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[RP ouvert] Envenimons les choses (Jour 1)

Sabaude_renard
[Jour 1 - Stand des chouquettes - Samsa, Anefleur ]




Le gauche, le gauche. Aurait-il une tête d’Égyptien pour que la petite marchande lui demande de la dessiner de côté ?
L’hésitation s’empara du talent déserteur pour le secouer en tous sens sous le nez froncé de l’artiste aussi improvisé qu’en goguette au milieu de toute la victuaille.


La pose, oui, la pose ! Un petit sourire, une chouquette entre les dents, et vous serez sur le papier comme une truie et sa pomme sur un plateau d’argent, à croquer !

Un trait ici, quelques notes là et Sabaude eut les narines qui frémirent d’une odeur de poiscaille, et les oreilles de « pardi » un jour des « té ». Le Renard alangui par la tâche venait de sortir le museau de son terrier par l’odeur non alléchée et le ramage identifié.

Bien aimable à vous, délicieuse vendeuse, prit-il la création culinaire du bout des doigts. Quand il faut se jeter à l’eau… Tenez Baronne ! La déposa-t-il devant Samsa. Entre Alençonnais perdus en Périgord, vous ne sauriez me refuser un peu de votre temps. Dites-moi tout !

Approche simple et franche. Risques de représailles calculés à vue de nez. Il resta toutefois sur ses gardes, prêt à feindre l’empoisonnement si Longny montait aux créneaux pour une telle approche.

Quelle mouche a piqué votre personne pour que vos pas vous mènent ici ? Que vous inspire ces chouquettes et cette fête du solstice d’hiver ? Un besoin de communion avec mère Nature ? Où avez-vous pris une chambre ? Accepteriez-vous que je vous offre un godet du breuvage de votre choix au prochain étal ? Noisette ou poisson ? Par deux ou par douzaine ? Dites-moi tout Dame Pardi !

Un sourire avenant et taquin fendit son visage où ses yeux couleur charbon se firent plus polissons que ceux d’un chaton. D’un mouvement rapide et fluide il préleva quelques pièces dans sa bourse et les tendit à la marchande, paume ouverte vers le ciel.

Mettez-m’en vingt, déesse des rondeurs, de vos parfums les plus… insolites. Soit la Baronne va faire long et je vais avoir faim, soit elle va faire court et je vais devoir compenser ma frustration en mangeant. Baronne?


Une petite moue s'invita dans le paysage pour enfoncer le clou de sa pitrerie. L'hiver aurait-il
raison de lui, à glacer les rapports et givrer les mots? Ce jour et en ce lieu, le pelage de Messey était tout autre.
Rouquine.


[Jour 1 après les 12 coups de midi- allée centrale avec Laizzi et Raymond ]

Elle écoute, yeux inquiets et sourcils froncés, la jeune fille des bains faire marche arrière toute. La vieille lui fait-elle si peur qu'elle nie tout en bloc, ou est-elle juste une de ces jeunes filles qui aiment à vider leur sac en paroles, pour faire sortir les mauvaises tensions? Rouquine, toujours ravie de voir le meilleur chez les gens -c'est tellement moins casse bonbon - opte pour la seconde et finit par sourire.

Ah, bien ! Allons aux chouquettes alors....

C'est Laizzi qui repère le blond des Jeux en premier, et la jeune maquerelle lui emboîte le pas, ravie elle aussi de trouver un autre visage connu.

Maître Raymond, vous êtes venu ! S'exclame-t-elle tout sourire.

Elle aura entendu le cheval, juste à temps pour s'écarter. Pas assez vive toutefois pour sauver Laizzi, sur laquelle elle porte une main empressée mais tardive. Les yeux écarquillés de peur à posteriori et le cœur battant, elle reste une fraction de seconde les bras ballants devant le constat .. aviné. Alors on a :

Une Laizzi immobile d'effroi, les mains sur la bouche.
Un Pétrus s'écriant de douleur et...
Un panier qui s'envole et va s'écraser sur... elle ne regarde pas, les yeux braqués sur sa jupe bleu pâle, fortement éclaboussée de vin chaud et de fruits confits.


Oh non, ma houppelande !

