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[RP]Un, Deux, Trois... Trois petits chats *

Klementein
Et de répondre à l'hôte du jour...

Oh je ne suis pas allée bien loin, sinon, je risque de ne jamais défaire les malles...

Du monde, du monde et du monde... Il y en avait du beau monde aujourd'hui...
La poitevine-béarnaise à ascendance toulousaine sourit à Ceriera de son petit mot.


En effet, qui sait où m'amènera la prochaine demande que je recevrais ? Il y a bien des recoins toulousains que je ne connais pas...

Klem s'enquit ensuite à Aryanna...

Pensez-vous que nous pouvons désormais lancer la cérémonie ?
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Ceriera
Désormais, elle est près de sa sœur et du super-héraut, son époux non-loin d’elle se chargeant de garder la plus petite des Thorsen. Il ne manque qu’un invité pour que tout soit parfait. Ou plutôt deux, mais la seconde a déjà boudé la cérémonie de Sowelo, elle doute de la voir ici aujourd’hui.

Le bout de conversation avec Yoshi et Manga s'est poursuivie comme suit :


J’ignore qui l’a confectionnée, j’ai simplement pillé un marché alexandrin. Mais merci à toi Yoshi.

Et à sa question…

Pourquoi tu crois que je me suis déguisée en sapin de Saint-Noël ? Dans un petit rire.
Ceci dit, attention, on n’est jamais à l’abri de quelques surprises.

Et quand on parle de «surprises», voilà qu’elle aperçoit son ami évêque démérité, ce qui fait naître un sourire sur ses lèvres. Venu avec sa douce, dernier mais non des moindres.

Lorsqu’elle entend Poitou demander à Aryanna si elles peuvent commencer, évidemment ça n’est pas elle qui répondra mais la maîtresse des lieux. Mais pour elle, Cerièra, on peut commencer. «Tout le monde» est là.

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Mangarofw
Ca y est ça allait commencer.

Manga trouvait la situation un peu étrange, Ceriera allait devoir poser genoux à terre devant sa soeur et lui jurer qu'elle serait toujours là pour elle.... Et pourtant c'est déjà la réalité pour elles...

Mais Manga avait une hâte, voir les surprises... Ceriera était déjà toute belle et haute en couleur ce qui promettait des surprises plus que joyeuses assurément...

Mais avant tout il fallait que la cérémonie se déroule... Et Poitou venait justement de demander à Ary si elle pouvait commencer....

Le suspens est à son comble.... Cérémonie .... Surprises..... attention les yeux et les oreilles.

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Aryanna
[Encore désolée pour le délai, quelques soucis IRL, semaines chargées, etc.]


Un ange passe, alors que dehors Doppel & Gänger continuent leurs âneries, alors que presque tous les invités arrivent ou sont là, alors que les personnalités de la journée entrent dans la salle.
Aryanna reste silencieuse un long moment après les quelques mots adressés à Poitou. Comme si elle était restée plongée dans une aussi grande réflexion que le Héraut lorsqu'elle lui avait glissé quelques mots. Et pourtant... Il n'y a pas lieu qu'elle hésite, il n'y a pas lieu que quelque chose la retienne.
Un ange passe.

Jusqu'à ce que son regard accroche celui de sa sœur et qu'elle revienne à la réalité. Et comme s'il ne s'était rien passé, elle adresse un fin sourire d'excuse à Poitou avant de finalement répondre à la question posée.
En effet, il est temps de commencer. Il est grand temps de commencer même, sinon tout le monde va s'endormir, ce qui serait bien dommage.

