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[RP]Folie pure pour un futur -> Chap2 : Jour J...

Ambre_m


    Auberge ... En retard .. Pourquoi changer les vieilles habitudes...

    Petit jour hivernal ou le givre prend place, l'âtre crépitant devenant le meilleur allié offrant la douce mélodie du bois crépitant sous les piaillements de la joyeuse tribu Monderaines. L'Ambrée pouvait rester des heures au creux du fauteuil douillet à les regarder dans leur innocence enfantine ou le monde parfois cruel ne peut encore les atteindre.


    Mais en ce froid jour de Novembre, l'heure n'était pas à la rêverie mais à celui d'un grand bouleversement, non pas dans sa vie mais dans celle qu'elle chérissait du plus profond de son cœur, celle qu'elle surnommait avec affection "BB". L'esprit vagabond de la Blonde se perdait encore dans le dédale de souvenirs des moments partagés, des secrets avoués enfin tout ce qui les avaient unies et liées à jamais. Et au fil des mois et des ces instants précieux si une chose qu'elle n'avait pas vu arriver cela était bien le mariage, non pas qu'elle avait des doutes sur les sentiments amoureux qui liaient le Kilté à la Bestiole, mais imaginer la cérémonie dans la plus pure tradition Aristotélicienne était quelque chose qu'elle n'arrivait pas encore à se mettre à l'esprit.


    Chassant le flot qui envahissait son esprit, il était plus que temps de se mettre à l'ouvrage de la préparation personnelle et de celles des deux mignonnes qui se chamaillaient une nouvelle pour une sottise dont l'Ambre n'en comprenait jamais le sens. un joyeux remue ménage se mettant en place car elle se savait quelque peu en retard pour rallier l’Église ou elle avait la mission d'accueillir les invités.


    [...]

    Quelques lustres plus tard ... Église d'Arles ... Où comment sacrifier ses orteils au froid ?


    Tenue enfilée, cheveux coiffés et petites princesses vêtues elle avait ralliée au pas de course l'église, le froid se voulait saisissant donnant une couleur rosée aux joues, laissant la buée s'échapper des lippes, les azurs avaient embrassés l'ensemble du lieu sacré, une décoration choisit dans la subtilité du naturel, le reflet de ce qu'était la Brunette, simplicité et charme sans fioritures inutiles.

    Mais sa rêverie face à l'émerveillement des lieux avait suffit pour les deux mignonnes de filer vers le cœur ou une tête blonde se faisait déjà patience de l'arrivée des deux personnalités attendues pour ce grand jour.

    - Tiens voici le second homme de ma vie! N'aurais-tu pas vu papa? Enfin je pense qu'il ne va pas tarder je vais aller me mettre à l'entrée de l'église pour ma part dans l'attente de son arrivée et de celle des invités.


    Une bise à chacun, un regard pour ces trois enfants qui en cachaient tout autant encore à l'auberge, un instant de réalité que sa vie avait évoluée, l'innocence qui nimbait ses yeux s'était éteinte pour laisser place à une maturité maternelle, elle ne pouvait nier que parfois la vie sans certaines obligations ne lui manquait pas, mais elle avait trouvé sa place au milieu de cette joyeuse Tribu, une autre pensée pour une autre invitation comme un appel à renouer avec certains éléments de son passé qu'elle avait pour l'heure laissée sans réponse, mais l'heure n'était pas à songer à cela mais à l'arrivée des invités et futurs époux au sein de ce lieu sacré.

    S'éloignant de sa progéniture elle s'installa sous la belle voute, offrant aux passant un drôle de pas de danse tant le froid se voulait piquant en ce jour festif, maugréant contre tous les Saints de cet hiver qu'elle trouverait encore bien long.

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Laeti89250
Jour J... L'après sieste...

L'heure de partir est presque là. La blonde a devancé le matou. La voilà prête alors que lui barbote encore dans le baquet... Les mains dans les cheveux à se battre avec les épingles, elle vient voir ce qu'il fait... Sourire aux lèvres en le voyant calé, les yeux fermés. Main qui glisse dans les boucles brunes..

Hummm... Va falloir te dépêcher un peu si on ne veut pas être en retard... Moustachu qui râle sourdement en guise de réponse. L'eau est encore chaude… viens donc me rejoindre… on a le temps!

Rire de la blonde quand elle sent sa main qui tire sur le bas de la robe pour remonter sous les jupons. Regard du brun, plus qu'éloquent sur ses intentions. Laeti se penche, dépose un baiser sur ses lèvres... La proposition est des plus alléchantes mais je pense mon chat que Kachi et Alan doivent nous attendre... et si nous n'y allons pas... ils vont nous tuer. Eud aussi d'ailleurs. Aller hop! Sors de ce baquet avant qu'elle ne fonde... Sourire moqueur.. Dernier baiser volé et Laeti s'éloigne pour ne pas flancher en rejoignant le brun dans l'eau.

Brun qui sort de la flotte, dégoulinant, râlant de plus belle contre la non fonte de la reine des neiges qui se barre tout de même, pas folle la guêpe.

Retour dans la chambre devant le miroir, Laeti se bat de nouveau avec les mèches rebelles de sa coiffure. Après quelques instant, Sub la rejoint, se glisse derrière elle. Corps masculin tout juste séché, la blonde peut apercevoir quelques gouttes qui filent au sud...

Tu veux que je t'aide? Tu t'y connais toi en chignons?! Pour les faire non... Déjà les doigts du brun retirent les épingles... Mais pour les défaire... Sourire en coin... Bas ventre qu'il bascule contre son joli petit cul rebondi, histoire de la rassurer sur la non fonte de son épée de chair. Souffle brulant qui se distille sur sa nuque Rassurée?

Blonde qui se retourne pour faire face au vilain, les épingles disparues laissent retomber les boucles autour du minois... Je n'avais aucune crainte quand à la résistance de... Regard glissé vers le bas ventre du matou... La Misengarde du bout des doigts effleure le torse offert. Tu sais que nous allons être en retard par TA faute.. Faciès amusé du brun dans le genre... "Et alors?!!"

Faible femme qu'elle est... Sans grande résistance surtout quand il s'agit de lui... Lacet du bustier vite dénoué, blonde renversée sur le lit.. Sourire carnassier du matou qui ne pense déjà plus à aucun mariage...

Ils vont nous attendre...



