Doryen
Rajout Balise. Vous n'aimez pas baliser vos topics selon ce qui et demandé? C'est joli pourtant ca fait tout propre je trouve.{Cat_eyes}
"Il n'y a rien de bon pour toi là bas"
Les mots de l'ancien tournent en boucle dans son esprit depuis l'annonce de son départ, l'ont suivi à travers bois et patelins, le réveillent la nuit quand ils ne l'empêchent pas de dormir le soir, et martèlent le crâne au petit matin comme un lendemain de cuite ou tout ce qui à été ingurgité la veille ne demande qu'à ressortir par la porte d'entrée.
Et encore aujourd'hui, adossé à un arbre et contemplant la cité derrière la fleuve, les mots prononcés des semaines auparavant demeuraient tenace et malheureusement plein d'exactitude.
Seulement...
Les centaines de jours à errer avaient apporté leurs lots de tristesse, de désespoir, de colère, de chagrin et de curiosité, mais n'avaient jamais totalement fait disparaître son envie. Et pourtant à quelques pas de la ville, sa détermination se fait vacillante.
Il mâchouille le brin d'herbe de plus en plus frénétiquement, comme tout ceux qui tentent darrêter de fumer ou de mastiquer des herbes pas toutes médicinales. Sale manie entre nous, acquise en sortie de geôle dans des bleds ou même les corbeaux volent sur le dos pour ne pas y voir la misère. Lui qui n'avait jamais vraiment apprécié la pipe... celle qui se fume... était finalement tombé bien plus bas et à défaut d'être sous terre, comme beaucoup l'aurait espéré, s'était noyé une paire de fois dans des alcools invendables car imbuvables pour accompagner des herbes et des champignons que même la nature devait considérer comme hérétique...
C'était pour oublier...
Mouais... Passer autant de temps pour oublier et revenir ici, c'est jouer au papillon de nuit devant une lanterne...
Les érudits vous diront qu'il s'agit de reconstruction
Les plus croyants parleront de résurrection
Mais on s'en fout. A défaut d'avoir oublié, il est tombé dans l'oublie, et l'anonymat n'est elle pas une forme de mort ? Après toutes ces semaine derrance sans but, après être passé par le désespoir, la geôle, les coups, les drogues, les larmes et le sang, le retour chez lui se faisait évident comme..
"On y va ?
Vous remarquerez que les moment de plénitudes sont toujours interrompu par des gens ayant lintelligence d'une huître... ou qui aime le son de leur voix, comme si le silence créait en eux la peur de voir leurs quelques neurones se croiser dans leur océan de vide. Parfois même, en s'approchant assez près d'eux, il nous semble entendre les vagues...
- On attend la marée...
Regard circonspect. Pour sûr, le jour ou on fera danser les nigauds, celui là ne fera pas partie de l'orchestre... mais sa loyauté pourrait en inspirer beaucoup.
- On y va mon ami... on y va"
"Il n'y a rien de bon pour toi là bas"
Je sais, se murmure t-il en se dirigeant vers les portes d'Orléans
"Il n'y a rien de bon pour toi là bas"
Les mots de l'ancien tournent en boucle dans son esprit depuis l'annonce de son départ, l'ont suivi à travers bois et patelins, le réveillent la nuit quand ils ne l'empêchent pas de dormir le soir, et martèlent le crâne au petit matin comme un lendemain de cuite ou tout ce qui à été ingurgité la veille ne demande qu'à ressortir par la porte d'entrée.
Et encore aujourd'hui, adossé à un arbre et contemplant la cité derrière la fleuve, les mots prononcés des semaines auparavant demeuraient tenace et malheureusement plein d'exactitude.
Seulement...
Les centaines de jours à errer avaient apporté leurs lots de tristesse, de désespoir, de colère, de chagrin et de curiosité, mais n'avaient jamais totalement fait disparaître son envie. Et pourtant à quelques pas de la ville, sa détermination se fait vacillante.
Il mâchouille le brin d'herbe de plus en plus frénétiquement, comme tout ceux qui tentent darrêter de fumer ou de mastiquer des herbes pas toutes médicinales. Sale manie entre nous, acquise en sortie de geôle dans des bleds ou même les corbeaux volent sur le dos pour ne pas y voir la misère. Lui qui n'avait jamais vraiment apprécié la pipe... celle qui se fume... était finalement tombé bien plus bas et à défaut d'être sous terre, comme beaucoup l'aurait espéré, s'était noyé une paire de fois dans des alcools invendables car imbuvables pour accompagner des herbes et des champignons que même la nature devait considérer comme hérétique...
C'était pour oublier...
Mouais... Passer autant de temps pour oublier et revenir ici, c'est jouer au papillon de nuit devant une lanterne...
Les érudits vous diront qu'il s'agit de reconstruction
Les plus croyants parleront de résurrection
Mais on s'en fout. A défaut d'avoir oublié, il est tombé dans l'oublie, et l'anonymat n'est elle pas une forme de mort ? Après toutes ces semaine derrance sans but, après être passé par le désespoir, la geôle, les coups, les drogues, les larmes et le sang, le retour chez lui se faisait évident comme..
"On y va ?
Vous remarquerez que les moment de plénitudes sont toujours interrompu par des gens ayant lintelligence d'une huître... ou qui aime le son de leur voix, comme si le silence créait en eux la peur de voir leurs quelques neurones se croiser dans leur océan de vide. Parfois même, en s'approchant assez près d'eux, il nous semble entendre les vagues...
- On attend la marée...
Regard circonspect. Pour sûr, le jour ou on fera danser les nigauds, celui là ne fera pas partie de l'orchestre... mais sa loyauté pourrait en inspirer beaucoup.
- On y va mon ami... on y va"
"Il n'y a rien de bon pour toi là bas"
Je sais, se murmure t-il en se dirigeant vers les portes d'Orléans