"
Nos pouvons effectivement commencer, Poitou, excusez-moi.
Peut-être étais-je déjà partie vers vos prochaines visites tolosanas.
Avant Vos même... Ou que Vos ne sachiez où.
"

Bref. Cela n'a pas grand intérêt. Il est l'heure de lancer la cérémonie, par le temps de dire des âneries.
Et pour le coup c'est à elle de jouer là dessus.
Il était temps de lancer l'ouverture.
S'excusant silencieusement auprès de Poitou, l'oiselle rejoignit donc le devant de la scène. Sa place de hantise, heureusement que cela ne serait que pour un court moment. Glissant presque frénétiquement ses doigts sur le tissu de cette robe qui la dérangeait dans tous ses mouvements, il était temps. Un tour d'horizon, un œil qui pétille, un sourire particulier, un petit geste, adressé selon celui ou celle qu’elle accrochait.

«
Bonjorn à tots.
Tot d'abord je tenais à Vos remercier d'être venus, per la première fois per certains, en les terres montfanéennes. J'espère que la montée ne fut pas trop éreintantes, per Vos ou per vos destriers. Sachez que je suis touchée de Vos voir tots réunis ici en ce jorn bene particulier et très heureuse de pouvoir le partager avec Vos tots.
Je remercie également Poitou, notre Héraut du jorn, qui a bene voulu venir Nos supporter durant cette cérémonie, mais sustot me supporter moi et ma lenteur.
Je Vos souhaite la bienvenue en Montfa per cette cérémonie d'allégeances.
»

Un fin sourire qui s'esquisse, comme si elle avait fait une blague. Qu'elle seule pourrait comprendre, avec Poitou.
Ouverture donc. Introduire la cérémonie, en soi.

«
Si Vos êtes tot réunie icelieu c'est par le lien que Vos détenez avec Nos, les Vidal. Que cela soit avecma sœur, Cerièra, ou que cela soit avec moi-même.
Et ce même si l'une ne va pas sans l'autre. Et que Vos ne Vos connaissez pas tots.
»

Car oui, depuis qu'elles se sont retrouvées, les demi-sœurs ne le sont pas à moitié.
Un nouveau sourire qui s'esquisse sur ses lèvres. Introduisons donc.

«
La femme qui brille et gling, tot près de moi, et la première qui se verra alourdit d'un petit fardeau d'ici quelques instants n'est sans doute pas à présenter, car Vos la connaissez tots.
Ma très chère sœur aînée, Cerièra... a bene du mérite d'avoir accepté pareille allégeance à sa cadette insupportable. Depuis des années, maintenant, celle-ci n'a de cesse de m'épauler et de m'élever dans mes réflexions, ou m'écouter, quand tout fout le camp. Rien ne va plus.
Sa patience à mon égard, sa présence indéfectible à mes côtés, tot comme sa bienveillance et sa clairvoyance sur la vie, m'auront guidé plus d'une fois.
A son côté se trouve son mari, Sowelo, un homme somme toute peu enclin à s’épancher et à la prolixité mais qui détient des valeurs fortes. Très souvent il a le mot juste et son conseil a toujours été avisé. Sans compter qu’il est l’homme qui rend heureux ma soeur et en cela je lui en suis infiniment reconnaissante.
Leurs filles sont, par ailleurs deux perles, l’une préfèrent actuellement lustrer les sols et l’autre est une jeune femme en devenir brillante. Elles ne sauront que bien grandir dans une famille unie.
»

Un sourire adressé à sa sœur qui passera à la casserole très très bientôt, puis à son beau-frère, avant de poursuivre et commencer sa déambulation dans la salle du plaid, vers Manga et Yoshi.
«
Tot près d'elle se trouve un couple que j'estime beaucoup. Dona Manga, femme pétillante, pleine de vie et à l'humour de génie, qui défie tota concurrence et que personne ne pourra égaler un jorn, je pense. Bien qu'elle se juge souvent, si ce n'est totjorn, avec dureté, je puis assurer à quiconque qu'elle a bene plus de mérite, de compétences et de grandeur que ce qu'elle ne croit et que la plupart des Hommes.
Le Sénher Yoshi, à ses côtés, son époux, est un homme tendre et totjorn présent per ses amis et per son Comtat. Homme intègre et droit, que j'ai plaisir à côtoyer au jorn le jorn, et dont la patience et l'investissements n'ont de limites que celles des gens mal-intentionnés qui viendraient à tenter de le décourager.
» - une légère inclinaison de la tête adressé à Yoshi termine son propos. Elle salue là sa persévérance et son caractère si agréable. Manga et Yoshi se sont si biens trouvés après tout, que cela soit partie d’une soirée d’alcoolisme ou non, il était évident que leurs caractères si similaires et leur précieuse présence de tout temps faisait du bien à tous.

