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[RP] ***The walking DeaD

Andrea_
Tu vois c’est marrant, mais je m’étais attendu à tout en ce qui concerne nos retrouvailles, si un jour il y en avait. J’avais imaginé ta tête, bien sûr, selon l’humeur du jour je t’affublais de quelques kilos en plus, et en période profond désarroi, je t’imaginais comme avant. Tout comme avant. Avec ta chemise qui brille –tu te souviens, la boule à facettes-. Et même je l’avoue, parfois même sans ta chemise. C’était ce que je préférais d’ailleurs –non je déconne, moi aussi j’ai de l’humour-.
Ouai, c’est vraiment marrant, car j’étais même allée jusqu’à imaginer les premiers mots que tu m’adresserais, et sans entrer dans les détails, à aucun moment tu m’aurais dit


-Je te croyais loin…

Ouai c’est très marrant.
Sauf qu’aujourd’hui j’ai pas le sens de l’humour. Parce qu’il faut déjà que je me remette dans le bain. Le temps pour mon petit cerveau d’émerger du brouillard d’une minuscule nuit de sommeil depuis des jours, et tu sais, c’est pas facile de réfléchir quand on sent la fiente. Du coup oui j’ai la dague qui tremblote, mais si tu veux tout savoir, y a pas que la dague. D’ailleurs excuse moi me tenir à la chaise de ma main libre. Décidément, t’as bien fait de l’épargner celle-ci.

J’ai passé tellement de temps à essayer d’oublier, que contrairement à toi, j’ai compris que je n’y arriverai pas. Je n’ai pas de flash qui me reviennent, je n’ai que des souvenirs. Ils ne m’éclatent même pas à la gueule, ils resplendissent. Un peu comme si une partie de ma vie était restée dans l’ombre et que d’un seul coup on avait rallumé la chandelle. Et tu vois, c’est dingue comme une simple paire d’yeux peut réchauffer une vie.
La dague se rapproche du visage féminin, encore plus clair qu’à son habitude. La main tremble un peu moins, et c’est tant mieux, car le poignet vient frotter le front et les yeux.
Parce que c’est peut être un rêve. Un mauvais rêve. Peut être que quand je vais les rouvrir tu vas me sourire et me dire que je t’ai manqué. Ou peut être que tu vas simplement disparaitre, et que je vais me retrouver seule dans une maison où toutes les chaises attendent autour d’une table couverte de poussière.


-Tu devrais t’en retourner retrouver ta petite famille…

C’est sûrement vrai oui. La raison voudrait que je le fasse. Que je te déplie un majeur et que je te crache au visage en te disant d’aller te faire foutre. Mais toi et moi on sait bien que la raison ça n’a jamais été notre cheval de bataille, que le nerf de la guerre, chez nous, c’était justement l’irraison, et que seul ce que nous dictait notre cœur comptait.
Sauf que ton cœur un beau matin, t’a envoyé chercher du vin, du pain ou du boursin, et que t’es jamais revenu. Et qu’en effet aujourd’hui j’ai une petite famille, mais que c’est la destruction de la notre qui a failli me tuer.
J’ai accouru, j’ai tout quitté quand j’ai appris que quelqu’un saccageait notre maison, et tu crois que je vais me barrer comme ça ? Simplement parce que tu le demandes ?
Enfin Dd, t’as de beaux yeux mais quand même, tu devrais pas rêver éveillé.
Pour le moment, je suis ce qu’on appelle « bouche bée », j’essaye encore de trouver une raison tangible, cohérente, au fait qu’un homme censé être mort se tienne devant moi. Quand ça sera fait, j’essayerai de comprendre pourquoi il n’est pas revenu plus tôt. Et si j’ai le temps, quand j’en aurais la force, je m’interrogerais sur le fait que de le voir, là, juste devant moi, me laisse sans voix. Ou presque.


T’as jamais supporté l’alcool, pourquoi tu bois ?

Au final on va peut être s’en tenir à des banalités.
A moins que je te colle mon poing dans la gueule.
T’inquiète Chéri, ça va venir. M’enfin on va attendre que je tienne bien sur mes deux pattes hein !

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Doryen
T’as jamais supporté l’alcool, pourquoi tu bois ?

Pas de doute, c'est bien un femme.. Le genre à vous faire la morale sur ce que vous buvez, ce que vous mangez, ce que vous fumez, ce que vous portez comme braies ou faites comme travail, sur la manière dont vous parlez, vos habitudes, votre rapport aux autres, etc... Pour au final vous répondre, quand vous lui demandez ou se trouve quelques chose, que ce n'est pas votre mère... Une gonzesse quoi...

Je me demande bien ce que ça peut te foutre.
Puis tu serais surprise ma grosse !
Des verres qui ont traversés des comptoirs.
Des bouteilles vides qui ont roulées par terre, entre des jambes titubantes.
Des tavernes dans lesquelles je suis une légende, asséchant les remises.
Des beuveries à se retrouver cul nul sur le clocher de l'église, à jeter des dagues sur des passants imaginaires.

Puis..
T'es ma mère ?
Qu'est ce que ça peut bien te foutre ?
Je fais de mal à personne, et quand je rentre dans une taverne, je me démonte la gueule tout seul... ce qui n'a rien à voir avec se faire démonter par d'autre... Hein ?!
Je bois parce que finalement, ça me plaît.
Puis au passage, si ça peut me faire oublier que je n'ai pas envie d'oublier... ben ça me va.


La meilleure des réponse, je la conseille... ben c'est d'exagérer, d'abuser, de... provoquer.

Donc après une nouvelle rasade qui brûle
- Qu'est ce que tu fous là ? Allez, ton cher et tendre doit t'attendre !
Il se saisit de la chaise, c'est pas un déambulateur puis c'est la sienne il avait le cul dessus en premier, et s'installe confortablement... ou se vautre... au choix...

Moi les banalités...
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Andrea_
J’suis peut être pas ta mère, mais ça t’a pas gêné de me fendre l’entre jambe fût un temps. Alors ne commences pas à me comparer à ta mère, sinon tu vas pas être déçu du voyage.
C’est donc ça que tu as fait pendant toutes ses années ? Tu t’es mis la race un peu partout du moment qu’il y avait de quoi picoler ? Et t’as fait quoi d’autres hein ? Et tu me reproches le fait que quelque part mon cher et tendre m’attend ?
J’ai la folle envie de te démonter –en deux mots-, je pourrais faire de toi un puzzle géant si l’envie m’en prenait, regardes toi, regardes dans quel état tu es… Je n’aurais, je crois, même pas besoin de me servir de mes mains, je pourrais acquiescer, te dire que oui, loin d’ici, trop loin d’ici, j’ai laissé une part de moi, un quelqu’un que j’ai aimé si fort que les gens s’en souviennent. Je pourrais te remettre sous les yeux la bagouze de l’espace que j’arbore à l’annulaire, pour te rappeler que OUI je suis mariée, que OUI il est riche, et que OUI cette bague est aussi lourde que tu le penses et que je pourrais probablement doubler mon patrimoine si je la revendais. Je pourrais attaquer, t’attaquer, toi, te donner encore plus envie de finir cette satanée bouteille que tu tiens sans même la porter à ta bouche, et je pourrais même te donner mille raisons d’en ouvrir d’autres. Y aurait pas besoin de beaucoup chercher tu sais, si toi, tu avais une alliance à ton doigt, je n’ose imaginer ma réaction. Mais si tu veux savoir je pense qu’il aurait été question de ta nouvelle alliance qui rencontre une partie encore inconnue de ton colon.
Oui, j’ai la folle envie de te démonter, et j’en ai presque la force quand tu piques la chaise. C’est peut être pas un déambulateur mec, mais ça reste NOTRE chaise, un bien commun, que nous avons acquis lors d’une vie maritale que TU as décidé de quitter pour une raison encore obscure que je compte bien éclairer un jour, tu seras la chandelle, comme avant, et comme tu le sous entends lourdement, je suis plutôt douée pour l’allumage. Prépare-toi Chéri, ça va péter.
Notre chaise donc, qui est à moitié à moi. Donc je me permets d’abimer une partie en plantant ma lame dans le dossier –c’est une petite lame, j’t’ai pas fait mal hein ?-

