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[RP]Folie pure pour un futur -> Chap2 : Jour J...

Solveig.eriksen



Tout et n'importe quoi sur « LE JOUR J »
Où ceux impliqués de près ou de loin pourront intervenir

Moments choisis : post sporadique, correspondance, scénette, et rp central
Peu importe la forme le tout est de s'amuser


Pensez juste à baliser vos écrits lieu, date pour une meilleure lisibilité


Spoiler:



[Pensée narrative]
[Arles]


Hej! comme dirait papa
Adishatz ! comme dirait maman
Oui je suis un savant mélange de deux cultures alors je vais juste me contenter de vous dire un salut la compagnie !!!

Pour ceux qui n’aurait pas suivi l’épisode précédent, je me « re » présente Solveig Esmée Eriksen, ne cherchez pas à m'entendre parler je ne serais ici qu'un regard extérieur qui n'interviendra que pour vous donner mon point de vue vécu de l'intérieur, oui non parce qu'accessoirement je ne suis qu'un petit bout de quelques mois.
Alors pourquoi je me mêle de tout ça me direz-vous ? Parce que je suis un petit peu beaucoup concernée par ce qui va se passer en fait, et que je peux vous retracer un peu l'historique si ça vous tente.

Ouaip, parce que les deux protagonistes principaux de tout ce joyeux bazard bah, ce sont mes parents en fait, et oui !!!

Je vous fais les présentations ??? Oui ? Non ? Aller soyons fous !!!



Alors à votre droite un modèle miniature en la personne de ma petite mamoune j’ai nommé Eudoxie Castera, dix neuf ans, petite brune aux billes noires, sociable, gentille, les poches pleines d’amis et de connaissances, qu’on aime au premier regard et qui vous fera craquer par son sourire, sa générosité et sa bienveillance.
Béarnaise de son état, et pas peu fière de ça, qui a croisé la route de mon père, bah oui sinon héhé, je ne serais pas là.

Ensuite à votre gauche le format XXL en la personne de mon petit, euh non, grand papoune, j’ai nommé Soren MacFadyen Eriksen, vingt et un an, géant blond aux yeux couleur de ciel, gentil, étrange, les poches pleines de… harengs, qui impressionne au premier regard, voir vous fichera la trouille et pourtant donnerait sa chemise pour protéger les siens, si, si et son cher Périgord d’adoption.
Danois et écossais de son état, oui déjà lui c’est un mélange atypique, et pas peu fier de ses origines non plus, d’ailleurs petit tuyau on dit pas Soren mais Seurn, moi je dis ça pour vous sinon il vous reprendra pour que vous prononciez comme y faut hihi

Bon, bref, ce deux là ont vu leurs routes, leurs chemins se croiser, parait qu’il y a des âmes qui sont destinées les unes aux autres, bah pour eux je crois que c’était ça.

Y se sont connus, y se sont reconnus, y se sont perdu de vue, y se sont r'perdu d'vue,
Y se sont retrouvés, y se sont réchauffés, alors pourquoi se séparer ?
Alors tous deux y sont repartis dans le tourbillon de la vie, ils ont continués à tourner
Tous les deux enlacés, Tous les deux enlacés


Et voilà le résultat, d’abord y’a eu moi, petite « surprise » pas prévue, et maintenant ils s’apprêtent à convoler en justes noces et oui !!! Ça non plus ce n’était pas au programme mais parait que quand on a trouvé l’âme jumelle de la sienne parfois on change d’avis et… bah voilà mes parents en sont là.

Bon par contre m’en veuillez pas mais là, ça commence à courir de partout, je crois qu’on n’est pas loin du moment fatidique, ça court comme des poules sans tête dans le coin, je cède la place.


_________________
Solveig Eriksen
La Tisserande, incarné par Eudoxie_



La Tisserande




[Arles]
[19 novembre 1466]



J'en avais fini avec ce cortège, c'est que la petite brune m'avait lancé un défi et pas des moindres, c'est que quand la brunette était venue me demander de tisser pour elle c'est qu'elle avait un truc bien précis en tête et pas du genre commun, fin si vous me direz, mais pas ici.
Ici c'était la Provence ma p'tite dame, mais heureusement pour l'Eudoxie c'est qu'une arlésienne ça relevait tout les défis, foi de provençale, il aurait pas été dit que j'aurais pas au moins essayé de lui faire son tissu à la demoiselle.

Pis elle était toute gentille et la raison du pourquoi du comment si mignonne et toute pleine d'amour.
Et comme j'avais dit oui elle avait tout commandé chez moi, pas moi de deux tenues de dame, de deux enfançons et d'une chemise d'homme, elle avait même fait travailler ma lavandière pour la tenue de son futur époux.
L'était toute mignonne la jeunette, pis pas bégueule, c'est qu'elle m'aurait tiré des larmes à son dernier essayage l'après-midi de la veille de son mariage, quand j'ai vu les étoiles pétiller à se voir dans ce miroir.
    "Vous êtes parfaite Dame Eudoxie, pis voyez avec la passementerie comme ça, et bah on a caché en faisant joli que votre petite elle est a de beaux biberons"

Fallait ben que je détende l'atmosphère et de la faire rire un peu parce que je peux vous dire un truc, c'est que comme on dira dans quelques siècles avec un nouveau genre de culotte, c'est qu'elle était tendue comme un string la future mariée.
Bon le sont toutes vous me direz mais on aurait dit que celle là, ch'ai pas, c'est qu'elle l'aimait son danois, ah ça... je l'avais jamais vu, bah non mais pourtant j'avais l'impression de le connaitre.
    "Vous voilà prête pour demain Eudoxie"

Moi j'avais fini mon travail maintenant il ne restait plus qu'à eux d'y faire la suite, peut-être bien que j'irais faire un tour du coté de l'église demain tiens.



Eudoxie_
"Il n'y a rien de si beau qu'un mariage bien réglé, bien paisible." (Pierre Charron)

Jour ? J ? Demain...

"Arles : roulotte Eudøren"
19 Novembre matin



Réveil familial au creux de la roulotte installée en campagne arlésienne, dernier jour avant le grand saut et lovée au creux des bras danois, la bestiole laisse ses doigts flirter sur le derme d'un torse offert et mille fois caressé, connaissant chaque aspérité, chaque cicatrice, chaque histoire qu'elles pouvaient renfermer.
Ivoire contre Ebène, Danemark enveloppant Béarn, un long soupir d'aise contre Søren, ne réalisant pas vraiment ou peut-être trop bien, que demain aux yeux de tous, la promesse enrubannée deviendrait union devant le Très-Haut.

