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[ RP] J’accuse et je dénonce

Fator
Fator avait entendu la rumeur qu'il n'avait d'abord pas cru ("Les gens sont prêt à tout pour faire leur intéressant"). Puis en arrivant sur la place, il se rendit compte que c'était suremnt vrai puisqu'il y avait une grande prière. Il apprit là qu'il était avec une petite fille, Margoty.

Il était sûr de l'avoir déjà vu mais il ne se rappelait plus où ni comment elle était. Alors il se raccrocha à l'idée qu'il se faisait d'une petite fille.

Il se l'imagina. Elle serait joyeuse et gracieuse. Elle aimerait chanter et jouer dans la rivière. Elle aimerait écouter au porte aussi. Une petite fille intéressante en fait.

Puis il pensa à l'attaque, il essayait de l'imaginer. Il avait du mal à voir Franck lancer les Loups sur le camp vide de l'armée de 19. Mais au final, il connaissait mal Franck. Il était si naïf parfois...

Il regrettait qu'on en arrive à de tels extrémités en Anjou. Il regrettait que 19 ait été attaqué. Mais il était très touché par cette Margoty plongée dans la violence à son âge. Il s'imaginait son image de Margoty alitée, blessée.

Il se dit qu'il était de bon ton de prier. Mais il se dit qu'il se ferait jeté après tout ce qu'il avait dit s'il se mettait à réciter le credo avec eux. Ils devaient toujours lui en vouloir. Pire, l'associer à cette attaque. Mais...


Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN


Fator murmura le credo en se plaçant de façon à ce qu'on croit qu'il écoute. Il pensa à la petite Margoty, au duc de Montsoreau. Il les imagina surpris et attaqué, il les imagina allités et soignés par tout une bande d'herboristes. Il avait de l'émotion. Il pria pour qu'ils se remettent, qu'ils soient guéris. Ils n'avaient rien souhaité de cela...
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Balestan
Balestan, attristé par les événements, et soucieux d'être auprès de ceux qui avait avaient vu leurs proches aussi durement touchés, se joignit à eux.
Il ne put s'empêcher de penser que cela n'augurait rien de bon pour les jours à venir, et que le sang risquait fort d'appeler le sang.
Il se joignit aux prières des personnes présentes, se demandant quels sombres nuages allaient encore obscurcir l'horizon de l'Anjou.

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Jchris
Jchris avait passé une partie de la journée sous le choc. La nuit avait été terrible. Des bras, des mains, des jambes... Une marée humaine s'était mélangée devant la mairie d'Angers. Il avait reçu l'ordre de défense de la part de la mairie. Mais, il ne s'était pas rendu compte que les ordres avaient changé.

C'est trop tard qu'il réalisa ce qu'il se passait. La meute n'était plus contournable. Tout d'un coup, un cri... Des gens, qu'il ne reconnut pas... Le choc, une petite fille tomba. Lui avait-il porté un coup? Jchris l'ignorait mais il se mura dans un silence complet et très difficilement franchissable... Était-il possible qu'il eut blessé cette fillette? il ne pouvait se résoudre à cette éventualité.

Prostré, il resta silencieux, là où il était tombé. Les yeux ouverts mais dans le vague. Une brise légère soufflant telle qu'il aurait aimée mais dans l'impossibilité de la percevoir. Sans réaction, pas blessé, il resta là pendant une très longue période.

Quelqu'un qu'il n'identifia pas vint le trouver. Cette personne lui permit de sortir de l'état de choc dans lequel il se trouvait. Il n'avait jamais connu un tel tumulte intérieur. Tout en lui était secoué. Toutes ses valeurs venaient d'être renversées. Raison et conscience s'opposaient

Alors que le soleil commençait à redescendre vers l'ouest,Jchris entendit une rengaine, d'abord légère, puis de plus en plus nette... Il la reconnut doucement, sans pouvoir identifier clairement ce qu'elle était. Il était non loin de la place principale d'Angers. C'était le credo aristotélicien. Il l'avait appris étant enfant. C'était un repère, une pierre, quelque chose qui le réconfortait.

