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[RP]Raccommoder du tissus c'est has-been !

Soeur_m


La tisane lui réchauffe les mains, elle glisse l'une de ses mains d'ailleurs dans son col pour masser son cou, elle était restée longtemps penchée au dessus du garçon et sentait son corps un brin fébrile. Elle reprend des couleurs grâce au partage du repas avec Théodore, ils ont rendu à la pièce son cachet, si on oublie le garçon au crâne bandé allongé sur la table, bordé dans une couverture couvrant le torse nu.

Un couple entre, l'homme questionne sur un éventuel pèlerinage ce qui achève de convaincre la sœur qu'elle est dans une pieuse famille. La femme s'approche d'elle, la questionne, semble t-il mais elle n'entend pas la langue employé, mais un regard au garçon et la prise de ses mains, lui indique, un éventuel lien de parenté. Théodore explique le tout à l'homme, elle conduit la femme près à la tête du garçon.


"Je suis Sœur Mariette, j'ai simplement répondu à l'appel à l'aide, j'apprends encore mais bonne couturière, chair ou laine, j'ai su quoi faire, pas dans les temps que j'aurai voulu après réflexion, mais je pense qu'il ira bien, son cœur bat plus vite qu'à mon arrivée, il ne saigne plus, mais il ne s'est pas réveillé. Il faut le surveiller, si jamais sa gorge émettait quelques borborygmes, il faudra l'allonger sur le côté, et l'aider à vomir. Sinon.. Priez, priez pour que le Tout Puissant l'éveille."

Elle sourit et incline poliment de la tête, "Messire Théodore, je vais prendre congé, mais je vais vous donner l'adresse du couvent où je demeure, si jamais vous aviez besoin de mon aide et pour me donner des nouvelles de mon premier patient inconscient."

Mariette prend la direction de la sortie, saluant chacun, la porte s'ouvre quand elle s'en approche, sur un jeune garçon, blond cette fois et un peu plus jeune que son patient.

"Bonjour, qu'Il veille sur vous et votre famille."
Jules_de_marsac
Jules avait battu Alexandre lors de ce combat en lice prévu depuis quelques jours. Un besoin de se défouler suite à son enlèvement par Machiasse de Speedy Gonzales, un grand malade qui s'était cru plus malin que les Serna, plus malin que le seigneur Timothée de la Serna Marigny. Tant de colère et d'énergie à revendre qu'il n'en n'avait jamais eu auparavant. Ses cicatrices physiques s'étaient refermées mais pas celle dans son esprits, pas celles dans ses nuits et des cauchemars réguliers qui s'en suivaient. Il s'était battu, un peu enragé par moment, mais la réalité se ramenait quand même souvent à lui quand il voyait le visage souffrant d'Alexandre prendre un coup. Jules n'était pas un monstre et avait de l'empathie. Lui aussi en avait prit des abattages et beignes set s'était plié en deux plus d'une fois. Une fois le combat officiellement terminé, Jules se sentait soulagé intérieurement, bien que l'adrénaline était présente, comme coulant sans son sang. Face à la foule en délire, il était resté humble, aidant même son adversaire, Alexandre, à se relever :

- Merci pour ce combat l'ami, je me suis bien amusé ! Désolé pour les coups! Tu d'vrais aller te soigner un peu... Demain c'est ton frère que je combats !

Et parce qu'il aimait beaucoup Alexandre, Jules lui fit un accolade plus fraternelle que sexuelle hein ! Que nenni, ou pas avec Alex surtout ! Il lui sourit et les deux jeunes hommes sortirent de la lice ensemble, bras dessus bras dessous. Souriant à sa soeur Solène et à Louis, qui avaient assistés au combat du p'tit Marsac, Jules regarda son ami et lui dit :

- Je viendrais fêter la victoire plus tard! A tout à l'heure !

Souriant fièrement à sa soeur, il la rassura en disant qu'il n'avait prit que des coups et que ça passerait probablement.

- T'inquiète Soly, j'te promet, j'suis pas blessé plus que ça!
- Mais Jules enfin... Regarde toi, plein de poussière, viens la que je t'aide !
- Raaah oui, vas y... si tu veux, aïe! Fais gaffe quand même !
Toussant
-Jules, Jules, Jules... J'espère que pour Alexandre y'a rien de grave!
- Mais non t'inquiète, juste son égo, c'est normal ! On va aller fêter ça et j'te jure je le nargue que un petit peu...