On est vraiment obligés de se séparer jusqu'à l'église mon ange ?

Tout juste un murmure avec cet accent scandinave pour affirmer d'un baiser que la tradition se devait d'être réservé, ne pas provoquer la malchance en voyant, etc, etc... Dernier moment partagé avant le grand saut comme dirait certains, qui au final n'était qu'une étape de plus dans leur histoire.
Faire durer l'instant, et ne plus pouvoir repousser le terme à échoir, besace et petite merveille récupéré après une longue étreinte, le baiser d'une trinité, ami-amant-amoureux, une des multiples autres qu'ils étaient et bientôt mari-femme-famille, baiser au goût singulier comme... étrange sensation.


"Arles : prestataires divers"
19 Novembre après-midi



Passage express par la yourte pour déposer à son jumeau diabolique sa petite brune afin de courir les dernières mises au point et sourire de voir que tout semblait se dérouler sans soucis. Les pêcheurs avaient pu livrer les poissons nécessaires à la préparation de smorrebrød.
Il en serait deux qui en sourirait, un qui rirait de voir des harengs au mariage, mais qui sans doute s'y attendait, et son autre qui ignorait quelques petites surprises concernant les festivités, mais pas celle-ci, cette spécialité danoise c'était "obligatoire" au menu.

Bref tout se déroulait bien, si tout pouvait se passer ainsi ce serait splendide, mais bon Eud n'était pas folle et elle savait qu'il y aurait sans doute des couacs mais sans couacs est-ce qu'on pouvait valider un mariage ? uhm ?
Bon par dieu seul sait quel miracle, la femme dévolue aux fleurs avait réussi à trouver des marguerites, bon séchées forcément ou pas très fraiches mais ça ui allait. Le cuistot semblait au point, la salle se préparait, la petite brune était aux anges et soulagée.

Direction la tisserande et le clou du spectacle, comment avait-elle réussi à garder le secret sur sa robe ? Même elle n’en savait rien du tout, Eni avait eu un élément lors d'une de leurs discussions, un peu pour être certaine que l'idée était bonne et... quand elle se vit dedans avec tous les détails achevés.
Gorge se noua un instant en passant ses mains sur son ventre et ses hanches lissant l'étoffe tissée sur mesure pour elle, demain il la découvrirait, il verrait ce qu'elle avait caché depuis des semaines et le regard sombre de la bestiole s'illumina de milles étoiles en imaginant Søren quand son regard d'eau se poserait sur elle.

Magnifique... elle est... comme je l'imaginais... Merci

Emotion quand tu nous tiens, c'est qu'elle en avait un peu un trop plein ces derniers temps alors les vannes avaient un peu cédées, bah ouais on est humain ou on ne l’est pas et elle bah... ô oui elle l'était.
Tout ceci fait, la tisserande lui assura que la livraison chez Kag serait faite de la robe, et d'un pas léger l'orthézienne était donc passé en taverne avant de rejoindre son jumeau croisant un peu tout son petit monde, et se voyant même gratifiée d'un baiser au goût de mûres bien collant par sa filleule.


"Arles : Yourte de Kaghan"
19 Novembre soir



Et un blondin d'être au final venu récupérer sa jumelle à la sortie de la taverne, juste pour être certain qu’elle ne bifurquerait pas vers la roulotte s'enfuir avec son géant scandinave, et s'est sans vergogne que la bestiole lui était grimpé sur le dos.
Oui il avait une jambe de bois, et alors ??? Eud n'en avait jamais fait cas, un cavalier mongol reste une force de la nature pis quand on idéalise hein ??? et pour le coup il devenait monture.

Fais long qu'on a dormi tous les deux mon loulou, fin on aura nos mini-nous aussi

Et rire alors qu'il l'emporte jusque chez lui, passer une soirée pleine de connivences, de confidences, d'une simplicité sans nom, comme ça l'a toujours été entre eux, il resterait sa première rencontre à son retour en Orthez et... son jumeau diabolique, son frère.
De souvenirs en bêtises, d'évocations du passé en rêves du futur, petite brune et frère blond avaient fini par s'endormir l'un contre l'autre, tendrement, leurs mini-eux en faisant tout autant au creux du berceau.


_________________
Kaghan
Arles, yourte d'un mongol.
Journée du 19/11/1466 ~



La journée est juste parfaite ! Mes deux anges juste r'moi, j'peux faire le gaga bien à l'abri des regards. Ma crevette de nièce et ma larve de fils sont des bébés en tout point différent, et c'est avec délice que j'découv' en plus ample détail les prémices du caractère doux mais ferme de la mini-Eudoren.

En fin d'journée, la tisserande m'apporte LE colis. C'lui à rtout pas abimer ! Tel'ment bien emballé qu'j'peux pas même pas y j'ter un coup d'oeil ... Et r'tant, c'tentant ... Ooooh que oui c'est tentant ! S'voir à quoi va r'sembler MON Eud d'main. Et elle s'ra pu rien qu'à moi ... Et ça ça m'fou les larmes aux yeux. Elle est plus vielle que moi mais elle a grandi ma p'tite brune. V'là qu'd'abord elle m'pond une nièce, et là elle va s'lier définitiv'ment à un homme. On dirait pas comme ça, mais ç'fais quek'chose quand même !

Enfin, quand bien même j'sais qu'il est bizarre, voir ma moitié aussi heureuse me fait un bien fou. Quand le Danois est là, c'est toute une nouvelle carte d'étoiles qui scintille dans les onyx de ma précieuse. J'ai rar'ment vu un amour pareil j'dois dire, inconditionnel et profond. Sans l'omb' d'un r'mord ni même d'une vague. De l'extérieur, les Eudoren sont juste LE coup' parfait, c'lui qu'tout l'monde veut imiter.

