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[RP] Encre de rose pour épistole florale (ouvert)

.elle




Echanges épistolaires de la Rose



Ouvert à tous







(Parce que j'aime jouer rp tout ce qui peut l'être quand l'opportunité m'est donnée, et que je trouve dommage d'enterrer des écrits dans une boite à MP.)





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Merci JDMonty
.elle


    L'heure était à réouvrir les portes de l'Aphrodite aux membres dans une soirée événementielle, quelques réjouissances hivernales et leur lot de fêtes familiales, l'an passé, la réouverture avait vu une belle réunion de personnalités de tout horizon noble, princier, fortuné et cette année encore plus que probablement tout ceci se répèterait à l'occasion de cette célébration aux couleurs tziganes, hommage informel à celle qui avait fait de l'Aphrodite ce qu'il était et qui avait vu son dernier souffle s'éteindre prématurément.
    Alors comme d'autres la rose avait eu en charge d'envoyer l'information aux membres de ce cercle privé, certaines partant de manière toute solennelle sans autre formulation qu'une invitation, et d'autres qu'elle souhaitait voir un peu plus... personnalisées pour avoir eu le plaisir de rencontrer par elle-même les destinataires fugacement ou intimement... ou parfois juste parce que leur rang exigeait un minimum d'attention.
    Plume entre ses doigts gracile, la galante fit alors glisser les mots sur le parchemin après avoir pris soin de tremper dans l'encrier la pointe taillée, écriture achevée les missives se verraient confiées aux coursiers avec l'invitation en elle-même et portées à qui de droit.






        A Son Altesse Royal Foulques de Malemort, Prince de France.
        De Elle, employée de L’Aphrodite

        Votre Altesse,

        J’ai reçu l’insigne honneur de vous convier au nom de l’Aphrodite à la prochaine soirée privée qui se tiendra au sein de notre établissement en Décembre.
        L’Aphrodite serait flattée que vous honoriez ses murs de votre présence à cette occasion.
        Il me ferait grande joie d'être votre hôtesse si tel était votre bon plaisir, ayant grandement appréciée notre entrevue en compagnie de Messire de Noireterr et Gysèle, je vous prie de bien vouloir pardonner l'outrecuidance de cet aveu.

        Dans l'espérance de vous compter parmi les convives, je reste à votre entière disposition.

        Aphroditement votre.


          "Elle" dite Rose









        A Son Altesse Royale Melissandre de Malemort, Princesse de France.
        De Elle, employée de L’Aphrodite

        Votre Altesse,

        J’ai reçu l’insigne honneur de vous convier au nom de l’Aphrodite à la prochaine soirée privée qui se tiendra au sein de notre établissement en Décembre.
        L’Aphrodite serait flattée que vous honoriez ses murs de votre présence à cette occasion, nous espérons que notre invitation saura retenir votre attention.

        Dans l'espérance de vous compter parmi les convives, je reste à votre entière disposition.

        Aphroditement votre.


          "Elle" dite Rose








        A Dame Ambre de Monmouth
        De Rose, employée de L’Aphrodite

        Dame Ambre,

        J’ai le plaisir de vous convier au nom de l’Aphrodite à la prochaine soirée privée qui se tiendra au sein de notre établissement en Décembre.
        Je serais ravie de vous revoir à cette occasion si l’opportunité vous est offerte ayant, à mon grand regret, pu constater votre absence de ma parfumerie favorite.

        Aphroditement votre.


          "Elle" dite Rose








        A sa grâce Ysaoth de Noihlac, Duc de Vichy.
        De Rose, employée de L’Aphrodite

        Votre Grâce,

        J’ai le plaisir de vous convier au nom de l’Aphrodite à la prochaine soirée privée qui se tiendra au sein de notre établissement en Décembre.
        Je serais ravie de vous revoir à cette occasion ainsi que la duchesse de Ravel gardant un excellent souvenir de notre dernière rencontre et espérant ardemment qu'il en soit de même pour vous.
        Espérant vous compter parmi les convives de l'Aphrodite en cette nuit spéciale offrant contes et légendes ainsi que la féerie les nimbant.

        Aphroditement votre.


          "Elle" dite Rose








        A Sire Edouard de Noireterr, Seigneur de la Roche Pichemer.
        De Rose, employée de L’Aphrodite

        Sire,

        J’ai le plaisir de vous convier au nom de l’Aphrodite à la prochaine soirée privée qui se tiendra au sein de notre établissement en Décembre.
        Voici quelques temps que je n'ai eu l'honneur de votre présence à l'Aphrodite, j'ose espérer que ce sont vos obligations et non la dévotion dont vous avez fait montre à mon égard lors de votre dernière visite aquatique qui vous en empêche.
        Je serais heureuse de vous compter parmi nos convives lors de cette soirée privée, et croiser de nouveau votre route pour en partageant quelques instants ou... un moment.


        Aphroditement votre.


