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[RP ouvert] Envenimons les choses (Jour 1)

Lenu.di.massari
[Jour 1. A l'Étal d’Hélène Jegado. ]


Temps qui suspend son vol sous l’affolement des papilles aux saveurs épicées chauffant le souffle s’échappant des lèvres pleines. Le silence semble s’imposer en une bulle partagée à eux d’eux d’une dégustation aux antipodes : l’une gourmande et l’autre timide parmi un brouhaha qui deviendrait presque entêtant aux tempes Italiennes. Une main fine détend légèrement le col de fourrure, les premier frimas de l’hiver ne semblant plus la mordre autant. Un léger sourire s’esquisse au rendez-vous donné, bien qu’elle se demande la raison de cette invitation. Funambule d’une vie chaotique ou rien n’est paisible même cet instant Périgourdin qui se devait être étape d’un corps rompu au voyage, d’un esprit cherchant évasion. Jamais donc, rien ne se faisait comme l’Italienne l’imaginait ou le désirait, elle qui aime à tout maîtriser, amours et vie lui échappent bien souvent comme sable coulant entre les doigts.

Bene. Vingt heures sonnantes au « Confesseur ».

Elle n’a pas percuté à l’allusion du nom de la taverne, n’ayant pas pris le temps de découvrir les établissements de la ville tant elle aime échouer bien souvent à l’auberge municipale. Pensant à juste titre à un lieu paisible, certainement du curé du coin alimenté par le nectar de Sainte Illinda non loin. Un dernier sourire est offert, plein et non esquissé avant d’enfin terminer le plat délicieux dont elle a tenté de déterminer l’origine de certaines saveurs épicées sur lesquelles elle met le fait d’être imprégnée d’une douce bouffée de chaleur. Repue, elle s’accorde une petite pause, sortant pipe et pochon en lin dont elle prélève en gestes habitués, quelques pincées dont elle bourre l’instrument. Rituel minutieux des doigts, tandis que les prunelles glissent sur la foule. Il faut le dire, cette foire artisanale semble réussie. Les gens sont là, affichant cette joie de vivre sur les minois, les yeux pétillants de gourmandise. La pipe est accrochée aux lèvres, tandis qu’elle range le pochon en lin et sort le briquet à amadou qu’elle bat en tirant plusieurs bouffées saccadées afin d’embraser le tout. Enfin elle recrache volutes odorantes, briquet glissé dans son mantel, et profite de la présence d’Hélène venant prélever son dû dans l’aumônière, lui offrant ce sourire affiché par le plaisir d’avoir dégusté un bon repas.

Hélène, pourriez-vous m’emballer le dessert ? Je vous avoue être repue tant ma gourmandise attisée par vos dons de cuisinière m’a poussée à finir jusqu’à la dernière lichette. Je le récupérerais plus tard. Grazie encore pour ces mets délicieux, c’était divin, vous êtes divine.


[Jour 1. 13h ayant sonné. Etal Chouquettes avec Sabaude et Samsa. Rencontre du 3ème type. ]


Oui, plus tard. Car pour l’heure les prunelles sombres ont capté un couple particulièrement amusant et l’envie d’étreindre un Renard et une Cerbère d’une franche accolade la prend. Une dernière et longue bouffée est prise avant de tapoter la pipe contre le talon de la botte pour la vider et la ranger dans la besace qu’elle porte à son épaule en se levant pour rejoindre ceux qu’elle considère comme faisant partie du cercle restreint de ses amis. La langue claque légèrement contre son palais, bon sang, elle n’aurait pas dû fumer, sentant ses pas particulièrement moins assurés qu’à son habitude et lui semblant subir une longue traversée de la foule houleuse. Enfin, elle se pose devant eux, sourcil arqué d’amusement et sourire en coin de circonstance.

Oh mais que vois-je ? Renard et Cerbère se taquinant le museau !
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Raymond_de_petrus
    [Avec Rouquine et Laizzi]


Rouquine fut prompte à réagir et à venir l'aider dans ce graaand malheur que d'avoir sa chemise tâchée et la sensation de subir un des cataplasmes aux graines de moutarde de sa mère, soit disant pour "dégager ses bronches". La blague. Cette soudaine proximité avec Rouquine le désarçonna un peu, ayant toujours veillé à conserver une distance presque "professionnelle" avec sa collègue du C4. Mais il fallait croire qu'un petit accident et l'empressement de la jeune femme à venir l'aider suffisait à faire vaciller quelques engagements maritaux difficiles à tenir chez lui.

Il se reprit tout de même, après un instant de flottement trop long pour être honnête, à observer les grands yeux noirs de la rouquine.

Hein ?

Le cerveau de Raymond reprit le pas sur le reste, et il prit avec délicatesse le coude de Rouquine, alors qu'elle continuait à tamponner son torse. Il fut tout de suite plus inquiet, et en oublia temporairement la sensation désagréable de brûlure sur sa poitrine.


Rouquine, ça va ?

Elle avait les yeux bleus, et ce crétin un peu trop porté sur les femmes le savait parfaitement.
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Rouquine.
[quote="Rouquine."]


    [Allée Centrale avec Raymond]
[/i]

Elle tamponne encore un peu, même si son geste s'est ralenti. Changement d'ambiance soudain.... Elle a chaud d'un coup... Oh non, ne lui dites pas qu'elle est attirée par le blond ! Il est marié, elle ne touche pas aux hommes mariés. Enfin seulement à ceux qui paient. Pis il est blond, et jeune. Elle les a toujours préférés bruns. Ou vieux.