Mon Cher et tendre, mon cher et tendre, qu’est ce que t’en sait de mon cher et tendre. Ça te ferait plaisir de savoir qu’il n’a eu qu’une missive pour au revoir ? Qu’un simple courrier d’Elcouillon a suffit a effacer plus d’un an de vie commune. J’vais t’dire, j’sens tellement de ressentiment dans ton attitude, que j’en suis même pas sûre.


Jusqu’à preuve du contraire c’est chez MOI ici. Et c’est ma table, donc j’y pose une fesse si j’ai envie. Inutile que je te demande de te redresser hein ? j’suis pas ta… Bah merde, j’sais même plus ce que je suis..
Oh il n’attend probablement déjà plus… Tu sais comment sont les hommes, ils se lèvent un matin avec l’idée d’aller travailler, et ils disparaissent pendant des années.

Tiens, ça te rappelle rien ?
Ah si, les banalités, souviens toi, fût un temps t’aimais bien ça.

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Doryen
Moi je.
A moi.
Ma chaise, ma chaise...
Puis mon chien, mon chien..
Puis ma robe, ma robe...
Et mes draps, mes draps..
T'es mignonne, le seul truc à toi ici c'est ton cul, et encore...


"Tu sais comment sont les hommes, ils se lèvent un matin avec l’idée d’aller travailler, et ils disparaissent pendant des années.
Une nouvelle gorgée de liqueur, pour faire passer... ben la précédente.
- Pendant que leur femme se dandinent en taverne... Hein ?"
C'est vain et il le sait.
Mais il est toujours plus aisé de s'en prendre aux autres pour ses propres erreurs, non ?
- Tu l'as trouvé comment celui là ? Plein d'or j'imagine...
Il lui semble que la gorgée précédente avait plus de gout.. Il s'empresse de vérifier..
- t'es l'amour de ma vie, je t'aime, je n'ai jamais connu ça avant... Hein ?

C'est pas beau.
Et c'est pas sympa.
D'un autre côté... ce n'est pas non plus totalement faux.
Je pourrai en raconter, et ceux qui l'ont connu aussi.
A écrire une encyclopédie.
Mais tous vous diront la même chose..
A grand coup de "tu es merveilleux" ou de "tu as changé ma vie" et encore de "tu es différent" puis de " je t'aime de tout mon amour, tiens, ouvre moi en deux"
Du coup...
Combien ?
Combien de tavernes ?
Combien d'amants ?
Combien d'allers retours dans ton corps ?
Combien de bagues monumentale as tu porté au doigt ?
Combien d'enfants ?
Combien de pères ?
Combien de familles, disséminés dans le royaume ?
Combien tu en as pris pour des cons ? Pour de l'argent, pour satisfaire ta curiosité, pour passer le temps, par ambition ou autre...


Les joues s’empourprent, d'alcool et de colère, peut être aussi de honte et de déception, d'envie et de pulsion. Compulsivement, il serre sa bouteille, avec l'envie de la lui jeter à la face, mais il en reste dedans... ce serait con de gâcher.
- D'ailleurs, ils sont peu à pouvoir se targuer de parcourir à pied les kilomètres de bites que tu as pris dans le c.."

Bon, ok
Celle là, je l'ai pas volé.

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Andrea_
Ah tiens… Ça… Ça tu vois, je l’avais imaginé. A peu près comme ça, pas dans le même ordre cela dit, peut être pas si tôt dans l’histoire, mais je me doutais bien que ça allait venir. J’suis presque déçue, tiens, de voir que c’est ta bouteille que tu sers si fort, j’avais peut être espéré que tes mains soient autour de mon cou. Et parfois même, j’ai prié pour que tu y ailles si fort qu’on en finisse. Par lâcheté je l’avoue. Au moins on serait mort en transpirant, c’est ce qu’on voulait non ?

C’est encore trop tôt oui, pour que je t’explique ce que j’ai vécu en ton absence. Trop tôt pour que tu comprennes. La vie n’est pas figée Dd, et même si j’ai cru, pendant plus d’un an, que tu reviendrais, même si j’ai tout essayé pour que tu reviennes, il en aura fallu une seconde pour admettre que tu ne reviendrais pas, pas encore ou peut être plus jamais.
Des amants il y en a eu, plus que je ne le voudrais, mais pas autant que tu ne le penses. La route a d’abord mis sur mon chemin Marc, avec qui j’ai vécu des mois et des mois. Un larbin devenu un confident, devenu un mari. Un mari avec qui je ne couchais pas. C’était notre choix, une sorte de jeu. Mais un jour sa nouille l’a titillé et je l’ai échangé contre deux robes et un millier d’écus en petites coupures –je me baignais dedans, c’était cool-. La vie est redevenue un fardeau et j’ai rencontré Beren. C’était beau, c’était neuf, et oui, c’était différent, il était différent de toi, et il avait lui aussi son fantôme qui colle à la peau, on s’est pansé, et c’est là qu’est né Alexandre Kalum. L’anneau de notre mariage a rejoint un petit coffre, entreposé pas loin du sien, chacun nos fantômes, chacun nos souvenirs.
Et puis, « mon cher et tendre ». Riche, assurément. Plus que je ne le serais jamais, plus que nous ne le serons jamais. Je ne rentrerais pas dans les détails, c’est trop tôt pour toi de les entendre, et trop tôt pour moi d’en parler au passé.
Bien sûr que la vie a continué, bien sûr que j’ai aimé. Bien sûr que j’ai baisé, embrassé et caressé. Tu étais mort, et moi j’étais en vie. Tu as eu ta bouteille pour t’aider, moi j’ai eu l’amour. J’avais de l’importance pour quelqu’un, pas dans le sens d’un orgueil Dd, dans le sens qu’ils ont su me montrer que la vie était là. Entre mes cuisses oui, mais pas seulement, et c’est le « pas seulement » qui est important. Car si je suis vivante aujourd’hui, c’est aussi grâce à eux.
C’était différent, oui. C’est toujours différent, pas moins beau, pas plus beau non plus. Ils n’étaient pas Toi, et tu ne seras jamais eux. Oui, ils ont fait bien plus que changer ma vie, ils l’ont allongée. Mais c’est ici que je suis aujourd’hui, et c’était peut être aussi trop tôt pour ça.
C’est long cinq ans, c’est trop d’un certain côté, et pas assez d’un autre.