Dialogues rédigés en 4 mains avec JDSub
Laeti
Sub

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Eudoxie_



(RP écrit à 4 mains)
Guillon /Eudoxie


"Arles : Yourte de Kaghan"
20 Novembre


Pensive à replacer son corsage et quelques boucles sombres derrière son oreille, l'orthézienne ferma les yeux un court instant, une inspiration, une sensation tel un souffle sur des rives lointaines, souvenir léger d'un temps où s'apprêter de la sorte lui était nécessité quotidienne, contrées d'un passé qui lui était pénible souvent, heureux parfois, mais en ouvrant onyx sur son miroir c'est un sourire léger qui ornait ses lèvres pleines jusqu'à ce que....
Rêvait-elle éveillée ? Ce visage qui se dessinait à côté du sien dans le reflet était-il réalité ? La chaleur que les lippes poétiques venaient de faire glisser sur la peau fine de son cou semblait vouloir le laisser penser, tout comme l'empreinte de cette main sur son épaule, cillant deux ou trois fois pour s'assurer de n'avoir pas d'hallucination, un sourire franc se dessina sans lâcher du regard l'ami qu'elle n'espérait plus voir.

Pas un mot, juste une main qui vient se poser sur une autre et d'un léger vacillement de la tête accoler la rondeur d'une joue au râpeux d'une barbe courte, et sentir son cœur se réchauffer de palper la véracité de sa présence, de ce moment de grâce, il était de retour, pour elle, pour ce jour, et le tableau de ceux qu'elle aimait était quasiment complet autour d'elle.
Pourtant, la petite brune n'osa pas ouvrir la bouche, pas plus que cligner des yeux, pas se tourner vers lui, un peu comme si en rompant ce contact visuel des pupilles sombres avec les clairs dans le miroir, le "pouet" comme elle adorait l'appeler, allait disparaître de nouveau alors que pourtant... sa seule envie eut été de lui sauter au cou et l'étreindre de toute l'affection qu'elle lui portait.
**********
    Un étrange sentiment de sérénité l'empreignit, vivant cet instant longtemps rêvé, l'imagination cédant place à la réalité incontrôlable ainsi qu'aux émotions tout aussi réelles qui venaient prendre possession de lui, tout comme cette chaleur qui se diffusait de l'un à l'autre. Leurs regards semblaient différents que dans son souvenir, était-ce la peur d'avoir perdu un être cher qui rendait cette communion si intense ?
**********

Silence pesant, et la bestiole n'y tenant finit par briser l'intensité que conférait le calme qui s'était installée dans la yourte avec une évidence stupide mais qui se devait d'être vocalisée pour devenir vérité.
C'est vraiment toi ? T'es… vraiment là ?
**********
      - Avec un peu de barbe en plus et un peu moins de poids. Je suis reconnaissable ?
      Le poétique intrus relâcha l'Orthézienne afin qu'elle profite de cette liberté de mouvement pour lui faire face, et s'assurer que le miroir ne lui affichait guère d'illusion visuelle
**********

Cette voix douce à son oreille, un instant de flottement et la gorge qui se serre s'il s'agissait là d'une chimère elle était foutrement réelle et pivotant sur son siège, l'ombre s'ancra dans la lumière avec un sourire qui semblait ne vouloir cesser de s'élargir dextre venant se poser sur la joue râpeuse, confirmant de sa douce piqure la présence du poète, un petit rire nerveux teinté de joie avortant au bord des lippes en un souffle léger
Tu… oui tu l'es...
**********
    Déclic tactile, comme une autorisation à outre-passer les politesses d'usages, et le brun glissa hors de cette caresse pour s'élancer vers elle afin de la prendre de toutes ses forces dans ses bras. Il y alla peut-être plus fort qu'il l'aurait voulu, mais telle fut l'effet d'autant de mois de frustration, déception, d'attente et d'incertitude envers cet amie qu'il venait de découvrir et qu'il c'était tout aussi vite éloigné, se sentant aussi coupable de ce fait que ses ravisseurs.
      - Je n'aurais pas dû partir... Excuse moi...
    Confessa-t-il d'une voix faible avant d'ajouter sur un ton un peu plus enjoué.
      - Ligote moi la prochaine fois que j'ai une idée aussi idiote... Bon sang !
**********

Sourire et se sentir soulever du tabouret étreint par les bras du poète ami, les siens s'enroulant à son cou en venant y nicher sa tête, le respirant en se remémorant cette dernière soirée au milieu des écrits, livre, grimoires et autres parchemins où l'amitié avait pris tout son sens en acceptant un départ qu'au final elle n'avait aucune envie de voir se concrétiser et c'est d'une main glissée au creux de sa tignasse brune qu'elle exprima d'une bise sonore dans son cou sa joie de le revoir, une légère humidité à ses joues ponctuant le sentiment s'il était besoin
Je voulais tu m'as empêché… ce que c'est bon de te sentir là… tu m'as manqué mon pouet….
**********
    Un long soupir s'échappa de la bouche poétique au premier fait qu'elle exprima, teinté de regret autant pour l'un que pour l'autre.
      - Soit plus convaincante la prochaine fois !
    Répondit-il dans une modeste tentative de taquinerie peu convaincante, le brun étant bien plus concentré sur leurs retrouvailles corporelles plutôt qu'intellectuelles, pas que l'un valait moins que l'autre mais après tout ce temps à espérer cet instant... L'enveloppe physique avait nourrit un appétit pour son homologue, soupirant de béatitude à chaque caresse ou bise reçue, sensible à la moindre variation de leur étreinte don il ne souhaitait se défaire.
      - Toi aussi... Tu n'as pas idée à quel point. Si je n'avais pas été retenu contre mon gré... Nous aurions pu reprendre où en étions restés bien plus tôt...
**********