C'est sur cette pensée qu'l'soir venu, j'vais chercher ma sœur, histoire d'êt' certain qu'elle craque pas ! Et 'près l'avoir ramené à la maison -Tangra soit loué, elle a accouché et perdu du poids ..!- nous v'là à rire de nos bons souv'nirs. Ce que j'aime chez Eud ? Sa franchise, son naturel et sa simplicité. On mange, on rit, on refait le monde à not' façon. Et j'en oublie qu'Wilson est parti, qu'j'suis désormais père célibataire. Nichée aux creux de mes bras, nez dans sa longue crinière noire, je trouve sommeil, sourire aux lèv'.


D'main, ma précieuse, tu s'ra femme d'une toute nouvelle façon ...


Matin du 20/11/1466 ~


J'te jure qu'il va t'baiser sur l'autel d'vant tout l'monde ! Mou-haha ...

Doigts dans les longs fils bruns, peigne coincé ent' les dents, me v'là en train de visualiser ce qui se ferait de meilleure pour la chevelure Eudoxienne. C'est des travaux de fourmi que naissent les perfections ! Et je suis TRÈS méticuleux à cet instant précis. C'qu'il m'empêche pas d'êt' au top du glamour quand j'parle c'là dit !

Quoi comment on en est arrivé là ? Bon boooon ! D'accord ...

Un concert de pleure nous à réveillé assez tôt ce matin, l'heure du remplissage de chiard ! Puis, une fois nos mini-nous remit au dodo, pour éviter de voir monter le stress de ma jumelle en cette journée si spéciale ... Je l'ai obligé à aller chier. Si si. Parce que le caca ça déstresse ! Pis ça lui évitera de se prend' une colique en pleine cérémonie hein ! Parole de sodomite, c'est pas très sexy une flatulence au moment T... Et comme ça 'rsonne confondra un oui 'vec un gaz !

Bref.

Une fois fait, on s'est rafraichi chaqu'un not' tour -parce que monter un baquet dans cette putain de yourte m'a suffisamment niqué les reins pour l'utiliser- en discutant de tout et de rien. Un petit déjeuné rapide, à base de lait de jument, de boortsog, de fromage blanc et de confiture, et nous voilà parti pour une séance préparation ! Histoire d'être certain d'êt' dans les temps, on s'est installé pour un grand moment de galère incroyable : les cheveux.

Et voilà ! Voilà comment j'me suis r'trouvé là, à peigner jusqu'à avoir une cascade noire et douce à moi. Et j'me lasse pas d'y passer mes doigts, 'core et 'core, comme dans une fourrure de chat toute douce.


Tout cas ... Moi, même tes ch'veux, j'les épous'rais ! Ils sont doux et chauds ... Ça m'f'rait presque bander ...

Babababaaaaaaahaaeeuh !

Ah tu vois ? Ton neveu est d'accord 'vec moi !

Et d'manquer d'faire tomber mon peigne en m'foutant à rire.
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Edern



    Le vingt matin et ce comme chaque matin, le Lisreux émerge. Aujourd'hui pourtant les paupières peinent à se relever, les yeux sont entourés de cernes, et la tête ... Elle tient encore sur les épaules mais la migraine tambourine à chaque tempe. Non, vraiment, il n'est pas beau à voir. La nuit, il s'est saoulé comme il se doit, comme à chaque veille de mariage, et le matin, comme à chaque fois, il en paye les frais. Un jour, peut-être, il apprendra. Demain, peut-être deviendra-t-il sobre ou pas. Il se lève et bouscule son amant dans la foulée pour marcher maladroitement jusqu'à un bac d'eau où il plonge son visage. Immergé, il reste comme ça pendant au moins vingt secondes avant de sortir la tête et reprendre une grande bouffée d'air. Combattre le feu par le feu, c'est en suivant cette logique que le Lisreux se sert un verre matinal qu'il enquille aussi sec pour faire passer ceux de la veille. Prochaine étape, s'habiller. C'est assez simple. Sur papier, c'est même enfantin et pourtant, les marrons coulent un regard vers les vêtements préparés la veille avant sa beuverie. Et il sent bien que cela ne va pas être aussi simple que les jours précédents.





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--Les.tenebres.du.destin




«Matin du 20 novembre»
«Monastère d'Arles»



    Matin calme au monastère, le prêtre dévolu au mariage et son assistant avaient déjà pris la route pour le presbytère jouxtant la cathédrale Saint Nicolas, c'est qu'il y avait un mariage de prévu aujourd'hui sur les terres arlésiennes, celui de deux étrangers, une béarnaise et un danois, rien que ça.

    - Fin en théorie, parce que la livraison que je leur avais réservé pour ce matin-là risquait de les bousculer un peu...

    Ça allait bon train autour de la charrette qui venait de passer la porte du clos, c'est que ce genre de trouvailles, les moines n'en recevaient pas tous les quatre matins, ce n’était pas trop le coin pour ça.

    Un amas boueux de chair humaine et de coulisses sanglantes...
    Une épave haute de près de deux mètres...
    Un souffle de vie présent...
    Une conscience altérée...
    Un corps inerte...

    - L'œuvre de votre dévoué sur celui qui gisait là alors que tout son être aspirait à être ailleurs.
    - Comment avait-il fini dans cet état ? Si je vous le disais serait-ce aussi plaisant pour moi ? Pour lui ? Bien sûr que non.


    Peut-être bien que...
    L'homme avait fait une mauvaise rencontre fortuite ?
    Un contrat avait été mis sur sa tête ?
    "Tout" son être n'aspirait pas à être ailleurs mais à "Autre" chose ?
    Ou...
    Ou...

    Peut-être que le pauvre ère gisant là le raconterait à son réveil, peut-être le garderait-il pour lui, peut-être n'aurait-il pas souvenir de ce qui c'était passé ?

    - Tant de peut-être et si peu de certitude ? Jubilatoire n'est-ce pas ? Moi ça me fait un bien fou que vous ne puissiez lire dans les ténèbres que je destine à mon envie.
    - Mais... savez-vous seulement qui peut bien être ce bougre couvert de miasmes ?
    - Ah attendez, encore un petit peu, voilà on y vient.


    Ils avaient dû se mettre à cinq pour le porter jusqu'à la salle de soins et défaire de ses guenilles, un novice commençant alors à laver le corps de géant en commençant par le visage qui dévoila alors des traits peu connus dans la ville parce qu'il n'était tout simplement pas d'ici, mais après quelques litres d'eau et coup d'éponge et autres chiffons, le faciès taillé à la serpe et la blondeur de l'inconnu lui furent rendus.




