Erraa
Si, en fait, un peu... quand tu fais ça...
C'est rigolo le petit hoquet qu'il a eu entre les deux phrases. Oui c'était qu'un tout petit bisou de rien du tout mais même un bisou vite fait peut faire de l'effet selon où il est déposé. C'est bête, à une lettre près on aurait peut être satisfait la foule en délire qui n'est pas allée voir la chambre à coté. Il lui prend le visage et la remonte vers le sien pour des baisers tout doux. Message reçu. Y a un périmètre de sécurité.
Une servante, prend ses ordres et repart. Bon, on va pas se mentir, détourner l'attention de la brune est une mission quasi impossible. Parce que n'oublions pas qu'elle est à califourchon sur son bassin. Alors quand les deux, voire juste l'un porte un tissu épais et pas trop souple genre un jean, je dis pas, ça peut passer inaperçu. Mais avec de simples braies et une robe, forcément, chaque durcissement de la situation est repéré.
Tu disais avoir une clochette pour domestiques... avant.. Tu n'as plus de gens à ton service, aujourd'hui ?
Ah... Ben oui fallait bien que ça sorte ça aussi. Quelle idée de dire ce qui lui passe par la tête sans filtre. Bon en même temps, faut bien patienter le temps que la servante revienne. C'est plus le moment d'écouter le corps qui en dessous du sien. Après peut être. Et qui sait, le pâté servira peut être plus que ce qui envisagé pour le moment. Bref, elle s'installe les mains sur le torse puissant - si si on peut dire ça avec Wolverine- le menton sur les mains, les yeux dans les yeux. C'est partie pour la bio de la brunette. Ou du moins une petite partie.
Avant j'étais vicomtesse. Deux fois. Le premier fief était de mérite, j'en étais très fière. Le deuxième un fief de retraite. Gorron et Vibraye, dans le Maine. J'habitais la plupart du temps à Gorron, j'ai toujours préféré ce chateau, il avait une histoire. Et puis j'ai fait beaucoup de politique, de commerce dans les hautes sphères. J'ai même été surintendante quelques semaines avant l'élection d'un roi qui a préféré placer sa maîtresse. Bref, oui, y avait du monde pour me servir. Dans le privé et au travail. Et j'avoue ne pas avoir été toujours de bonne composition avec eux. Et puis j'ai perdu mon travail, je me suis disputée avec la soeur de mon mari. Elle était noble aussi. On se croisait trop régulièrement à mon gout, du coup j'ai rendu mes titres et je suis retournée dans le monde que je n'aurais jamais du quitter.
On n'est pas bien loin de tous les mêmes. Dans une version un peu différente mais on retombe toujours sur "tous des pourris". Mais il n'y a plus de trace de colère dans sa voix. C'est la part de passé qu'elle a enterré, celle qui ne lui fait plus aucun effet, qu'elle ne regrette pas. Il n'en est pas de même avec sa vie amoureuse. Parce que oui, son corps est confiant, c'est sa vrai nature. Elle l'a dit, elle fait confiance par défaut et pas que pour se faire torturer. Un énooooorme gros défaut pour elle qu'elle combat le plus possible mais qui revient toujours au grand galop.
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C'est rigolo le petit hoquet qu'il a eu entre les deux phrases. Oui c'était qu'un tout petit bisou de rien du tout mais même un bisou vite fait peut faire de l'effet selon où il est déposé. C'est bête, à une lettre près on aurait peut être satisfait la foule en délire qui n'est pas allée voir la chambre à coté. Il lui prend le visage et la remonte vers le sien pour des baisers tout doux. Message reçu. Y a un périmètre de sécurité.
Une servante, prend ses ordres et repart. Bon, on va pas se mentir, détourner l'attention de la brune est une mission quasi impossible. Parce que n'oublions pas qu'elle est à califourchon sur son bassin. Alors quand les deux, voire juste l'un porte un tissu épais et pas trop souple genre un jean, je dis pas, ça peut passer inaperçu. Mais avec de simples braies et une robe, forcément, chaque durcissement de la situation est repéré.
Tu disais avoir une clochette pour domestiques... avant.. Tu n'as plus de gens à ton service, aujourd'hui ?
Ah... Ben oui fallait bien que ça sorte ça aussi. Quelle idée de dire ce qui lui passe par la tête sans filtre. Bon en même temps, faut bien patienter le temps que la servante revienne. C'est plus le moment d'écouter le corps qui en dessous du sien. Après peut être. Et qui sait, le pâté servira peut être plus que ce qui envisagé pour le moment. Bref, elle s'installe les mains sur le torse puissant - si si on peut dire ça avec Wolverine- le menton sur les mains, les yeux dans les yeux. C'est partie pour la bio de la brunette. Ou du moins une petite partie.
Avant j'étais vicomtesse. Deux fois. Le premier fief était de mérite, j'en étais très fière. Le deuxième un fief de retraite. Gorron et Vibraye, dans le Maine. J'habitais la plupart du temps à Gorron, j'ai toujours préféré ce chateau, il avait une histoire. Et puis j'ai fait beaucoup de politique, de commerce dans les hautes sphères. J'ai même été surintendante quelques semaines avant l'élection d'un roi qui a préféré placer sa maîtresse. Bref, oui, y avait du monde pour me servir. Dans le privé et au travail. Et j'avoue ne pas avoir été toujours de bonne composition avec eux. Et puis j'ai perdu mon travail, je me suis disputée avec la soeur de mon mari. Elle était noble aussi. On se croisait trop régulièrement à mon gout, du coup j'ai rendu mes titres et je suis retournée dans le monde que je n'aurais jamais du quitter.
On n'est pas bien loin de tous les mêmes. Dans une version un peu différente mais on retombe toujours sur "tous des pourris". Mais il n'y a plus de trace de colère dans sa voix. C'est la part de passé qu'elle a enterré, celle qui ne lui fait plus aucun effet, qu'elle ne regrette pas. Il n'en est pas de même avec sa vie amoureuse. Parce que oui, son corps est confiant, c'est sa vrai nature. Elle l'a dit, elle fait confiance par défaut et pas que pour se faire torturer. Un énooooorme gros défaut pour elle qu'elle combat le plus possible mais qui revient toujours au grand galop.
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