Mécaniquement, incapable de voir ce qui se passait autour de lui, troublé au plus haut point, il s'avança et marcha sans voir qui que ce soit. Seuls les chants psalmodiés le guidait. Il s'y accrocha comme un naufragé à une bouée. Puis, il se mit à le répéter, comme il l'avait appris, comme ce qu'il entendait...


Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

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Killijo_de_denere
Killijo, ayant quitté le bureau du maire, dont il vit qu'il ne pouvait rien en attendre, rejoignit l'assemblée sur la grand place. Il arriva alors que la prière se terminait.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

Il se signa et attendit la suite. Allait-on recommencer la prière ou allait-il pouvoir embrasser et réconforter Fifou et Tiss ? Il resta silencieux en continuant à prier humblement en murmurant ses prières.

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Julien91
Julien adosser contre un mur non loin de la place publique savait pertinament qu'il ne serait pas le bienvenu en ce lieu. Malgrès cela il avait appris que celle qui aurait du être sa niece par alliance avait était touché par la violence de cette nuit...
Une larme perla sur sa joue, même si il ne la connaissait pas, il savait qu'un enfant ne meritait pas cela.
Pourquoi avoir mit cette enfant avec un homme qui savait être en danger à cause du peuple en colère. Comment avait t'il pu être aussi irresponsable...
Il l'ai regarda tous prier pour son rétablissement et son coeur ce serra...
Il placa son poing sur son coeur et ce mit a récité en la murmurant presque une prière pour elle...

Seigneur,
ce matin mon âme est en pleine détresse.
et c'est un coeur meurtri qui se tourne vers Toi.
hier soir, une petite fille a été blesser et est actuellement mourrante.
Je suis blessé Seigneur.
Je me tourne vers Toi afin que tu viennes panser ses blessures...
Seigneur protège là, cette enfant est si jeune...c'est trop tot pour elle...
Pense à sa mère le chagrin qu'elle aura, pense a son père la douleur que tu lui infligera, pense à ses frère et soeur grandir sans sa présence...
Si une ame doit être sacrifié pour la haine d'un peuple envers un homme prend la mienne...
Que nos coeurs retrouve la paix...prenez soin d'elle...

Amen


Il rouvrit les yeux, jetta un dernier coup d'oeil sur la foule et s'en alla le coeur lourd..
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Mckagan
Mck venait de rentrer de l'orléannais, et vit un attroupement sur la grand place. Elle alla saluer les gens qu'elle n'avait pas vu depuis quelques temps, et se joint à leurs prières. Elle avait appris la nouvelle, et en restait écoeurée. Comment pouvait on attaquer ainsi un régent, ancien duc qui avait tant donné pour l'anjou. Parfois les plus grandes menaces était plus en interne... Elle passa auprès de fifou pour lui assurer de tout son soutien.
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Strakastre


Un équipage pénétra dans les murs de la capitale angevine. Sa composition n'était peut-être guère impressionnante pour tout quidam les croisant à leur arrivée : un homme, une jeune femme et une petite fille.

Si la jeune femme attirait le regard sur sa beauté laiteuse, rehaussée de longs cheveux roux descendant le long d'un dos ciselé, telle une déesse grecque... suivie d'une petite perle de 5 ans au regard mutin, le visage expressément décidé, l'homme, quant à lui, suscitait quelques interrogations.
Sa bannière déjà... apparemment totalement inconnue en ces lieux... qui flottait à la brise du matin... L'armure de cuir, ceinte d'une épée également ciselée... Et un regard... Calme et froid... Froid en apparence surement, certainement du à la fatigue de 9 jours de chevauchée soutenue. Sa barbe également, légèrement poivre et sel, au poil ténu, comme celle d'un ours hirsute...

