus fort, avisant la femme enceinte qui s’était arrêtée et avait été rejointe .


    "Avec Lucie et Archibald"


    Bonjour Ma Dame, allons, laissez-vous tenter, regardez le museau de celle-ci ! argumenta Marius en désignant le petite fille. Les abricots sont fameux, hein ?
    Des couleurs plein la bouche, vous verrez ! Monsieur, donnez-nous votre avis !
    Fit il en prenant Archibald a parti, désignant d’un geste ample, les petits bols se succédant à la dégustation.

    Non loin, duo de garçons lorgnait vers lui : il était temps de donner de la voix et de faire des affaires s’il voulait voir Gaillarde et ses seins au service avant la nuit tombée :


    Fruits confits, venez-vous rappeler des gouts de la belle saison ! 1 écu l’once, 20 écus le panier, déjà tout prêt, 7 écus la pâte de fruit !
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