A-t-on idée de porter du bleu pâle dans une foire, aussi. Reprenant vite ses esprits, elle s'empare du mouchoir qu'elle cache toujours dans son décolleté. Pour essuyer sa jupe ? C'est mal la connaître. On vole au secours des autres, d'abord.

Oh mon pauvre maître Pétrus, vous n'avez pas trop mal ? Ça ne brûle plus ?

Et de tamponner son torse tant bien que mal, concentrée sur la peau à moitié dénudé et pas mal rougie par la brûlure. Tiens, c'est que sous la chemise il est pas mal roulé le... Putain Rouquine t'es pas au boulot et c'est pas un potentiel employé. Il se tait le cerveau, il se tait. Vendre de Pétrus. Tu devrais avoir honte !
Victoire.v.f
[Jour 1 : jusqu'à l'Étal "Les fruit confits de Cavaure", avec Belisaire]

Et la môme de pincer les lèvres devant l'hilarité face à elle. Car si Belisaire lui épargnait l'offense d'un large éclat de rire ponctué de moqueries, le rire éclairait pourtant bien ses prunelles de la plus belle des façons. Elle ne pouvait cependant pas lui en vouloir. Sur ce coup-là, elle avait poussé le bouchon un peu trop loin, le coup de la flèche, elle devait bien l'avouer, étant peu crédible sans un boitement feint. Sauf qu'elle avait déjà marché.

Se houspillant de perdre la main sur ses mensonges, elle tenta de garder l'air digne en s'avançant jusqu'au stand de fruit confits, bras glissé à celui de Belisaire.
Je suis peut-être pas encore une grande guerrière, mais le serai bientôt ! Je serai médecin. Et chevalier ! Comme mon père. Oui.

Et devant l'étal de fruits confits, un sourire glissa à son bec.


Bonjour, je souhaiterais un assortiment de tout ce que vous avez de meilleur. C'est ce galant homme qui paye, annonça-t-elle en pointant Belisaire du menton. N'hésitez donc pas, ni sur la quantité, et encore moins sur la qualité.

Et paf, voilà pour le « petite fille » !

Bon, maintenant, elle ne pouvait pas avouer qu'elle avait décidé de se débrouiller toute seule pour grandir un peu, et ainsi prouver à son père qu'elle n'était pas si nigaude qu'il le pensait. Du coup, il fallait encore mentir, mais cette fois, elle ferrait dans la dentelle.


Je suis venue ici pour rencontrer le Doyen de la faculté de l'Hôtel Dieu. Et se perchant sur la pointe des pieds, fouilla la foule avant que son regard ne s'éclaire. Il est là d'ailleurs !
_________________
Caneda
[Jour 1 - Avec Archi, puis Gygy et... Qui ?]

Lucie, dans la foule, il est vrai, ne discernait que dalle. Son oeil n'accrochait que l'alléchant étal où se vautraient impudemment une tripotée de fruits, étiquetée "gourmandise" à l'esprit malade. Quelle tentation, pourtant, que de tendre la paume et d'en cueillir un ! Eve et sa vulgaire pomme, à côté, pouvaient bien damner l'humanité qu'on s'y trouverait bien moins appelés.
« C'est gentil, Archi, je prendrais bien... »
- ...de quoi grailler à MARCEL, VAVA et MAURICETTE ? Ce s'rait...
Criante (mais infiniment adorée, même en pleine gueulante) voix mit de la couleur à l'oreille et interrompit l'élan coupable de Lucie : cette crécelle badine, entre toutes, elle l'eut reconnue.
« …Gygy ? »
Pour sûr, sa phrase décomposée valait bien mesquin sourire ; mais l'oiselle, obnubilée par quelque joyeux transport, tirait avec autorité sur le bras du pauvre cavalier improvisé pour s'acheminer au chevet de l'amie -enfin- remarquée. RIP le veston d'Archi.
« Eh bien ? On n’embrasse plus ses amies ? C'est l'écharpe communale, qui déjà, t'habille du vice des melons enflés ? »
Le tout enrobé de la sempiternelle moue malicieuse qui, à ses prunelles, faisaient encore jaillir l'acidulée malice des tons heureux. Paumée, mais contentée.