C'est ainsi dévisagés que l'équipage avança dans les rues de la ville.

Au détour d'une taverne saumuroise, ils avaient eu connaissance des derniers évènements, ce qui les avait obligés à rejoindre encore plus vite la Capitale.

Charles de la Croix de Bramafan, dict Strakastre, et aussi parfois l'Ours, aurait préféré une arrivée dans d'autres conditions... plus sereines et plus à l'image du bonheur qu'il ressentait de retrouver enfin, celle qu'il pouvait prétendre appeler "son épouse", la rousse penthièvrique Lisa-Marie, plus communément reconnue sous le patronyme de Fifounijoli.
Sa fille adoptive, Cerise de la Croix de Bramafan l'avait accompagné depuis l'Armagnac et Comminges jusque l'Anjou, avec son nourrisson, solidement endormi contre elle, et sa propre fille adoptive, la perle Ludi.

De retrouvailles initialement familiales, ces dernières risquaient fort d'être ternies par l'attaque que le Duc Chiffré venait de subir... Et quand un Ours strakastrien a le masque des mauvais jours, il est fort à parier que le premier malandrin qui le voit se redresser risque de prendre un coup de patte savamment ciblé.

Cela dit, les préoccupations premières du Comte de l'Isle Jourdain étaient en priorité de retrouver son épouse dans ce dédale de rues qu'il ne connaissait pas encore... Et au vu de l'agitation régnante, le premier réflexe que tout bon militaire, ou politique, peut avoir, est de joindre la grand place d'un village, le meilleur endroit stratégique pour y trouver l'information qu'on cherche.

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Cerrydwenn
Anjou enfin !! Par Aristote qu'il était temps ...La jeune bretonne n'en pouvait plus , ce voyage devenait insupportable pour sa gracieuse chute de reins ...
Son père avait cet air grave qui me presageait rien de bon .. elle l'interroge du regard tout en s'étirant tel un chat ...
Eirenya blotit contre elle et Ludi son petit trésor qu'elle a adopté en roule boule à ses cotés ...
De sa voix fluette et crystalline ce qui me direz vous changeait de son ton cinglant à en péter les tympans et rendre fou son petit monde ... elle demanda à son père :

" Que se passe t il Père ? Dejà que votre visage n'est guere présentable mais si en plus vous l'ornez de la mine de l'ours mal léché ..."

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Strakastre
Le Père ne put retenir un petit rire entendu, ce qui eut l'avantage de le dérider très légèrement.

- Je te remercie de cette agréable description de ce que peut être ma mine des jours habituels. Je constate que tu en as une vision encourageante...

Puis, il regarda sa fille et ses trésors le plus tendrement qu'un Ours mal léché puisse démontrer.

- Rassures toi, tout se passera bien, je m'interroge juste sur le contexte politique et humain dans lequel nous arrivons. Si l'Armagnac et Comminges était certes remuant, nous étions en terrain connu.

Ici, en Anjou, nous sommes de parfaits inconnus et avons tout à prouver.

Qui plus est, j'imagine que Fifou doit être particulièrement inquiète pour son Père. Je ne peux donc demeurer indifférent à ce qui se passe.

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Cerrydwenn
Petit rictus à la commissure des fines levres de la jeune bretonne.. c'est qu'elle sait y faire avec son père ... bien que son sourire angélique et battements de cils ont un peu perdu , bah oui il commence à la connaitre ... mais elle a plus d'un tour de charme dans sa besace ...
Son petit minois de porcelaine l'ecoute attentivement ...
Ah politique quand tu nous tiens ... et sans réflechir retorqua le plus naturellement possible ...

"Ah si les hommes mettais autant d'efforts à combler les femmes en couche qu'ils en dépensent en politique , par Aristote bon nombre d'entres nous serait comblée et moins raleuses ..."