          "Elle" dite Rose




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Merci JDMonty
Foulques_de_malemort
Il est des heures ou toujours les souvenirs vous rattrape, serpent avide des délices de leur morsures, au plus profond des ténèbres elles ne vous abandonnent. Souvenir des nuits d’oubli, des nuits de luxures au courbes généreuses, aux sommeil oubliés dans la chaleur d’un corps, ou même dans l’abandon total de tout ce qui est et était. Bien que les blessures de sa dernière rencontre fort peu réussie en Anjou, il ne put retenir un sourire ornant les lippes entres carnassières et délices. Une invitation de l’Aphrodite, et d’elle en particulier, cela ne pouvait que ranimée bien des douleurs dans un corps alanguis sur le lit d’un repos obligé. Refuser … non il ne pouvait pas.

Se redressant décorant le visage d’un masque de douleur, le Prince renégats s’empara de la plume et de l’encre, pour répondre à sa correspondante.




A Vous, Elle, courtisane aux charmes rêveurs,
De Nous, Son Altesse Royal Foulques de Malemort, Prince de France,


Dans le charme des bains de l’Aphrodite, nous avons eu loisir de vous découvrir dénudé de tout artifice dans une entrevue des plus agréable.
Nous avons eu plaisir d’y côtoyer deux des plus magnifiques nymphes capables dans un délicat effleurement d’abattre les plus solides murailles.
Outre votre charme indéniable amenant notre regard à briser l’emprise de votre amie, nous avons eu désir de vous revoir un jour.

Comment pourrions-nous donc refuser invitation, quand de plus, celle-ci provient d’une magicienne des sens.
C’est donc avec le plus grand des honneurs que nous nous rendrons à cette soirée privée, dans l’espoir de vous y voir, et briser l’interdis de gouter votre peau glissant sur la mienne pour m’accompagner dans les plus insatiable rencontre.

Dans le plaisir de notre prochaine rencontre, Votre dévoué,
Son Altesse Royal Foulques de Malemort.


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.elle


    Justine au rapport, déjeuner déposé sur la table basse, et une florale de se dérouler du luxueux de sa literie pour en extirper sa silhouette sylphide et l'envelopper du satin d'un peignoir venu de contrées lointaines.
    Remerciement fait, la petite rousse allait prendre congé, sans autre tâche, comme à l'habitude quand la main de la rose s'éleva pour la stopper.
      Attend...

    Le sceau d'une missive, posée à proximité des fruits, attira son regard félin tout juste éveillé, et jouant de ses fines phalanges le fit céder pour découvrir, un fin sourire aux lèvres, l'auteur du message, parcourant en diagonale dans un premier temps.
      Repasse plus tard, j'aurais courrier à te faire porter, tu peux disposer, merci

    Enfin seule, la rose s'enfonça dans le fauteuil molletonné, tasse fumante de menthe infusée dans une main et courrier dans l'autre pour la lire plus précisément, pétales de ses lippes s'animant d'un satisfaction évidente au fil de la découverte des mots couchés sur le parchemin.
    Sans attendre davantage, parce qu'un prince de sang ne se fait point patienter, et parce que l'envie était là tout autant, "Elle" prit nécessaire de correspondance après avoir laisser la douceur de la menthe imprégner ses papilles et entama réponse pour son royal correspondant.
    Quelques pétales de rose séchés et glissés dans le vélin avant de le sceller, et déjà le jeune Justine récupérait les arabesques calligraphiées de la galante pour les faire parvenir à qui de droit.





        A Vous, Son Altesse Royal Foulques de Malemort, Prince de France.
        De Nous, Elle, florale à vos désirs,

        Votre Altesse,

        Vous me voyez enchantée de recevoir un tel assentiment sur votre venue, et de recevoir missive de votre part, l'Aphrodite s'en voit flattée.

        Me trouverez-vous impudente de vous confier que votre désir était partagé et que j'avais l'audacieuse espérance de revoir son altesse également.
        J'aime cette vision que vous avez de ma personne et cette idée de magie dans l'éveil des sens, celle qui émane de vous, votre charisme n'a rien à lui envier, soyez en assuré.

        L'honneur sera mien de pouvoir vous accueillir lors de cet évènement, et vous accompagner afin de vous faire découvrir l'enchantement de ce que vous nommez interdit, dans la saveur de ce délicat effleurement à qui vous semblez attribuer un intérêt particulier.

        Dans l'impatience de notre prochaine rencontre, mon plaisir sera le votre et votre dévotion la mienne.

        Aphroditement votre.


          "Elle" dite Rose







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Merci JDMonty
Foulques_de_malemort
L'imagination n'a de puissance que dans la fertile abîme de nos pensées, dans l'antre du loup elle apprivoise la part du lion pour s'en nourir avec délectation.

Lippe étiré en un sourire sybillin, les paupières se ferment sur un monde de silence. Son sens s'empare du parfum ennivrant des pétales de roses séchées abandonnée par la damoiselle. S'il n'est bien trop de dame se jouant courtisane à la jupe plissée, offerte à quelques mots parfaitement murmuré, et s'abandonne au quidam d'un détour de couloir, honorant le désaveux de leur abandon devenu rencontre habituel inavoué. Il n'en était que trop peu capable d'animée la flamme des murmures sensuels, des parfums délicats d'un jeu envoutant. Est-ce là le véritable plaisir ?