Tu as le droit d’être en colère, rassures toi, je le suis aussi.


D'ailleurs, ils sont peu à pouvoir se targuer de parcourir à pied les kilomètres de bites que tu as pris dans le c..

Restes calme Déa.
Reste Calme.
Reste…Oups, excuse moi, c’est juste un gnion dans le pif, et vache ça fait mal à la main !


Ils auraient été plus nombreux à s’en vanter si t’avais pris la peine de venir me la mettre toi-même.

Allez chaton, tu le faisais si bien.
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Doryen
Il s'essuie d'un revers de main, puis en profite pour faire passer la douleur en portant le goulot à ses lèvres.. une gorgée de plus, pour la route... C'est fou comme ça anesthésie. La tête qui tourne, c'est sûrement dû à cette conversation stérile entre deux fantômes qui n'auraient jamais du se retrouver.

Je n'ai jamais était crédule, et je ne suis pas dupe.
Et je ne me considère pas comme un simplet, d'ailleurs, qui se considère comme tel ? On ne se voit pas devenir con, hein ?
Alors je sais bien qu'ils sont passés dessus. Et je mets ça au pluriel, remarquez bien... Je les imagine même par milliers, profitant de son corps avec son consentement. J'imagine, et croyais moi de l'imagination j'en ai revendre, même si ça fait mal, et je n'ai aucune peine à imaginer dans la mesure ou je la connais.
Oui, je l'ai pratiqué..
Puis j'en avais entendu parler même avant de la rencontrer. C'est que Madame, en un mot, avait déjà bonne presse auprès de son ancienne troupe devenu mienne par la suite.. Et le borgne ne s'était pas privé d'histoire croustillante quand était venu le soir et les bières. A moins que ce ne soit que le fruit de mon imagination débordante, ces folles soirées d'hédonisme, ou que seul mon inconscient ait rêver les rendez vous cachés dans des tavernes suffisamment obscurs pour s'y adonner à quelques jeux dont la finalité est toujours l'un dans l'autre.

Et franchement, si j'étais resté, en serait il advenu autrement ? Pendant mes longues journées à la mine ou dans mes champs ? On peut bien promettre fidélité le soir devant le feu, quelque chose me dit aujourd'hui que j'aurai fini comme tant d'autre avant moi... Seul, cocu et ruiné... bon, ruiné.. moi je l'était déjà.. mais quand même... Comme ceux d'avant, puis ceux d'après...

Non, je ne suis pas dupe. Et je savais bien qu'en disparaissant, la vie continuerai. Et même si les actes dans mon imaginaire sont pénibles, il ne sont rien en comparaison de la manière. Car si je doute du nombre et des positions, je suis convaincu par la méthode.. La veuve éplorée, se tenant droite malgré l'adversité que lui propose la vie, tombant amoureuse du riche notable sur lequel enfin pouvoir épancher sa tristesse à compte goutte, entre sincérité, douleur et pudeur... Mélangeant habilement la larme et l'ouverture de cuisse, entre autre. Après tout, la courageuse D n'en avait elle pas fait de même avec moi ? Le jouet du moment, le plaisir de l'instant.. A quel moment se serait elle lassée ?
Au delà de son corps, le simple fait qu'elle puisse partager son cœur, vivre et revivre avec les suivants ce qui avait été pour moi me fait monter la tension. Car au final, je n'ai été qu'un parmi la foule, le lambda dans la peuplade, sans rien d'unique, sans rien de plus et je m'en veux de ma naïveté.
Finalement, je suis peut être crédule..

Oui, j'imagine.
Oui, ça fait mal.
Oui, ça m'agace.
Oui, j'ai envie de l'attraper.. par le cou... mais pas que...
J'ai envie de lui faire mal.
J'ai envie de lui en vouloir.
J'ai envie de pas avoir envie de ça..
J'ai envie de m'en foutre..


"Ils auraient été plus nombreux à s’en vanter si t’avais pris la peine de venir me la mettre toi-même.

T'as pas eu besoin de moi, hein ?
Allez, je t'imagine poussant tes gémissements, les avants bras fermement appuyés sur un bout de comptoir, ayant peut être même oublié qui est à l'intérieur, à te faire ouvrir autre chose que l'esprit !

La bouteille vole au travers de la pièce, direction la fenêtre, et l'ensemble vole en éclat, disséminant des débris aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur. Voilà pour la déco, faudra faire venir Franky pour maroufler et mettre les bougies, on laissera la baraque une semaine.. puis si jamais vous retrouvez ma dague dans le jardin, faîtes signe..

- Qu'est ce que t'es venu faire ici..
C'est pas une question.
Ce n'est même pas une phrase.
C'est pour lui même..
Il soupire et se détourne aussi bien pour fuir le regard,que pour fuir ses envies et pour se donner du courage en s'essuyant le nez qui mouche légèrement rouge...
...Du sang...
...Comme au commencement...
Finalement c'est pas plus mal que ça se termine sur la même note. Il esquisse un semblant de sourire à cette idée.
- Tu fermes en sortant..."
... Le semblant de porte.
... Tes cuisses.
...Ta gueule.


Peut être même qu'il à l'air convaincant tandis qu'il se dirige vers la remise à la recherche de quoi étancher sa soif...

Et elle s'en fut, ils ne se revirent jamais, n'eurent pas beaucoup d'enfant et ne vécurent pas heureux... non ?
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Andrea_
C’est la fin que tu souhaites. C’est sûrement pour ça que tu es revenu. Pour une fin digne de ce nom, alors…
Alors je vais te l’offrir, sur un plateau. Car tu es convainquant, et que je ne sais pas, moi non plus, ce que je fiche là.
J’avais dans l’idée que ce n’était pas toi que je trouverai, mais un pauvre bonhomme dont la seule ressemblance avec Toi aurait été ce bonnet - oui, celui que tu portais, mais en plus propre dans mes souvenirs-. J’aurais été puta’inement convaincante et, ne t’en déplaise, ce n’est pas entre mes cuisses qu’il aurait fini, mais seulement dans la rue. J’aurais été menaçante, autant qu’on l’est quand on s’attaque à ce qu’on chérit. La mère protègera ses petits, le noble ses titres, le riche ses écus, le CAC les écus des autres, et moi, moi je chérie mes souvenirs, et oui, j’aurais pu tuer pour que jamais la porte de cette maison ne soit ouverte par un étranger.
Tu veux que je sorte alors je vais sortir. Je vais regarder un dos que j’ai si souvent griffé s’éloigner vers la remise que nous avons tant étudiée. J’en profiterais pour te hurler que tu n’as rien compris à notre histoire, et que t’es un sérieux enc’ulé de penser que tu n’étais qu’un parmi d’autres.
Je vais remettre la gamelle du chien à sa place, sans te dire qu’il finit sa vie dans la maison d’en face –j’vais lui éviter le même accueil qu’à moi hein-. Je prendrais peut être le temps de ramasser la bouteille, mais pas nettoyer –tu t’arrangeras avec Valoche-, mais si tu voulais du double vitrage, suffisait de demander. Je n’hésiterais pas en ouvrant la porte, et si jamais un soupir s’échappait de ma bouche, dis toi bien qu’il ne serait pas trop long, mon but n’est pas de t’importuner plus longtemps.
Je prendrais soin de la fermer cette porte, doucement, avec lenteur, comme pour m’excuser du viol que j’ai imposé à sa serrure pour entrer. Et puis je disparaitrais. Je te laisserai seul avec ta bouteille, pour épancher je ne sais quoi qui empêche à ton cœur de se départir de sa jalousie pour recouvrer pied. Et lorsque définitivement j’aurais quitté le jardin –sans trouver ta dague-, je claquerais le portillon en priant pour qu’il vole en éclat –au mieux ça t’occupera, au pire ça te fera du petit bois et tu épargneras la chaise-.