- Mouhahaha !!!! Comment ça je suis une enflure ???
- On ne vous a jamais dit que la vie est une salope ???
- Et bien je me présente je suis son jumeau : LE DESTIN !!!


- Mais poursuivez je vous en prie...






Laeti89250
Marseille quelques jours avant la noce..

La blonde court les échoppes et les étals du marché, d'un pour trouver une tenue appropriée pour l'occasion.. Le mariage de son culbuto et de son géant vert... et deux, pour leur trouver un cadeau! Pas chose aisée...
La Misengarde s'arrache les cheveux, elle pense avoir trouvé et puis une fois examiné de plus près, ça ne va pas... Jamais elle ne va trouver!!! Au boulot! Y reste quelques jours!!!


Jour J

Voilà on y est !!!
La Misengarde est arrivée à l'aube... Elle a hâte de voir sa brunette et le grand blond... Un moment que tous attendent ce jour !! Encore quelques heures à patienter et ils y seraient... Pas grand chose à faire si ce n'est se reposer et se préparer... Vérification de tenue est faite, présents emballés comme il se doit, enfin surtout ceux de sa brunette, celui du blond... Sourire aux lèvres, elle imagine la tête de Seurn quand il le verra arriver...

En attendant, une petite sieste ne ferait pas de mal... Blonde qui rejoint le brun épuisé de la route.. Hop dodo!

_________________
Kachina
[Arles - Deux mariages. Un baptême. Aucun enterrement de prévu.]


Chambre 6. Auberge l'Arlésienne.


L'aube les avait vus arriver, fourbus et crottés. Muscles noués, vêtements trempés par les pluies de la nuit. Certains ravis, de revoir l'Arlésienne, d'autres maussades de devoir marquer déjà une pause.

Elle, elle se laissait porter par les envies de chacun. Non pas qu'elle ait perdu l'Envie, oh ça non. Mais ses propres envies, elle les conjugue depuis un an en un tout qui est sien. Se laissant porter par cette vague de plaisirs et de rires, d'alchimie qui a tout emporté du passé. Le destin parfois vous joue des tours à sa façon. Quelquefois, il vous couvre de cadeaux. Même si vous ne savez - au final - pas jouer les enfants sages.

Elle est chanceuse, comblée et peut bien accorder ses pas aux désirs de ses proches.

Et pour l'heure, ceux de Sub qui voulait assister au mariage d'Eude . Sub dont elle ne sait à ce jour ce qu'il pense, ce qu'il ressent vraiment. Elle sait seulement qu'il est comme elle, à vouloir bouffer le monde quand la vie parfois se fait traitresse. Et elle veut bien avoir les crocs pour ce frère qu'elle a appris à aimer au fil des jours.

Elle ne connaissait que peu la future épousée, l'ayant croisée de rares fois dans une auberge du coin, rien qui permette au final de nouer des liens puissants. Mais Sub tenait à en être et ils avaient tous gentiment été invités. Alors elle en serait et y entrainerait son époux qui ne prisait pas plus que ça ce genre de cérémonie. Mais Kachi savait le plaisir d'être entourés un jour de cette importance. Ils avaient été plus que gâtés le jour de leurs épousailles. Et si elle pouvait participer à ce que pour Eude, la fête soit belle, elle en serait.

Chambre d'auberge louée chez Louise pour le parfum de lavande de ses draps et pour toutes les attentions qu'elle offre à ses clients.... Bain brulant pris pour délasser leurs muscles crispés par la longue chevauchée. Senteurs de jasmin embaumant la pièce....
Vêtements choisis pour l'occasion tirés des malles... Il ne s'agit pas de faire piètre impression pour cette occasion.
Robe de velours carmin, cintrée à la taille, s'évasant sur les hanches fines, décolleté ourlé d'hermine. Chevelure domptée par quelques peignes et épingles retombant en boucles sombres sur ses épaules dénudées, elle jette un regard satisfait à l'image d'elle que lui renvoie la psyché.
La bouche pleine s'étire en un sourire mi-tendre, mi-moqueur à la vue des cernes qui bordent son regard. Pour rien au monde, elle ne renierait cette nuit blanche...
Au diable les apparences. Elle se sait belle, effleure du bout des doigts les perles à son cou.

Le regard vert glisse par dessus son épaule, dans le reflet du miroir, s'attarde sur la silhouette de l'époux , affairé à terminer d'agrafer sa ceinture de cuir souple. Bon sang, qu'il est beau.
D'un mouvement de hanches, elle se tourne vers Alan, se rapproche de lui pour lui faire face dans un bruissement de tissus. Et ses doigts fins ajustent doucement le col de la chemise de percale fine qu'il porte pour l'occasion. Les regards se prennent, intenses et complices...


- Il est l'heure mon Seigneur ! On y va ?

L'heure est aux réjouissances... Ou pas...


" C'est vrai, la vie est comme ça...
Tantôt un tourbillon d'amour et d'ivresse, lorsqu'on s'endort dans les bras l'un de l'autre dans un lit trop étroit puis qu'on prend son petit déjeuner à midi parce qu'on a fait l'amour longtemps.
Tantôt un tourbillon dévastateur un typhon violent qui cherche à nous entraîner vers le fond lorsque, pris par la tempête dans une coquille de noix, on comprend qu'on sera seul pour affronter la vague. Et que l'on a peur."
(Musso)

_________________
Alan.dutour
[Chambre 6 de l'auberge Arlésienne à l'Eglise]

Même si .......tu n'es pas fervent adorateur des cérémonies de mariage,
Même si........ tu ne connais que peu la mariée que tu avais eu plaisir de rencontrer il y'a plus d'un an et demi sur Montpellier, et que depuis vos retrouvailles en Provence vos échanges ou relation en sont réduits à pas grand chose.
Même si......... tu ne connais pas l'époux.

Vous partagez cependant deux points communs à cette union.

Sub ton meilleur ami, ami de la mariée.
Et Laeti ta sœur, amis des mariés.

Et puis Eude ne le négligeons pas tout de même vous a invité.

C'est donc de bonne grâce que tu t'es fait beau, que tu as soigné ta mise. Un mariage on y arrive bien sapé. Tu termines donc de boucler ta ceinture et offre ton bras à ton épouse pour l'entrainer rapidement hors de cette chambre 6.