Les paupières s'ouvrent sur les deux émeraudes brillantes et brûlantes, abaissant ceux-ci sur la danse des flammes de l'âtre. Sourire entendu du feu courbant leurs corps avec sensualités sur le bois, offrant leurs êtres pour les sustenter. Les doigts glissent sur le vélin, abandonnant les pétales dans un écrin de bois qu'il referme avec délicatesse. Doute et question s'abreuve de son esprit car les courtisanes ont ce pouvoir de percer le cœur et les pensées, de se glisser dans les entrailles pour en extraire le désir le plus intime. Est-ce les mots de la courtisane en quête de son plaisir pour un client qu'elle se doit d’envoûter, ou la femme murée derrière le masque, qui aurait senti la brûlure des doigts du loup envahir son corps dans un fébrile délice sentant l'aviditée d'un aveu.

Plume et encre se rencontre devant lui à l'instant où le prince étend le vélin au devant de son regard. Courbe et finesse glisse en des lettres se muant en mot, avant de devenir phrase.




A Vous, Elle, délice aphrodisiaque,
De Nous, Son Altesse Royal Foulques de Malemort, Prince de France,



Délicate,

Quand l'audacieux se mue en une pensée, l'impudence serait de ne point avouer ce que nos pensées soufflent.
Si impudence devait nourir les mots, alors l'aveux des effleurements, des abandons, des pensées devrait se parrer d'autre courbe pour devenir autre mots.

La magie des sens emerveilles, pensée des doigts goutant la tendresse de votre peau, glissant sur les courbes du désir, s'abandonnant aux supplices d'un simple souvenir. Mais délice se mue en cette parcelle que l'on ne désir offrir, en cet découverte mué derriere les masques du pantin que l'on joue par les devoirs d'une telle rencontre. Les mots sont autant effleurement que les caresses abandonnée qu'ils soit invisibles ou autre.

Quelque soit le destin des jours qui suivent, vous m'honnorer d'être mon hotesse en cette nuit où se promet bien des délices. Une hate de gouter aux chaleurs de vos doigts s'enrouler à mon bras, de mes mains vous accaparer pour être mienne l'espace d'une soirée. Percons nos plaisir et nos désirs, car nous serons les dévouées de l'un et de l'autre.

Avec sans doute le secret désir de percer l'autre pour en découvrir les véritées.

Délicieusement vôtre.




Le pli se referme sous son regard embrassé glissant dans le pli, un foulard d'ébène portant le parfum du Prince. Promesse d’originalités quand viendra l'heure de la rencontre, mais volontés de laisser une empreinte à l'esprit d'Elle.

Peu de temps après son homme de confiance se glisse dans la tanière pour y recevoir ses ordres. Le courrier sera transmis.

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.elle


    Les frimas de la fin de la trêve automnale se faisaient un peu plus mordants à chaque jour qui plongeait inexorablement vers l'hiver et sa rudesse, et la promenade quotidienne d'Elle dans les jardins, un peu plus courte de jour en jour.
    L'activité de l'établissement reprenait ses droits après une vague de fond qui avait balayé durement la déesse de l'amour et de la sexualité, mais pouvait-on abattre une divinité ? Non... pas plus que ce lieu contre vent et marées.
    Rentrant des extérieurs de l'Aphrodite, la rose s'était stoppée le temps de saluer Gérard, ce portier implacable, toujours fidèle au poste, et grand bien lui avait pris, deux plis l'attendant à l'entrée, 'un deux à la forme bombée lui faisant plisser regard.

    Doigts graciles ouvrirent le premier, découvrant un retour de ce cher Edouard, si la florale n'avait que peu de doute sur sa présence pour l'événement à venir en recevoir confirmation en quelque lignes était toujours appréciable.
    Majestueux escaliers menant aux quartiers privés, la galante avait rejoint sa chambre, alcôve de son repos ou de ses rencontres complices entre employés, manchon de laine et étole déposés sur le lit, écritoire et son nécessaire furent pris un pour s'installer dans son fauteuil devant l'âtre et répondre.




        A Sire Edouard de Noirterre, Seigneur de la Roche Pichemer.
        De Rose, Galante à l'Aphrodite

        Sire,

        Vous me voyez au ravissement de vous savoir présent pour cette soirée qui s'annonce aussi virevoltante que le jupon tournoyant d'une gitane.

        Ces dames seront enchantées de vous savoir seul pour profiter de votre sourire éclatant et votre charme indubitable, je puis vous en assurer en étant fort heureuse moi-même.

        Il me sera grand plaisir de vous revoir Sire Edouard.

        Aphroditement votre.


          "Elle" dite Rose




    Le second pli qui l'avait grandement intrigué de sa forme gonflée fut alors entrepris et le retournant pour l'ouvrir les pétales labiaux s'étirèrent d'un plaisir non dissimulé lorsque les émeraudes se posèrent sur le sceau princier et s'il n'était dans les habitudes de la brune chatoyante de faire montre de précipitation, l'agitation de ses digitales à faire sauter le scellé trahissait malgré elle l'impatience à découvrir ce que renfermait cet envoi.
    Lentement, la sombre étoffe précieuse passa sur la pulpe des doigts de la courtisane, avant de prendre connaissance du courrier, parcourant les premiers déliés un sourire léger aux lippes, la "délicate" amenant d'instinct la soierie noire à proximité de son visage pour en humer les fragrances subtiles d'un parfum princier, l'essence d'un homme dont les secrets restaient à percer.
    Lecture achevée, l'empreinte de son index vint glisser sur la signature, appréciant les courbes grattées sur le vélin, la formulation très officielle de son altesse royale avait été délaissé au profit d'un Foulques de Malemort plus intimiste.
    Plume en main, réponse débutait dans le son singulier de la ponte grattant le parchemin.