Souriant tout fier, une bouteille du domaine de Mirefleurs, Jules s'approcha fièrement de la demeure. Heureux comme, Monsieur, le frère gaie du Roi Soleil, (pardon je m'égare) Jules dansait fièrement dans la rue.

    Chez les Marsac, on n'est pas patraque!
    Nous les Marsac, on casse la baraque !
    Marsaaac, sort ta matraque !
    Marsaaac, à l'attaque !!!
    Tabaarnaaak, vive les Marsaaaac !


Un rire s'échappant, il vit la porte ouverte et entra. Sans même avoir eu le temps de voir que tout le monde entourait le corps endormi d'Alexandre, Jules s'écria en faisant une pirouette sur un pied :

- Serna 0 - Marsac 1 !

Un rire qui s'étouffa rapidement voyant les visages graves dont trois totalement étrangers autour d'Alexandre qui n'avait pas bouger d'un orteil.

- A.. Alexandre ???

Lâchant la bouteille qui s'éclata au sol, comme un pot de vernis à ongle bleu, Jules s'approcha du corps de son ami, le teint blanc.

- Alexaandreeee ! Mais.. Alexandree!!! Mais réveille toi!!! Je.. je suis désolé!!! Je voulais pas te faire de mal!!!

Jules leva le regard autour de lui, un regard interrogateur à Théodore :

- Oh je.. je suis tellement désolée... j'ai jamais voulu.. le... le... Il est... mort ?

Il prit la main de son ami et comme un idiot, dans la confusion, il commença à répéter, en chuchotant, le requiem :

Requiem aeternam
Dona eis Domine
Et lux perpetua luceat, luceat eis.
Te decet
Hymnus Deus in Sion,
Et tibi redetur votum in Jerusalem....


Dialogue écrit à 4 main avec la JD Solène_de_Marsac

_________________
Jules de Marsac

Ecuyer de messire Timothée de la Serna-Marigny
S&J - Jamais sans ma soeur - S&J
Matthis_serna
Il aurait pu être angoissé, il aurait pu s'agiter. Mais il était tellement habitué aux singeries d'Alexandre, qu'il se disait qu'il s'agissait d'une nouvelle lubie. Si Alexandre avait changé en une année ? Naturellement comme tout être vivant, mais une chose était certaine ; le caractère n'avait pas changé et même si il pouvait apercevoir quelques blessures du passé, son plus jeune frère avait gardé un énergie folle. Il sourit à la Soeur, main sur le coeur et écouta Théodore. Il retint un encore et se tourna vers Aurélia qui s'était précipitée vers la Soeur, la foi hispanique n'était plus à prouver.

"C'est à Alexandre que Carmen aurait du confier Bree et non pas à Timothée ! "

Il garda ses jurons pour lui, il aurait bien lâché un "bon dieu" ou autres blasphème, mais avec une Soeur dans la cuisine et Aurélia et la pelle à pain ! Il valait mieux se la jouer "fin" si cela s'avérait possible. Il se tourna vers Théodore et appliqua une main sur son épaule, il ne lui en voulait pas, il avait fait ce qu'il pouvait et face à Alexandre, "faire de son mieux" était déjà extraordinaire.

"Théodore, ce n'est point ta faute. Mère avait une grande estime pour toi et je pense que nous l'avons tous. Comme dirait Gabriel et pardon pour la prononciation mais : ged a bheirte a' bhó dhan doras mhór rachadh i fhéin dhan bhàthaich" [on ne saurait faire boire un âne qui n'a pas soif]

Entre Ronan et Gabriel, il y avait de quoi apprendre de belles expressions et celle-là correspondait si bien à Alexandre. Naturellement, il avait donné l'équivalence en français à Théodore pour qu'il puisse comprendre, tout comme la Soeur qu'il avait salué comme il le devait.

"Je pense que pour remercier le Très-Haut de nous avoir envoyé Soeur Mariette, nous pourrons faire un don au tronc de l'Hôtel Dieu ! Je vous remercie ma Soeur et nous ne manquerons pas de vous donner quelques nouvelles."