Un souffle échappé et la tête de la bestiole prit enfin le temps de se relever pour le regarder et vérifier chaque trait de son visage, comme on aurait détaillé un gamin qui venait de tomber et dont on voulait s'assurer qu'il n'était pas blessé.
Doucement les mains entrèrent dans la danse pour dessiner du bout des doigts la mâchoire avant d'y apposer la paume de sa main dans une douce caresse, n'ayant que peu tiquer à l'évocation d'avoir été retenu contre son gré.
Promis.. je ne te laisse pas le choix la prochaine fois…
Sourire tendre vers lui et soupir d'aise un léger silence
Elle devait être sacrément belle et intéressante pour te retenir si longtemps loin de moi… de nous tous
**********
    Paupières fermées le brun se laissa inspecter de prêt tout en prenant une profonde inspiration, son sourire se dissipant quelque chose à l'inévitable explicatif qu'il s’apprêtait à fournir.
      - Je n'ai jamais atteint ma destination... J'ai été capturé et tenu captif par je ne sais qui, dans Paris. Je ne sais rien de ce qui est arrivé à Alix... Par je ne sais quel miracle j'ai réussi à m'en réchapper... Je ne sais pas combien de temps on allait me garder là... Tu penses bien que ton scenario aurait été... Bien plus préférable...
**********

Au récit l'exploration du visage se stoppa figer dans le temps, et Eudoxie se dit alors que Paris avait été aussi néfaste pour lui que pour elle et que tout comme elle, il n'avait sans doute aucune envie de se remémorer ça, et l'espace d'un instant la béarnaise revit ses mains ensanglantées et c'est en se hissant sur la pointe des pieds qu'elle vint poser son front au sien en fermant les yeux, pour rassurer qui au final ? lui ? elle ? Les deux sans doute.
C'est derrière nous Auguste, regardons devant et aujourd'hui… c'est jour de fête
"Nous", "regardons", invisible aveu ou sémantique remarquable, sur l'instant, juste ce moment où plus rien ne comptait qu'aujourd'hui pas même le fait que le poète serait par sa surprise le premier à l'avoir vu dans sa robe de mariée.
**********
    Détails qui, comme la fête en elle-même, lui parut pourtant bien secondaire en comparaison à cette retrouvaille et tout ce qu'elle représentait. La surprise qu'il avait lui-même concocté avait pour la première fois en une semaine totalement disparu de son esprit. Seul le reflet de cette figure amicale occupait toute son attention et c'est dans ses billes d'obsidienne qui alla se noyer volontairement, nourrissant enfin cet appétit qui c'était lentement aggravé le temps de leur séparation.
    Ce fut d'un simple hochement de tête qu'il réagit à la proposition de la future mariée, comme si prononcer un mot de plus en cet instant allait gâcher le peu de temps qu'ils avaient avant que les obligations liées à l’événement qui les avaient réunis ici lieu ne les séparent à nouveau... Cette fois-ci, l’espéraient-ils, pas plus que quelques heures...

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Laeti89250
Jour J... Viser l'Eglise...

Bordel de merdeeeeeeee..... Respiration encore saccadée des deux amis, amants, aguichieurs et emmerchieurs, qui prolonge encore l'extase que leurs corps imbriqués, scellés, viennent de subir aussi violemment qu'intensément.
Êtres en proie à des maux profonds qui de tout temps se sont cherchés, épaulés, soutenus, aimés mais qui aujourd'hui se sentent vivants en s électrisant, en se déchargeant et en se court-circuitant l'un, l'autre...
Décharges à répétition qui les maintiennent tous deux en vie, comme réanimés après un long coma.

Besoin criant du brun de sentir sa peau, son souffle, de se sentir encore pulser entre ses chairs alors qu'il contemple ses yeux brillants embués de plaisir. Jour de mariage qui comme le dernier soufflet reçu, rappelle au brun le fiasco du sien.
Plaie ouverte qu'il pensait refermée mais qui à s'y méprendre s'infecte de jour en jour...

Blonde qui profite de ce moment de l'après.. Câline, lovée contre son brun, complice de toujours et bien plus encore... Le sentiment d'être à sa place... Se sentir vivante, apaisée, heureuse, comme ça n'a pas été le cas depuis bien longtemps... Profiter de lui, d'eux, tout simplement... Pour elle, la page L.. est définitivement tournée, un nouveau chapitre s'ouvre... Introduction particulière? Dangereuse? La Misengarde s'en contrefout! C'est lui..

Moustachu lui claquant la fesse droite en se redressant comme un ressort.. Aller bichette, Habille toi!!! Léger temps d'arrêt du brun qui s'entend parler. Je l'ai pas souvent dite c'te phrase... malheur... je me fais vieux! Faut qu on arrive à l église!
Au tour de la blonde cette fois-ci de ronchonner, de se cacher la tête sous l'oreiller. Laisse moiiiiii!!
Tirée par les pieds, au bord du lit.. Brun se penchant sur elle, murmurant à son oreille... Ne m'oblige pas à te mordre..
Sourire malicieux aux lippes de la Misengarde, provocation.. Owiiii mords moi!!!
Yeux du brun se levant au ciel, blonde morte de rire sur le lit...


Lui manque de se ramasser en confondant vitesse et précipitation. Pied bloqué dans ses braies d'apparat bien trop étroites pour pouvoir en même temps lui permettre d'enfiler sa chemise. Fort heureusement son pilier, au propre comme au figuré, est là, le moelleux de son fessier surtout en guise d'airbag.
Oupsssss.... Sourire niais qu'il affectionne particulièrement lui décocher, comme à chacune de ses conneries.
Elle, sublime, rayonnante l'attend déjà... Et après on dira que ce sont les femmes... qui sont longues.... Bouge toi! Ca va oh! Minute papillon!!!! J'y suis !


Enfin habillés, la blonde se bat avec une dernière épingle, du coin de l'oeil elle l'observe.. Mâchoires serrées, l'air absent.. Elle sait.. La Misengarde s'approche, lui caresse la nuque, dépose un baiser tendre sur ses lèvres.. On peut y aller... Rien de plus ne sera dit...


Sortie d'auberge en trombe main dans la main... Au pas de course en direction de l'église.. Ils sont en retard
Enfin arrivés, ils se pressent dans l'édifice, saluent quelques têtes connues, repèrent les Lisreux et s'installent près d'eux...
Regards entendus du frère et de la soeur de chacun...


Il n'y a plus qu'à attendre..



Dialogues rédigés en 4 mains avec JDSub
Laeti
Sub

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Oxan
Juste à coté de l'église

Une église, un sacré pas à franchir pour la gitane, elle se souvient avoir assisté à un baptême, celui du Grimm, bordel de bordel c'était grave, ne pas pécher, se priver de poissons, toutes ces choses à dire et à ne pas faire... Une église, mais pourquoi ?