_marius
Jour 1 - Allée centrale, Étal "Les fruit confits de Cavaure"



Avec Archibald et Lucie

Le client qui proposait tout l’étal à acheter était toujours son préféré et le sourire de Marius se figea donc d’une stupeur lorsque la demoiselle s’en fut avec son cavalier sous le bras sans même attendre qu’il les serve.

Mais…

Ce fut bras ballants et bouche ouverte qu’il considéra le duo venant de rejoindre sa devanture.




Avec Bélisaire et Victoire

Bonjour, je souhaiterais un assortiment de tout ce que vous avez de meilleur. C'est ce galant homme qui paye. N'hésitez donc pas, ni sur la quantité, et encore moins sur la qualité.

Oui… Oui, de suite ! se reprit le commerçant en secouant la tête pour en chasser la déconvenue, rattrapé par la perspective d’un vente toute aussi alléchante
Prenez le temps de gouter ces douceurs pendant que je vous prépare cela, tout le monde ne dit que le meilleur de nos abricots ! les convia-t-il en s’en retournant à ses réserves, égrenant en attrapant les choses : Un panier garni pour la demoiselle, avec un petit assortiment de pâtes de fruits, et une livre de notre meilleure pâte d’amande…

Couleurs se déclinèrent sous les yeux des jeunes gens, de la longue tige de rhubarbe au demi melon parfaitement doré, marrons glacés bordant une poire entière et quelques abricots entiers. Les pâtes de fruits , une fois soigneusement découpées, furent posées au papier et enveloppées avant que la pâte d'amande ne suive le même sort

20 écus pour le panier, auquel j’ajoute, cinq pâtes de fruits à 7 écus, et la livre de pâte d’amande : 65 écus mon bon Monsieur
! fit il au jeune homme en lui présentant le panier joliment additionnés des petits éclats violets.
Le meilleur de Cavaure, assurément !
Belisaire_l_d_a
[Jour 1 - Allée centrale, Étal "Les fruit confits de Cavaure" ]

A qui faire de la peine ? A Victoire ou au vendeur de fruits confits déconfit. La première, petite fille se donnant allure de grande dame, avait eu ce don de montrer une contenance outrancière et bien onéreuse. Le vendeur entièrement revenu à leur sujet, semblait se lécher les babines d'une escroquerie bien juteuse.
Circonspect, mâchouillant un abricot, Bélisaire évaluait l'hypothétique conséquence d'une pichenette brève mais au combien savoureuse derrière la tête de la chevalière des mythomanes persiflant affabulations. Un regard vers l'empressement et la serviabilité du moment pour finalement ne pas se formaliser pour si peu.
Il prit le panier tendu et redonnant la livre de sa meilleure pâte d'amande.

    Je vous remercie. Si vous pouviez joindre cette pâte d'amande à un autre panier je vous prie. Et oserai-je abuser si vous pouviez me l'adresser à la taverne du "con-fesseur" à l'attention de Belisaire Lablanche d'Abancourt. Je vous remercie.

90 écus accompagnait la main tendue à Marius qui se voyait adressé en même temps un sourire et un regard bien franc de ses intentions style *pas d'entourloupes*
Hanna allait être contente ... Puis reprenant conscience qu'il était accompagné et avant même de recevoir quelques récriminations, il tendit le panier à Victoire délesté de deux pâtes de fruits.

    Tenez chevalière. La pâte d'amande était superflue. Déjà en difficulté à tenir monture, je ne voudrai pas être le complice d'un popotin venant à devenir trop sucré et contraignant ainsi votre dextérité.

Le tout dit avec une sourire bien malicieux. Et comme cela ne suffisait pas ...
    Mais votre père à dû déjà vous l'apprendre.

Se retournant vers l'étal.
    Au plaisir, la jeune fille a rendez vous

Il portait son regard à l'horizon, surpris de ce qu'il voyait. Une mitre posée sur une tête les bras chargés. Le voilà bien curieux désormais.
    Lui, là-bas ? Et bien allons y je vous escorte, je m'en voudrai de vous faire rater votre destin.

Et mine de rien ... au passage...discrètement
    Et votre père se nomme comment ?

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Gaillarde
Jour 1 - Allée centrale - Buvette, avec Benjen et.... ben personne !

Et allez, ça n'avait pas loupé !
Oh, bien sur, elle n'avait pas osé lever les yeux au ciel, surtout que ce casse pieds là, il avait été rejoint par une rousse à qui il ne fallait pas trop marcher sur les plates bandes, à son avis.