Mais tout ça, je le ferais uniquement dans ton imagination, car si toi, tu es convainquant, je ne le serai jamais autant, moi, si je partais si facilement.
Et tu peux penser autant que tu le souhaites.
Et tu peux salir mon image, mêler mensonges et vérités,
Et tu peux continuer à te détruire si cela te fait du bien,
Car jamais Dd, tu m’entends, JAMAIS, tu n’arriveras à salir le souvenir que j’ai de nous.

Et tu peux crier, tu peux frapper,
Et tu peux boire jusqu’à dégueuler tripes et boyaux,
Et tu peux menacer, vomir tes méchancetés,
Car jamais elles ne m’atteindront.
J’étais prête à tout, et même à ça.

En réalité, alors que tu disparais dans la remise, moi, j’espère que tu y trouveras de quoi boire. De quoi boire suffisamment pour que tu t’endormes et que je puisse, comme avant, passer la pulpe de mes doigts sur mon visage. Que je redessine ce visage connu et reconnu, que j’y découvre les nouvelles traces d’un passé qui m’a échappé.
Et lorsque tu en sortiras, les cheveux probablement couvert de la soie des nouveaux habitants, je serais là, assise à cette table. Le verre aura été balayé, et caché sous l’escalier où j’aurais trouvé un paquet d’or sans y toucher. La bouteille –ce qu’il en reste- sera posée dans la poubelle que nous avons mis tant de temps à dénicher. Un feu aura été allumé sous la grosse marmite où chauffera de l’eau.

Je ne dirais pas un mot.
Pas un.

Je t’ai attendu des années, je peux bien attendre encore, et je ne partirais pas cette fois.

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Doryen
Il attends patiemment que l'aveugle se mette en place.

Faut être con pour se retrouver avec une citrouille au dessus de la tête, à attendre qu'un non voyant se prépare à jeter des dagues. Con, ou suicidaire. Ou les deux. Il en a proposé lui même l'idée... Un clou du spectacle... Une citrouille qui explose... orange ou rouge, elle finira bien par dégouliner, non ? L'idée à dû lui venir un soir de taverne, pour changer... mais aussi parce que le lanceur est extraordinaire, ce qui rend le risque limité.
Faut être honnête, les minettes ne sont pas tombées en émoi en scandant des prénoms.
Les écus non plus...
Et la tête est toujours là..
Échec sur toute la ligne.
Il aura au moins appris à jeter correctement une dague avec la troupe. Il aura aussi appris à jongler, mais ça franchement, on s'en balance... Il aura appris à cueillir les bonnes herbes et des champignons comestibles, puis aussi à tenir en équilibre sur une planche qui est sur une balle... mais ça aussi on s'en balance... Le jour ou vous êtes en galère, tentez de faire fuir l'assaillant avec un ballon, une planche est des balles qui volent en l'air... A moins de les faire mourir de rire, vous finirez empalé.

Il attend, les yeux grand ouvert. Aujourd'hui est peut être Son jour.
Entre crainte et soulagement.
Mais le sifflement du couteau est annonciateur de mauvaise nouvelle... Si il l'entend, c'est qu'il est toujours vivant.

C'est une bonne nouvelle.
C'est un soirée en taverne.
Donc c'est une nouvelle bonne soirée en taverne.

Ça se déhanche, dans des tavernes trop peu fréquentables pour être citées, avec des femmes invitées par la bouteille sur la table, l'air peu fréquentable ou la bourse posée sur la table. Et lorsque les miches se posent sur le comptoir comme sel et poivre, ce n'est sûrement pas pour le charisme du bonhomme qui secoue la bouteille comme un poireau à dégorger d'urgence. Et quand dans une sombre ruelle la future souillée pour quelques écus se dandine, ce n'est pas par amour.

Alors, oui..
Je ne suis pas un saint et tu n'es pas une none.
Et oui, peut être que certaines se sont agitées dessus comme elles ont fait semblant de se débattre dessous. Je ne me rappelle pas. J'étais sûrement parti au réveil. Elles avaient fuit au réveil ? Je les imagine nombreuses, il n'y en a peut être eu aucune. Pas un prénom ou un nom ne me vient à l'esprit. Peut être s'appelaient elles seulement index, majeur, et consœur... Je ne sais pas et ne sais plus.
Mais jamais,
Non, jamais,
Je n'ai jamais pu dire "je t'aime" à quelqu'un...
Et c'était pas ça le deal ?





Adossé au mur de la remise, il attend et espère entendre la porte claquer, signe qu'elle aura disparu à tout jamais.. partie pour retrouver sa vie, son mari, ses enfants, ses amants, ce qu'elle veut... Il y à assez d'écus et de boisson pour tenir un siège d'oublie, pour trouver plus facile de retenir ses larmes que de se refréner d'aller la coincer contre un mur pour l'emprisonner à jamais auprès de lui...
Ici, c'est bien.
Ici, la porte finira par claquer.
Puis il en sera fini du bleu et de toutes ces balivernes.
Un terme final à l'imaginaire et à l'espoir.
La fin du souvenir parfois cuisant et de son l'idéalisation.

Claque porte, claque tandis que je tombe assis, me laissant glisser contre le mur froid, et que je me pose des millions de questions absurdes, des milliers qui resteront sans réponses, des centaines dont j'en ai l'imagination, des dizaines dont je connais la réponse, et la seule que je craint...

Au final, il aura fait de la fuite un art... Et ce n'est pas la bouteille ouverte contre un coin de meuble qui le contredira...
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Driss
J'ai fais tout comme il à dit.. Un peu de viande, un peu d'alcool, puis un peu de bières, puis un peu d'alcool.. Régime liquide, parfait pour perdre du poids.. Pour la viande, j'ai pris des p'tits quartiers de boeuf, j'sais qu'il adore la viande rouge.. On s'en fout ? Ha... Pour l'alcool, j'ai pris une bouteille d'abs... Ca aussi on s'en fout ? Ah...

Faut être con pour forcer sa propre porte..
Bon, moi j'avais pas la clé..
J'm'en rappelle..
Mais lui.. ben il savait quand même qu'on avait pas la clé, non ?
Vu comment la serrure est matraquée, l'a du la prendre avec les griffes d'un chat mort.
J'suis pas un génie, mais j'suis observateur..
Comme j'vois bien qu'la porte est pas fermée.
Après avoir tenté de crocheter une porte défoncée, il a pas réussi à la r'fermer..
Encore une soirée qu'jaurai dû le coucher plutôt que d'le laisser là tout seul à attendre...