        A Vous, Foulques de Malemort, Prince de France.
        De Nous, Elle, magicienne de vos envies

        Prince,

        L'audace à cela de rare et de délectable qu'elle ose tout, tout autant que l'impudence le permet alors puisqu'il semble entendu que ces traits de caractères sont deux des pétales composant la robe de votre dévouée, dites-moi...
        De quel titre dois-je user lorsque de quelques aveux glissés au creux de votre oreille, mon souffle viendra se perdre derrière ce faciès de carême que revêtira le cadre de notre rencontre ?

        Débuteriez-vous la magie de cette promesse délicieuse en jouant de cette caresse subtile qu'apporte l'art du compliment votre altesse ?
        J'aime à vous lire annoncer un honneur à vous être acquise le temps d'une éclipse, mais vous savez tout naturellement que l'honneur d'être votre ne serait-ce qu'un instant sera mien.
        Pouvoir découvrir sous les apparats quelle parcelle de votre peau sera le plus à même d frissonner de l'effleurement d'un mot ou de l'aveu d'une caresse, de la sensualité d'un souffle...

        Sachez que mettre à nu l'homme derrière le prince, soupir après plaisir, découvrir l'essence de vos envies et la fragrance de vos désirs sera le délicat parfum que je m'attacherais à vous voir me révéler.
        Libre à vous de vouloir percer à jour le mystère de ce souvenir floral qui semble vous mettre au supplice, en explorer le velours des pétales à effeuiller, le satiné des courbes dévoilées, et... vous laisser aller à l'ivresse des sens.

        Il m'est grande hâte d'avoir le privilège de pouvoir être hôtesse à votre bras, sentir votre main recouvrir la mienne et tenter de percer ce que dissimule cette lueur qui pétillera dans votre envoutant regard, j'ose le croire, et qui reste en ma mémoire.
        Qu'il soit dit que nous jouerons au chat et à la souris, entremêler d'une teinte sensuelle, à la recherche des désirs véritables de l'autre.
        Serez-vous ce joueur Altesse ?

        Je vous remercie pour votre présent, la délicatesse de son tissage ne peut que refléter la finesse de son expéditeur, recevez toute ma gratitude et soyez assuré que je le porterais pour notre rencontre, d'une façon ou d'une autre.

        Subtilement votre.


          "Elle" dite Rose




    Bâton de cire passant au-dessus de la flamme, quelques gouttes furent apposées puis écrasées d'un rond de fer imprimant une rose dans la matière ramollie avant qu'elle ne fige, réitérant sur le second pli.
    Une légère empreinte d'essence de rose de la Lyre et les missives furent déposées à la camériste pour parvenir au prince et Edouard.

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Merci JDMonty
Foulques_de_malemort
Les pensées s'envolent, s'embrasent dans la noirceur du ciel, goûtant l'heure où créatures des mondes souterrains prennent vie, l'heure à laquelle les mains glissent sous le lit dans le vain espoir de nous arracher nos rêves, emprisonné nos chevilles. Pourtant, lui, se prélasse de cette heure sombre, goûte au plaisir de l'ombre nocturne caressant les traits de son visage épris des passions à venir. Le loup hurle à la lune, car elle est sienne au tréfonds des abîmes.

Si on y prête un peu plus attention, devant les émeraudes épris de cette lueur sauvage, brûle une chandelle au coin de ce bureau. L'encre et vélin en décorent les courbes avant que la plume ne fonde sur la proie blanche, venant la caresser de ses serres. Chasseur émérite, elle étend l'encre en de délicieuses courbes, dessins liés aux souvenirs des bains, et des désirs croissants. Endiablé les sens, et les pensées, qui déjà s'embrument de la drogue qui coule entre ses veines.

Étrange sensation que de regarder les courbes d'encre noire danser et prendre vie en des mots qu'il ne contrôle pas.




A Vous, Elle, Sensuelle diablesse,
De Nous, Foulques de Malemort, Prince de France.



Diablesse,

L'audace et l'impudence, ne sont que les murmures d'un plaisir aux mots que l'on avoue, elles sont les pétales que j'aspire à effleurer pour en dévetir le coeur qui est vôtre. Promesse.

Mais sachez que les titres ne sont que la pointe d'une vanité et d'un orgueil pêché. Nous ne vous ferons pas l'affront de vous en murmurer le moindre et laisseront votre imagination faire preuve de ses caractéristiques qui semblent vous vêtir. Soyez donc ce murmure capable d'abattre mes certitudes, gouter à une surprise que nous pouvons attendre de vous. Nous vous laisserons les aveux de certains qui nous ont déjà été susurrés "Diable, Démon, Prince, Maître, Amant, Loup, Ami ..." avant que les cris ne l'estompent dans le néant.