Elle porta ses mains à sa bouche pour se taire et fit de ses emeraudes de tout mignons ronds de surprise de s'etre ainsi lacher de sa pensée ...
Fallait qu'elle change de sujet .. vite vite ..

"Oui depechons nous à trouver Vostre épouse la pauvre doit etre dans un de ces états ..et si vous pouviez otez cette infamie qui orne votre menton .."

Petit sourire d'ange regard rempli de tendresse ....

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Strakastre
Pivotement de tête au ralenti vers l'impertinente peste de fille adoptive... Regard qui devient ambigu... entre contrariété, complicité et taquinerie strakastrienne...

La belle avait beau avoir de sérieux arguments dans ses yeux de biche et ses cils volatiles pour tenter d'attendrir l'Ours, mais l'animal en question n'en n'était pas dupe pour autant, bien qu'il était très vrai que depuis qu'elle était entrée dans la Maison de la Croix de Bramafan, Charles regrettait souvent que le destin ne la fit pas sa fille naturelle, tant ils se ressemblaient en nombre de points. Qui plus est leur attachement mutuel était un lien désormais des plus solides.

Mais revenons en au sujet principal.

L'Ours dévisageait la belle Cerise, la grondant si peu du regard... Il était néanmoins heureux qu'elle retrouve une certaine joie de vivre après un épisode personnel des plus éprouvants... Et sa petite phrase apparemment sortie par inadvertance n'eut que pour effet de déclencher un rire tout aussi inopiné du Comte.


- Nous en parlerons avec Fifou, c'est quand même grâce à la politique que nous nous sommes rencontrés... Et ma foi, un banc au clair de lune s'en souvient encore je pense...

Mais la réflexion de la jeune Cerise ne manquait pas de pertinence... à plus d'un titre.

Chemin faisant ils arrivèrent sur la grand place de la Capitale, où des attroupements rendaient toute circulation équestre plus difficile.
Au centre, un petit groupe semblait se recueillir au sein duquel Charles crut reconnaître la crinière rousse qu'il affectionnait tant.

Mais d'aussi loin, semblant prier, pouvait elle le remarquer lui aussi ?

Il vint alors une idée strakastrienne basique à l'esprit de Charles, l'unique moyen qui le ferait reconnaitre à des lieux à la ronde. Il leva donc sa bannière au plus haut, monta sur ses étriers et lança son cry d'armes, à la manière de l'Ours des montagnes.


- Braaaaaamaaaafaaannnn !
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Cerrydwenn
- Braaaaaamaaaafaaannnn !

Fichtre diantre mais qu'es ce qui lui prenait !!! Etait il devenu fou d'hurler ainsi .. on avait l'impression d'entendre plus un ours en rut qu'autre chose ...
Il venait juste de lui signifier qu'ils étaient en terrain inconnu qu'le v'la à brailler sur la place ...
Misère de mille misère ...

" Père mais que vous prend il ? Apres vous vous plaignez que tous les hommes me courent apres mais là avec tel comportement vous allez devoir m'enfermez dans un donjon de la plus haute tour !!! "

Cerise se terra au fond du carosse en enfoncant son petit minois dans ses épaules et les joues d'un rouge pivoine flamboyant ..

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Joffrey
Jo, posté non loin de Fifou et de ses amis , la main toujours sur la garde de son épée, sursauta lorsque un cri vient troubler leurs prières.

Elle s'apprêtait à dégainer lorsqu'elle aperçut l'oriflamme. Ces couleurs !!! Elle les connaissait, pas de doute , ce cry ...pas vraiment....mais l'homme qui le hurlait ...oh oui , elle le reconnut de suite.

Un léger sourire marqua son visage.

Jo se tournaalors vers sa cousine.

Fifou ...Fifou !!! Ton ours est arrivé et comme tout ours qui se respecte .. il grogne déjà.
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Fifounijoli
Fifou etait plongée dans sa peine et ses prières quand soudain elle entendit une grosse voix raisonnée hurlant

Braaaaaamaaaafaaannnn !