Gaillarde, blasée, regarda donc son gagne pain repartir sans avoir consommé. Il allait donc falloir qu'elle fasse l'article, pour que tous viennent, et lui remplissent les poches. Sinon, en désespoir de cause, il lui resterait Marius. Si elle flanquait ses seins délicats sous le nez, il consommerait tout ce qu'elle voulait, elle le savait bien.

Allons, Gaillarde, si tu veux éviter ça...


- Demandez les meilleurs vins du Périgord ! Il y en a pour tous les goûts, même pour accompagner les fruits confits !
_samsa




[JOUR 1 - STAND DE CHOUQUETTES (encore) ]

Cerbère tourne les yeux vers le Renard arrivé. Elle ne l'avait pas vu, il s'est faufilé ! Sourcils haussés, elle l'écoute avec perplexité ; est-il vraiment en train de comparer sa Poneytte préférée avec une truie morte ?! Samsa ouvre la bouche pour contester, souligner la beauté incomparable d'Ane, son parlé, ses chouquettes surtout -que les truies ne font pas. Une chouquette de poisson l'interrompt en venant se poser devant elle.

-Qu'est-ce que...

La truffe se relève vers le Renard. Dans une autre vie, chien aurait peut-être chassé goupil avec force aboiements, à la manière d'un conte comme Rox et Rouky. Le parallèle est amusant.
La voilà soudainement assaillie de questions qui lui font avoir un léger recul de la tête. Mais que diantre autant ! Serait-elle le prochain sujet des Échos du Louvre ?


-M'enfin, cher Renard pardi, vous demandez à une Poney Rose ce qu'elle fait en son fief pardi ! Tout le monde sait que le Périgord-Angoumois est LA terre des Poney Roses pardi ! J'y suis donc à ma place té.

Physiquement, Samsa n'était pas directement associable à ce groupe unique en France -et dans le monde. Pas rose pour un sou, pas obsédée par les paillettes et le "chaud-ping", on finissait cependant par comprendre en la connaissant qu'elle avait l'esprit Poney Rose. C'était ça, le plus important.

-Ces chouquettes m'inspirent la nourriture pardi. J'ai faim té.
J'ai pris dans une auberge car je n'aime pas trop dormir sous les ponts pardi.
J'accepte volontiers un godet de vin chaud, noisette car le poisson c'est pas bon, conséquemment par douzaine voire vingtaine pardi.

Et vous, que faites-vous ici pardi ? Vous n'êtes pas Poney Rose pardi, faites-vous parti d'un autre groupuscule que vous êtes venu rejoindre té ?


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Aza_
Jour 1 - Allée centrale puis Etal des "Mille et une chouquettes"

Aza_ Montbazon-Navailles avait quitté l'étal "Les fruit confits de Cavaure" avec son petit cornet de fruits confits serré contre elle... jusqu'à ce qu'elle voit un cochonnet! Elle se mit à lui courir après et se retrouva au Stand rose d'Anefleur. Reprenant son souffle, elle remarque que son cornet était tout écrasé suite à cette folle course à travers la foire. Elle se mit à pleurer!
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Aza_ Montbazon-Navailles

Avatar : Jeune fille tressant ses cheveux - Albert ANKER
Alphonse_tabouret
Jour 1 - A l'étal d’Hélène



Tartine sous le nez un instant délaissée aux faveurs de la conversation accroche enfin l’œil noir.
Appétissante, sans nul doute, de trop avec la part d’omelette qui à toute autre bouche serait dégustée de quelques coups de fourchette et qui, quand elle sera sur la table, semblera une montagne à Tabouret. Doigts se retiennent à chipoter le met qu’il a commandé et animal raisonnable la déleste d’une moitié au regard brun qui lui fait face.
Lenu semble s’étirer de ces rêves bordés de cauchemars, visage souriant et prunelles troublées de vapeurs d’ailleurs, si bien qu’à l’instant, Alphonse ne sait dire si demoiselle a eu une nuit brève ou l’âme chavirée d’un accroc. Troublante compagnie que cueille des échos lointains, inexplicables, car ils en sont toujours là, ceux qui pleurent gitane : au fil, même des mois plus tard, fragilisé d’une lézarde, pas malhabile d’un tendon sectionné. Ici, l’on ne sait plus danser sur un rythme manouche, ou bien alors, shooté au regard saisissant d’un Casas que Paris a jeté aux pavés
Beauté fatale, fatalement égarée, dont les cheveux tirés claquent pourtant à l’ombre qu’elle projette, Alphonse entend, au lointain du sourire délicat qu’elle lui tend, le talon endiablé des sororales sonorités et le meut d’une envie.