En cette magie promise, en cet effleurement malicieux, nous jouerons l'art d'un soupir d'où nait un souffle de vie. Nous effleurerons les pétales des corps, caresserons le subtile pour arracher le secret d'un corps fébrile. N'est-ce pas en cet instant que se glisse le véritable délice, la passion du jeu ? Cet instant précis où nous abandonnons les masques et les parures pour dévoiler le plus indomptable des présents, jouant des courbes ou des frôlements de plaisirs pour abattre les murs et percer à nu.

Envie de goûter au parfum florale, envoûter le parfum animal, dans les râlements des prémices des volutes aphrodisiaque, la victoire devient l'abandon et l'abandon s'oublie dans les méandres d'un passé. Rose qui pique, aphrodite qui séduit, les songes des promesses resteront les piquants de votre nom. Car mon plaisir se lie à l'indomptable qui se lie aux frôlements des limites, outrepassant les droits, pour en sentir l'extase du poison. Sentir la pulsation enfreignant les droits et les devoirs, pour sentir un fin souffle de plaisir jouir sur le corps en extase.

Telle est la passion. Telle est ma passion.
Et promesse d'un jeu que je ne peu vous refusez, soyons donc chat et souris en cette nuit.
Je serai le diable qui vous effleurera avant de disparaître dans les ombres.
Je serai l'ombre qui reprendra vie à l'instant précis ou votre attention ne sera plus mienne.





Le vélin se replie, le prince sourit, son homme de main s'empare du vélin.
Cette nuit, encore, la patience se fera une vertu, et pourtant ...

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.elle


    Ca commençait à fourmiller au sein de l'Aphrodite et les préparatifs allaient bon train, livraison de tenture, de nourriture, de toutes ces petites choses décoratives et autres fioritures qui faisait que le cercle privé des plaisirs à assouvir et à s'offrir était autant temple du luxe et du bon goût que du vice sous toutes ses formes.
    Et au milieu de tout ça une petite couturière qui s'évadait de la chambre de la rose qui venait de donner ses directives pour la confection de sa tenue pour l'événementiel "Nuit gitane" à venir, une touche de fantaisie, et un foulard qu'elle voulait assorti, instructions pour la tenue avait donc été donné, coloris, thème, pour le reste tout ce qui relevait de l'univers gitan, elle paierait assez chèrement pour laisser sa couturière s'en débrouiller, à chacun son métier.
    Il était d'ailleurs tant pour la galante de s'y attarder et de répondre aux courriers en souffrance si la réponse à la princesse serait rapide et aisée, celle pour son frère...




      De nous, Son Altesse Royale, la Princesse Mélissandre Jeanne Marie de Malemort, par la grâce de sa naissance et le droit de son sang, Princesse de France, Comtesse de Pirmil, Baronne de la Porte, Dame de la Gasnerye.


      Par la présente nous accusons réception de votre invitation. Nous l'honorerons avec plaisir et viendrons accompagnée.

      Rédigé à Paris le 24 ème jour du mois de Novembre de l'An de Grâce 1466.





        A Son Altesse Royale, la Princesse Mélissandre Jeanne Marie de Malemort, par la grâce de sa naissance et le droit de son sang, Princesse de France, Comtesse de Pirmil, Baronne de la Porte, Dame de la Gasnerye.

        Votre Altesse Royale,

        Vous honorerez l'Aphrodite de votre présence en ces lieux et croyez bien que tout sera fait pour faire de cette nuit une enchantement pour vous et votre invité.

        L'Aphrodite reste à votre entière disposition.

        Aphroditement votre.


          "Elle" dite Rose





    Pour le prince en revanche...
    Le temps de la réflexion et du choix des mots devait être pris, l'un comme l'autre était déjà dans la danse de ce jeu auquel il aspirait, attiser et aiguiser l'intérêt, séduction et subtiles provocations, déterminer les limites pour mieux les enfreindre.
    Fuis moi je te suis, attrape moi si tu peux, chat et souris mais la question était de savoir si des deux il y aurait une souris !
    A cette pensée, les nacres de la galante se dévoilèrent sous l'étirement d'un sourire fin mais très clairement carnassier, ce prince avait l'art et la manière, rien d'étonnant, mais...
    Ivresse des sens enfonçons nous plus loin dans la danse de la pointe d'une plume encrée laisser s'exprimer les fragrances d'une nuit annoncée.






        A Vous, Foulques de Malemort, Prince de France.
        De Nous, Elle, Diabolique enchanteresse,

        Prince Foulques,

        Audace et impudence semblent bien plus que des murmures à vos oreilles ou à votre bouche, tout comme vous semblez chérir le frisson que peut provoquer un aveu, est-ce la caresse de ce qu’il révèle ou l’attrait d’un potentiel interdit à exploiter ?
        N’est-ce pas là le plaisir du caché et du non-dit, l’art de la propension à attiser le désir de la pointe d’une plume, à moins que ce ne soit de captiver l’essence de celle dont le regard félin doit deviner le sens dissimulé derrière chacun de vos mots habilement distillés ?