Il s'écarta pour laisser la Soeur passer, était-ce la ferveur d'Aurélia qui avait permis à Théodore de trouver une Soeur dans la rue ? Etait-ce le KER ? Quoi qu'il en soit, il comptait bien aller déposer un cierge. Il allait s'approcher de son jeune frère, laissant à Aurélia le loisir de noter les informations sur un coin de parchemin quand soudain. Mais qu'est-ce que c'était que cet Hostel où les gens entraient comme dans un moulin ? Même le moulin de son père à Montbrisson ne voyait pas autant de passage ! Il se recula interdit, ne sachant ni que dire à l'entrer du blond. Il allait proposer à Théodore de l'aider à monter Alexandre dans sa chambre. Le bruit d'une bouteille s'écrasant sur le sol le sortit de ses"rêveries" qui n'en était pas vraiment.

"Marsac ! Ainsi c'est vous le responsable de tout ce tohu-bohu ?"

Il s'approcha lentement du garçon qui n'était pas bien gros, mais qui semblait chercher des ennuis. Ecrasant de sa botte le verre brisé sur le sol, il marcha lentement.

"Marsac ! Ainsi c'est vous le responsable de tout ce tohu-bohu ?"

L'oeil se faisait interrogateur, il leva un sourcil, attendant une réponse et bien parce qu'Aurélia se trouvait là et parce qu'il s'agissait d'un ami, il se retint de l'attraper par le col et de le coller contre un mur ou pire de l'accrocher au crochet à viande et de le taper avec la pelle à pain pour lui remettre les idées à l'endroit.

"Marsac... Marsac, Marsac... MarSAC ! J'ai déjà entendu votre nom... Laissez-moi rafraîchir ma mémoire. Vous êtes l'écuyer de mon frère et donc pour le remercier vous refaites le portrait de mon autre frère et... Je conçois qu'Alexandre soit par moment pénible-agaçant... Mais tout de même de là à taper à mort ? Un ami, voilà une drôle de notion de l'amitié. Vous essayez souvent de tuer vos amis ? Si oui, je préfère être un de vos ennemis. Matthis de la Serna-Marigny, le troisième et dernier frère. "

Tout en tendant la main à son vis à vis qui tenait la main d'Alexandre. Des reproches il en avait, contrarié ? Légèrement, ce combat en lice lui rappelait un vieux combat, des années auparavant quand Timothée l'avait combattu et que le combat avait tourné en bain de sang.

"Qu'avait-il fait pour mériter un traitement pareil ? Et pour que vous veniez le narguer d'une façon des plus... Loyal disons ? Il ne fait pas toujours bon de se vanter, garder cela à l'esprit Marsac. "

Il se tourna ensuite vers Aurélia, ce n'était pas le tout de se présenter, il se devait également de la présenter, il se recula et s'approcha d'elle, évitant le verre et le vin qui se rependait allègrement sur le sol.

"Cuvée ? De quelle année était cette bouteille ? Nous en étions aux présentations, donc revenons-y. Marsac voici Aurélia Catalina de la Vega, ma fiancée."
Alexandre_serna


Parfois tout s'accélère et c'était un peu le cas dans cette cuisine, il y avait d'un coup pas mal de monde dans la cuisine de l'Hostel.
Il remercia la soeur pour son aide d'un sourire, c'était la moindre des choses que de lui offrir à boire et à manger, elle avait sans aucun doute sauver la vie de ce cher Alexandre.


Je ne manquerai pas de vous faire parvenir des nouvelles.

Il la remercia une nouvelle fois en s'inclinant devant elle et prit le temps de la raccompagner, le parchemin avec l'adresse dans la poche, il se tourna vers Aurélia.

J'allais chercher du linge propre pour mieux vêtir le...
Le blessé !


Quelle histoire et quelle aventure, il était géné que Matthis le gratifie d'un tel compliment.
Il ne faisait que son devoir, il le regarda avec un petit air géné quand soudain...
Vroooom !
Décidément cela ne désemplissait pas.

Ce pauvre Théodore n'eut le temps de rien faire.
Il plaqua ses mains devant ses yeux au vu du désastre qui se trouvait dans la pièce, il fallait ramasser les éclats de verre pour éviter de plus se blesser.
Il se précipita dans la remise de la cuisine et attrapa un seau, il s'accroupit pour ramasser les morceaux de verre, tant pis pour les vêtements.