Elle ne s'imaginait pas se marier, jamais, jamais, appartenir genre à quelqu'un et dire je suis à lui, non mais tu peux rêver mon gars !
Si, quand même, elle avait été amoureuse, très très amoureuse, mais bon, c'était un truc à oublier, un truc fait pour avoir mal et pour se bouffer les ongles, même ceux des pieds.
Enfin la Eud allait se marier là, ici... Dans une église, non mais il fallait quand même un petit moment pour réaliser...

Ce n'était pas rien, c'était sérieux, une union que l'on décide de faire là dedans, il faut être sacrément motivé, elle sort de son Vago qui est juste sur le coté de l'église, en genre pas discret, le jour où elle le sera discrète, quoi que si, on peut compter sur elle pour garder les secrets, surtout les croustillants, elle aime bien les garder, elle a l'impression qu'elle va pouvoir en croquer à n'importe quel moment...

Elle porte une jupe blanche, six écharpes colorées autour du cou, les pieds nus en se disant que bientôt, il va falloir mettre ces fichues bottes et qu'elle va se prendre des gamelles tous les deux pas et demi...
Elle ouvre la porte latérale de son Vago et pose son séant à l'entrée.

Elle va attendre un peu avant d'y aller, au cas où elle trouve une âme perdue, histoire de ne pas entrer seule là dedans... Une église, bordel...

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Lucifaire
Aucune possibilité pour que je ne sois pas à cet évènement, Eudes....tant de souvenirs, de complicité.....nos routes se sont rejointes à un moment donné puis séparées à un autre.

Ne dit on pas "loin des yeux prés du coeur....."? ...Je suis là.... et le serai toujours.
Suffit de me sonner quoi! Je suis un peu toujours holé holé!!!! et mes HOLA légendaires raisonnent toujours autant par où je passe! Victime de mon succés... QUE VOULEZ VOUS!?...
=> OUaaaaaiiiis je me kiffe! Toujours aussi bien servie que par moi même....

Invitation reçue au domaine, chez moi à Montpellier, ARLES? Bordel.....
Après étude du temps de trajet....j'avais préparé ma monture vers Eudes, à deux jours de Montpellier, c'est seule que je suis arrivée.
=>PARCE QUE OUAIS! Mieux vaut seule que mal accompagnée.

J'étais chargée, j'avais prévu évidemment ma tenue pour le mariage mais bien entendu les cadeaux.... deux....un pour Eudes, un pour sa petite fille... et trois! Sœur Surn...Seurn ma fois....une bonne bouteille de gnole locale, çà fait toujours plaisir...je ne le connaissais pas vraiment.

Je descends de ma monture tirant mes bagages des reins du cheval fulminant en ayant plein le DOS! Ce n'est pas sans l'aide d'un charmant ,habitant que je pus me sortir de cette tache pesante.....
"merci l'ami
Pourrions nous nous revoir?
Euh oui quand je repartirai pour m'aider à recharger?"
Salope que je suis .... OUIIIIiiiiiiiiii....

C'est avec beaucoup de délicatesse que je prends la petite cage dans laquelle est mon cadeau pour Eudes.... Il me regarde, apeuré. Mon regard Azur le fixe :

Cà va aller! je t'ai trouvé une gonzesse mon pote!!!! Tu vas m'en dire des nouvelles!!!!!

Amusée, laissant ma monture à un brave fermier le temps de mon séjour, je regagne l'auberge où je devais crécher le temps de mon séjour.

Chambre n°1, Lucie d'Albois. 150 ECUS


AH BAH PUTAIN ...LA NUIT?????
Euh ....tain c'est pas donné en Arles!
Résignée, je dépose ma bourse d'écus avec le compte et regagne alors la chambrée.
Chambre simple et confortable, baquet et cheminée.... j'adorais.



[DEUX TROIS QUATRE? HEURES PLUS TARD... Une comtesse çà prend son temps!]

J'étais fraiche comme un gardon sentant les fragrances de chèvrefeuille et de vanille, c'est alors que je pris mes cadeaux pour aller les déposer.... Ours sous le bras qui appartenait à mon fils et qui ferait une heureuse.... Belette MALE apeurée.... Je marquai un temps d'arrêt sur l'animal... me sentant coupable de le voir dans cette cage. C'est alors que je le libère et le pose sur mon épaule, index tendu.

Je te préviens tu me pisses pas dessus ou je te réduis en pâté!!!!

J'étais fin prête pour la voir, pour les voir assister à leur union. Mariage quand tu nous tiens.....celui -ci s'avérait vrai et sincère, depuis le temps qu'ils étaient ensemble.
J'entre dans l'antre de leur consécration.... ne calcule pas plus les invités, je m'installe réajustant mes quadruples jupons.. belette dans le cou.... que je peine à faire obeir...


"tain mais tu pues le fenec!!!!"

Regard choqué de mes voisins de cérémonie sur moi...

je disais çà sent LE BONHEUR!!

Sourire large.... je croise mes jambes et maintenant... que le spectacle commence, me tardait de voir ma belette tout en beauté...

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Jessienigma
[Arles, le 20 novembre 1466, en route pour l'église]

*La route avait pris plus longtemps que prévu et elle commençait à trouiller d'être en retard la brunette. Il avait d'abord fallu trouver un petit coin pour les besoins de Karine qui ne pouvait certainement pas se retenir jusqu'à après la cérémonie, jusque là normal, ce genre de choses prend un bon bout de temps et personne n'aurait l'idée de demander à une gamine de 5 ans de danser sur sa chaise pendant un bout de temps, puis Nathanaël avait oublié le cadeau qu'il avait pris des jours à faire avec son petit couteau pour tatie Eud et tonton Seurn et il avait fallu faire demi-tour. Et pendant ce temps, la jeune mère étouffait à moitié dans sa robe de bal bleue, prévue il y a plusieurs années pour une jeune fille plate qui, si elle n'avait pas beaucoup étoffé ses rondeurs, en avait quand même pris un peu.

C'est donc légèrement énervée et la respiration courte que la jeune femme arriva aux abords de l'église avec deux enfants turbulents qui n'arrivaient déjà pas à tenir en place avant le mariage... imaginez pendant ! *


M'man, m'man ! C'est Chandraaaaa !