J'pousse la porte, ou ce qu'il en reste.
J'sais pas si c'est la fenêtre ouverte par morceaux, le liquide par terre qui s'mélange à un p'tit peu de sang ou elle qui est assise sur la chaise... Mouais, c'est bien elle. J'la r'connais d'suite. Observateur j'vous dis...
Et c'est pas bon signe..
Moi j'm'attends à des mer'c'naires..
Ou à des Stchtroumphs..
Ou à la reine des neiges..
Ou à...
Pas à elle...

J'mets bien la main sur la garde d'l'épée, mais franchement j'y crois pas... Elle attend là assise sur la chaise qui reste en tapant des ongles sur la table avec sa grosse bagouze et j'sais que la colombe pourrait pas être sympa avec moi.. Pas qu'j'en ai peur, hein... mais c'est la colombe.. puis mon copain s'rait pas content que j'y fasse du mal.. puis mon copain j'sais pas s'il est là, mais il va avoir maille a partir... C'trop compliqué pour moi ça... alors j'vais juste posé les courses sur la table en f'sant juste un p'tit salut de la tête et avec un demi sourire.. Sa taverne, elle me paye, mon copain, son ex femme, leur maison, moi employé... J'peux ptet ramasser le verre par terre, ce sera ptet bien vu.. Ou remettre la porte en place.. Ou partir... Quelque chose me dit qu'il vaut pas mieux se r'trouver là quand les deux se voient..
L'instinct...
C'est bon ça l'instinct..
Je r'garde pas, je r'garde pas.. Ah berdol, j'crois bien qu'elle me fixe...

Ouais, d'ailleurs..
C'est pas le voisin qu'j'ai croisé qui courait ?
J'vais laisser mon copain gérer ça, sûr il y arrive... Puis elle me r'garde là non ?
J'pose tout..
Ouais, le voisin...
L'immonde cachotier.

Si j'le ramène par la peau du cul, sûr mon copain il va être content... et puis on pourra jouer à son jeu..
Andrea_
S’il y a bien une chose que j’ai retenue de ton retour, au-delà du fait que même défait, tu as toujours cette beauté qui m’avait plu-, c’est qu’il fallait être patient. Qu’il faut toujours garder espoir.
Et mon seul défaut dans toute cette histoire, c’est qu’un jour, mon espoir s’est tiré.

Lorsque je suis rentrée ce soir là, et que je n’ai vu qu’une flaque de sang, j’ai d’abord pensé que quelqu’un t’avait enlevé. Tu comprends, je n’avais jamais pu imaginer que tu sois parti de ton plein gré. Tant qu’il n’y avait pas de corps, il n’y avait pas de mort, et c’est à cela que je me suis accrochée. Je suis restée forte les premiers jours, je savais que les pigeons pouvaient parfois mettre du temps à délivrer leur message, et j’imaginais que peut être, c’est un porteur qui m’amènerait un bout de toi. Peut être ton annulaire gauche. Les premiers jours ont été longs, mais je trouvais la force de vivre dans l’espoir d’une missive qui m’aurait fait chantée. Oh j’avais élaboré un plan pour te récupérer, déjà payé des hommes pour te trouver, je n’étais pas abattue Dd, j’étais au contraire plus vivante que jamais. Ta place était ici, avec nous. Et j’aurais tout donné pour cela.

C’est ensuite qu’est venue la colère. J’en étais rendue à attendre un corps, peu importait dans quel état tu me revenais, tant que tu revenais, tu ne peux imaginer comme l’absence est dure à vivre quand on ne sait pas. J’étais ignorante, et cette ignorance m’a rendue méchante. Ma folie acheteuse m’avait mis à l’abri pendant quelques semaines, peut être des mois. Des mois oui, à attendre un petit signe de vie, à guetter les personnes louches qui pourraient me vouloir du mal.

Et puis un jour, j’ai quitté cette maison. Je ne m’y sentais plus chez moi. Alors je suis partie, sans rien toucher. J’avais bien trop peur de déranger la scène de notre vie, il manquait un acteur, la pièce était terminée. C’est là que Victoire est retournée vivre chez mon Oncle, je n’avais rien à lui offrir qu’une mère en décrépitude, qui avait perdu goût à la vie, et qui s’énervait au moindre « coucou qui c’est ? ». « Coucou qui c’est » ? C’était plus personne.

Je t’ai cherché, ne t’en déplaise, dans les moindres recoins de ce royaume, j’espérais secrètement qu’un brigandage tourne mal, car je ne me serais pas défendue. Je jouais ma vie comme on joue au ramponneau, et tu sais Toi, que je n’ai jamais été douée. Mais on guérit de tout, alors un jour, je me suis persuadée que c’était ton choix, de partir. Et ça a été mon choix, de continuer. J’ai d’abord cherché dans leurs bras le réconfort et la chaleur d’un corps. J’ai tenté de reconstruire ce que TU avais détruit. Bien sûr les nuits furent agitées, les réveils difficiles, oui, c’était dur de ne pas me réveiller près de toi.
Mais un jour je suis restée. Juste le temps de voir le soleil se lever, de prendre un verre. Un jour j’ai posé ma main dans celle d‘un autre en me disant que… Que ce n’était pas la tienne, certes, mais qu’elle était douce quand même. Et j’ai avancé.
Tu m’avais imposé TON choix, tu faisais je ne sais quoi de ta vie –et j’étais loin d’imaginer que tu faisais le con dans un cirque-, alors moi aussi, moi aussi j’avais le droit de vivre.

J’ai attendu, ce qui me semblait une éternité. Mais ce n’était pas assez.
Alors aujourd’hui, non, je ne partirais pas, et si tu entends la porte claquer c’est sûrement le vent.

Ou Driss.
Le fidèle, le pas très beau mais sacrément gaulé. J’aurais pas la force de le frapper, et je n’ai pas l’envie de le menacer.
J’crois qu’il me regarde. Il me regarde ? Hey moi aussi j’peux te regarder. Hein t’as vu c’est malaisant ! Baisse les yeux, comme ça. Non ! Pas comme ça.
C’est vraiment merdique comme situation non ? Toi tu déposes les courses, comme si tout était normal. Mais moi j’ai juste envie de me lever et de te choper par le colback en te gueulant au visage que ce n’est PAS NORMAL berdol, c’est pas normal. Mais j’s’rais capable d’éclater en larmes.

Je me contente seulement de me lever et de ranger les courses. Lentement je m’approche du baquet, pousse un peu la vaisselle sale pour y faire couler une à une, les bouteilles d’alcool qu’il a ramené. Et lorsque l’absinthe –absinthe vraiment, t’en es rendu là ?- résiste, un petit coup sec et le verre se mélange au breuvage. Le vin qui tâche sera rincé par la bière qui mousse.
Un regard au Driss qui pense que je ne le vois plus, et de nouveau l’alcool coule. Seuls deux verres seront sauvés et posés sur la table. Le couvert est mis, la chaise semble bien seule. Alors un coffre est tiré pour lui faire face.

Des petits morceaux de bœuf, charmante attention, Dd en a toujours raffolé. Un oignon sorti de nulle part et les voilà qui flottent dans la marmite –du bœuf bouilli, c’est bon non ?-.
Bientôt l’odeur emplira la pièce.

Oui, il y a bien une chose que j’ai apprise pendant tes années d’absence, ce n’est pas la cuisine – déso pas déso-, mais la patience.
Et tu devras bien sortir un jour, je t’ai toujours dit qu’il fallait mettre un chiotte dans cette remise.

