Andrea_
Se préparer n’avait pas été compliqué sur tous les aspects. Comprenez bien que pour choisir sa tenue, la Chiasse n’avait pas cherché de midi à quatorze heures, une chemise, des braies et des bottes. Rien de neuf, rien de bleu, que du déjà porté. Et c’était purement stratégique, faut imaginer la dégaine si tout sortait de chez le tanneur. Une jolie démarche de cow boy bourré marchant sur des œufs et incapable de lever les bras.
Et puis on n’a pas idée de prendre des trucs neufs alors qu’on compte se tacher !
Car la Chiasse en était certaine, le sang allait couler, et si possible, pas le sien. Je n’irais pas jusqu’à dire qu’elle a la rancune tenace –mais un peu quand même-, mais elle avait quand même bien prévu de rétamer la tronche de son premier époux. Bien sûr s’il pouvait agoniser à genoux à ses pieds elle serait ravie, mais elle se contenterait de lui arracher les roustons –sans les mains, ahahah, je déconne !- -vous n’avez vraiment pas le sens de l’humour !-.
Par contre, dans sa tête, c’était un peu chaotique. Depuis qu’elle avait recroisé celui qu’elle appelait autrefois « mon Lou », elle nourrissait dans son fort intérieur de sombres desseins. Et Dieu sait qu’il ne lui rendait pas la tâche facile, acceptant ses reproches et s’excusant même parfois –souvent-. Il avait même reconnu être un co’nnard, et rien que pour ça, v’voyez, la Chiasse s’était apaisée –un peu-.
L’entrée en lice se fît sans cérémonie, les combats se succédaient, et les gardes étaient rôdés, ils arrivaient à faire place nette - à retirer les restes des précédents- en moins de temps qu’il n’en fallait pour refaire son lacet. Heureusement, je les avais fait avant. Et ouaiiiii, je vous ai dit que j’étais archi-prête !
Un petit salut à son comité de soutien, et un sourire à l’intention de son cher ex époux.
Comme avant…
Ouai, comme avant, j’vais te mettre à genoux.
En garde !
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Et puis on n’a pas idée de prendre des trucs neufs alors qu’on compte se tacher !
Car la Chiasse en était certaine, le sang allait couler, et si possible, pas le sien. Je n’irais pas jusqu’à dire qu’elle a la rancune tenace –mais un peu quand même-, mais elle avait quand même bien prévu de rétamer la tronche de son premier époux. Bien sûr s’il pouvait agoniser à genoux à ses pieds elle serait ravie, mais elle se contenterait de lui arracher les roustons –sans les mains, ahahah, je déconne !- -vous n’avez vraiment pas le sens de l’humour !-.
Par contre, dans sa tête, c’était un peu chaotique. Depuis qu’elle avait recroisé celui qu’elle appelait autrefois « mon Lou », elle nourrissait dans son fort intérieur de sombres desseins. Et Dieu sait qu’il ne lui rendait pas la tâche facile, acceptant ses reproches et s’excusant même parfois –souvent-. Il avait même reconnu être un co’nnard, et rien que pour ça, v’voyez, la Chiasse s’était apaisée –un peu-.
L’entrée en lice se fît sans cérémonie, les combats se succédaient, et les gardes étaient rôdés, ils arrivaient à faire place nette - à retirer les restes des précédents- en moins de temps qu’il n’en fallait pour refaire son lacet. Heureusement, je les avais fait avant. Et ouaiiiii, je vous ai dit que j’étais archi-prête !
Un petit salut à son comité de soutien, et un sourire à l’intention de son cher ex époux.
Comme avant…
Ouai, comme avant, j’vais te mettre à genoux.
En garde !
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