*Le petit garçon avait rencontré la jeune fille des semaines plus tôt et c'est au pas de course qu'il entraîna ses petites jambes nues sous son kilt vert vers elle pour attirer son attention en tirant sur une de ses écharpes colorées.*

Chandraaa, Chandraaa, dis t'as vu, j'suis tout grand depuis que tu m'as pas vu ! Et j'suis super beau en kilt comme Tonton Seurn, t'as vu dis ! Et pourquoi t'as pas d'chaussure ? T'as pas froid ?

Nathanaël, laisse la respirer, elle peut pas t'répondre si tu la fermes pas deux s'condes ! Bonjour Chandra ! Je suis contente de voir un visage connu, j'm'attendais à connaître personne ou presque !


*La brunette lui sourit, gigotant en même temps dans sa robe pour tenter de l'élargir un peu et regardant avec envie la tenue de la gitane qui semblait nettement plus confortable.*

~J'aurais ptet dû v'nir en braies finalement... C'pas comme si j'voulais plaire...~


Nathanaël - Enigma - Karine

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Oxan
Arles le 20 Novembre, devant l'église


M'man, m'man ! C'est Chandraaaaa !


La jeune gitane semble inerte, elle regarde l'édifice en se donnant du courage pour y entrer, elle va y parvenir, encore un peu de patience... Puis elle entend une petite voix et tourne le regard vers un petit bonhomme qui tire déjà sur une de ses écharpes, elle sourit largement et retire l'écharpe verte de son cou pour l'entourer autour du cou du petit...

Chandraaa, Chandraaa, dis t'as vu, j'suis tout grand depuis que tu m'as pas vu ! Et j'suis super beau en kilt comme Tonton Seurn, t'as vu dis ! Et pourquoi t'as pas d'chaussure ? T'as pas froid ?

Ohhhhh !!! Mais tu es si séduisant Nathanaël !!! Laisse-moi te regarder... Elle détaille le petit et lui sourit. Mais tu es juste magnifique en Kilt, tonton va être fier de toi, il sera même très jaloux, tu es bien plus beau que lui !

La gitane observe le petit et se met à rire, j'ai froid aux pieds oui, vraiment très froid, mais avec des chausses ou des bottes, je ne sais pas marcher, trop l'habitude d'être pieds nus, alors je ne fais que tomber, ce ne serait pas terrible que j'entre là dedans et que je tombe devant tout le monde, enfin je sais que ça te ferai bien rire, ça oui... Elle dépose une bise sur la joue du gamin si craquant

Nathanaël, laisse la respirer, elle peut pas t'répondre si tu la fermes pas deux s'condes ! Bonjour Chandra ! Je suis contente de voir un visage connu, j'm'attendais à connaître personne ou presque !

Elle sourit à la jeune femme et se lève, contente de te revoir aussi, je pensais la même chose, je n'ai pas vu les futurs mariés passer, je crois que nous ne sommes pas encore en retard... Pas encore... Comment tu vas depuis tout ce temps ?

Elle sourit à la petite demoiselle et revient à Enigma.
Alors ça y est c'est le grand jour, il va falloir y aller, tu attends quelqu'un ou... On y va ensemble ? Enfin, si tu n'as pas trop honte de te balader avec une pauvre gitane... Elle la regarde et lui sourit plus largement, oui, bon, pas si pauvre que ça la jeune demoiselle... Mais être correctement vêtue avec des vêtements à sa taille et pas trop ample pour elle serait déjà un petit miracle...
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Pere_Henri, incarné par Soren
 « Au même moment, quelque part dans la campagne arlésienne, è l’intérieur d’un monastère… » 


- Votre opinion mon père?

- Je ne sais pas mon fils. Je n’ai jamais rien vu de tel.

La salle regorgeait d’étagères remplies de pots de grès, de petites lampes à huile, de cisailles, ciseaux, marteaux, scies, extracteurs, pinces métalliques et autres objets de tortures. On aurait pu se croire dans l’une de ces salles où la Sainte-Inquisition obtenait les confessions des supposés hérétiques. Le sol était maculé de tâches brunes, reliefs d’un liquide vital pas assez rapidement nettoyé. Le plan de travail séparant les deux moines étaient criblé de traces de flammes, rongé par des produits aux propriétés astringentes, percé ça et là de trous faits par une chignole à la mèche de traviole. Sa rusticité originale avait été amplifiée par des années de pratique, d’essais, d’erreurs sans aucun doute.

- Qui l’a amené ici?

- Un marchand qui fait commerce ambulant entre Arles et Marseille.

- Et où se trouve t-il actuellement?

- Il est reparti en ville. Il a dit qu’il connaissait la famille du malade et qu’il devait la prévenir.

Le père supérieur avait la mine sévère, les traits tirés par l’inquiétude. Ses rhumatismes le tenaillaient ces derniers jours, faute sans doute à une arrière saison un peu trop humide à son gout. Il prit appui sur le lourd établi de frêne et s’assit sur la chaise faite de paille tressée. Leur ordre religieux n’était pas des plus prospère: s’adonner à percer les mystères de la science, lorsque l’on est un serviteur du Très-Haut, n’était pas une oeuvre glorifiante. Pour beaucoup à Rome, c’était comme si l’on cherchait à percer les secrets divins. Cela n’avait pas d’intérêt. Le Très-Haut seul avait le pouvoir de dévoiler à ses fils ce qu’il désirait qu’ils apprennent sur les mystères de l’univers.

- Cela ressemble à un bubon mon père? J’ai vu la peur figer votre regard quand voua avez ôté sa chemise.

Un long silence se fit dans la salle médicale. Le père supérieur posa son menton dans l’alcôve formée de ses mains en V, ses coudes solidement ancrées sur ses jambes. L’homme pratiquait la médecine depuis des années. Son expérience, si grande et précieuse soit-elle l’avait amenée à une grande humilité fasse aux mystères de la vie. Les fils du Très-Haut étaient des êtres complexes, dotés d’une grande résilience. Celle-ci pouvait cependant être battue en brèche par de simples miasmes, aussi petits soient-ils. Bien souvent, les médecins devaient se contenter de prières pour compléter le miracle de certaines diètes ou décoctions de plantes.

- Cela y ressemble oui… mais cela n’en n’a pas la texture.

- Pensez-vous que cela soit contagieux mon père?