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Doryen
Pfffffffffffffff...
Elle part pas, hein ?


Comment on compte le temps, assis dans une remise une bouteille à la main ? On peut bien compter au nombre de gorgée.. 8... Mais ce ne sont pas toutes les mêmes.. Les dernières se font moins goulues... Puis les dernières se font aussi plus espacées.. du coup, pour la mesure de temps.. ben, on repassera.
A la troisième, sûr, il était en colère. De quoi ? Heu...
A la quatrième, ça allait mieux. Pourquoi ? Heu...
A la suivante, il se dit qu'il faut y aller.
Celle d'après, il se rend compte qu'il ne peut pas se lever... Trop fatiguant.. Puis quand le corps il ne veut pas, faut pas insister, hein ?
A la huitième, c'est l'heure.. Ah, y'avait une septième ?... Bref, il ne va pas passer la journée la dedans, surtout que même en prêtant l'oreille attentivement les fois ou.. ben il était attentif à quelques chose... il n'a rien entendu d'autre que les battements de son coeur, parfois le coup sec de son poing contre le bois, mais plus souvent le bruit de l'air qui pénètre la bouteille à chaque fois qu'un peu de liquide en sort en direction de sa gorge.

C'est l'heure..
Oui.
Si elle ne part pas d'elle même, c'est à coup de .. pompes.. qu'elle repartira.
Parce que...
Oui, parce que !


Et quand il en sort, de la remise, au bout de quelques gorgées... Cherche pas, nouvelle unités de temps... il se dirige tout droit.. m'enfin... vers la grande table de la pièce principale autrefois entouré de chaises... l'a piqué les chaises, cette 'culé ?.. afin d'y saisir son épée par la garde avant d'entreprendre de la pointer droit sur.. c'est un mur... le sol afin de s'appuyer dessus comme d'une canne.. histoire de retrouver l'équilibre.. ben oui, ça fatigue les longues conversations..

Ca doit être l'odeur dans la cuisine.
C'est à dire que depuis qu'il est là il se contente de manger apéro dinatoire..
Du coup, ça choque.
Puis Driss en cuisine, il n'y à pas pire..
Enfin..
Si.
Mais la terreur des cuisines, l’Attila de la casserole, la destructrice de papilles gustatives n'aurait pas...
Si.
Seigneur, elle se prépare donc à l'intoxiquer pour le faire mourir lentement dans d'abominables souffrances..

Sûrement que la chiasse tient son surnom des cuisines... parce que c'est ce que vous pouvez attraper de mieux.. enfin, j'veux dire.. en maladie.. pas techniquement, attraper la cuisinière.. celle qui cuisine j'veux dire... non, c'est que.. bref !
C'est à dire que les types qui ont eu la malchance de goûter la cuisine de la colombe, ils se croient chez un gastro en geôle. La texture, l'odeur, le gout, cherche pas... quand t'as connu ça.. t'as approché la mort... et même la mort s'enfuit quand elle la croise louche à la main.. Parce que là, c'est pas du courage ou de l'amour.. c'est de l'inconscience...

Et elle cuisine..
Mais belle..
Même perdu dans une cuisine, à faire n'importe quoi avec... n'importe qui... n'importe quel aliment... !!... elle occupe l'espace de son charisme et de sa prestance.

Et appuyé sur l'angle de la porte, le bras droit soutenu par la garde de l'épée fichée dans le sol... il contemple... son cul... La Colombe s'affairer croyant savoir faire...

"T'as appris à cuisiner ou tu comptes tuer avec ta mixture ?"

Bah, j'en ai marre.
Je me sens fatigué...

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Andrea_
Et non hein, elle ne part pas.
Et de dos, il est fort possible qu’il ait l’illusion parfaite qu’elle cuisine. Mais tout le monde sait qu’à moins qu’un rat ne se soit caché sous son bonnet et lui montre comment faire, y a peu de chance que ça aboutisse à un plat étoilé.
Cependant, le temps avait fait son œuvre, et, à défaut d’avoir appris, elle avait passé beaucoup de temps en cuisine, à Momas, à regarder la bonne s’affairer aux fourneaux. De là à vous dire qu’elle vous sortirait une blanquette de veau bouffable serait mentir, mais disons qu’elle pourrait vous faire un sandwich pâté cornichons sans confondre le cornichon avec la courgette. Cependant, les yeux rivés sur le jardin, elle ne fait rien de plus que barboter dans l’évier. Elle tente de remettre un peu d’ordre dans la baraque en espérant que ça remettrait un peu d’ordre dans sa vie. C’est pas ce qu’on dit « charrette bien ordonnée commence par soi même » ?
Le double D sortirait de sa remise, qu’il le veuille ou non. A entendre ses grosses déglutitions, à vue de nez il doit s’être enfilé sept gorgées –oui, moi j’en ai compté sept, mais t’as toujours été un peu Marseillais-, d’après mes calculs, en me basant sur ce qu’il pouvait mettre de poitrine dans son bec, j’peux vous dire qu’il ne va pas tarder à sortir. Il pourra vous dire c’qu’il veut sur la taille de son asticot, mais concernant sa vessie, j’suis certaine qu’elle est de taille standard.
Et devinez qui se décide à se lever et à… rayer le sol avec son épée ?

Les mains se tendent et semblent se retenir au baquet lorsque sa voix retentit. Car maintenant que l’esprit y voit plus clair, il n’y a plus d’hésitation à avoir, cette voix est la sienne, et garde la même intensité qu’il y a quelques années. Elle semble plus lasse, plus fatiguée, peut être même résignée, mais elle est sienne, et provoque la même sensation qu’à l’époque, faisant naitre au sein du corps féminin une douce chaleur.
Si ce n’est qu’à l’époque, son corps tout entier serait venu se coller à l’autre, en l’embrassant jusqu’à lui faire oublier que dans la marmite cuisait un festin –en fait si ça se trouve je sais cuisiner, mais j’ai jamais eu le temps de manger avant que ça crame !-



Avec l’alcool que t’as dans l’estomac, y a peu de chances que ma mixture te fasse du mal va, assieds toi, c’est prêt.

C’est moche de frapper un homme à terre, car c’est un peu la sensation que j’ai. Je ne peux imaginer ce que tu as vécu pour en arriver à revenir ici, dans un état proche de la mort. Car si pour le moment, ton esprit embrumé par l’alcool te rend amer, il n’est rien, comparé à ce que tu ressentiras quand tu n’auras plus ta dose. Alors tu devras affronter ta vie et ce qu’il en reste.
Alors tu devras affronter ton reflet dans le miroir.
Alors tu devras m’affronter.

Vois comme je t’offre du répit en te tournant encore le dos. Bien sûr je le fais autant pour toi que pour moi.
La première fois que je t’ai vu, vraiment vu, tu portais une chemise blanche immaculée, une sorte de soie qui reflétait la lueur des bougies. J’étais apprêtée comme une catin, comme une charrette volée, et j’avais finalement décidé de me changer quand j’ai vu combien tu étais beau ce soir là. Nous étions beaux, et ça nous a conduits aux plus beaux moments de nos vies. Si on suit cette logique, alors que tu ressembles à un saoulain héroïnomane qui n’aurait pas eu sa dose, et moi à une fille de ferme qui aurait passé la nuit à violer un coq, la suite ne va pas être jolie jolie.
Je t’avais conseillé le cochon de lait, et ce n’était pas moi qui avait cuisiné, aujourd’hui tu devras te contenter de « meuh meuh sur mer d’huile », autrement dit deux morceaux de bœuf bouilli sans épice apprenant à nager au milieu d’une louche d’eau de cuisson. On dirait presque de la grande gastro hein ? Mais si regarde, y a pas assez à bouffer. M’enfin t’as l’estomac en overdose et le mien est noué.