Car quand tu croises son regard aussi intense que le tien là que ses doigts fins te frôlent, le risque de vous voir arriver en retard est grand.

Nous y sommes, alors allons y. Rendons nous à l'église, et si vous n'êtes pas sage Kmoi, je vous assure que j'irais vous confesser pendant la cérémonie s'il le faut.

Vos rires emplissent la chambrée avant que vos pas ne vous mènent vers l'édifice, la porte centrale est passée et vous prenez place dans une travée.

Serions nous les premiers ?
_________________
Jessienigma
[Arles, le 19 novembre 1466]

*Ces dernières semaines avaient vu une brunette assez effacée, profitant de moment avec ses jumeaux à l'écart de sa famille à part l'une ou l'autre rencontre, dont cette soirée où elle avait enfin pu faire plus ample connaissance avec sa future belle-soeur. Elle avait eu envie de se joindre à eux tous, mais quelque chose au fond d'elle semblait brisé et elle avait presque peur de se retrouver en sa présence, malgré l'insistance des enfants pour voir les mâles blonds de la famille.

Elle passait la plupart du temps dans sa carriole ou en pleine nature, mais le temps commençait à être trop frais pour continuer à laisser les jumeaux sous les risques d'intempéries. Le soir était tombé depuis déjà plusieurs heures et les deux têtes blondes dormaient à point fermé alors que les pensées de la brunette vagabondaient.

Elle aurait dû prendre ce temps de préparation avant le mariage pour se faire faire une tenue digne de ce nom et se trouver un cavalier, mais le coeur n'y était pas. Pourtant, si elle arrivait sans avoir un homme à son bras, elle imaginait déjà bien son frangin aller en chercher un par la peau du cul s'il le fallait.*


Ma vieille, t'es dans la merde jusqu'au cou !

*Elle aurait probablement dû aller le voir, lui dire qu'elle viendrait seule... ou pas vraiment puisqu'elle avait au moins deux cavaliers jusqu'à ce qu'ils s'endorment au cœur de la nuit, épuisés par les festivités, mais quand elle l'avait vu l'après-midi pour fêter sa fin de vie de célibataire, elle n'avait pas eu l'envie ou le courage de mettre des sujets sérieux sur le tapis.

Elle ne savait déjà même pas comment se comporter le lendemain et un nœud semblait avoir remplacé son estomac et ses intestins. Il était pourtant hors de question de faire faux bond à son frangin et sa belle-soeur...

La nuit porte conseil paraît-il, c'est une chance !*



[Arles, le 20 novembre 1466 au petit petit matin]

*Elle n'avait pas bu la veille mais l'horrible impression d'une gueule de bois carabinée l'avait assaillie en même temps que les cris des jumeaux réveillés.*

M'man, faut s'habiller ! C'est l'mariage aujourd'hui et t'as dit que j'pourrais mettre un kilt comme Tonton Seurn ! Allezzzzzz !

*Un grognement s'éleva de la paillasse et un espèce de nid brun se souleva du sol avec un air hagard avant de retrouver rapidement contenance.*

Oui, on va s'habiller les p'tiots. Vos t'nues sont prêtes dans l'coin.

Ben et toi m'man tu vas t'habiller comment ?

Je ... j'ai oublié de faire ma tenue chéri, je remettrai l'une des robes qu'Albanne m'avait données... si je rentre toujours dedans !


*Aussitôt dit, aussitôt fait, l'équipe se prépara à rejoindre la noce, la jeune mère semblant toujours terriblement mal à l'aise en sortant de la carriole avec ses monstres, engoncée dans une robe davantage prévue pour une vie de château que pour un mariage, une tenue où elle ne s'était jamais sentie bien et qui devenue un peu trop étroite à certains endroit stratégiques depuis sa grossesse, rendant se respiration un peu plus ardue qu'à l'habitude.*

Bon sang... pourvu que je n'tombe pas dans les pommes !
_________________
Domdom
[Arles, 19 novembre ]

L’encapuché était un peu boudeur, ces derniers temps.
Les autres l’avaient empêché de jeter un coup d’œil sur la tenue qu’ils porteraient lors de la cérémonie du mariage des SeurnEud et Domdom s’en était légèrement froissé.

Ce n’était pas un caprice de gosse gâté, quoiqu’en dise Eudoxie, mais plutôt une recherche pour essayer d’harmoniser sa future tenue avec celles de sa tendre épouse, témoin de la mariée, et d’un de ses fils, porteur des anneaux nuptiaux.
Soit, qu’ils gardent leur secret !

Le conteur garderait le sien aussi , et pire, serait bien capable de se pointer à la cérémonie, habillé de loques, histoire de leur faire regretter.
Car il faut bien reconnaître, qu’en plus d’être têtu et intolérant, Domdom était susceptible et rancunier.

Cet après-midi là, il avait profité de l’absence de sa petite tribu, partie à une séance d’essayages chez Eudoxie, pour rester dans la roulotte familiale, afin de vider son coffre à vêtements et choisir la tenue la plus affreuse possible.

Les braies trouées et chemises rapiécées avaient volé, atterrissant dans les quatre coins de la roulotte, ne satisfaisant finalement pas le grand brun barbu.
Au moins, cet exercice de haute voltige avait eu pour effet de calmer le passeur d’histoire.

Son regard tomba alors sur le kilt écossais vert, aux couleurs du clan Mc Fadyen, que lui avait offert le futur marié, quelques mois auparavant.
Soren, lui, n’était pour rien dans la mauvaise humeur du conteur olivophile, alors, pourquoi le punir ou même le vexer, en arrivant habillé comme un mendiant pouilleux à son mariage ?

C'était décidé !
Le kilt, que l'encapuché avait déjà porté à plusieurs reprises, serait parfait pour le mariage d'un ami à moitié écossais.

De surcroît, il allait parfaitement au conteur, qui ferait sans doute son petit effet auprès de ces dames de l'assistance, qui prendraient les paris afin de savoir si oui ou non il avait mis des dessous.

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Amaury_de_plumaugat
Ce qu'il est difficile de dormir quand il y a un tel événement le lendemain… Amaury en fit l'amère expérience cette nuit-là. Il la passa à se tourner, se retourner, se re-retourner dans son lit, se levant de temps en temps pour vérifier que sa jolie tenue était bien toujours là. Comme il était pressé de la mettre pour plus que des essayages… Il finit par s'effondrer et à dormir d'un sommeil profond.