La main cesse de tamponner son torse pour se poser à plat dessus, comme pour garder l’équilibre. Elle lève le nez. Il la regarde... beaucoup. Longtemps. Les azurs de la rouquine -du moins le croit-elle - restent une fraction de seconde prisonniers du regard masculin.
Ben pourquoi il lui prend la coude ? Peu importe, elle se sent si lasse que toute aide sera la bienvenue.

Rouquine, ça va ?

Penchant la tête de côté, surprise par le regard soudain inquiet posé sur elle, Roxanne sourit faiblement.

Oui, bien sûr ! C'est vous qui êtes brûlant... euh brûlé.

Elle lève une main lourde, si lourde, pour s'éponger le front.

Fait chaud, non ?
Ansoald
Jambes ballantes et mâchoire bâillante, il est assis sur la margelle d'une fontaine, plissant les yeux à la manière d'un chat. Il n'a guère de goût pour les chouquettes ou autres confiseries, ayant vécu la plupart de sa vie de glands et de châtaignes et s'en trouvant bien. D'une manière générale, les fêtes l'ennuient un peu. Comme il ne trouve pas dans le travail l'espoir des distractions, il méprise, avec un certain orgueil, les foules laborieuses qui plantent des rires à chaque rang de phrases. Quant au vin, c'est une lutte inéluctable entre ivresse et fatigue, obligé de se soûler la gueule pour ne pas succomber, il succombe quand même. Donc, il se maintient, prudent, timide, en retrait, morne comme un nuage qu'on veut vite voir passer.
Mais le nez du Sphinx continue à humer l'atmosphère tout comme ses yeux mi-clos restent attentifs. Le matou ne veut pas de chouquettes, mais des croquettes sonnantes et trébuchantes, alors il garde sous sa patte son couteau de coupe-bourse.

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Julien_sorel
Jour 1, à la buvette de Gaillarde, vue sur l'allée centrale :

Le précepteur, toujours impeccablement habillé d'une chasuble sombre, s’enfilait godet de lait au miel sur godet, attendant en maugréant que la gamine dont il avait charge de l'éducation ait finit son tour dans la foire.

Distrait par le spectacle de Gaillarde et des clients, il avait quitté des yeux l'enfant alors qu'elle goûtait aux multitudes fruits confits proposés et autres sucreries. Il se leva brutalement, tout en scrutant l'allée à sa recherche quand finalement son regard se posa sur elle au stand des chouquettes. Ouf elle était avec son amie Anefleur; mais pourquoi pleurait-elle, grand Dieu!

Il déposa ce qu'il devait sur la table de la taverne improvisée et se diriga vers le Stand rose des chouquettes roses au moment ou la boulangère lui demandait ce qu'il n'allait pas.
Alphonse_tabouret
Jour 1. A l’Étal de Gaillarde




Merci Gaillarde, adresse Alphonse en recevant commande, poussant verre de lait vers Victoire avant de se désaltérer d’une ample gorgée de vin ; tartine sitôt avalée a laissé le sel de la pépie se répandre au palais. Vin coulant à la gorge, sourire s’effile à la remarque et Tabouret y répond d’un air haut autant que factice, amusé irrémédiablement par l’esprit piquant de l’adolescente
L’on verra si vous êtes aussi fringante à mon grand âge. Bonjour Bélisaire, salue-t-il en tendant poignée de main au jeune homme, y laissant l’empreinte froide d'une dextre longiligne.

Oui, j'avoue. Il est beau garçon, serviable, généreux, piquant et m'offre des friandises, mais j'suis pas amoureuse, hein !

Murmure à l’oreille rehausse le visage d’un air de chat à la pelote et Alphonse y hoche la tête d’un air entendu, de ces dessins qui promettent qu’assurément, l’on y reviendra taquiner les joues de quelques couleurs , le nez d’amicales chamailleries , et quand sentence exaspérante d'un ainé narquois se fait museler à la question qui s’enchaine, canines balayent l'interrogation prise pour une nouvelle provocation

Ca va Alphonse?
Ce sont mes cheveux blancs qui vous inquiètent ? répond Tabouret en reposant son verre à la table pour desserrer l’écharpe à son cou d’une amplitude.
Dieu, votre vin donne chaud, Gaillarde, l’accuse-t-il d’un sourire tandis qu’elle passe à côté, menant main à récupérer le godet et y échouant; doigts frôlent le sans saisir, inexplicablement, et se surprennent eux-mêmes de leur bévue en en ratant la prise, renversant sur le billot de bois, contenant et contenu.
Oh mes excuses. Tabouret bafouille d’une stupeur étourdie, avisant Bélisaire peut-être éclaboussé. Je ne vous ai pas taché ?
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Benjen

      [Jour 1. A l'Étal d’Hélène Jegado – Avec Gysèle, Euridyce, Archi & co ]

      Tout se déroule de plus en plus vite autour de moi. Lucie s'en vient saluer Gysèle, et Archi m'invite à les laisser discuter pour déguster les petits plats d'Hélène. Je lui offre un sourire de connivence.


        -Allons donc !


      Je dépose un baiser sur la tempe de Gysèle, m'apprêtant à le rejoindre lorsqu'une main me fait pivoter. Sourcils légèrement froncé d'être ainsi baladé, je lève les yeux vers Alphonse.


        -Hm ? Alphonse ?


      Sourire s'étire finalement. De la bouffe ? « Gratuite » ? Comment refuser !


        -Merci Alphonse ! J'vous attends à table Archi !