        Vous évoquez une promesse, je me fais gage de vous la faire tenir, sans vous faciliter la tâche, l’intérêt du jeu en serait… fané… et une rose n’est jamais plus attrayante que lorsque son velours resplendit d’un rouge ardent et d’épines acérées empêchant de trop vite la cueillir, ne pensez-vous pas.

        Vous me mettez en tâche de vous surprendre, qu’il en soi donc ainsi, mais permettez-moi de ne point m’empresser de le faire, je n’ai pas cette prétention qu’aurait sans doute bien mal avisée de connaitre en quelques lettres celui caché derrière ce que le simulacre des convenances offre à voir, même si quelques lignes de l’énigme que vous êtes semblent vouloir s’écrire.
        Je vous rejoins ainsi dans l’extatique que développe de s’infiltrer dans les recoins les plus intimes d’un esprit, d’en découvrir les désirs inavoués, tout juste effleurés, et de venir les cueillir pour les faire vibrer dans la tombée des masques et des armures d’une caresse appuyée, vorace d’outrepasser les limites de la volonté.
        N’est-il pas le plus délectable des nectars pour le gourmet dont le calice de dégustation d’un vin n’est autre que la peau diaphane de la cuisse d’une galante Aphrodite que celui de l’interdit ? de l’indomptable comme vous le nommez ?

        N’appelez trop de vos vœux les épines de la rose, si les pétales peuvent se faire douceur, la piqure pourrait vous surprendre par sa profondeur. Seriez-vous de ces joueurs s’enivrant de plaisirs extrêmes ? Dont l’échine s’anime dans le subtil mélange du soupir d’une douleur ?
        La fleur devra t-elle sortir les griffes autant que le prédateur qui souhaite se délecter de son cœur dévêtu pétale après pétale ?

        Puisque que vous m’accordez d’être l’ombre diabolique qui tentera de hanter la magie de cette nuit, alors jouons, et… découvrons qui de nous deux sera chat et qui sera souris…

        Soyez habile à attiser mon attention, je serais maitresse de vos passions.
        Soyez dévoué à mes pulsions, je serais avouée à vos tentations.
        Soyez celui que dessine mon imagination, je serais celle qu’attendra votre déraison.


          "Elle" dite Rose




    Sceau et baton de cire à portée, le pli sur le bord de ses lèvres fut tapoté, visage s'illuminant d'une subtilité supplémentaire, prenant une rose complète séchée aux épines aiguisées, pour finalement enroule le parchemin autour et le sceller avant de le confier à coursier.

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Merci JDMonty
.elle


    Tout ne pouvait être réponse positive pour la nuit gitane et la première négative arriva dans ses missives, l'auteure fit plisser le nez de la florale, il était dommage de ne pas avoir la belle créatrice de fragrance, mais le contenu de sa missive expliquait donc la raison de la fermeture de la Lyre d'Eurydice et ses bijoux olfactifs, à priori la rose allait devoir trouver nouveau parfumeur pour son essence.




      Elle,

      Je suis au regret de dire que je ne pourrais être présente à la prochaine soirée de l'Aphrodite.

      Pour l'heure mes préoccupations sont encore loin de Paris, la Lyre quant à elle conservera encore un moment ses portes closes ma santé étant à peine remise, mon nez quant à lui se cherche encore ...

      Mais je n'oublie pas .. Un jour probablement.

      Saluez Sire Dentraigues qui je suppose se porte toujours comme un charme.

      Ambre.





        A Dame Ambre de Monmouth
        De Rose, employée de L’Aphrodite

        Dame Ambre,

        Vous me voyez navrée d'apprendre que votre santé est la cause de votre absence en nos murs parisiens, il va de soi que je vous souhaite un prompt rétablissement et la province est sans doute plus adaptée que notre belle capitale.
        Je vous adresse tous mes voeux de bonne santé ainsi que de belles festivités de fin d'année et le message sera transmis à Lucas sans faute je m'en fais porteuse.

        Prenez soin de vous et de votre si précieux nez pour nous offrir encore vos bijoux fragrancés.

        Aphroditement votre.


          "Elle" dite Rose






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Merci JDMonty
Foulques_de_malemort
Alors que le présent épineux se glisse sur le bureau, un délicieux sourire orne les lippes du Prince. Ne pouvait il y voir, qu'un plus délicieux message que celle-ci. Les mains avec lenteur et précaution délient le vélin de sa prison. Ne pouvait-il trouver le meilleur plaisir que celui d'un jeu ou chacun des mots, chacun des murmures deviennent sournoiseries, ensorcellement des pensées. Se jouer des conventions pour en extraire le véritable délice.

Les iris glissent sur le vélin, suivant la courbe des mots, avec autant de plaisir que celui de dessiner les courbes d'une femme. Quelques secondes, moins peu-être, la main du loup noir s'empare de la plume et d'un vélin, pour enjouer encore plus les sens.




À Vous, Elle, rose épineuse,
De Nous, Foulques de Malemort, Prince de France.