Les assiettes sont posées sur la table, et je prends place sur la malle. Quelque chose me dit que tu vas avoir besoin d’un siège avec dossier…
Il va falloir trouver le courage de passer à table Dd, autant pour attaquer ton assiette que pour répondre aux questions que je ne retiens pas longtemps. Les yeux se perdent dans le bouillon sans saveur et la viande est coupée, tant bien que mal, surtout mal.


Fais chier, couteau qui coupe rien… J’allais quand même pas incriminer la cuisson de la bidoche…

Tu comptes rester longtemps ?

Tu vas rapatrier la probable pouffe qui m’a remplacée et pour laquelle tu es parti il y a cinq ans ? T’avais plus de caleçon propre ? T’avais oublié tes clopes ? Les draps qui t’ont coûté un rein ? Ta dignité ?
Ouai fais comme moi, mange, ça t’évitera de dire des conneries.

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Doryen
C'est un terrible drame qui s'est joué à Orléans.
En effet, derrière les remparts de cette merveilleuse cité, un homme à été retrouvé agonisant, se vidant par tous les orifices. Le malheureux n'à pu être secouru à temps. Si les investigations sont encore en cours, il semblerait d'après une source proche de l'enquête, que la défunte victime aurait été retrouvé près d'une bassine d'eau dans laquelle flottaient des restants d'aliments qui doivent être analysé.
Un appel à témoins à été lancé par la milice, et des recherches sont actuellement en cours sur ce qui semblerait être une paysanne fuyant les lieux. Si vous la croisez, n'intervenait pas vous même, contactez les forces de l'ordre. Elle est jugée dangereuse louche à la main...


La vie ne tient qu'à peu de chose, hein ?
Elle ne part pas, il mange et paf le Dd.
Alors... après quelques secondes... minutes ?... de réflexion, tandis qu'elle pose son séant sur la malle qui contient le millier d'écu qu'il lui reste... Marrant comme ton cul à immédiatement reniflé l'or ! Si j'avais la force d'être méchant, je te dirai que c'est un don que tu as élever au rang d'art !

"... Heuuu... No-on ?..."

C'est entre la question et la réponse, entre l'affirmation et l'injonction.

Non !
Parce que je ne vais pas m’asseoir à cette table pour taper la causette.
Déjà, je ne m'en sent pas la force, puis je ne saurai quoi demander et enfin parce que j'ignorerai quoi répondre.
Cette situation est tellement ubuesque que je me demande si je ne suis pas actuellement dans mon lit en train de cauchemarder, à attendre que Driss me fasse renifler un bon morceau de barbac bien saignante cuite au feu de bois, qu'on arrosera d'un peu de vin en se remémorant des anecdotes de tavernes et de filles de joies...


Non ?
Tu ne vas pas m'obliger à manger ça..
Parce que je ne suis pas ton enfant, d'ailleurs je ne suis même pas ton mari, ni ton fiancé et même pas ton petit ami.
De toute façon, je suis plein... Si mon estomac gargouille, c'est parce qu'il est en train de distiller.
Puis parce que je vais pas être le seul juge du jour de la spéciale Top Chiasse, tout ça parce que t'as mis deux assiettes sur la table après avoir jeter des trucs dans une flaque d'eau chaude...
Et je ne me rappelle pas de tout, mais surtout pas de tes talents derrière des fourneaux.
De toute manière, là, je ne vais ni me la jouer courageux, ni suicidaire. Si je veux en finir, je préfère encore le faire moi même.
Alors, tu passes à table mais moi tu m'oublies pour le festin..
Hein ?


Non.
Je comptes pas rester.
Mais bon, à la base je ne comptais même pas venir.
Du coup.. Faut que je réfléchisse, mais là vois tu... c'est pas le moment.


Non.. s'il te plaît...
Non, ne me regarde pas comme un vulgaire alcoolo qui passe sa solde dans les tavernes et les mochetés de comptoir, à passer la nuit à vomir dans les caniveaux après avoir été brigandés de ses derniers sous, ou à déambuler dans les rues en pleine nuit à la recherche du dernier verre en beuglant contre le ciel, la terre et tout ceux qui l'habitent.
Je n'ai pas envie de t'affronter maintenant.. et peut être même pas plus tard.


- J'ai... déjà mangé..

Il se rend bien compte qu'il à l'air pataud, tanguant légèrement... si, si, je suis sûr que ça passe inaperçu.. appuyé sur la garde de son épée, à hésiter entre l'envie de s'asseoir, l'envie de pisser, l'envie de se laver, l'envie de dormir et l'envie de se barrer en courant, mais il s'en fout.. personne regarde. Et peut être même qu'à la prochaine gorgée il réussira à devenir invisible, mais il ne va pas la tenter de suite. Et comme il faut commencer dans l'ordre, il s'imagine grimper à l'étage se rafraîchir après avoir été soulagé sa vessie et avant de se vautrer dans le lit...
Et il y penses tandis qu'il lâche son épée et va... dans le jardin se soulager, dans ce qui était jadis des radis... trop de marches à l'escalier !, en demandant par l'ex fenêtre :

- Et, heu... toi ?"

C'est classe, hein ?
D'un autre côté.. je fais ce que je veux avec mes cheveux.. puis le reste.
Je suis un homme, moi.. j'ai pas besoin qu'on me prenne par la main !
Et même que si j'veux pisser sur la table du salon ben...
Pas si tu me regardes avec cette tête..
Ni avec ce regard courroucé..
Alors en regardant le ciel pendant que la gravité fait son oeuvre, je retrouve un peu de courage et un brin de lucidité, à moins que ce ne soit ce soulagement orgasmique de la vidange d'alcool..

- T'es de passage ?

Tu comptes investir les lieux avec ta smala ?
Parce que je suis conscient qu'il n'y à pas vraiment de canapé pour y passer la nuit...