Pendant ce temps-là, Monsieur Matthis sermonnait l'écuyer.
Il avait de la chance, Matthis était moins...
Comment dire ?
Bourrin que Timothée d'une certaine façon.
Discrètement, il continuait de ramasser les bouts de verres, il irait ensuite chercher des linges pour essuyer et laver la pierre.
il observa la dame Aurélia, elle semblait bien patiente pour supporter pareille chose.

_________________
Intendant de Servon en attendant de devenir Seigneur.
Jules_de_marsac
"Marsac ! Ainsi c'est vous le responsable de tout ce tohu-bohu ?"

Jules sursauta et ouvrit les yeux. Il comprit au ton du sieur, que la vie d'Alexandre n'était pas engagée, doucement il répondit, assez gêné :

"Je.. je je... je suis désolé.. je ne pensais pas que...
Marsac ! Ainsi c'est vous le responsable de tout ce tohu-bohu ?
Eu... mais vous v'nez d'le dire...
Marsac... Marsac, Marsac... MarSAC !
C'est moi...
J'ai déjà entendu votre nom... Laissez-moi rafraîchir ma mémoire. Vous êtes l'écuyer de mon frère
Oui messire..
...et donc pour le remercier vous refaites le portrait de mon autre frère et...
Oh non, non bien sur que non...
Je conçois qu'Alexandre soit par moment pénible-agaçant...
Oui oh.. parfois...
Mais tout de même de là à taper à mort ?
Mais j'voulais pas le tuer !
Un ami, voilà une drôle de notion de l'amitié.
Alexandre est mon ami !
Vous essayez souvent de tuer vos amis ?
Non !
Si oui, je préfère être un de vos ennemis.
Mais j'viens de vous dire que non...
Matthis de la Serna-Marigny, le troisième et dernier frère.
Oh... "


Jules se releva et fît une révérence de politesse. Tête baissé mais le dos droit, ses mains jointe et les pieds bien parallèle, il attendait :

"Qu'avait-il fait pour mériter un traitement pareil ?
Rien, absolument rien..
Et pour que vous veniez le narguer d'une façon des plus... Loyal disons ?
Je ne.. ce n'est pas ça...
Il ne fait pas toujours bon de se vanter, garder cela à l'esprit Marsac.
Oui messire de la Serna-Marigny... Je vous présente mes excuses... ainsi qu'à Alexandre"


Entendant Matthis s'éloigner, Jules releva la tête et observa la jeune femme présente et pourtant silencieuse.

"Cuvée ? De quelle année était cette bouteille ?
Eu.. je.. je ne sais pas messire...
Nous en étions aux présentations, donc revenons-y. Marsac voici Aurélia Catalina de la Vega, ma fiancée.
Ma dame, c'est un plaisir de vous rencontrer... "


Un baise main très chaste, un timide sourire vers l'espagnole puis Jules se tourna vers son copain, regardant Théodore :

"Il.. il va s'en sortir alors ? "

Puis voyant l'homme se précipiter vers le verre, Jules s'empressa :

"Laissez Théodore, c'est à moi de nettoyer ! "

Jules fila alors chercher, à savoir où, de quoi éponger le vin et ramasser le verre.
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Jules de Marsac

Ecuyer de messire Timothée de la Serna-Marigny
S&J - Jamais sans ma soeur - S&J
Aurelia_catalina
    La vie reprenait ses droits dans cette cuisine, mais à peine la Soeur franchit le seuil de la cuisine qu'une tête blonde fonçait. Aurélia se trouvait en retrait où elle discutait avec ce brave Théodore qui souhaitait récupérer des vêtements pour le jeune Serna. Elle l'observa avec un léger sourire, dans quel état s'était-il mis ce cher Alexandre ? Elle se trouvait une nouvelle fois à faire face à la fierté du mâle Serna. Fierté souvent fort mal placée. Elle allait prendre le chemin de la chambre avec Théodore quand le jeune garçon se comporta d'une façon très étrange. Même la plus piquante des hispaniques se demandait bien à quoi il pouvait jouer ? Fronçant les sourcils, elle ne le lâchait pas des yeux, cependant n'étant point la maîtresse des lieux resta dans l'ombre de la cuisine, ramassant la bassine du linge sale pour le faire tremper dans l'eau froide.