Le matin venu, il ne fallu pas grand-chose pour que le petit bonhomme se réveille et se lève. Le temps de faire un brin de toilette et hop ! Son magnifique petit habit fut enfilé le temps de le dire. Après avoir fait un saut chez sa maman pour lui demander de finir de l'habiller, il fut la plus horrible mouche du coche qui se vit sous le soleil, pressant tout le monde pour éviter le retard. Finalement, il décida de partir tout seul jusqu'à l'église qui n'était pas bien loin. Il prit le coussin des alliances, courut jusqu'à l'église, mais arrivé bon premier il ne vit personne.

Rouge et essoufflé, il tâcha de remettre de l'ordre dans sa tenue, s'assit et attendit… Jamais le temps ne lui avait paru si long... Sans compter que parti trop vite il avait oublier de se couvrir...


Meliane26
Le 19 novembre

Nous avons une brunette affairée, parcourant les étals du marché comme un écureuil affamé chercherait activement de quoi subsister. Oui en cette veille de mariage, elle s'y prend un poil tard, mais lorsqu'elle avait été destinataire de l'invitation, Mel n'était vraiment pas sure de pouvoir y assister, alors elle s’était dit "je lui offrirai lorsque je serai de retour de voyage". Et puis, la vie et ses virages font que ... le temps a filé et elle est à la bourre.

Elle a quand même déniché ce qu'elle cherchait pour Doxie. Un clin d'œil à leur rencontre percutante il y a une paire d'année, en pleine campagne. Les deux brunettes n'avaient pas leur moral à la fête, pour des raisons différentes, mais une réelle camaraderie s'était rapidement installée et Mel garde une affection toute particulière pour l'orthézienne.

Alors lorsque le regard de Mel est tombé sur l'objet qu'elle cherchait, elle n'a pas hésité une seconde. Les écus ont changé de main et voilà l'impatiente soulagée. Le seul point noir, c'est qu'elle n'a pas de cadeau pour l'époux, qu'elle ne connait pas. Doxie lui a décrit l'autre soir en taverne, mais sans connaitre les goûts et ou les aspirations de celui-ci, difficile de choisir l’objet qui fera mouche ...alors tant pis, de toutes façons elle sait que Eud sera plus sensible à sa présence qu’aux cadeaux qu'elle recevra.


Le 20 novembre

Cette fois ci, dans une chambre de taverne, nous trouvons Mel qui menace de disparaitre sous un tas de vêtements. Agenouillée devant sa malle, à prendre et envoyer sur le lit tout ce que sa main saisit. Rien ne lui convient. Trop simple, trop vieux, pas adapté à la cérémonie, trop couteux … il ne s'agirait pas qu'elle éclipse la mariée non plus, songe t'elle en riant toute seule et se dit qu'il faut vraiment qu'elle arrête de se la raconter. Il y a bien sa robe d'apparat qui lui fait de l'œil, mais allez savoir pourquoi, en ce jour spécial, elle se refuse à porter un habit qu'elle aurait volé. Elle ne cherche pas à creuser plus que ça, mais l'idée s'est imposée à son esprit et elle ne voit aucune raison de ne pas la suivre.

Elle finit par opter pour une mise simple. Une jupe longue, un corsage noir, un gilet pour se protéger du froid, parce qu’on a beau être dans le sud, mais même au mois de novembre il y fait froid comme un peut partout. Et en bonne fille du sud, elle a une particularité particulière, dès que la température descend à moins de 25 degrés, son sang se fige dans les veines (si, si ...c'est vrai ), donc elle prévoit.

Finalement, elle se dit qu'elle a tort de se prendre la tête : les églises ne sont pas réputées pour leur chaleur...même avec une nombreuse assemblée à l'intérieur, c’est bien connu. Et les chandeliers éclairent plus qu'ils ne chauffent ce temple de fraicheur, elle en sait quelque chose. Alors pourquoi faire des efforts de toilette, elle aura besoin de sa cape, le temps d'arriver à l'église et ne l'enlèvera surement pas une fois qu’elle y aura pénétré. Donc personne ne pourra vraiment vérifier sa tenue.

L'affaire étant réglée, paquet est pris, chemin emprunté, s'arrête sur le parvis religieux fouillant du regard les alentours et avance doucement à l’intérieur du ….pôle nord ?
Avisant le couple marseillais avec lequel elle voyage, elle se dirige vers eux.

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Merci JD Gysèle
Eudoxie_
“Le mariage c’est la volonté à deux de créer l’unique.” (Friedrich Nietzsch)

Jour ? J ? On y est...


"Arles : Yourte de Kaghan"
20 Novembre


Séance coiffage pour une jumelle tout juste sortie de son bain ne portant guère plus qu'un linge pour se sécher enveloppé autour d'elle, assise en tailleur sur le lit où ils avaient passés la nuit, âme sœur de toujours, frère à sa façon, jumeau diabolique pour de multiples raisons.
Duo de coiffeurs, ses propres doigts s'agitant dans les petits cheveux de sa merveille pour l'embellir de quelques fleurs, tout a fait consciente qu'il y avait bien peu de chance que sa fille les garde bien longtemps, mais la bestiole aurait au moins essayé.

Les digitales de Kag passant et repassant dans ses cheveux lui filaient des frissons à lui donner la chair de poule, s'il était un truc qui lui hérissait le derme c'était bien de se faire papouiller la tignasse, et vu le terrain qu'elle offrait y'avait de quoi faire.
Ce fut un grand éclat de rire qui résonna dans la yourte à la phrase de son frangin, lui et son franc parler, c'était ce qui l'avait fait l'aimer d'emblée, rien dans le faux semblant tout dans la franchise et un cœur aussi gros que… pfff nan y'avait pas assez volumineux pour comparer.

Carrément !?!?! Et bah tu m'en diras tant !!!
Tu vas réussir à faire ce que tu veux Loulou ?