      Je me détache du petit groupe pour me diriger vers la table que Lenu quitte justement après avoir salué Hélène. Son regard m'interpelle un brin, on y voit presque pas un poil d'iris. Etrange … Je la salue d'un signe de tête en prenant la place d'Alphonse, observant la silhouette qui s'éloigne. Songeur, je pique un bout d'omelette aux truffes pour le porter à mes lèvres. C'est là que j'en oublie un peu ce qui vient de m'interpeller. Ambres se voilent, et béatitude se lit sur mes traits …


        -Mmmmm … Ch'ai vachement bon !

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    Aza_
    J1, au stand rose de chouquettes roses, avec Anefleur et Julien Sorel

    Anefleur03 a écrit:
    Eeet been aloors Azaaa ? Qu'est ce quiii vaa paas ? Preends doonc une chouuqueette ?


    Entre sanglots et reniflement, la fillette n'arrivait pas à prononcer une phrase. Mais elle tenait toujours son cornet tout écrasé dans sa main, le montrant à Anefleur : C'était... Snif... c'était.. snif ma... snif... seule... snif... pièce...

    La tristesse s'effaça à la vue des chouquettes, Aza_ en prit une pleine poignée qu'elle enfourna dans sa bouche. Alors qu'elle mâchouillait bruyamment, elle demanda : Ane, j'ai chaud, tu n'aurais rien à boire?
    _________________
    Aza_ Montbazon-Navailles

    Avatar : Jeune fille tressant ses cheveux - Albert ANKER
    Magdelon...


    [Jour 1] À l'entrée des festivités sans y mettre pour l'heure un pied.

    Perdue. Au détour d'un chemin, coquelicot sonnée d'une crise bien trop forte sous les frondaisons du Sud, avait repris mauvaise route et s'était éloignée de ses compagnons de route. Bifurquant au hasard d'un chemin et malgré sa boussole interne, rien n'avait pu être rattrapé. Le paysage avait changé au rythme de son avancée, brouillard épais enrubannant son cerveau frappé de neurones pris de folie plus forte que d'habitude. Il lui avait fallu plusieurs jours de marche, aux côtés de son âne, pour passer les frontières périgourdines au total opposé de sa destination de départ. Périgord, ce matin là, accueille une âme perdue, aux cernes bleutées encadrant un regard fatigué et une trogne encore abîmée par les quelques bleus parsemant joues et pommettes. Habituel pour qui côtoyait l'oiselle au quotidien. Inquiétant pour qui croisait Magdelon pour la première fois sous le pâle soleil de décembre.

    Ici, tout bouge, trop, les ruelles sont pleines, les cris s'envolent dans l'air, le nez palpite de senteurs diverses sans pour autant lui donner l'eau à la bouche. L'appétit l'a quittée depuis plusieurs jours déjà, et l'éloignement de ses compères habituels n'aide pas à lui rappeler qu'il faut nourrir cet estomac méritant de recevoir pitance. De loin, brunette observe ce charivari, attachant à un anneau de fer planté dans un mur en pierres près d'une fontaine la longe retenant son âne fatigué par le voyage.

    À quelques pas, le regard brun tombe sur une silhouette d'homme, détaillant en silence les jambes bougeant dans le vide et le profil offert à ses mirettes fatiguées. Silencieuse et immobile, Magdelon se tient là, tout aussi en retrait que lui, découragée par l'idée même de traverser cette foule pour demander à nouveau son chemin. Une main froide s'appuie à un muret, regard accrochant au loin une chevelure rouquine lui rappelant un passé proche et lointain en même temps.

    _________________
    Gaillarde
    Jour 1 - Allée centrale - Buvette, avec Alphonse et Victoire

    Et ben, ça ne se bouscule pas à la buvette, à croire que personne n'a soif, c'est fou ça !
    Et si elle ne fait pas bonne recette... ça sera cuit pour elle.
    Ah, si, en voilà un. Le comptable de Monseigneur.
    Elle remarque le regard, ça oui, mais en voilà un qui ne tripote pas la marchandise. Peut être parce qu'il préfère la gamine toute fraiche qui lui chuchote à l'oreille ?


    Trois godets de vin et un de lait pour mademoiselle, voilà.


    Elle empoche la monnaie et s'en retourne à son plateau, s'avançant dans l'allée.

    Les meilleurs vins du Périgord, dégustation gratuite ! Y goûter c'est l'adopter !


    Au moins, tiens !
    Grand sourire plaqué sur le visage, roulement imperceptible des hanches sous la lourde robe de laine qui essaie de lui tenir chaud pour la journée, elle propose son plateau à tous les passants.
    Belisaire_l_d_a
    [Jour 1 - Du côté de la buvette de Gaillarde avec Alphonse_tabouret, Victoire_vf.]

    Tout en accompagnant Victoire, il s'amusait de la réaction provoquée ; point trop n'en faut cependant. Le sourire laissant place à l’expectative d'abord. Comment le capitaine avait-il pu faire .... enfin, concevoir ... Il chassa ses idées même si dans un murmure.
      Sancte ... le capitaine ! Ah effectivement ...

    La curiosité attendrait donc, Victoire changeant à la fois de sujet et Bélisaire se surprenant par ce qu'il avait du mal à définir. Il y avait en gaillarde une sculpture aguicheuse, un regard de méduse et une voix de sirène. Et quand le popotin s'accapare de la conversation, inutile de préciser l'effort qu'il fallut pour que Bélisaire montre contenance, éducation et savoir vivre. L'attention fut retrouvée aidée par le murmure de la jeune fille à Alphonse. Le regard fut détourné face aux présentations. Voilà le jeune homme sauvé d'une mécanique bien masculine.
      Bonjour Alphonse, enchanté de faire votre connaissance.