Délicieuse rose épineuse,

Les deux ne sont que le frisson de l'abîme, celui de la caresse qui révèle la vérité. Derrière le masque de chacune de nos pièces, nous ne sommes qu'un rôle que nous aimons à jouer. Galante, vos charmes et vos délices soumettent les hommes à la tentation de l'abandon étourdissant l'envie de découvrir ce que le cœur protège, ne dévoilant les regards qu'à ceux attendu. Prince, nos devoirs et nos manières sont le rôle de notre naissance, derrière lequel se mue la vérité, courbe et délice des cérémonies dissimulant la déraison derrière les masques. Nous sommes deux marionnettistes jouant de nos corps pour dissimuler les folies et n'offrir que l'attendu à nos partenaires.

Ce n'est donc, ni l'attrait, ni l'interdis, mais celui simple de pourfendre le masque, pour en gagner le plaisir de la victoire, l'abandon. Mais victoire se muant bien souvent en ennui et en lassitude quand les décors s'abandonnent révélant plus aucun tourment de plaisir. Vous captivez, vous étreindre, et vous dévoiler.

Alors jouons, et tenons la promesse, car la rose épineuse n'en est que plus délicieuse, dévoiler les délices de ce que les courbes envoûtent, de ses flagrances parfumées user pour attirer les regards à l'endroit même ou votre désir le mènera. Ne fanez pas trop vite, soyez cette rose envoûtante et restez cette épine qui goûte au sang de ses proies. Quant au loup, il sera la, dans l'ombre, à vous guetter telle la proie dont il désire s'emparer. La proie d'un festin attendu.

Nymphe, à la peau diaphane, je veux autant découvrir la douceur de vos pétales, déguster le calice du vin sur les courbes de votre corps, que sentir votre abandon, de gagner non la galante mais la femme qui se dissimule, gouter à l'interdis de posséder votre âme au delà du simple corps. Quel plaisir quand celui-ci n'est que de chair, quand le plaisir serait comble à posséder l'âme. Nous vous dévoilons nos ambitions, serons vous la rose a vous abandonnez à moi, ou par simple défi à tenir les épines indomptables.

Soyez donc la surprise promise.
Soyez la passion à me faire troubler, je serais l'aveu de votre abandon.
Soyez les pulsions de mes envies, je la tentation des vôtres.
Soyez la luxure endiablée, je serais votre folie.
Soyez ma cavalière à l'aphrodite, je serai votre prince.





Le vélin se replie, le prince sourit, alors que son homme de main s'apprête à s'emparer du calice, la main du prince l’arrête. La senestre s'empare des épines avec précaution, les émeraudes glissent sur celle-ci, avant que le pouce de la dextre ne s'empale sur l'une des pointes acérées. Quelques gouttes à peine de ce précieux sang viennent orner l'enveloppe cachetée. Un fin sourire étire les lippes avant que le présent ne retrouve le coursier.

Cette nuit sera la dernière avant que la danse ne l’enlise dans un jeu où la victoire est loin d'être acquise ... Excitation.

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.elle


    Quelques jours depuis l'entrevue avec Le Ligny et une tâche à accomplir, avant de penser à diffuser l'information auprès des clients privilégiés, il lui fallait déjà contacter l'écrivain poétique dont elle avait soumis le profil pour cette soirée.
    Quelques infos glanées à son revendeur de grivoiseries châtiées, la rose avait pris plume se posant devant l'écritoire de son bureau de gérante, laissant les mots filer sur le vélin.
    Demande officielle, exit donc le tampon dessiné d'une rose au profit du cachet de cire.





      A Vous, Maistre Poète
      De Nous, Elle, Gérante de L’Aphrodite

      Maistre Poète,

      Adepte de vos écrits, je vous contacte aujourd'hui afin d'espérer vous rencontrer.

      Je ne doute pas, vu le bon goût qui semble vous caractériser, que vous connaissiez notre établissement, si ce n'est pour sa réputation, ne serait-ce que de nom, et nous aimerions nous allouer vos services pour une lecture oratoire de votre prose par le maistre que vous êtes.

      Nous avons eu écho de certaines restrictions parisiennes vous concernant, un complément d'éléments de votre part à ce sujet serait le bienvenu afin de pourvoir à faciliter votre venue parmi nous.

      Si cette opportunité de voir votre poésie se faire connaître par un public d'initiés, de profiter aussi des plaisirs que Paris peut vous offrir, sans crainte pour votre personne, aiguise votre intérêt, alors je serais heureuse de vous rencontrer pour établir avec vous les termes d'un contrat liant, vos prétentions à nos exigences, pour une soirée qui, enrubannée de vos mots, ne pourrait être qu'une réussite.

      Dans l'attente d'un retour de votre si belle plume.

      Aphroditement votre.










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Merci JDMonty
Etienne_de_ligny


Elle,

J'ai eu une réponse favorable de Maître Samaele, de l'Atelier de couture de la Nuit Blanche.
Toutefois, s'il me faut organiser une entente, je ne suis pas doué en froufrous et autres choses du genre.

En tant que femme et qui plus est, en tant que, Matriarche de ses courtisan(e)s, ton avis me sera nécessaire.

Nous partirons donc, Vendredi prochain 28 Juin pour 1467 au matin, à son atelier.
Vous et moi.