    Matthis bougea le premier, en même temps, il était le seul habilité à pouvoir le faire dans cette cuisine, elle n'était même pas encore son épouse, Théodore n'était qu'un serviteur et Alexandre ne donnait pas signe de vie. Un de ses frères aurait proposé de faire passer une bouse sous le nez d'Alexandre pour le réveiller. En le voyant ainsi, elle fut prise d'une brève mélancolie, songeant à sa famille, à ses frères et soeurs rester en Hispanie, mais elle avait accepté son sort. Enfin sort semblait bien péjoratif. Elle observa son fiancé avec un petit sourire.

    Instinctivement, elle avait avancé d'un pas, le trouvant bien fort dans ses mots. Elle grimaça avant de finalement rester où elle se trouvait. A l'abri de la foudre et de la fougue. Elle grimaça néanmoins. Au moment où le discussion entre son fiancé et l'écuyer de son futur beau-frère se terminait, elle s'approcha et posa une main sur l'épaule de Matthis, comme pour lui rappeler qu'il avait devant lui un jeune garçon et que lui aussi plus jeune en avait fait des vertes et des pas mûres. Elle lui sourit.


      "Jules je souis ravie de té rencontrer."


    Elle s'inclina poliment, avant de s'approcher des débris pour l'aider. Accroupie non loin de Théodore et de Jules, elle lui sourit et lui dit doucement.

      "Jé pense que vous l'avez contrarié oune petit peu. Mais cela passera vous inquiétez pas."


    Elle attrapa une bassine en acier dans laquelle elle plaça les morceaux de verre avec précaution, il faudrait ensuite éponger le vin. Elle se redressa et observa Matthis.

      "Tou devrais le monter dans sa chambre, dans son lit. il sera mieux qu'ici."


    Elle savait que cela serait tant salutaire pour Alexandre que pour Matthis. Il pourrait ainsi se détendre et oublierait un peu sa colère et retrouverait des esprits plus joyeux. Les jours d'Alexandre n'étaient plus en danger, alors.
Matthis_serna
Observant l'écuyer de son frère, il ne lâchait pas Alexandre des yeux, pour une prime rencontre, il partait fort mal le jeune homme. Il avait pris soin de l'écouter, mais sa colère ne disparaissait pas et il avait fort peu apprécié qu'il lui réponde de cette façon. Il avait de la chance qu'il ne soit pas son écuyer, c'est une droite du tonnerre qu'il aurait eu. Néanmoins, les excuses avaient fini par sortir, Matthis opina du chef, à moitié rassuré. Ce jeune homme devrait être maté avant que ces actes ne dépassent l'entendement.

"Au plaisir de vous revoir jeune Jules, et dans des conditions moins chaotiques. "

Il s'inclina à son tour devant l'écuyer et se dirigea vers Alexandre encore endormi sur la table, il faudrait faire parvenir à cette soeur une lettre accompagné d'un petit quelque chose pour la remercier une nouvelle fois. Glissant un bras sous les genoux de son frère et l'autre dans son dos, il le leva non sans difficulté, Alexandre n'était pas gros, mais comme il était endormi, il ne soutenait aucun de ses muscles et pesait autant qu'un âne mort. Il grimpa les escaliers avec difficulté et poussa du pied la porte de la chambre d'Alexandre. Il l'allongea sur son lit, calant doucement sa tête contre son oreiller de plumes et l'observa avant de dire à voix haute.

"Tu nous a déjà pris notre mère ici, tu ne vas pas nous prendre notre frère."

Il tira un fauteuil pour l'approcher de la tête de lit d'Alexandre, il l'observait. Il avait bien grandi son frère après une année d'absence, il s'en rendait compte. Il avait quitté un petit garçon et il retrouvait un adolescent qui semblait vouloir n'en faire qu'à sa tête. Si Jules avait déjà eu son savon, Alexandre aurait le sien, personne ne l'avait forcé à accepter ce duel. Laissez le chef de famille s'occuper de ses terres et les souris dansent.

"T'as la tête dure Alex. Qu'est-ce que l'on va faire de toi ?"
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