Sûr ! Tu connais mon amour des poils. Les ch'veux comme des longs poils de tête. Mmmh r'cont' j'hésite ... T'as de la longueur, ya plein de chose possib'

Bah je t'ai dit tu fais comme tu veux, tu te souviens une fois t'avais joué avec sans but... c'était joli ce que t'avais fait, en rajoutant un peu de fleur, t'en pense quoi ?
Mmmmh ... Ouais, j'pense que je peux te refaire ça ... On a l'temps façon
Oui et non... les invités vont commencer à arriver. J'ai missionné Ambre pour aider Seurn parce qu'il en connait pas la moitié

Souriant amusée à la pensée de son danois engoncé devant l'église croisant des têtes à peine connues, un petit rire fut retenu avant de redevenir plus sérieuse et de pivoter lentement la tête pour poser son regard sur son frère avec tendresse.

Et j'aimerais être un peu toute seule avant tout ça
Pour passer ma robe et… fin besoin d'un moment à moi

Je comprends
Maiiiis
Te faire désirer un peu c'pas un mal ! C'ton jour ! Et tu seras si belle qu'on comprendra


Il lui avait sourit tout aussi tendrement qu'elle en lui répondant se contentant de hocher la tête sans plus de questions lui caressant la joue pour lui redresser la tête, bien droite, et repasse un coup de peigne avant de prendre une mèche pour poursuivre son travail d'orfèvre, et d'un sourire la petite brune avait suivi ses invectives en reprenant le coiffage de Solveig.

Bien chef je trainerais pendant que tu feras croire que tu m'as pas trouvé ou perdue et tu te feras zigouiller
J'irais nettoyer le carrosse de Madame !
Aujourd'hui t'es ma reine. Non ... Not' reine


Kag riait et s'appliquait mais pourtant c'est une moue boudeuse qui se mit à orner son visage à l'idée de devoir officiellement la partager tandis qu'elle achevit son ouvrage sur sa puce sans trop bouger pour pas lui compliquer la tâche et finit par l'interroger

Tu penses quoi de la princesse



Elle peut épouser Oan c'est bon ! lança alors le blondinet dans un rire en regardant sa nièce avec un large sourire

Jouant des petons de sa fille qui s'agitait entre ses doigts, lasse de tout ce basard sans doute, la bestiole se mit à rire à son tour, amusée de la réponse de son jumeau
Ah bah tout va bien alors on fait deux mariages du coup ? et de sourire comme la bienheureuse qu'elle était de ce jour attendu, son regard se perdant dans celui de sa petite perle brune
Tu pourras t'en occuper le temps que je finisse de me préparer ?
L'emmener à l'église ?


Doucement la petite robe tissée pour l'occasion fut enfilée à sa précieuse poupée, sa mini-elle qui commençait à bailler, la mettant au sein pour une tranquillité en cérémonie pendant que son jumeau achevait de la coiffer.
Glissant quelques pinces discrètes Kaghan se mit alors à grogner affirmatif, peigne entre les dents,entendant alors l'orthézienne rire a l'accent mongol orné d'un peigne tentant de ne secouer ni sa fille, ni sa tête en cherchant à décrypter jusqu'à ce que la lumière s'éclaire sur la question.

Cha va lò ? Cha til' pas ?
Non ça tire pas t'inquiète
Satisfait de son travail Kaghan posa enfin son matériel pour tourner autour de sa sœur avant de s'écrier d'une voix non viril.
Oh ma chérie, tu es magnifique !



Se levant avec sa merveille au creux des bras pour aller se voir dans le miroir de son frère, un large sourire se mit à inonder son visage avant de déposer la goulue endormie et de venir câliner son jumeau qui l'enserra doucement contre lui en lui embrassant le front

Merci Kag…
J'ai pas eu beaucoup de travail, t'es d'jà parfaitement parfaite... Mais c'normal, t'ma sœur !
Ca doit etre ça l'astuce

Souriant de ce narcissisme enjoué, un baiser donné à son frère, à leur habitude, la béarnaise resserra l'étoffe contre elle, venant porter la main sur le colis de la tisserande son frère s'approchant en lui offrant un sourire et une caresse sur la joue, il avait compris et sans attendre alla prendre les petits, Oan dans un bras et Solveig dans l'autre en lui aisant un clin d'oeil.

J'te laisse avec tes dernières miettes de célibat ! Histoire qu'tu lui dise adieu

Une dernière bise à son "loulou" comme elle aimait l'appeler et à sa merveille endormie, un fin sourire et un "merci" murmuré au creux de la yourte avant de l'observer s'éclipser de son propre chez lui pour la laisser seule.
Avec délicatesse le paquet fut ouvert et l'étoffe dévoilée, caressée du bout des doigts avant d'être dépliée et posée contre son corps, imaginant le visage de son danois en la découvrant portant cette tenue et ce tissu si particulier.

Mille précautions prises pour ne pas abimer le travail de Kaghan et les derniers laçages furent serrés au mieux pour cintrer le corsage et gainer son corps de ce velours carmin et de cette entrée dans la famille Eriksen, une longue inspiration la prenant, émotion grimpant au creux de son ventre et de sa gorge.
Un tabouret tiré et la bestiole se posait devant le miroir, s'observant et pensant aux absents, main portée à sa gorge qu'aucun médaillon n'ornerait en ce jour, celui de sa mère étant... introuvable, et puis trois bruns chers à son coeur ne serraient pas là, deux disparus et un... parti trop tôt.

La mélancolie est partie pleine du bonheur dit-on et les futures mariées fort heureuses, ou angoissés ou... ouais la pression montait pour sur, et...
Doucement le sourire revenait et le flacon de parfum que sa nymphe avait crée pour elle sortit de sa besace, prendre un peu de temps pour elle mais finir de se préparer, c'est que pas loin, une église se remplissait doucement.



Dialogues rédigés en 4 mains avec JDKaghan
Eudoxie
Kaghan

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Guillon

    *Jour J : Au petit matin*


    Paupières ouvertes dans leur lit, le poétique comploteur avait peu dormi, scrutant à travers les volets fermés le moindre signe de lumière. Impatient de mettre en application son plan, autant que retrouver les mariés et avec un peu de chance, d’autres têtes familière. La rousse scandinave qui partageait sa couche n’ayant probablement pas plus dormi que le trublion n’arrivant pas à rester en place. Dès qu’un semblant de luminosité apparu de l’extérieur, il avait bondit tel un ressort tendu hors du lit et prépara ses affaires.
    “Je n’en peux plus !” se dit il pour lui-même alors qu’il n’était pourtant déjà plus dans l’attente et passait en revue l’inventaire de son sac pour la sixième fois de la nuit. Rien n’avait bougé, le chat n'avait rien saccagé et passant les kilos d’affaires par dessus son épaule, il jeta un dernier coup d’oeil à la jeune femme à moitié éveillée :


      – A tout à l’heure !