Retrouvons nous ce soir, alors.

Jais télescopent la broussaille brune d’une coupe garçonne et se fendent d’un éclat amusé ; Victoire déambulant achève étape à l’étal. Tartine se finit et aux doigts pourléchés, Alphonse se relève, accordant sourire naissant à l’italienne en piochant quelques écus dans un gousset qu’il laisse à la table..

Vingt heures, Au Con fesseur, l’on y sera assurément bien fourni en vin.
Hélène, il faut que j’y aille, je vous laisse l’aumônière sur la table, ponctionnez-y la note, je repasserai la prendre plus tard… Quant à l’omelette…


Pas se fait et main se pose sur l’épaule proche de Benjen, à quelques pas, le tournant d’un demi tour pour le présenter à l’étal.

Donnez donc ma part à Salviac. Elle est au truffes Benjen, cela ne se refuse pas.
Mier bonjour…
Baiser se pose à la tempe de Canéda. Donnez-moi quelques instants, j’ai à saluer quelqu’un. Gysèle, je ne vous oublie pas.

Méthodique créature n'oublie rien; avant de poser ombre au front bien fait de Victoire, l’on fend foule et l’on s’arrête déposer quelques écus à la buvette



Jour 1 - A l'étal de Gaillarde


Bonjour Gaillarde. .
Les seins sont jolis, assurément, mais Tabouret ne s’y attarde pas. Bordelier durant plusieurs années, il sait que les atouts ne sont pas des faveurs et que l’on y a plus de chance d’y récolter salive dans le verre que sourire à la bouche. Trois timbales de vin et un lit chaud s’il vous plait… Victoire, ne fuyez pas, je n’ai pas assez de mains pour tout prendre l’interpelle-t-il quand elle passe à côté de lui, chat guettant sa proie au sommet imaginaire d'un muret
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Archibald.ravier
Jour 1 - Fruits confits puis quelque part avec Lucie, Gysèle, Benjen, Alphonse, Victoire, Hélène, Gaillarde et qui qui QUI ?

C'est gentil Archi je prendrais bien Gygy ?
Il était plutôt calé en lubies de femme enceinte, second enfant d'une fratrie de onze et filleul de la Bretonne la plus régulièrement engrossée de patelin, mais celle là il ne l'avait encore jamais entendue !
Et c'est qu'on y allait, en plus !
Et son melon ? Snif.
Il n'était que déception.
Trainé manu militari par la ronde blonde, il se consola de l'air désolé qu'affichait Salviac.

Il salua d'un hochement de tête Alphonse qui passait, visiblement pressé, et se tourna vers Benjen avec un sourire de connivence masculin. Si certains appétits avaient été frustré, il restait toujours l'appel de l'estomac, et l'étal d'Hélène était là, tout près. Les entourant de son doux fumet.


Bonjour, Gysèle. Baron. Dites, si nous laissions bavarder ces dames et que nous allions saluer les petits plats d'Hélène ? J'ai cru voir "Millassou" affiché.


Sourire se fit rêveur alors qu'il repensait à celui de son enfance, cuisiné les dimanches fastes par sa mère et sa sœur ainée.

Lucie, excusez moi, je reviens.



Allé centrale - Etal d'Hélène


Voilà, il ne pouvait plus attendre. Elle l'avait déjà privé de son melon-sur-nombril, elle n'allait pas l'empêcher de ramener à la maison du millassou pour faire découvrir ça à l'amoureux.
Il s'éloigna de quelques pas et rejoignit l'étal, saluant la bonne du curé.


Bonjour, Hélène, comment allez vous ? Votre Millassou a l'air délicieux...

