[RP-Chambre] Erraa et Ulysse.. et Jules ?

Erraa

Je sais pas si c'est une déformation professionnelle ou si c'était déjà ma nature, mais moi ce que je préfère... c'est donner du plaisir. Alors mieux vaut faire le contraire. Tu me montres une chose nouvelle à chaque visite, et à moi de deviner tes favoris.

Il sourit d'un de ces sourires qui la font craquer. Franc, massif, comme un gamin qui a réussi à sauter par dessus le muret qui entoure sa maison après des semaines de tentatives infructueuses. Qu'est ce qui lui vaut ce sourire ? Le fait qu'elle ait officiellement dit qu'elle allait revenir ? L'attrait du jeu ? La hâte de voir de nouvelles choses ? Ha non pas ça ! La brune va pas se transformer en prof avec un pro quand même ??? Complètement et irrévocablement hors de question. Déjà, elle déteste ça, enfin dans cette matière et puis un pro, on n'a rien à lui montrer normalement. Non, elle a du mal comprendre, ça lui arrive tout le temps. Il a du vouloir dire que chaque fois ils feront un truc différent. Oui hein ? Bon d'accord, même cette version ne réussi pas à cacher qu'elle va devoir choisir ce qu'ils feront mais au moins ça masque l'aspect prof et c'est presque le plus important. Choisir ce qu'on fait, c'est assez simple, suffit d'attendre le dernier moment et d'improviser selon l'envie. Et cerise sur le gateau, elle n'aura pas à choisir ce qu'elle préfère, il le fera pour elle ! Et ça sérieusement ça n'a pas de prix.

J'ai faim, l'amour ça creuse. J'vais me faire une tartine, t'en veux une ?

Wouhaaaaaa Ice Bucket Challenge pas relevé mais réussi avec brio ! Il vient de lui mettre un vent de fou là non ? Oui hein. Sa main était quasiment arrivée à son but et il lui parle de tartine ? Mais... Ah ben merde alors. Elle qui lui avait rendu son magnifique sourire l'a perdu en une seconde. Des surhommes prêt en trois minutes ? Bha... Pourtant non ! Et même des fois ils zappent la trêve pour recommencer aussitôt ! La brune penche la tête, pensive. Quel âge qu'il peut bien avoir le Julot pour botter en touche ? Ou alors... Pire ! Il veut plus d'elle. Mais ça rimerait à quoi de la faire revenir si c'était le cas ? Manque d'habitude ? Oui ! Ses clientes, d'habitude, font ce qu'elles ont à faire et se barrent. Ca laisse un sacré moment de repos entre deux. Elle va se raccrocher à cette idée, c'est la moins pire. Rien à voir avec elle, c'est bien plus rassurant. Du coup, le sourire revient avec un bruit caractéristique d'une personne affamée. Voui, ça y est, elle se contrôlera plus, c'est foutu. Autant abdiquer tout de suite.

Oh oui ! Avec du fromage et de la confiture par dessus ! Et y a du jus de pomme ?

Ah ben voila, gagné, la gamine est ressortie, pleine d'entrain, enjouée, prête à faire des mélanges improbables et à dévorer tout ce qu'il lui présentera. D'ailleurs sa prochaine idée c'est saucisson chocolat. Ah non merde, c'est pas encore l'époque du chocolat. Bof, on s'en fout, ils bouffent bien du maïs et des yaourts dans la vie de tous les jours ! Ni une ni deux, la voila en bas du lit, à tirer sur la grosse paluche masculine pour qu'il aille plus vite parce que maintenant qu'il a réveillé la faim, va falloir l'apaiser et rapidement ! Tant pis pour le round 2, on verra plus tard, si elle est pas trop lourde...

Allééééé !! J'ai faim !

Oui, elle aurait tout à fait pu la préparer elle même cette tartine mais il a dit qu'il lui ferait et y a toujours certains réflexes de noble dont elle n'arrive pas à se défaire. Se faire servir autant que possible étant l'un d'entre eux.
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Jules.

Julot sourit à la voir s'animer et s'intéresser à la bouffe, totalement inconscient des interrogations farfelues de la brunette sur un rôle de professeur à prendre, ou de ses jugements sur le temps de pause entre les passes et autres considérations sur l'âge et la virilité - fort heureusement d'ailleurs, car il y a de fortes chances pour qu'elle se soit retrouvée dehors en moins de temps qu'il n'en faut pour dire "castratrice".

C'est pas la saison pour le jus de pommes, mais je peux faire monter du cidre, si tu veux.

Il se laisse tirer par la main, amusé, lui qui allait lui servir tout cela au lit, et s'assied, nu comme un vers, à la table, avant de se mettre au travail. D'abord le fromage et la confiture, qu'il réussit à lui tendre sans une seule grimace de dégoût, bravo Julot, puis une de pâté pour lui. Il la regarde manger, attendri, et dévore de bon appétit lui même, se gardant bien du moindre commentaire sur le fait qu'elle est prête à dévorer, à présent. Il l'observe, songeur. Femme enfant, Succube, téméraire... quelle autre personnalité se cache encore derrière le joli visage ?
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Erraa

Castratrice ? Ah quand même ? Mais non, comment on fait mumuse si on enlève le jouet ? C'est franchement pas une bonne idée. D'autant que lorsqu'il se lève, la brune ne se gène pas pour profiter à mort du spectacle. Bon, elle aurait aimé que la table soit vaaaachement plus loin du lit, mais il aurait fallut la longueur d'un quai de gare pour se repaître. Au moins. Mais non, c'est déjà fini et au final c'est peut être mieux parce qu'à le tirer par la main comme ça, elle aurait surement fini par lui arracher le bras. Non je déconne, elle en serait bien incapable avec sa force de mouche.