    Point de révision de dernière minute avec la rouquine. Bien trop pressé, il n’envisagea pas un instant qu’elle aurait pu oublier quoi que ce soit du plan qu’il n’avait de cesse de parler et de préparer. La veille encore lui avait il fait un résumé :

      – Une fois tout le monde à l’intérieure de la cathédrale, la troupe déguisée en mendiants placera les charrettes aux ruelles adjacentes pour ralentir toute éventuel attroupement de la milice. Ils se mêleront ensuite aux invités et attendront que les mariés sortent pour enlever leur toges miteuses et dévoiler le grand jeu : mes blonds et brunes actrices ayant le champ libre pour improviser quelques trémoussages érotiques de leur choix dans leurs vêtements légers. En espérant qu’ils respecteront mes instructions de ne pas aller “trop” loin… On est jamais à l’abris de dérapages parmi les plus affamés des invités. Théâtrale et suggestif, j’espère qu’ils pigeront ! Bref. En plus des déguisements, s’envoleront aussi dans les airs des parchemins de mes écrits grivois décrivant les deux amoureux, ca laissera un bon souvenir écrit a tous ceux qui les récupéreront, et qui je me ferrais peut être de nouveaux amateurs de ma plume ! En tout cas, j’espère que cette démonstration parlera à l’esprit des gens présents, illustrant le fait que la vrai vie, celle que l’on doit apprécier à lieu hors de l’Eglise et pas rester confiné par la dictature de ses dogmes ! Et puis, cela devrait offrir un peu d’animation après le cérémoniel chiant auquel ils auront eut droit juste avant.
      Pour peu que ma présence à l’intérieure ne leur mette pas trop la puce à l’oreille… J’ai de la chance qu’un des jeunes moines présent pour assister l’office du prêtre soit un de mes admirateurs. J’ai hâte de voir leurs têtes quand ils reconnaîtront la mienne sous mon déguisement… Hé hé ! Je garderais la tête bien basse pour ne pas me faire trahir trop tôt. Et quand je vais pour retourner à ma place une, au moment où je me retourne : hop la surprise du cul au Guillon ! Je t'en offrirais un plan privilégié si je trouve ta crinière dans la foule assise... Ha !

    Plus rien n’avait d’importance que mettre en application son plan : vérifications de dernière minute des acteurs, du matériel, s’assurer que les gens et les écrits sont bien tous là, rappeler les instructions et s’assurer que tout roule vis a vis du jeune moine qu’il irait remplacer.

    Le poétique revenant était focalisé sur ce ses activités matinales, et ne montra aucune décence quand il claqua la porte de leur chambre d’auberge, au risque de réveiller toute la clientèle de l’établissement. Pas de temps à perdre et c’est pompé d’énergie et le cœur tambourinant dans sa poitrine d’excitation qu’il s’engouffra dans les ruelles encore vides d’Arles, un peu avant l’appel du premier Coq.





    *A la bergerie : une yourte équivoque*


    Fourré derrière un muret à observer une yourte, il attendait comme un félin caché dans les hautes herbes prêt à bondir sur sa proie. Il la savait là. Mais il ne pouvait pas encore agir… Pourtant, cela ne faisait pas partie de son plan initial. Mais il avait si efficace avec son temps ce matin là qu’il fut tenté par profiter de celui restant pour guetter le repaire de la mariée. Il n’était pas bien sur où était le marié, mais ne pouvant pas être aux deux endroits à la fois, il avait opté pour inspecter l'endroit où figurait la brune avec qui il avait un peu plus d’affinité et qui allait surement être un peu plus émotive à la surprise qu’il préparait plutôt que la brute danoise. A repenser à son projet, il ce disait qu’il en faisait vraiment trop. Et l’avoir là, si près… Était terriblement tentant.

    “Elle appréciera le spectacle, même si elle est déjà au courant de ma présence.” pensa t’il pour s’aider à se convaincre, cherchant une excuse pour se révéler plus tôt que prévu.
    Et quand il vit sortir une silhouette de la yourte, sans la brune dans le sillage, il n’y repensa pas à deux fois. L’opportuniste s’avança accroupi tel un voleur jusqu’à l’entrée, se faufilant à l’intérieure, retenant sa respiration avec une certaine aise qui trahissait une certaine expérience dans la pratique. Certains auraient mis cela sur le dos d’un éventuel passif en tant de cambrioleur mais ceux aux faits de la réputation grivoise du poète n’auraient pas été étonnés de le savoir adepte des intrusions à domiciles, surtout quand il s'agissait de rendre visite à quelques amantes, parfois sous le nez de leurs époux.

    Si ses qualités de visiteur inopportun étaient un atout le cas présent, ce n’était nullement dans le but de s’accaparer quelques biens matériels ou pour s’exercer à quelques torrides ébats, mais pour le simple plaisir de retrouver un être chère qu’il avait découvert et qu’il avait été quitté trop tôt. C’était autant pour elle et que pour lui-même, cherchant cette part de lui qu’il avait laissé derrière lui, alors qu'il pensait naïvement que son escapade Parisienne se passerait sans accroc. Mais maintenant que tout ceci était derrière lui… L’envie de renouer ce lien avait été un appel trop fort qui allait au delà de son désir de surprendre l'assemblée lors de la cérémonie.

    Humant son parfum naturel, il n’eut aucun remords concernant son initiative. Au diable la surprise à l'Église. Ce serait ici, juste entre eux, qu’ils se retrouveraient. Se glissant dans son dos, c’est d’une main légère posée sur une épaule délicate qu’il vint reprendre contacte avec l’amie perdue, le geste assuré et familier. Celui d’un complice bienveillant et non d’un furtif agresseur. D’un revenant qui par son touché prouvait qu’il était tout sauf fantomatique.
    Avec une légère bise dans le cou complémenté d’un regard affectueux vers le reflet des obsidiennes, ce fut par les gestes et non les mots qu’il se découvrit à elle. Comment réagirait elle à cette imprévisible visite ?



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