Mais moins délicieux que celui de ma maman quand même...
Anefleur03
[Au stand rose de chouquettes roses]

Ane rit à la comparaison, et prit la pose amusée jusqu'à ce que le journaliste se détourne d'elle. La vendeuse mangea pendant qu'il posait ses questions non sans s'en amuser. Les réponses étaient tellement évidentes !

Mettez-m’en vingt, déesse des rondeurs, de vos parfums les plus… insolites. Soit la Baronne va faire long et je vais avoir faim, soit elle va faire court et je vais devoir compenser ma frustration en mangeant. Baronne?

Elle se marra de nouveau et lui remplis une panière de chouquettes de toutes sortes, après avoir pris les piécettes bien sûr… Elle écoutait les réponses de Samsa, quand des pleurs attirèrent son attention. Tête qui se tourne dans tous les sens, et elle vit Aza en pleure, cornet écrasé dans les mains. La chouquettière ne pouvait pas laisser la pauvre enfant ainsi, elle se précipita vers elle, panier de chouquettes à la main.

Doucement, elle s'agenouilla devant elle.


Eeet been aloors Azaaa ? Qu'est ce quiii vaa paas ? Preends doonc une chouuqueette ?

[Allée centrale - Lio et Tio]

Les deux petits employés de Mille et Une chouquettes se baladaient paniers en main, bras dessus, bras dessous, chantant de leur voix d'enfants :

Chouquettes à la crème de marrons, qui veut des chouquettes à la crème de marrons ? Une saveur d'hivereuh et des chouquettes chaudes !
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La_ligne_a_lire
A Saint Front, sonne treize heures.



Jour 1, 13 heures sonnantes, Point sur la situation.


Du côté des chouquettes d’Anefleur :
Samsa s’est installée pour regarder la foule à la dégustation
Sabaude tire le portrait d’Anelfeur.
Aza pleure l’état de son cornet


Du côté de la buvette de Gaillarde :
Alphonse_tabouret interpelle Victoire_vf, accompagnée de Bélisaire


Du coté de l’étal d’Hélène Jegado.
Lenu finit son plat.
L_Aconit regarde depuis la devanture un numéro de jongle
Benjen et Archibald_ravier prennent commande


Du côté de l’étal de Marius :
Plus personne


Dans l’allée centrale :
Laizzi vient de renverser son verre sur Raymond_de_petrus, sous les yeux de Rouquine
Gysèle, Lucie discutent



En général :
Le cheval et les garnements ont disparu, un panier de fruits confits vole dans les airs, la truie est rentrée à l’étal des chouquettes pendant que les employés d'Ane partent en distribuer , paniers en main


Songez à vérifier vos boites aux lettres, certains d’entre vous ont reçu des MP
Victoire.v.f
[Jour 1 : quittant Étal "Les fruit confits de Cavaure", avec Belisaire puis Alphonse]

A la voix la privant de pâte d'amande, la bouche se plissa d'une moue contrariée. Parce qu'évidement, c'était ce qu'elle préférait, la pâte d'amande. Du moins aujourd’hui, et ce pour la seule et bonne raison qu'elle n'en aurait pas. Sa bouche s'ouvrait pour se révolter quand la suite de mots s'écoulant de la bouche taquine de son accompagnateur, bienfaiteur, tête de turc, la fit taire d'un coup d'un seul.


Quoi, un gros popotin ? Elle qui avait davantage l'allure d'un haricot vert que d'une poire ? Ah, non, l'excuse à la radinerie naissante était mal choisie, quoique l'argument d'avoir paumé sa monture fit mouche et épargna Belisaire d'un torrent de récriminations. Cependant, plus ou moins discrètement, elle se tordit le cou pour prendre la mesure de son popotin et, rapidement rassurée tant elle ne parvenant que difficilement à en percevoir l'arrondi, plongea un regard réprobateur dans les yeux du jeune homme en haussant une épaule avant de laisser tomber avec un naturel déconcertant.


J'aurai le temps de m'occuper du volume de mon derrière quand mes nichons grossiront davantage. Puis d'un ton plus bas, sans doute davantage pour elle-même que pour son acolyte du moment. En plus, j'suis certaine que la pâte d'amande est excellente pour les faire gonfler.