    La poignée de main se voulut ferme et chaleureuse. Elle fut ferme mais glaçante. Un frisson parcourut tout son corps. L'homme était pourtant bien couvert alors comment pouvait-il présenter une main aussi froide. Le sourire gardé mais l'oeil inquiet la dextre rendue alla se réfugier un instant dans la fourrure pour y retrouver réconfort.
    Ce qui suivit, Belisaire n'en perdit pas une miette concentré à ne pas se distraire et bien lui en fit ; le godet fut évité de justesse.

      Mes bottes survivront, ne vous inquiétez pas. Cela arrive.

    Il sourit se voulant rassurant et ne voulant pas accabler l'homme qui suscitait les inquiétudes de Victoire à juste titre à cet instant.
    _________________
    Victoire.v.f
    [Jour 1 : Du côté de la buvette de Gaillarde avec Alphonse_tabouret et Belisaire puis rejoignant L'Aconit]


    « Ce sont mes cheveux blancs qui vous inquiètent ? »


    C'était-elle trompée ? C'était fort possible tant les yeux d'Alphonse étaient sombres. Pourtant la lumière accrochait ses prunelles de façon bien étrange, et de cela, elle en était certaine. Mais peut-être avait-il simplement trop bu, ou fumé une de ces herbes qui rendaient les gens étranges et un peu fous. Après tout, le flamand était peut-être de ceux-là, pipe toujours en poche. Pourtant, jamais elle ne l'avait croisé enveloppé de la moindre fumée.

    Elle ouvrit la bouche, toute prête à laisser ses interrogations de côté quand d'un tour de bras, l'écharpe fut desserrée. Elle pinça furtivement la bouche en redressant ses épaules, comme un chien de chasse à l’affût. Non, définitivement, quelque chose clochait. Si l'on était encore loin des frimas de l'hiver, il ne faisait vraiment pas chaud pour autant. Et son nez la picotant en était la preuve la plus évidente.

    Non, les pattes d'oies au coin de vos yeux,
    répondit-elle en tentant de reprendre son air désinvolte de petite peste patentée. Mais le ton n'y était plus et se cassa définitivement la figure en osmose parfaite avec le verre. Remontant une mine inquiète vers Belisaire, elle chercha sur le visage à peine connu une confirmation de ses craintes et cilla doucement en le voyant fourrer sa main tout juste serrée dans la fourrure de son habit, comme s'il avait été piqué par le givre.

    Un truc clochait, et l'évidence ne faisait plus un pli. Ne pas affoler, si la gamine n'était que novice en matière de médecine, elle comprit vite qu'il ne servait à rien de partager son inquiétude galopante.

    Nous allions rejoindre Nicolas. Annonça-t-elle tout de go en confiant le verre de vin aux mains bien plus sûres et fiables de Belisaire. Voulez-vous nous accompagner-nous Alphonse ? Question purement théorique quand elle lia un bras ferme et intransigeant au sien. Et glissant son second bras à celui de Belisaire, y laissant dégouliner assez de douceur pour trahir l'anxiété, déroula son pas bien accompagnée - il fallait bien l'avouer - vers le Doyen de l'Hôtel Dieu.

    Lui saurait.

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    La_ligne_a_lire
    Ci et là, le flot semble bruire d’un chuchotement nouveau et un mouvement de foule se fait autour d’un homme qui se met à vomir au milieu de l’allée.
    Attention des visiteurs soudainement sollicitée d’une anomalie, le regard de chacun se fait plus perçant et d’autres scènes incongrues apparaissent à ceux qui prêteront attention



    Près de l’étal de l’un des apothicaires, une jeune femme chute et renverse l’un des paniers de racines. L’une de ses amies se penchant sur elle pour l’aider, n’arrive pas à la relever et appelle à l’aide.
    A ceux qui viendront l’aider : La jeune femme au sol est brulante de fièvre et évanouie. L’on ne pourra pas la réveiller.

    Près d’un groupe de troubadours, un parterre d’enfants s’agite. Trois d’entre eux semblent avoir du mal à respirer. Le spectacle s’est interrompu quand en voulant se relever pour rejoindre ses parents, l’un d’eux est tombé sans plus se relever.
    A ceux qui viendront l’aider, l’enfant est brulant de fièvre, son cœur bat à tout rompre et ses pupilles sont extrêmement dilatées.

    A l’étal d’Hélène, un jeune homme s’assoit, chancelant, et demande s’il peut boire quelque chose ; il tremble fortement et montre quelques signes d'agressivité.
    A ceux qui viendront l‘aider, l’homme semble ailleurs, pupilles dilatées ; il faudra le maitriser.

    Cris percent le ciel de part en part et lézardent la bonne humeur du jour; panique générale commence à gagner



    Chacune de ces situations est à jouer sans autre restriction que votre imagination. Sentez-vous libre de vous l’approprier jusqu’à la fin du jour 1 ; le MdJ n’y interviendra pas.


    Rappel : le Jour 1 finira dans trois jours.
    Il vous sera tout à fait possible de finaliser les actions entreprises même le 15 passé, cela dit, au 15, le Jour 2 sera ouvert et un raccord temporel y sera fait.
    Vous aurez donc le loisir de finir le jeu engagé au Jour 1 en même temps que de commencer le Jour 2


    Songez à vérifier vos MP
    L_aconit
    [Jour 1, stand d'Hélène Jegado]

    Les yeux bifurquent, malgré eux , du spectacle offert par les troubadours et les jongleurs. Là, accoudé au stand d'Hélène où nombres de gens sont venus acheter pitance, l'évêque se tient les bras chargés de vivres et de bouteilles achetées ici et là au gré des étals de la foire.