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.elle


    Une missive glissée sur le plateau de son petit déjeuner amené par Justine, les doigts fins se saisissant du stylet pour décacheter la cire sans prêter plus attention au sceau scellant le parchemin.
    Menthe infusée au bord des lèvres, gorgée à peine entamé lui fila un hoquetement proche de l'étouffement, tasse se voyant posée sans attendre pour reprendre sa respiration.
    Oh l'infusion mentholée n'y était pour rien non, non mais le Ligny avait de ces expressions... Elle, "Elle" une matriarche... en quoi était-elle la matriarche des autres filles de la maison, gérante oui mais... oh bon sang... il avait fait d'elle une maquerelle... non non non, il allait falloir qu'elle rectifie ça et vite.
    Plume, encrier et tutti quanti, réponse fut faite rapidement.





      Messire de Ligny,

      Le rendez-vous où ma présence est attendue est bien noté, j'aviserais de ne travailler qu'en gérance le soir du 27 juin pour pouvoir répondre à votre demande au matin du 28 juin, fraiche et disponible.
      Il me fera plaisir de vous apporter mon aide dans cette démarche vestimentaire, même si je ne doute pas que votre bon goût eut-été suffisant.

      Je me permets par la présente de vous informer que je ne souhaite aucunement porter ce titre de "Matriarche", ceux de gérante et de galante étant bien suffisants pour gérer cette tâche de référente aux courtisanes.

      Aphroditement votre.







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Merci JDMonty
Guillon


    Intrigante requête avait atteinte le Parisien en vadrouille qui n'arrivait guère à deviner s'il s’agissait d'un leurre, d'un piège ou d'une demande honnête. Bien qu'il n'avait jamais eut de soucis avec cet établissement par le passé, il n'était jamais exclus que quelques personnes mal intentionnées usent d'intermédiaires ou falsifies un sceau. Après tant d'années loin de Paris, comment le poète banni pouvait il encore se souvenir des détails exactes d'un tel sceau ?

    Par précaution, ne souhaitant se jeter bêtement une seconde fois dans la ville interdite, il fit jouer de ses contacts pour qu'un œil plus avisé que le sien vienne vérifier la qualité du pli réceptionné. Bien que satisfait par la conclusion de cette étude, il fallut quelques jours au poète pour se décider. L'appât du gain était une chose. L'aventure était tout aussi grisante mais cette fois ci, il pèserait bien le pour et le contre, sans faire l'erreur de partir seul sans plan de secours comme il l'eut fait lors de sa malheureuse venue à Paris l'année d'avant.

    Quand son esprit avait enfin cessé d'essayer de tout envisager, il fit goutter l'encre à sa plume avant de gratter sa réponse sur un parchemin :







    Je vous écris pour vous faire savoir mon avis favorable à vostre proposition, à condition, bien entendu, d'avoir quelques assurances supplémentaires concernant cette venue exclusive : Car si je suis invité, nul doute que les autorités, sauront que le bannissement ne sera guère respecté.

    Il vous faudra négocier avec les instances judiciaires un accord pour que vous ne soyez guère complices d'une telle transgression. Peut-être accepterons t'ils de prolonger ma sentence du temps de ma venue parmi vous. Même si je les suspectes d'avantage, s'ils devaient accepter, de multiplier les jours en semaines, dans le seul but de me défavoriser.

    Vous ne le savez peut-être pas, mais j'eu tenter il y a quelques mois de cela de m'introduire dans la capitale, seulement pour finir à croupir dans une geôle. Il existe quelques personnes qui ne m'apprécient guère. Fort heureusement, il ne s'agissait pas de ceux qui se satisferaient simplement de ma mort.

    En dehors de cela, j'ose espérer, que cette lointaine époque où j'étais jadis un enfant de Paris, il me reste des amis et des admirateurs de ma poésie, qui viendront assurément se joindre à vostre soirée, pour peu que le mot soit propagé de ma venue. Détail qui ne serait point aisée, une fois de plus, compte tenue de ma condition de persona non grata.

    En exigences, j'aimerais recevoir paiement aux deux tiers en amont. Modeste assurance financière. Nous pourrons reparler des sommes en privé. J'aimerais également en savoir plus de la liberté que j'aurais sur scène quand aux sujets que je pourrais entamer. Je ne vous cache guère que l'opportunité de me libérer de mes pensées sous le nez des autorités serait plutôt amusant pour ma part bien que de telles provocations ne serait peut-être pas à vostre avantage. Néanmoins, plus je ferrais parler de moi, plus l'on parlera de cette fameuse soirée, où le Guillon avait été aperçu au sein de l'Aphrodite.

    Je vous laisse y méditer. Plus le spectacle est gros, plus les retombés sont importantes. En bien ou en mal. Mais j'imagine que vous en avez conscience, où vous n'auriez pas envisager cette idée de m'inviter.

    Dîtes moi le thème de cette soirée et si vous avez certaines requêtes. Je peux vous préparer quelques textes inédits et adaptés, le prix ne sera point le même. Répéter quelques rimes connues, pour peu que je le sois encore parmis les miens, pourrait également être plaisant.

    Dans l'attente de vostre retour.


    𝕬𝕦𝕘𝕦𝕤𝕥𝕖 𝕲𝕦𝕚𝕝𝕝𝕠𝕟



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