Retrouvant ses airs de grande, quoique bien éborgnée cependant, releva-t-elle le menton en opinant, panier se balançant à son bras. Se dirigeant vers Nicolas en mastiquant la tige de rhubarbe, elle égraina sans même trop y penser le nom de son père presque adoptif.

Sancte Iohannes Von Frayner
et sans doute aurait-elle continué à piailler, et peut-être même aurait-elle pensé à remercier chaleureusement, si une voix plutôt bien connue, et sans aucun doute reconnue, ne l'avait interrompue. Un sourire clair mais furtif se glissa à ses lèvres en se tournant vers Alphonse.

Pas assez de mains ou trop de rhumatismes ? Le taquina-t-elle en soulageant le Chat d'une timbale, manquant de justesse la renverser, maladresse adolescente oblige. Puis reprenant un air docte, bien décidée à dégainer une parfaite éducation.

Alphonse, je vous présente Belisaire. Belisaire, Alphonse. Parfaite, oui, si elle avait su, ou retenu, les patronymes. Puis se hissant sur la pointe des pieds, à l'oreille féline, elle confia.

Oui, j'avoue. Il est beau garçon, serviable, généreux, piquant et m'offre des friandises, mais j'suis pas amoureuse, hein !

Puis se reculant pour le regarder, plissa des yeux intrigués et inquiets, lui trouvant la pupille étrange, comme si elle lui bouffait tout l'iris.
Ca va Alphonse?
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Sabaude_renard
[Jour 1 - aux chouquettes - Marchande et Samsa ]



Quand il ne fait pas naître la moquerie ou le dédain, le poney rose exerce sur les gens une délicieuse régression aux couleurs de l’enfance, proportionnellement inverse à la taille de ses pattes qu’il a courtes. De la déclaration de Samsa Sabaude se fit le jouet, son corps résonnant mollement d’une découverte qui le faisait ciller.

Vous, dame Pardi, vous êtes… ?

La première fois où ses oreilles avaient retenu en leur creux l’improbable accouplement du petit quadrupède et de la teinte des joues que l’on vient de pincer, le jeune noble ancien amuseur de son village, avait cru à un excès de boisson de celle qui par le mariage était devenue temporairement sa suzeraine.

Par la bedaine de Martin ! Voilà qui me coupe la chique.

Animé d’un esprit curieux, il ne put aller contre l’envie de tourner autour de la Prime Secrétaire Royale, à la recherche non du tournis, mais de cet indice qui jusqu’ici lui avait échappé. Il se sentait comme le renard qui n’avait vu la poule placée sous son nez.

Baronne, vous êtes une femme surprenante, cessa-t-il enfin sa ronde, bredouille et une main ébouriffant sa tignasse déjà en désordre, une autre prenant la marchande à parti.

Le saviez-vous ?

Sans réponse, il tourna la tête pour découvrir une vendeuse qui se faisait la belle avec un panier en direction d’un môme en pleur.

Fichtre. Abandon de poste pour quelques larmes, et qui ne sont pas alcoolisées.

Sa langue claqua contre un palais trop sec de son oubli de boire depuis son arrivée à Périgueux au petit matin, et ramena Longny à son attention.

Passons un pacte, Baronne. J’emporterai dans ma tombe votre secret : à savoir que vous n’aimez pas le poisson ; et vous ferez de même avec le mien : que je ne savais pas que le quartier général des poneys roses est en Périgord- Angoumois. Erwelyn doit avoir les oreilles qui sifflent de mon ignorance.

Sérieux en apparence, Messey cracha au sol pour sceller de son côté et releva le menton, l’amusement lové aux commissures de ses lèvres.

Peut-on considérer un groupe de un comme un groupuscule ? Le temps fait et défait par ce qu’il offre aux hommes la possibilité de créer des liens et de les entretenir, or ce dernier s’écoule entre mes doigts sans que je ne puisse le retenir.

D’un mouvement fluide, il présenta son bras à la jeune femme.

Nous sommes abandonnés au profit d’un marmot en larmes, et j’ai acheté de quoi contenter notre faim à tous deux. Si ma dame la Baronne veut bien me faire l’honneur de lier ses pas aux miens pour découvrir cette fête. Je lui offrirai de quoi étancher toute soif, lui raconterai par le menu la raison de ma venue ici, et je lui laisserai le choix de la direction à prendre.
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