C'est pas la saison pour le jus de pommes, mais je peux faire monter du cidre, si tu veux.

Ah non, pas encore du monde ! Elle est trop bien, pas envie d'être dérangée.

Du vin, alors, ça ira.

Hop, la chaise est déménagée au plus près de l'autre et elle s'assied, toute vêtue ou presque. La tartine est prise et entamée à pleines dents avec un plaisir évident et une gourmandise qu'on ne lui croirait pas capable à la voir toute maigrelette. Pis d'abord c'est super bon le fromage et la confiture ! Pour peu que ce soit un super brebis et des cerises noires, par exemple. Ou un camembert avec de la fraise ! Trop bon ! Hm... Bref. Elle est là, toute contente, à le regarder manger son pâté quand d'un coup elle sursaute et lui tend sa tartine.

Tu veux gouter ? C'trop bon !

Bon, forcément, faut imaginer qu'elle a la bouche pleine et que la prononciation se rapproche plus d'une suite de voyelles dans une langue étrangère. Mais le geste est là et l'intention aussi. D'ailleurs, ses bonnes manières reviennent enfin, il était temps, et elle met une main devant sa bouche pour finir d'avaler.

C'est quoi ton plat préféré ?

Quitte à faire la pause cantine, autant en profiter honteusement pour en savoir plus. Aller, pour pas spoiler les autres personnalités, on ressort la Joueuse, elle va essayer de deviner là réponse à sa question. Voyons, voyons, il vient des Flandres qu'il a dit, soldat... Qu'est ce que ça lui inspire ? Pour du salé un coq à la bière et pour du sucré une tarte à la rhubarbe !
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Jules.

Du vin, alors, ça ira.

Avec un sourire, Jules s'empare de la bouteille pour la servir, non sans observer avec satisfaction qu'elle mange, et de très bon appétit cette fois. Tiens tiens. Du bout des dents avant, et à grandes bouchées après... Intéressant.

Tu veux gouter ? C'trop bon !

Arquant un sourcil dubitatif, il sourit tout de même en coin, attendri par le naturel de la jeune femme, et prend la tartine à moitié bouffée de sa main tendue pour y plonger les dents. Pas du genre à refuser d'essayer à peu près tout au moins une fois, Julot. Et en effet, le sucré et le salé vont plutôt bien ensemble, constate-t-il en lui rendant la tartine avec une moue d'appréciation et de surprise.

C'est quoi ton plat préféré ?

Intense réflexion. Il aime tellement de choses, faut dire. Surtout le salé.

La blanquette de veau. Ou un bon morceau de boeuf, saignant. Avec un bon vin rouge...

Quoi ? On peut être flamand et avoir des goûts de Normand. Il se ressert du pâté, des cornichons et du pain, en l'observant du coin de l'oeil. Elle est décidément étonnante, cette fille. Tout à l'heure elle semblait gênée à la mention de bouffe, et là elle semble vouloir parler gastronomie. Pas contrariant, il mord à pleine dents dans sa tartine, détendu, et renvoie la balle.

Et toi ?
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Erraa

Voila une des raisons, pas la principale mais quand même bien placée, qui fait qu'elle préfère les adultes et ne supporte pas les enfants. Jules, il a goûté, lui ! Il a pas fait de manières, pas décidé qu'il n'aimé pas avant de goûter et sait reconnaître quand ses à-priori sont faux. Ca se voit à sa tête qu'il a aimé. Et c'est cro bien ! Un grand sourire s'affiche sur son visage.

La blanquette de veau. Ou un bon morceau de boeuf, saignant. Avec un bon vin rouge...

Sourire qui s'efface quelque peu à la mention du sang mais revient presque aussitôt. Vive le contrôle. Parce que son sang à elle, ça n'a pas la moindre importance, elle peut le voir couler, ça ne lui fait ni chaud ni froid. Par contre, le sang des autres, ne serait ce que celui d'un boeuf qu'elle n'a jamais connu, jamais vu vivant ni même en entier ben ça lui file la gerbe. Faut pas chercher, on a jamais prétendu qu'elle était saine d'esprit. Comme il se ressert, elle fait pareil, à la différence que cette fois, il n'y a pas de fromage sur le pain, juste la confiture.

Et toi ?

Et merde. Fallait s'y attendre pourtant. Forcément que c'est une question qui fait retour à l'envoyeur. Bon, pas de panique, choisir c'est pas non plus le plus grand drame du monde... Enfin, si, un peu quand même. Non aller, y en a un qui est évident.

Les pâtes de fruits. Quelque soit le fruit.