      Toux.


    Son sourire est toujours accroché à ses lippes, peut être encore un peu rêveur, égayant le visage de porcelaine d'une touche irrésistible de quiété.

      Pleurs.


    Les yeux cherchent l'origine des pleurs, ces pleurs qu'il connait pour en entendre au diocèse dans sa petite huitaine d'enfants, et le sourire commence à se déliter quand l'esgourde compile les autres sonorités indistinctes, mêlées aux bruits de la foule.


      Râles.


    Ce bruit là s'est dégagé avec presque violence de tous les autres, comme une anomalie dans un champ sonore réveille le dormeur dans le fond douillet de son lit. C'est le corps , après les yeux, qui pivote de son axe pour faire face à quelque chose que l'esprit refuse à assimiler. Comme plus tard l'on pensera le bruit de balles être celui inoffensifs pétards... Chercher l'anomalie. Victoire arrive sans qu'il ne la voit vraiment, comme une scène entrecoupée de perturbations. Chercher. L'anomalie.


      Bruit de régurgitation.


    Lentement, l'environnement se fait lourd et agité, une chape de plomb tombe dans une chute au ralenti sur le dôme de verre que la fête a étendu au dessus de toutes les têtes... Liesse se brise d'une seule pensée, tandis que des bras épiscopaux, l'ensemble des achats sont lâchés et tombent, roulent et s'éclatent sur le pavé. Bouteilles de vin aux débris éparpillés. Enseignant le cursus bien distinct des poisons à l'Ostel Dieu, les sourcils se tordent d'une certitude inexpugnable.

    C'est un empoisonnement général.


    Besoin d'aide ? Ici:


    Symptômes, types de poisons et antidotes globaux


    Spoiler:

    huitième Cursus - Le spécialiste des poisons
    Cours II: Symptômes, types de poisons et antidotes globaux






      Afin de mieux connaitre les symptômes du poison et des drogues, nous pouvons nous appuyer sur des faits anciens mais réels, l'observation des victimes passées. Prenons exemple du roi Philippe.
      Citation:

      le roi Philippe de Saragosse fut probablement empoisonné. Un jour de septembre, Philippe le Beau se sentit indisposé après une partie de chasse, il commença à avoir de la fièvre, des frissons et une éruption cutanée. Bien qu’apparemment tous les médicaments et aliments qui étaient administrés au patient fussent goûtés par sa femme Jeanne, il mourut. Les soupçons se tournèrent alors vers sa femme et son beau-père Ferdinand l'aristotélicien. Ce dernier mourut dans des circonstances plutôt étranges. L’un des chroniqueurs des Rois aristotéliciens fait une allusion rapide à une rumeur d’empoisonnement concernant le roi Ferdinand d’Aragon après son remariage avec Germaine de Foix. Il indique qu’il serait tombé malade après avoir bu un breuvage de fertilité que lui aurait donné la reine.

      Et la cour étant dans cette ville, durant le mois de mars, et le roi Ferdinand à Carrioncillo, lieu éloigné de Medina d’une lieue, lieu agréable et abondant en gibier, il se reposait avec la reine Germaine sa femme ; en conséquence son Altesse eut tellement envie d’avoir une descendance, en particulier un fils qui hériterait des royaumes d’Aragon que la reine lui fit donner certains breuvages à base de testicules de taureau et de choses de médecine qui aidaient à avoir une descendance ; car on lui laissa entendre que leur action serait immédiate. Ainsi, Germaine de Foix voulant améliorer les performances de son époux, demanda à une sorceresse de préparer un breuvage à base de testicules de taureau, et de cantharidine. La cantharidine est une substance tirée d’un insecte, la mouche dite d’Espagne ou de Milan, célèbre pour ses propriétés aphrodisiaques : une poudre faite à partir de l’insecte était reconnue alors comme propice aux érections. Cependant, une surdose peut être mortelle. Ferdinand n’en réchappa pas. Surdose involontaire ou empoisonnement, le doute plane dans les écrits historiographiques d’alors. Il mourut d'une forte fièvre couplée de convulsions violentes, et bavant à flot une écume jaunâtre.


      Nous pouvons donc mettre en évidences des symptômes qui ne trompent pas et révèlent l'utilisation de poison:

        - Forte fièvre
        - Convulsions violentes
        - Pupilles dilatées
        - Bave abondante accompagnée d'écume
        - Frissons
        - Eruption cutanée.
        - Vomissements
        - Saignements des orifices
        - Odeur suspecte d'amande
        - La victime se tord de douleur
        - La victime se sent brûler de l'intérieur
        - La victime est froide et amorphe


      Types de poisons et antidotes


      Il existe trois types de poisons classés par Arnaud de Villeneuve (1238-1311) qui fut considéré comme le plus éminent médecin de son siècle. On assiste également à la classification des différents poisons connus. Le classement est fait selon la nature des poisons :

        * Les poisons d’origine végétale ( dont les drogues )
        (La colchique, l’aconit, l’hellébore, la digitale, la belladone, et la ciguë, ainsi que certains champignons et laurier-rose)

        * Les poisons d’origine minérale ( tirés de l'Alchimie ou de la sorcellerie )
        ( Mercure, cuivre, pierre arménique, plomb oxydé... )

        * Les poisons d’origine animale ( dont les venins ).
        ( Corne de lièvre de mer , venins de serpent, animaux pourris, enragés, substances putréfiées mélangées à du sang, corne de Basilic (monstre serpent).)