Ni une ni deux la rousse sursauta elle l'aurait reconnu entre mille, malgré ses yeux rougis son visage s'illumina, son ours était enfin arrivé des terres lointaines d'Armagnac et Comminges après tous ses jours d'attentes enfin un rayon de soleil dans toute cette tristesse.
Jo lui sourit et lui murmura quelques mot qui l'a fit sourire


   Fifou ...Fifou !!! Ton ours est arrivé et comme tout ours qui se respecte .. il grogne déjà.   


oh oui pour grogner il grogne et on a pas fini de l'entendre je crois

Elle lâcha la main de Fitzounette et s'empressa d'aller le rejoindre. Elle qui avait prévu tant de scénarios pour son arrivée c'était sans compter les derniers événements et celui ci était des plus catastrophique mais sa présence serait l'apaiser ... Le visage fatigué par son long voyage, les traits tirés certes mais en vie et en forme à en croire ses vocalises

Mon cher époux auriez vous l'amabilité de descendre de votre destrier que je puisse vous embrasser.

Sourire mutin sur son visage, une fois encore et malgré la situation il avait réussit à la faire rire...
Regardant les gens autour d'elle amusé , elle tendit la main à son ours et fini les présentations


Je crois que vous avez tous compris que la discrétion n'est pas de rigueur en Armagnac je vous présente Charles de la Croix de Bramafan mon époux.

Ne pouvant plus attendreelle lui sauta au cou , oubliant une fois de plus les convenances la rouquine déposa un tendre baiser sur les lèvres de son époux remerciant Aristote de l'avoir amené jusqu'à elle saint et sauf
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Strakastre
S'il est clair que la carte de visite ainsi proférée était maintenant clairement identifiée, l'effet sur l'atmosphère ambiante résonnait encore entre les porches... Diantre ! L'Ours se serait attendu à ce que le cry file dans une seule direction précise, non pas qu'il rebondisse ainsi en écho sur les pierres avoisinantes.

Cette situation le fit presque rire et c'est un peu fier de son intervention qu'il se rassit sur sa selle... tournant la tête vers son adorable fille qui venait de disparaitre presque comme par enchantement.


- Il est clair qu'avant qu'un homme puisse prétendre enlever ton coeur, qu'il devra subir le jugement du Père... Et comme toute perle qui se respecte, elle ne partira jamais dans les bras du premier venu, qu'on se le dise !

Guère le temps d'en débattre davantage que Charles vit son épouse se rapprocher déjà de l'équipage. Enfin... Cette fois, le voyage parfois interminable prenait fin... Une énergie nouvelle sembla alors revivifier le Comte qui se dépareilla alors de son masque mal léché.

Il était difficile de ne pas exécuter cette descente de destrier pour embrasser celle qu'on ne se lasserait jamais plus d'appeler son épouse... et quelle ferveur d'accueil ! A peine sur ses pieds, une courte présentation faite, il avait déjà une une rousse à son cou... Et sa fille de se plaindre d'être déjà la cible de nombreux regards masculins...
Cela dit, ne perdant aucune seconde, il la serra fort contre lui, goutant à nouveau à sa chaleur contre la sienne.

Instants particuliers de retrouvailles qui suspendirent le temps quelques secondes.

Puis la nature de l'Ours revint à grandes enjambées. S'écartant très légèrement d'elle, Charles scruta son visage, qu'il débarassa de quelques mèches éparses afin de l'observer plus précisément.
Son regard se faisait scrutateur, presque inquiet.


- Tu es toujours aussi magnifique... mais bien pâle en vérité., lui adressa-t-il d'une voix plus douce... Les circonstances ne s'y prêtent guère, je le sais, mais tu te dois d'être encore plus vigilante maintenant...

Sourire entendu, mais regard toujours scrutateur.

- Parlant de circonstances, quelles nouvelles as-tu de ton Père ?
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