Oui parce qu'en vrai c'est pas le goût qu'elle aime, c'est le sucre. D'ailleurs, après la tartine de confiture, elle avance la main pour en attraper une et la manger en guise de dessert.

Mais je crois que j'ai nouveau plat préféré...

Le coude sur la table, le menton dans la main, les yeux de biche qui clignent deux ou trois fois à grande vitesse, le regard qui le dévore littéralement des yeux, la totale... Et puis elle pouffe comme une gamine et se lève pour aller prendre place sur les genoux du barman et enrouler ses bras autour de son cou.

Non pardon, c'était un peu trop là. Enfin pas ce que j'ai dit, mais la façon de le dire.

Doucement elle pose ses lèvres sur les siennes et plonge dans son regard, sérieuse cette fois.

J'ai pas envie d'attendre ma prochaine visite pour recommencer.
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Jules.

L'ancien courtisan répond au grand sourire, puis fronce légèrement les sourcils en la voyant le perdre aussitôt qu'il parle de viande. Décidément, la donzelle a un souci avec la nourriture, chose qui le dépasse totalement. Comment peut-on ne pas aimer manger ? Peut-être n'a-t-elle jamais connu la faim... Il opine à sa réponse, sans relever. Chacun ses goûts.

Mais je crois que j'ai nouveau plat préféré...

Jules fronce les sourcils, interdit, et très légèrement méfiant. L’œillade exagérée, la fausse candeur, la mention de son corps comme un bien de consommation... Soldat, ça l'aurait fait rire, courtisan c'était vrai. Maintenant ? Ca lui plait pas des masses, parce qu'il a su ce que c'était, concrètement, d'être un bout de barbaque pour nobliotes. S'il était encore courtisan il serait allègrement passé dessus, et aurait feint l'intérêt en retour. Mais il ne l'est plus, et il n'a plus à faire semblant d'aimer les femmes entreprenantes. Tête légèrement penchée de côté lorsqu'elle rit et vient s'asseoir sur ses genoux, il sent tout de même ses lèvres s'étirer d'un demi sourire presque soulagé lorsqu'elle relève d'elle même l'absence de subtilité de son approche.

Non pardon, c'était un peu trop là. Enfin pas ce que j'ai dit, mais la façon de le dire. J'ai pas envie d'attendre ma prochaine visite pour recommencer.

Si le baiser sera accueilli de bonne grâce, la phrase suivante en revanche le plonge un instant dans la confusion. Regard noir plongé dans les noisettes, Jules tente de déchiffrer la donzelle, sans grand succès. Elle est venue pour un moment de tendresse sans "devoir" offrir son corps, mais lui a offert quand même. Cela, il le comprend, on a souvent envie quand on ne se sent pas obligé. Mais qu'elle veuille à nouveau remettre le couvert, après s'être plainte de manquer de tendresse plus que de chair, ça il a du mal à le comprendre. Et surtout, ça vient tellement comme un cheveu sur la soupe en plein milieu d'une conversation sur la blanquette de veau, qu'il ne l'a pas vu venir. Totalement pris au dépourvu, il ne sait même pas s'il en a envie.

Est-ce parce que son ancien métier est encore tout récent que le Julot met un point d'honneur à avoir envie ? Et a-t-il envie, ou non ? Le corps maigrelet ne lui tire pas les braies, ça on le sait déjà. L'attitude un peu perdue et le rose au joues qui l'ont fait craquer tout à l'heure n'y sont plus, et quand il était soldat il aurait tout net repoussé une femme entreprenante qui ne soit pas déjà sa maîtresse. Elle n'est ni une cliente, ni sa maîtresse... Merde, c'est bien la première fois que le Julot se retrouve dans une situation si floue.

Mais toute cette confusion, bien que sûrement visible dans ses yeux, ne dure qu'une seconde, et il passe un index doux à sa tempe, repoussant une mèche brune derrière son oreille.

C'est très flatteur, mais si c'est un homme à consommer tout cuit que tu cherches, ce bordel est bourré de courtisans....

L’œil est taquin et la voix douce, mais le message n'en est pas moins clair. Il est resté pour lui offrir la tendresse qu'elle demandait, parce qu'il en avait envie. Il a couché avec elle, séduit par leur conversation, sa candeur et son humour.. parce qu'il en avait envie. Mais depuis, sa rapidité à vouloir recommencer l'a un peu refroidi, il faut bien l'avouer, ainsi que la façon dont elle semble penser qu'ils coucheront ensemble chaque fois qu'elle viendra. Il l'a invitée à revenir tant qu'elle voudrait, oui. Pour des bras autour d'elle, et de l 'écoute. Elle lui plaît, cette fille. Elle est touchante et drôle. Mais s'il doit se sentir au taf chaque fois qu'elle vient, merci bien... C'est en déposant un baiser à sa tempe, tout près de l'oreille, qu'il murmure d'un ton clairement taquin...

Je peux rappeler Ulysse si je ne t'ai pas... satisfaite. C'est son métier après tout.

Alors, on rappelle Ulysse, ou on se contente du "vieux" Jules qui refuse de bander sur commande ?
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