Lenu.di.massari
[Jour 1. A l'Étal dHélène Jegado. ]
Temps qui suspend son vol sous laffolement des papilles aux saveurs épicées chauffant le souffle séchappant des lèvres pleines. Le silence semble simposer en une bulle partagée à eux deux dune dégustation aux antipodes : lune gourmande et lautre timide parmi un brouhaha qui deviendrait presque entêtant aux tempes Italiennes. Une main fine détend légèrement le col de fourrure, les premier frimas de lhiver ne semblant plus la mordre autant. Un léger sourire sesquisse au rendez-vous donné, bien quelle se demande la raison de cette invitation. Funambule dune vie chaotique ou rien nest paisible même cet instant Périgourdin qui se devait être étape dun corps rompu au voyage, dun esprit cherchant évasion. Jamais donc, rien ne se faisait comme lItalienne limaginait ou le désirait, elle qui aime à tout maîtriser, amours et vie lui échappent bien souvent comme sable coulant entre les doigts.
Bene. Vingt heures sonnantes au « Confesseur ».
Elle na pas percuté à lallusion du nom de la taverne, nayant pas pris le temps de découvrir les établissements de la ville tant elle aime échouer bien souvent à lauberge municipale. Pensant à juste titre à un lieu paisible, certainement du curé du coin alimenté par le nectar de Sainte Illinda non loin. Un dernier sourire est offert, plein et non esquissé avant denfin terminer le plat délicieux dont elle a tenté de déterminer lorigine de certaines saveurs épicées sur lesquelles elle met le fait dêtre imprégnée dune douce bouffée de chaleur. Repue, elle saccorde une petite pause, sortant pipe et pochon en lin dont elle prélève en gestes habitués, quelques pincées dont elle bourre linstrument. Rituel minutieux des doigts, tandis que les prunelles glissent sur la foule. Il faut le dire, cette foire artisanale semble réussie. Les gens sont là, affichant cette joie de vivre sur les minois, les yeux pétillants de gourmandise. La pipe est accrochée aux lèvres, tandis quelle range le pochon en lin et sort le briquet à amadou quelle bat en tirant plusieurs bouffées saccadées afin dembraser le tout. Enfin elle recrache volutes odorantes, briquet glissé dans son mantel, et profite de la présence dHélène venant prélever son dû dans laumônière, lui offrant ce sourire affiché par le plaisir davoir dégusté un bon repas.
Hélène, pourriez-vous memballer le dessert ? Je vous avoue être repue tant ma gourmandise attisée par vos dons de cuisinière ma poussée à finir jusquà la dernière lichette. Je le récupérerais plus tard. Grazie encore pour ces mets délicieux, cétait divin, vous êtes divine.
[Jour 1. 13h ayant sonné. Etal Chouquettes avec Sabaude et Samsa. Rencontre du 3ème type. ]
Oui, plus tard. Car pour lheure les prunelles sombres ont capté un couple particulièrement amusant et lenvie détreindre un Renard et une Cerbère dune franche accolade la prend. Une dernière et longue bouffée est prise avant de tapoter la pipe contre le talon de la botte pour la vider et la ranger dans la besace quelle porte à son épaule en se levant pour rejoindre ceux quelle considère comme faisant partie du cercle restreint de ses amis. La langue claque légèrement contre son palais, bon sang, elle naurait pas dû fumer, sentant ses pas particulièrement moins assurés quà son habitude et lui semblant subir une longue traversée de la foule houleuse. Enfin, elle se pose devant eux, sourcil arqué damusement et sourire en coin de circonstance.
Oh mais que vois-je ? Renard et Cerbère se taquinant le museau !
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Temps qui suspend son vol sous laffolement des papilles aux saveurs épicées chauffant le souffle séchappant des lèvres pleines. Le silence semble simposer en une bulle partagée à eux deux dune dégustation aux antipodes : lune gourmande et lautre timide parmi un brouhaha qui deviendrait presque entêtant aux tempes Italiennes. Une main fine détend légèrement le col de fourrure, les premier frimas de lhiver ne semblant plus la mordre autant. Un léger sourire sesquisse au rendez-vous donné, bien quelle se demande la raison de cette invitation. Funambule dune vie chaotique ou rien nest paisible même cet instant Périgourdin qui se devait être étape dun corps rompu au voyage, dun esprit cherchant évasion. Jamais donc, rien ne se faisait comme lItalienne limaginait ou le désirait, elle qui aime à tout maîtriser, amours et vie lui échappent bien souvent comme sable coulant entre les doigts.
Bene. Vingt heures sonnantes au « Confesseur ».
Elle na pas percuté à lallusion du nom de la taverne, nayant pas pris le temps de découvrir les établissements de la ville tant elle aime échouer bien souvent à lauberge municipale. Pensant à juste titre à un lieu paisible, certainement du curé du coin alimenté par le nectar de Sainte Illinda non loin. Un dernier sourire est offert, plein et non esquissé avant denfin terminer le plat délicieux dont elle a tenté de déterminer lorigine de certaines saveurs épicées sur lesquelles elle met le fait dêtre imprégnée dune douce bouffée de chaleur. Repue, elle saccorde une petite pause, sortant pipe et pochon en lin dont elle prélève en gestes habitués, quelques pincées dont elle bourre linstrument. Rituel minutieux des doigts, tandis que les prunelles glissent sur la foule. Il faut le dire, cette foire artisanale semble réussie. Les gens sont là, affichant cette joie de vivre sur les minois, les yeux pétillants de gourmandise. La pipe est accrochée aux lèvres, tandis quelle range le pochon en lin et sort le briquet à amadou quelle bat en tirant plusieurs bouffées saccadées afin dembraser le tout. Enfin elle recrache volutes odorantes, briquet glissé dans son mantel, et profite de la présence dHélène venant prélever son dû dans laumônière, lui offrant ce sourire affiché par le plaisir davoir dégusté un bon repas.
Hélène, pourriez-vous memballer le dessert ? Je vous avoue être repue tant ma gourmandise attisée par vos dons de cuisinière ma poussée à finir jusquà la dernière lichette. Je le récupérerais plus tard. Grazie encore pour ces mets délicieux, cétait divin, vous êtes divine.
[Jour 1. 13h ayant sonné. Etal Chouquettes avec Sabaude et Samsa. Rencontre du 3ème type. ]
Oui, plus tard. Car pour lheure les prunelles sombres ont capté un couple particulièrement amusant et lenvie détreindre un Renard et une Cerbère dune franche accolade la prend. Une dernière et longue bouffée est prise avant de tapoter la pipe contre le talon de la botte pour la vider et la ranger dans la besace quelle porte à son épaule en se levant pour rejoindre ceux quelle considère comme faisant partie du cercle restreint de ses amis. La langue claque légèrement contre son palais, bon sang, elle naurait pas dû fumer, sentant ses pas particulièrement moins assurés quà son habitude et lui semblant subir une longue traversée de la foule houleuse. Enfin, elle se pose devant eux, sourcil arqué damusement et sourire en coin de circonstance.
Oh mais que vois-je ? Renard et Cerbère se taquinant le museau !
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