        Note Bene:
        - Les drogues endorment, engourdissent, abrutissent, et alanguissent. Elles peuvent aussi causer graves hallucinations
        - Les venins tuent inévitablement à la dose appropriée.


      En nous basant sur la théorie des humeurs ( cursus d'infirmier ) il convient de trouver les grands principes de guérisons si la nature du poison est chaude, froide, sèche ou humide, afin d'en déterminer l'antidote. Nous savons que s’il s’agit d'un:

        Poison froid ( drogue et certains poisons minéraux lents ) La victime sera tout endormie avec une grande froideur, paresseuse et immobile. La victime n'est alors pas forcément condamnée, il convient de rechercher les symptômes et de les soigner. Donnez-lui de l’ail à manger et du vin. S’il a causé ce mal par ses propriétés, la thériaque pour cela est très adaptée et agit continûment sur lui avec ses agents cordiaux. Le poison froid tue en absorbant la chaleur naturelle, aussi il ne faut pas hésiter à mettre les empoisonnés dans le corps d’un bœuf ou d’un cheval récemment tué.

        Si le poison est chaud il aura une très grande soif, une très grande douleur, une très grande fièvre, de fortes brûlures et de la rage ( plantes, venins, poisons minéraux violents ) . Du cas de poison de chien enragé ou de quelques autres animaux nous avons quelques conseils à prodiguer. Si un animal ou un chien enragé empoisonne et corrompt, soignez-le ainsi: laissez sortir beaucoup de sang de la plaie et si la plaie est petite, qu’elle devienne plus grande. Abandonnez cependant saignées et purges. Le mithridate et la thériaque en breuvage vous lui donnerez. Vous compresserez la plaie une fois qu’elle sera bien sèche avec de l’ail et des oignons. Pendant quarante jours, ne suturez pas la plaie, mais garrottez fortement entre la plaie et le cœur et pendant une année entière donnez-lui sa ration de ces antidote ou d’une thériaque puissante.
        Pour les poisons de plantes qui mettent le feu au corps, il est d'usage de recourir aux vertus des pierres. À titre d’exemple nous renvoyons à un passage de l’Arte Cisoria, d’Enrique de Villena, daté de 1423 :
        Citation:
        « Ses mains garnies de bagues avec des pierres ou des émaux efficaces contre le poison et l’air infect, tels que le rubis, le diamant, la jacinthe, l’émeraude, le corail, la licorne, la serpentine, le bézoard et la pyrope, celle que l’on fait à partir du cœur d’un homme mort avec du venin froid et cuit, si l’on souhaite endurcir ou lapidifier dans un feu réverbérant. "

        Alexandre portait celles-ci entre toutes, selon ce qu’Aristote raconte dans son Lapidaire. On retrouve une autre référence au poison dans un passage concernant les couteaux et leurs étuis :
        Citation:
        « Et que le fourreau est une couverture comme un écritoire avec des cordons joliment travaillés. Et l’on peut les faire en cuir ; et s’il s’agit d’un cuir de cerf, c’est mieux, car il est contre le venin, et c’est pour cela que l’on en fait les liens en cas de morsures venimeuses ( garrot). »



        Si l'empoisonné ne sent pas de froid ni de chaleur mais qu’il se sent affaibli et en sueur c’est qu'il est tourmenté par un venin qui n'est pas foudroyant, mais au contraire qui le ronge depuis quelques temps et ce, jusqu'à sa perte. Dans ce cas, avec de l’eau chaude et une huile quelconque faites vomir l’empoisonné. Si le ventre au dessous de la douleur s’altère, mettez-y une aide en quelque manière ; ensuite, boire du mithridate est très bon. Continuez le traitement, et si l’on sent le poison finir par brûler, donnez à boire beaucoup de lait et d’eau froide, et recouvrez le ventre avec du santal et du camphre. Faites-lui manger des morceaux de roses.



        Conclusion:

      Il y a d’autres versants de poisons dont on ne veut pas parler car pour ceux qui savent cela leur suffit, et si un méchant et un individu pervers avec des armes comme celles-ci voulait tuer, on ne veut pas les lui donner ici. Nous étudions les poisons et la façon d'en guérir, pas la façon de les fabriquer. Dans tous les cas on recommande de faciliter, par toutes les voies d’excrétion de l’organisme, l’expulsion du toxique.




    Cours rédigé par Faust Nicolas de Montfort Toxandrie,
    Médecin diplômé de l'Ostel-Dieu de Paris






    L'Antidotaire de Nicolas


    Spoiler:



    L'Antidotaire de Nicolas






    « A la bonne santé s'oppose la maladie, tout comme l'antidote s'oppose au poison. »

    Citation:

    Poisons Minéraux


      La poudre de diamant : violent poison qui occasionne un fongus de l’estomac, des vomissements, et enfin la mort par obstruction.

      Arsenic: l’orpiment ( poudre jaune minérale, poison chaud) / le réalgar (poudre rouge minérale, poison chaud): provoquent une soif insatiable, des ulcérations de l’estomac, des convulsions, des hémorragies et la mort à bref délai. inodore et sans gout une fois mélangé à une boisson. On le reconnait en cristallin blanc, Il répand un fumet blanc et une odeur d'ail lorsqu'on le jette sur des charbons ardents ( extrêmement toxique ) . Une lame de cuivre exposée à cette fumée prend la couleur noire ou blanc sale. La poudre mélangée à une dissolution de chaud prend une couleur noire.
      - Remède: faire purge par le haut et lavements trois à quatre fois par jour. consommer du lait, beurre, huile d'amande douce, confumé de poule et de veau bien gras, Spécifiquement contre l'orpiment il faut utiliser le vin d’absinthe, le vin opiacé, le vin de cannelle et tenir toujours le malade en éveil, le sommeil pouvant lui être fatal.

