Colhomban
[Ceci est un RP fermé, si vous souhaitez y participer envoyez moi un MP, ce sera avec grand plaisir que nous vous accepterons.]
A l'ambassade du Périgord Angoumois
Minuit sonne. Une ombre file dans la nuit, plus loin cest une porte qui claque. Lhomme resserre sa cape autour de lui et halète doucement, se remettant de la course effrénée quil vient de faire. Autour de lui tout semble endormi, comme en proie à un doux songe il se sent lui aussi enfin « reposé ». Morphée lassaille depuis quelques heures, mais il se retient de sombrer, saccrochant tant est plus aux minutes qui passent, espérant simplement goûter à une chose bien méritée : DU SILENCE !
Et là, perdu dans le tréfonds de lambassade du Périgord-Angoumois, Colhomban la enfin trouvé !
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Quelques heures plus tôt
Messire je pense que vous devriez dabord vider ce tiroir. Parce que voyez-vous il est directement placé au dessus de celui contenant les rapports du Berry, il concerne donc plus les choses générales et ainsi vous en aurez fini plus vite. Et je crois que présentement vu le piteux état de votre bureau, sauf votre respect, vous devriez présélectionner les endroits où trier vos parchemins et autres missives. Sachant que je vous ai posé différentes corbeilles au sol : une pour les papiers à jeter sans plus attendre, une autre pour les papiers qui méritent réflexion, et enfin une troisième pour les parchemins à conserver coûte que coûte. Mais si jétais vous, je ne suis pas vous, cest pour ça que jappuie sur le « si », sauf votre respect Enfin parce que si jétais vous je serai déjà parti car jaurai déjà tout rangé depuis un sacré moment Donc je disais que si jétais vous à cet instant je ne maffairerai pas à la tâche comme cela. Un simple coup dil peut vous faire passer bien des détails importants et au final la missive que vous vous apprêtiez à mettre dans la corbeille « un » peut en fait finir dans la corbeille « trois »
Les mains de Colhomban se crispèrent instinctivement sur le papier quil tenait à la main, ce geste compulsif lui avait fait chiffonner nombre de parchemins, cependant il ne pouvait retenir ses doigts qui se fermaient violemment sur tout ce quils touchaient. Il faut dire que la voix nasillarde de son aide lui tapait sur le système depuis le petit matin, et le brun nen pouvait plus des stupides discours à répétition du petit bonhomme. Malingre et pâle, sa figure donnait plus lair dêtre une invitation à la claque quà la caresse. Col se mordit les lèvres déjà bien entamées et se promit de se faire patience encore un peu, peut-être ficherait-il le camp dans quelques heures ? Mais même cette promesse lui donna envie de pleurer. Quelques heures avec lui équivalaient à la plus grande des souffrances ! Dun geste rageur il envoya une boulette de papier voler dans la pièce et regarda avec effarement son préposé au rangement la récupérer afin de vérifier que rien dimportant ne venait dêtre jeté.
Par la barbe dAristote Je vais faire un meurtre Col sourit niaisement à lhomme qui le regardait de travers et reprit son travail où il lavait arrêté.
Cela faisait deux jours maintenant que le brun avait entrepris de vider son bureau à lambassade du Périgord Angoumois. A la fin de son mandat en tant que procureur il y avait déposé tous les dossiers traités et de nombreuses autres choses, se promettant de prendre le temps pour trier tout cela. Mais les jours étaient passés, avec eux les semaines et les mois les parchemins avaient fini amoncelés et recouvert de poussière avant même quil y ait touché. Maintenant quil avait décidé de quitter le Périgord avec Sorianne il se devait de vider les lieux, vite, bien et sans ambages. Aussi on lui avait assigné quelquun pour laider dans cette tâche ardue. Lidée nétait pas mauvaise mais quand Colhomban avait fait connaissance avec son collègue de rangement il avait cru devenir fous...
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