C’était la première question qu’il s’était posé lorsqu’il avait découvert cette tâche sombre sur l’épaule du scandinave, une tâche qui avait la taille de deux phalanges de pouce. Il avait inspecté le corps dans son ensemble, n’en n’avait trouvé aucune autre. L’infection en était-elle à ses débuts seulement? L’homme était fiévreux, ses lèvres gercées par la sécheresse corporelle. C’était sans doute la forte fièvre qui lui avait fait perdre connaissance et pourtant le père supérieur hésitait à la faire tomber en utilisant des compresses d’eau froide. Henri était de ceux qui pensaient que la chaleur corporelle pouvait détruire les miasmes qui rongeaient la chair de l’intérieur.

Ne pas savoir était parfois pire que de connaître une triste vérité. Le père supérieur devait faire face à ses responsabilités envers la communauté arlésienne. En même temps, il ne pouvait l’effrayer sur de simples suspicions, des doutes sans fondement théologique ni biologique. A vrai dire, il ne savait pas de quoi le blond patient qu’on lui avait amené souffrait. S’il n’agissait pas, il mettait la ville d’Arles et peut-être toute la Provence à risque de subir une épidémie potentiellement mortelle. S’il décidait d’instinct et qu’il se trompait, on le prendrait pour un vieux fou sénile, un oiseau décati de mauvais augure, Le monastère n’avait pas besoin de cela.


- Retrouvez ce marchand mon fils. Amenez-le ici et surtout, ne dites rien à personne.
Jessienigma
[Arles, le 20 novembre 1466, devant l'église]

*Le petit blondinet afficha un sourire radieux en serrant l'écharpe de la jeune gitane autour de son cou.*

Ouaiiss ! T'es mon amoureuse dis Chandra ! En pluss t'as vu, c'est la même couleur que mon kilt !

*Il reprit un air sérieux et attrapa le bras de Chandra conne s'il voulait la mener vers l'église*

Ah nan ! J'vais pas t'laisser tomber et j'veux pas qu't'aies mal ! J'vais te t'nir, parce que j'suis très fort et j'ai beaucoup des musc' !

*Sa sœur se mit à rire en le voyant ainsi, doucement moqueuse, même si c'était sans méchanceté aucune.*

T'es trop petit pour être son amoureuse Nath !

*Il se retourna tout rouge vers Karine.*

Même pas vrai ! Je suis plus grand qu'toi d'abord !

Allez, on s'calme les p'tiots !

*La jeune mère se retourna vers la gitane en souriant, amusée par les fanfaronnades de son fiston et les réactions de sa petite.*

Je crois que nous ne sommes pas en r'tard non, même si j'ai eu des doutes sur le ch'min avec ces deux-là ! Je... ça va on va dire ! Et je serais enchantée d'y aller avec toi ! J'vois aucune raison d'avoir honte ! Sincèrement, je m'disais justement que j'aurais dû v'nir à mon aise comme toi !

*Elle tritura sa robe serrante au possible en grimaçant.*

C'truc est 'core pire que ces corsets dont on affuble les femmes de la cour j'parie ! Et t'sais, j'suis bien au courant qu'les gitans sont pas toujours bien vu, mais j'apprécie ta famille et votre façon d'être et d'faire. J'crois bien être tombée sur vot' sanctuaire en m'baladant y avoir prié d'ailleurs !

*Elle regarda ses deux enfants d'un regard empreint d'amour.*

J'ai d'mandé pardon à leur père et dit au r'voir à c'lui qu'j'ai aimé là-bas... Cet endroit est tellement ... il est merveilleux simplement.

*Secouant alors la tête.*

Bon, z'êtes prêts à rentrer dans la fosse aux loups ?

Enigma - Nathanaël - Karine

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Oxan
Arles devant l'église


La jeune gitane n'a pas choisi l'écharpe verte au hasard, elle sourit au petit quand il lui prend le bras, elle se souvient de son enfance et des tas d'amoureux qu'elle a croisé en se disant... Plus tard... Je vais me marier avec lui, ou lui...
C'est bien différent aujourd'hui, elle a pris quelques revers, a distribué quelques droites mais une chose est certaine dans son esprit, de mariage, elle ne fera pas.
Bordel, ça fait bien chier les certitudes... Désenchantée déjà... Oh oui, et pas qu'un peu...
Son regard se trouble quelques instants de quelques nuages puis serrant les dents elle se reprend rapidement, non, le temps n'est plus à la pluie...


Oh oui, tu es très fort, je le vois bien et je compte sur toi pour me protéger, tu es déjà le plus beau, je serai fière d'entrer avec toi à mon bras.
La gitane passe doucement sa main sur la joue du petit en un geste tendre et affectueux. Puis elle observe les deux gamins adressant un clin d’œil discret à la petite demoiselle.

Enigma a visiblement quelques soucis avec sa tenue, il lui vient une idée mais elle doute qu'elle accepte, enfin elle propose, si ça peut l'aider.
Mon Vago est là avec la plus grande partie de mes affaires, jupes, robes, colorées ou non, des ceintures, des foulards, enfin il y a un peu de tout, si tu veux entrer et te changer... Ou faire un mélange de ta tenue avec d'autres choses...
Elle prend un air amusé et ajoute... Il y a moyen de te déguiser en gitane... Enfin, de respirer un peu mieux...

Elle se met à genoux devant la petite puce, tu es très jolie toi aussi, elle a vraiment de la chance ta maman d'avoir une princesse aussi belle que toi...
Oui, même si elle s'en défend et prétend le contraire, la gitane craque devant les gamins, il faut toujours se souvenir d'avoir été enfant, même si, son enfance aux miracles fut loin d'être idyllique, elle aurait aimé juste croiser de temps en temps quelqu'un de gentil... Ce ne fut pas le cas, hélas.
Elle ne se voit pas mariée, non, mais entourée d'enfants, si...
La jeune gitane a bien changé depuis son dernier voyage, elle se rend compte de ses propres bouleversements et les accepte volontiers, elle semble apaisée, calme, étrangement sereine, loin de cette écorchée vive qui ne faisait qu'exprimer ses colères et ses rancœurs, les écorchures sont pourtant bien présentes, les plaies toujours bien ouvertes, mais qui saurait les déceler aujourd'hui ?

Elle se relève et croisant le regard de la brune, elle s'y attarde, pose son regard sur elle avec bienveillance.

Le sanctuaire sait toucher les âmes oui, certaines âmes en tout cas, c'est mon endroit préféré, là que je vais confier mes noirceurs, mes aigreurs, mes peines de cœur, mais c'était juste pour les rimes...Oui bien entendu, les rimes...