      Le vert-de-gris ( semi minéral ) : Suffocations mortelles. il provoque de violentes douleur, une diarrhée et une mort dans les prochains jours.
      - Remède: faire purge par le haut et lavements trois à quatre fois par jour. consommer du lait, beurre, huile d'amande douce, confumé de poule et de veau bien gras, la corne de licorne.


      La litharge, argent vif (mercure), or fin jaune et rouge ( semi minéral ): Brûlent, mordent et ont pareille vertu que la chaux vive laquelle ronge les boyaux et l'estomac. L'argent vif gèle le coeur s'il est ingéré en grande quantité et tue sans pitié, on retrouve les victimes avec de l'argent vif leur sortant du fondement et une quantité déposée dans les boyaux. Les formes d'argent vif plus complexes dites "sublimées" sont encore rares, mais lorsqu'elles sont réussies ont au contraire l'effet de brûler le coeur, entraver la fonction urinaire, boucher les conduits jusqu'à entrainer la mort.
      - Remède: faire purge par le haut et lavements trois à quatre fois par jour. consommer du lait, beurre, huile d'amande douce, confumé de poule et de veau bien gras, la corne de licorne.


      La limure de plomb, le cuivre brulé, la nitre: Constipe et fait suffoquer, provoque la detresse respiratoire mortelle .
      - Remède: faire purge par le haut et lavements trois à quatre fois par jour. consommer du lait, beurre, huile d'amande douce, confumé de poule et de veau bien gras, la corne de licorne.

      L’airain en limaille: empoisonne l'eau des carafes, assimilé aux symptômes du vert de gris.


    Citation:
    Poisons végétaux


      La sardoine (apium risus) aussi dit Sardon : rend les hommes insensibles, induisant une convulsion et distension des nerfs telle que les lèvres se retirent, en sorte qu’il semble que le malade rit : d’où le rire sardonique.
      - remèdes: le suc de melisse, éventuellement la sardoine (pierre)

      L’aconit (fleur) qui tue en un jour. Cette plante est aussi appelée « herbe aux loups », car elle est employée pour tuer les loups. L'espèce Aconitum napellus est particulièrement dangereuse, notamment par ses feuilles et ses racines. L'ingestion d'aconit conduit à des sensations de brûlure et des picotements, suivis de vomissements, d'une faiblesse et d'une syncope. Les convulsions peuvent provoquer des anomalies du rythme cardiaque qui entraînent le décès de l'individu. Dans le mythe de Jason et des Argonautes, Médée utilise de l'aconit pour essayer de tuer Jason. Hannibal se serait suicidé avec un mélange d'aconit et de ciguë pour éviter d'être livré aux Romains. L'aconit n'est pas seulement utilisé comme poison : il est aussi un antidote au venin des scorpions.

      La jusquiame : dont Avicenne disait que les malades qui en ont absorbé « sortent hors du sens, pensent qu’on les fouette par tout le corps, bégayant de voix, et bramant comme ânes, et hennissant ainsi que chevaux »
      Remède: purgations et théri­aque.

      Le laurier rose ( plante ): qu'il s'agisse du bois comme de la feuille, poison mortel. L'ingestion d'une seule d'entre elles par un adulte peut entraîner des vomissements, des diarrhées, des troubles cardiaques et être fatale.

      Le colchique (fleur) : qui cause de l’urticaire et des selles en « râclures de boyaux » Le colchique, qui appartient à la famille des crocus, a des propriétés abortives. Le bulbe représente la partie la plus toxique, mais la consommation de fleurs est elle aussi nocive. L'ingestion de colchique provoque nausées, vomissements, diarrhées hémorragiques, douleurs abdominales, paralysie, voire coma et arrêt cardio-respiratoire entraînant la mort.

      La mandragore( plante à racines): le stupéfiant par excellence. La Mandragore : l'une des "armes" les plus redoutées de l'arsenal magique, à manier avec d'infinies précautions, comme la belladone. Elle croît au pied des gibets où le sperme des pendus innocents la féconde, cette espèce de solanacée (dont la racine bifide, qui peut atteindre 60 cm de long évoque par sa forme les jambes d'un corps humain) pousse un cri terrifiant quand on veut l'arracher et ceux qui cherchent à s'en emparer son foudroyés ! Malgré son exécrable image, la mandragore met parfois ses pouvoirs au service du Bien et assure prospérité et fertilité.

      Le pavot ( fleur) : l’anesthésique qui ne peut passer inaperçu dans un breuvage.
      Remède: la théri­aque.

      L'if: possède un fruit sans danger, mais qui contient une graine toxique. La consommation de ce fruit est dangereuse s'il est mastiqué, et que les graines sont écrasées dans la bouche avant d'être avalées. Une irritation de la bouche et de l'œsophage, des problèmes cardio-respiratoires, des vertiges, voire des convulsions peuvent alors apparaître et entraîner la mort.
      Remède: la théri­aque.

      La ciguë ( fleur): qui trouble l’entendement et offusque la vue. Très connue des bouviers et des bergers, cette plante provoque, une fois ingérée, des troubles d'estomac violents, des spasmes musculaires, la paralysie, puis la mort. Il existe plusieurs plantes dans la famille des ciguës :
      - la petite ciguë ou « faux persil », dont l'ingestion provoque des troubles digestifs, mais sans être mortelle .
      - la grande ciguë, dont la tige et les feuilles sont très toxiques hallucinogènes.
      - la ciguë vireuse, aux racines toxiques et mortelles. Socrate fut contraint de la boire à la suite de sa condamnation.
      Remède: la théri­aque.