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Andrea_
J’vous avais pas dit qu’il avait un petit côté marseillais ? Ouai, bin j’aurais du rajouter qu’en plus c’était une tête de pioche. Et encore, j’peux vous dire que la pioche à côté c’est du coton, le D, quand il a un truc en tête, c’est nulle part ailleurs. De toute façon, ça a l’air d’être tellement le berdol dans sa tête qu’y a de quoi s’y perdre.
Mais bon, on a compris. Monsieur ne mangera pas. Quand bien même je m’étais servi de son absence pour apprendre à cuisiner, et que je lui avais servi un bon petit coq au vin, il n’aurait pas mangé. Par contre je mets ma main à couper qu’il aurait trouvé le moyen de faire décanter la sauce pour picoler. Je ne juge pas hein, je constate.
Je ne te regarde pas comme un vulgaire alcolo, j’essaye simplement de comprendre. Et c’est pas facile de comprendre quelque chose dans une telle situation. J’essaye de savoir ce qu’il a pu se passer dans ta vie pour que tu reviennes dans cet état. J’essaye de comprendre comment on peut éviter de picoler pendant plus de trente piges, et devenir meilleur copain avec une bouteille en quelques années. J’essaye de comprendre comme mon double D a pu devenir un seul, mais plus que tout, j’essaye de trouver comment ce simple D, peut devenir le mien.
Je me demande si l’on peut rattraper le temps perdu, et se ré apprivoiser. Je tente de calculer combien de temps ça prendrait, si on y arrivait. Je sais qu’à l’heure qu’il est, je ne regrette rien de ce que j’ai pu abandonner pour arriver ici. Car au fond, je savais en prenant la route que je ne reviendrais jamais. Je n’étais pas guérie, pourtant je le croyais, et je ne serai plus la même désormais. J’essaye de me persuader que lorsqu’on veut quelque chose très fort, tout est possible, puis je me souviens que tu es parti un jour. Puis je me souviens que tu es revenu. Alors tu vois, moi aussi je suis perdue.
Non, je ne te regarde pas comme un vulgaire alcolo qui passe sa solde dans les tavernes et les mochetés de comptoir, j’essaye simplement de lire dans ton regard ce que j’aimerais y voir. Y lire que tu ne me vois pas seulement comme une catin qui aurait ouvert ses cuisses à tout le monde et qui t’avait oublié simplement parce qu’un autre a su m’offrir des montagnes d’écus.

Je vois bien que la chaise te fait de l’œil, et je me demande même si elle te fait pas un croche pattes – tu tangues chéri, tu feras attention-. Si t n’as pas faim, je suis forcée de constater que tu as toujours soif.
L’épée bise le sol et tu te décides à sortir. Je prie un instant que la porte soit assez large, tu sais avec ces nouvelles normes on n’est jamais trop prudent. Le seul avantage à cette mini fuite, c’est que tu n’iras pas loin, pas par manque de carburant –vu le prix, ça serait cependant pas étonnant-, mais t’as le réservoir plein. Deuxième avantage à cette mini fuite, Driss doit être dans les parages, et si tu tombes, il te ramènera.

Tu sais, j’ai souri quand t’as dégainé la veuve pour la faire chialer un coup, un sacré coup, gros chagrin, un coup à noyer les radis.
Et tu causes –pratique cette ouverture finalement-. Perso, je pense que tu ferais mieux de te concentrer pour pas salir tes bottes, mais t’es pas en état d’entendre la remarque, et j’crois que j’ai pas la moelle pour faire l’ex relou, ma présence suffit déjà à me donner ce titre haut la main.



Je resterai ici aussi longtemps que tu y seras.

J’sais pas si tu l’avais senti venir celle là. Et je suis presque désolée de l’avoir dit tout fort. Mais c’est ainsi, je suis revenue pour m’assurer que ce n’était pas toi, et si ça n’avait pas été le cas, j’aurais peut être cramé la baraque pour m’assurer que plus personne ne ferait bondir mon cœur en me donnant de faux espoirs. Sauf que c’est toi, alors non, je ne partirais pas.
Y aura pas de smala, Victoire n’est plus, Nicolas est grand, Williamss doit chercher un moyen de me faire crever dans d’atroces souffrances pour me faire payer mon départ. Et si tu veux savoir, j’comptais pas sur le canapé pour héberger l’un de nous deux.

Du bout de la fourchette, les bouts de viande sont tournés et retournés, des fois que ça en changerait le goût, l’odeur ou la texture, ou les trois à la fois.
Et ta chaise reste désespérément vide, pourtant t’as vidangé sec, lâche ta bestiole, tu l’as assez secoué pour aujourd’hui.


Pourquoi t’es revenu ?

Petit petit, tends l’oreille, je t’ai resservi à boire, ça devrait te faire revenir.
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Doryen
C'est en remballant le matériel dans ses braies qu'il se prend conscience qu'elle ne compte pas partir... et qu'il à réussit à dessiner un loup des collines.. Si si, regarde bien, par là t'as la tête avec les oreilles, et ici sur la droite on dirait la queue, mais si, là il y à ma botte.. . Ah c'est sûr faut faire un effort... ce qui l'obligera tôt ou tard à la mettre... dans son lit.. dehors mais surtout à engager une conversation dont il n'à pas envie. Discuter avec la Colombe, c'est parler à un nuage.. vous pourrez bien dire ce que vous voulez, ça ne le fera pas dévier de sa trajectoire. La Chiasse, au mieux elle ne vous écoute pas, au pire elle s'en fout. Elle posera des questions auxquelles il n'aura pas de réponse précise, et elle répondra à son tour sans jamais qu'il sache la différence entre une vérité et un mensonge... Définitivement, il n'en a pas envie

Pourquoi t’es revenu ?

Finalement, en regardant bien, ça pourrait ressembler à Orléans.. Si on imagine le petit monticule de terre comme le sommet de l'église, tout près du port ou coule le fleuve. Bien sûr, il faudrait une petite fiente pour indiquer la mairie et la sénéchaussée, mais c'est un avis personnel, avec par là bas les champs en train d'être irrigués...
Pourquoi t'es revenu ?
Pourquoi t'es revenu ?
Ou alors c'est juste une flaque de pisse.


Pourquoi t'es revenu ?
J'en sais rien.
Je ne suis même pas sûr d'être revenu.
Il doit bien rester une partie de moi là bas.
Quelque part dans une geôle doit bien résider une part du DD. Puis dans quelques tavernes du royaumes, ou dans quelques capitales, un peu comme des Horcruxes, pour au final ne faire revenir qu'un D.


Pourquoi je suis revenu ?
Pourquoi je suis parti ?
Pourquoi toi t'es là ?
Pourquoi ça t’intéresse ?
Pourquoi tu te barres pas ?
Pourquoi moi, je me barres pas ?
Pourquoi, au fond de moi, je...


Et puisque rien ne semble indiquer qu'il puisse échapper à cette conversation qui le fatigue déjà d'imaginer, il se décide à rentrer en soupirant comme un enfant à qui l'on demande de mettre la table alors qu'il est en pleine séance de méditation sur le canapé. Il à été resservi, et c'est déjà pas mal.. Il se saisit du verre, pousse du pied l'épée au sol en direction de l'escalier et va poser son séant sur la seconde marche. Verre et épée à proximité, Chiasse à distance de sécurité. Il n'a nul envie de rejouer le galant repas entre deux inconnus méfiants dans un restaurant sordide ou chacun, dague en poche attendra le moment propice pour fuir ou attaquer après avoir jaugé et jugé son convive.

- On était pas loin.. J'en ai profité pour venir récupérer deux ou trois choses qu'il me semblait avoir. Genre un four à pain, une tunique, quelques écus... Ce genre de chose. Puis peut être mettre en vente cette bicoque.

Quelques semis vérités, enrobés de demis mensonges.
De toute manière, je ne sais pas moi même pourquoi je suis revenu.
Peut être pour toi.
Peut être pour moi.
Peut être parce que pour un nouveau chapitre, il faut une fin au précédent...


-Je ne m'attendais pas à te trouver ici. Non, je ne m'attendais pas à te trouver ici... Ou peut être que je le craignais.. ou que je l'espérais...Comment va.. ta famille ?Une bague pareille, ça éclaire la nuit, non ?
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