L'avantage avec la Mata c'est qu'elle ne va rien répéter...
Plus sérieusement, Je ne connais pas d'autres endroits comme celui là, on se sent en paix et si l'on a eu la malchance de se perdre en chemin alors on se retrouve, enfin le sanctuaire apporte à chacun ce qu'il souhaite, j'imagine. Je suis heureuse pour toi si cet endroit t'as offert de quoi te soulager...
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--Les.tenebres.du.destin




«20 novembre»
«Arles, quelque part vers la cathédrale»



    Les moinillons et autre père supérieur affairés autour du grand blond, tient est-ce qu'il avait une chausse noire ? Le marchand courrait la campagne pour aller prévenir la jeune femme brune qui était en partie responsable de sa présence ici avec les fûts de bière à livrer en provenance direct de Sainte Illinda.
    C'est que là-bas l'homme qu'il venait de déposer au monastère d'Arles était connu, pour y avoir séjourné et même brassé des fûts, mais aussi pour en être un grand amateur de l'inimitable Sainte Illinda.

    - Je me complais à revêtir et jouir de vos errances et vos souffrances et de celle-ci...
    - Mmmhhhmmm je m'en délecte d'avance...


    Une fois en ville, l'homme avait stationner sa charrette non loin de la cathédrale, et voyant les invités arriver un à un, il avait été trouver le prêtre tenu de célébrer l'office en lui expliquant brièvement la situation et qu'il se devait d'intercepter la future épousée pour l'avertir et l'emmener prestement au chevet de son fut... uhm... en fait il savait pu trop bien mais il fallait de toute façon prévenir la pauvresse et vu que le diacre devrait de toute façon s'occuper d'avertir les personnes présentes dans l'église, il aurait déjà bien assez à faire.

    - Et là vous commencez à le sentir le plaisir de fou ? uhm ?
    - Le pouvoir que j'ai sur vos pitoyables vies ? uhm ?


    C'est d'un pas hésitant que le marchand était sorti de l'église en saluant les personnes qui étaient là, oh il avait bien reconnu, deux, trois personnes qui avaient aidés à préparer l'endroit de la noce la veille, la grande dame blonde et la petite dame brune et il avait filé droit pour surtout éviter d'avoir à leur parler avant d'apercevoir celle à qui il devait s'entretenir. Après avoir pris son courage à demain, il avait donc été à la rencontre de la future mariée et de ce qui devait être son père, étonnant d'ailleurs, aussi blond qu'elle était noire de cheveux mais les secrets de la nature hein.

    - B'jour m'dame Eud, Faut que je vous z'y parle.




    - Et là !!!! Là !!!! LA !!!!!
    - Sonnez hautbois et résonnez trompette !!!

    - Mouhahaha !!!! Je me aime !!!!!
    - Oui oui je confirme, la vie est une salope !!!!
    - Et moi son frangin, le destin, une belle enflure !!!



    - L'Apocalypse est en marche !!!!







    Pour réussir à tenir une certaine cohérence dans le rp un peu mise à mal par l'ig, le marchand n'interagira avec personne d'autre qu'Eud, merci de votre compréhension.
Domdom
[Sur le parvis de la cathédrale, 20 novembre]


La mauvaise humeur du conteur de ces derniers jours s'était envolée et Domdom se sentait en pleine forme et rayonnant pour assister à l'un des moments les plus importants de la vie de son couple d'amis.

Même si le conteur connaissait toute la symbolique de cette date du 20 novembre dans l'histoire du couple des SeurnEud, il avait du mal à comprendre cette mode de se marier fin novembre.
En effet, il avait recensé rien de moins que cinq mariages en Arles, en une quinzaine de jours.

Déjà que les monuments religieux sont habituellement frais , mais en cette période de début d'hiver, ils devenaient glaciaux et traversés de vilains courants d'air qui vous filaient une bonne crève en un rien de temps.

Le barbu olivophile espérait que le curé aurait la bonne idée d'installer des braseros de place en place dans la cathédrale.

Tout en se préparant pour la cérémonie dans la roulotte familiale, Domdom s'amusait à essayer de deviner comment seraient habillés les mariés, et surtout Ambre et Amaury.
Et dire que sa folle blonde avait loué une chambre d'auberge exprès, rien que pour garder leurs préparatifs secrets.
Le conteur avait réussi à trouver le lieu où se déroulaient tant de mystères, mais avait cependant joué le jeu, en ne cherchant pas à en savoir davantage.

Ca lui faisait tout drôle de ne pas accompagner sa petite famille , mais son épouse et son fils avaient insisté pour qu'ils ne se rejoignent que sur le parvis de l'église.

La distance n'était pas bien grande, et c'est vêtu de son kilt vert, de sa chemise blanche à jabot de dentelle , ainsi que de sa veste noire cintrée aux boutons argentés, qu'il arriva devant la cathédrale,de sa démarche débonnaire d'homme habitué aux longues marches.

Sa tenue, déjà inaugurée lors d'une lice mémorable contre Alan avait fait fureur et l'encapuché espérait bien se mettre au diapason du marié en ce jour si spécial.






Pas mal de monde attendait déjà sur le parvis et le passeur d'histoires dut lever la tête en étirant le cou comme une girafe, pour essayer de localiser sa petite tribu.
Il ne mit cependant pas trop de temps à les repérer:Ambre, Amaury, Sila et Alhéna semblaient attendre patiemment son arrivée, juste devant la portail d'entrée de l'édifice religieux.

Domdom alla les rejoindre , sourire aux lèvres, s'arrêtant au passage pour saluer rapidement des connaissances:


Coucou mes amours, me voilà enfin
Habituellement, c'est la mariée qui se fait attendre
Aujourd'hui, c'est son parrain, té !

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Kaghan
Oan sur l'dos, Solveig dans les bras, m'v'là partie ! Vers le lieu de fête ... L'église. Couvrant ma nièce de ma cape chaude, je prie intérieurement pour qu'mon fils ne prenne pas froid. Emmitouflé dans ses petits vêtements de laine, j'me dis qu'si les esprits sont 'vec moi, quek'qu'un viendra l'prend' dans ses bras une fois sur place ! Deux gosses c'est décidément trop à ballader quand y marchent pas.