      Rue/ Armoise / Sabine, Safran, Ergot de seigle : abortives et à haute dose, poison mortel.

      Le Cyanure: poison rare difficile à obtenir car nécessite de grandes connaissances de l'alchimie. La substance mortelle se trouve en infime quantité dans les noyaux de fruit.

      L'Amanite phaloide ( champignon) : mort lente, accompagnée d'hallucinations et de diarrhées. Les victimes ont souvent affirmé que le champignon avait bon goût... avant de mourir suite à d'horribles crampes d'estomac.

      La Digitaline ( fleur) : Cette petite fleur en forme de cloche bleue. Utilisée sans parcimonie à trop forte dose, elle arrête le cœur. Redoutable. La perturbation de la vision des couleurs, avec une vision en vert et jaune, est caractéristique d'un empoisonnement à la digitaline.
      - Remèdes: purgations et Thériaque

      La belladone : La belladone, en latin Atropa belladone désaccorde le cœur . Racines toxiques. Décoction de belladone agrandit les pupilles, provoque des brûlures de la gorge, une augmentation du rythme cardiaque, des nausées et des vomissements, une élévation de la température, des hallucinations sensorielles, et des convulsions pouvant entraîner la mort à bonne dose.
      Remède: la théri­aque.


    Citation:



    Poisons Animaux


      Les chiens enragés: dont la bave est mortelle et rend les victimes enragées et avides de chair , fiévreuses et agressives.
      -remède : c’est au blé qu’il faut avoir recours, dit Dioscoride [II, 78, in de Ville, op. cit.], pour soigner les morsures des chiens enragés. Le grain mâché, qu’on applique en cataplasme, « empêche le progrèz du venin par sa force attractive » [Dioscoride, II, 78 in de Ville, op. cit. : 25]. Salive humaine contre salive canine corrompue et céréale aux antipodes du sauvage, traitent le mal sauvage à son extrême.

      Le venin de vipère aspic : tue par la salive ceux qu'elle atteint.
      remède: - Le bézoard est une concrétion minérale qui se forme dans le tube digestif de certains ruminants. Il soigne les morsures et piqûres d’animaux venimeux et, par extension les empoisonnements. On l’applique directement sur les plaies pour extraire le venin.


      Le poisson torpille : rend le pêcheur qui l'a saisi stupéfié et amorti dans ses mains et dans bras jusqu'à perdre tout sentiment.
      Remède: Glands cuits avec leur écorce dans du lait de vache 

      Les cantharides: que les sorciers font entrer dans la composition de leurs philtres et qui sont extrêmement dangereuses. Mouches bleuâtres qui sont dangereuses aussi bien par ingestion, que par application en un point quelconque du corps.

      La Corne de lièvre de mer ( mollusque de grande taille) : peut faire avorter une femme enceinte en un seul vomissement à sa seule vue.




    Cours rédigé par Faust Nicolas de Montfort Toxandrie,
    Médecin diplômé de l'Ostel-Dieu de Paris


    [Note Hrp: Bien qu'il soit difficile de le dater, "l'Antidotaire de Nicolas" a bien existé au moyen âge, et été repris à travers le temps par plusieurs Nicolas. Il reste l'un des premiers antidotaires connus. ]

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    (En Bleu italique, les pensées Laconiques.) galerie d'avatar-Recueil
    Alphonse_tabouret
    Jour 1. Quittant l’Étal de Gaillarde



    Sous le sourire de façade, l’expectative des interrogations.
    Maladresse est une chose rare à laquelle Alphonse n’est pas habitué, non pas qu’il soit plus adroit que les autres, mais parce que la rigueur des enseignements a écrit à la chair les automatismes des gestes et de leurs amplitudes réglementaires. Jamais précipité, lent probablement trouverait-on parfois, Tabouret actionne filins aux poulies soigneusement graissées et n’y est trahi qu’à quelques exceptions consentis.
    Main se plie et se déplie d’un mouvement sous l’interrogation des jais ; dextre n’a jamais affiché les complexes de sa sœur et ne mord ni la chair, ni les nerfs : Elle n’est pas coupable.
    De fait, c’est même l’inverse, elle s’engourdit, Il s’engourdit, et le bras qui se glisse au sien le déséquilibre d’un bref vertige qu’accompagne une protestation sans consistance.


    J’ai promis à Gysèle…

    Ce n’est pas tant le corps qui chute à quelques mètres d’eux qui capte son attention que les cris de surprise qu’il provoque, contrastant au bourdonnement joyeux des festivités. Chaleur accable les tempes d’une soudaineté et silhouettes alentours s’animent d’étranges distances qu’il ne maitrise plus ; il fait chaud, à en crever, et le corps étouffe d’une brulure aussi violemment qu’inopinément, amenant jusqu’au vacillement.
    Alphonse titube d’une surprise avant de délaisser le bras de Victoire faute de force pour s’y rattacher, se rattrapant d’une épaule lourde à l’un des piliers qui façonne une devanture ; cœur cadence d’une frénésie et semble vouloir sortir de la poitrine, amenant les doigts à s’y crisper comme si cela pouvait en calmer la nervosité.


    Dieu, il fait tellement chaud…et froid... murmure garçon d’une voix fiévreuse que l‘incrédulité arrondirait presque d’un amusement, sentant son dos s’embuer d’une suée brutale avant d’y laisser dodeliner la tête, sonné.

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