Pressant l'pas dans les rues, mes pensées s'envolent au rythme d'la musique d'ma jambe d'bois sur l'sol. En quek's'condes, me voilà des mois, même des années en arrière !

'Vant lui et les aut', j'me rappelle ... Moi aussi je lui avait demandé sa main. Pas pour les mêmes raisons mais ..! Sur un simp' bout d'vélin, aux lettres noires, en dehors de tout romantisme possib'. Un sob' "Tu veux être ma femme ?". L'pire, c'est qu'elle aurait accepté ! Mais maman était cont' évidemment.

Maman ... Elle qui n'a accepté qu'une seule de mes unions. Dans sa dernière let', celle où elle promet de r'v'nir. Celle où m'donne sa bénédiction r'Wilson. Lui qui est parti d'ailleurs ...

L'monde est fou !

Eud qui a jamais voulu s'unir d'façon définitive, se r'trouve mère et bientôt la corde au cou ! Et moi qui rêvait d'une famille nombreuse et d'un mariage de rêve, m'v'là père célibataire.

Le jour et la nuit, la brune et le blond. Deux parfait opposés, pourtant comme frère et sœur liés. Et maint'nant, elle va s'envoler et se lier à un aut'.

Je suis heureux pour elle, même si ça picote. Jalousie fraternel ?

Et m'v'là d'vant l'église. J'en reconnaît certains. Dont ... Dom en kilt ?! Oula, va t'il pas chopé un rhume des roubignoles ?

Et mon regard se perd sur une brune, sur son ... RAH ! Bref. Attendons ... Comme tout le monde. D'ailleurs, on attend quoi ?

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Eudoxie_
“Le mariage est un saut périlleux : Il faut se jeter dans le gouffre tête baissée et les yeux fermés. ” (Victor Cherbuliez)

Eglise ? Marchand ? Inquiétude...


"Arles : à quelques mètres de la Cathédrale"
20 Novembre


Ce jour était un pur bonheur, tout ceux que son cœur portait au plus profond d'elle-même étaient là, pensant ne pas en voir certains, le soleil brillait malgré quelques nuages épars mais rien qui n'assombrirait ce jour qu'elle n'aurait pas imaginer vivre encore un an en arrière.
C'est à pied qu'elle et son connard blond favori remontait la ruelle en discutant de tout de rien, Edern tentant encore de la faire changer d'avis, lui marié déjà plusieurs fois avait effectivement l'air crédible et ça sa princesse ne s'était pas grattée de lui faire remarquer.

Chemin faisant la cathédrale Saint Nicolas commença à se dessiner sous leurs regards sombres, la main nouée à celle de son chou, l'appréhension montait et une tête vint e poser sur l'épaule de celui qui représentait bien des choses à ses yeux, protecteur, mentor, et... bien plus encore.
Les obsidiennes de l'orthézienne se figèrent un temps en apercevant le livreur de Sainte Illinda vu la vieille, sans doute un souci, lâchant le bras du Lisreux, en lui faisant un sourire son bouquet de marguerites séchées en main, s'agitant dans le même temps où un coucou enjoué si fit à ceux restés sur le parvis.

Je vous écoute, il y a un souci avec les fûts ?

Pourquoi le visage du marchand provoqua chez Eud une vague d’inquiétude alors qu’il n’avait pas encore ouvert la bouche ? uhm… appelez ça pressentiment ou juste parce qu’il était aussi blanc qu’un mort et qu’il se mit à bégayer en regardant ses pieds.
Bon sang de bois, il allait la cracher sa valda parce que là, elle avait comme qui dirait du monde qui l’attendait dans l’église, entre les invités, le prêtre et bien entendu son danois, et fin novembre pour les non scandinaves autrement dit tout le monde sauf Soren, ça commençait à cailler sérieusement en robe de mariée.

Je vous écoute
Faut vous m’suivez m’dame
Ca va devoir attendre là
Il y a un souc…
C’est vot’blond l’ai r’masssé sur’l’route, l’était pas… bah pres’qu mo… Faut v’nir m’dame.

Était-ce le sol qui se mettait subitement à fendiller sous ses pieds ou simplement sa vie qui se barrait en couille encore une fois ? N’aurait-elle donc jamais droit à plus de quelques mois au calme auprès de son danois ?
Aout 65, Genève ami disparu / Octobre 65, kidnapping / Décembre 65, Périgord procès / Février 66, retour de Niels / Mai 66 Houx rouge / Juin 66 Périgord attaqué-bouclier humain / Juillet 66 naissance frayeur… Et là… là… novembre 66… ça !!! aujourd’hui…

A force… Eud allait finir par croire à ce que lui avait dit maintes fois Soren et qu’elle avait toujours rejeté argumentant que non tout se contrecarrait que ce n’était que parole de bonnes femmes… mais pourtant cet autre existait bien lui alors…
Lentement les doigts s’ouvrir et comme quelques morceaux d’elle en complétant seul la phrase du marchand, le bouquet de marguerite séchées vint choir sur le sol arlésien, les pétales blancs se détachant du cœur et s’éparpillant au vent telle une envolée de neige, et un mot en tête : malédiction.

Emmenez-moi

La brune orthézienne suivit alors prestement l’homme, sans savoir comment elle tenait encore debout, jetant un regard désolé et brillant de larmes vers ceux encore présents sur le parvis, apercevant déjà le prêtre venir aux portes de l’église et incliner la tête vers elle.
Le voyage en cariole jusqu’au monastère se fit dans un silence des plus religieux jusqu’à ce qu’arrivée la brune ne passe de novice en moinillon arpentant les dédales du lieu monacale, bouillant de la lenteur d’action, quand arrêt fût enfin fait pour ouvrir une porte.

- Mon père, la famille du malade vient lui rendre visite

A l’intérieur du bureau, le père releva la tête et posa sa plume, se redressant dans son siège, invitant le moine à faire entrer la visite d’un signe de la main, ce que le novice fit en silence, revenant sur ses pas et se courbant légèrement devant Eudoxie, d'un geste la fit pénétrer dans la pièce.
Courbette et compagnie, ce qu'elle s'en fichait mais salutations de la tête rendue par contre le sourire il repasserait bien entendu, et avançant de quelques pas, le regard obsidien se posa sur l'homme derrière son bureau se demandant si lui aussi allait l'emmener voir tartuffe ou scapin plutôt que son danois.




Moine et Marchand sont des pnj

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