Et de poursuivre sa petite marche.
«
Voici Sa Grandeur Layla de Cetzes, bien entourée. Mon épouse à l’écrou, mais sustot une amie si chère à mon cœur. Rares ont été nos désaccords, mais ceux-ci ont assurément existé per une raison simple, elle aura totjorn su me montrer en quoi je me trompais ou m’avertir, d’une manière ou d’une autre, que je me fourvoyais ou m’engageais dans une mauvaise direction. Femme de caractère, elle détient néanmoins une fragilité qui ne devrait exister. De fait, Layla, tu devrais être sûre et fière de toi, du chemin parcouru malgré les difficultés. » - une main qui se glisse dans celle de l’Oiseau, une main qui presse sa jumelle, doucement. Avant de tourner son regard vers Gannicus.
«
A ses côtés se trouve le Baron Gannicus. Homme que j’ai rencontré en Bourgogne et qui a totjorn eu une place assez particulière dans la vie de Layla. Je le surveille, de plus ou moins loin, afin d’être sûre qu’il ne lui causera de soucis, ni ne lui fera du mal. Totefois, je doute que cela puisse arriver. Gannicus est un homme fort, engagé dans ce qu’il entreprend et à l’humour un peu décalé, parfois. »

Puis ses pas l’amènent à Manon, Julian, Véra et Sarah.
«
D’un côté les Calderon. Mes anges gardiens. Ma très chère Manon, qui m’a prise sous son aile presque dès mon arrivée à Tolosa. De notre travail en ensemble est née une amitié forte et indestructible, qui pourrait soulever des montagnes. Le Capitani, qui aura eu la même façon d’agir, qui me houspilla mais m’aida comme si ce n’était le cas, dès notre première rencontre.
Bene trop protecteur à mon égard, je suis totefois consciente que certaines de mes maladresses les aiguillent sur cette voie.
- Elle n’a pas vraiment besoin d’en dire plus, le couple calderonien ayant tout à fait connaissance de tout ce qu’elle pourrait dire, pour leur avoir déjà confié à l’écrit - Non loin se trouve la Dona Véra-Lucie et sa fille, Sarah. La Dona Véra est une femme pour qui j’ai beaucoup d’admiration, femme droite, entière et discrète, elle a le cœur sur la main. Totefois il ne faut penser que l’on peut abuser de cette douceur impunément, ce serait bene mal agir et bene mal considérer la force de son caractère. Véra est une femme qui gagne à être connue, quand bene même je ne la connaisse pas assez - de fait la noire connaissait davantage son mari, lorsqu’il était encore en vie - j’espère qu’une jornada comme celle-ci augure qu’à l’avenir Nos nos connaîtrons davantage. - c’est surtout Aryanna qui faisait défaut dans ce cas de figure, trop lente à écrire ou répondre aux courriers, elle avait toujours un train de retard -.

Un sourire adressé à Sarah et sa mère, elle arriva ensuite au niveau de Gezekell et Amstrad.

«
Gezekell et poulet. Gezekell est quelqu’un que j’ai rencontré et dont j’ai fait la connaissance par Cerièra. À qui je dois toujours un « coup de pied au derrière ». Mais quelqu’un que j’apprécie beaucoup. En tant que son avis est toujours précis et que sa droiture fait de lui un homme sur lequel on peut compter.
Je ne connais son ami, le poulet, que par ce que Cerièra m’en a compté
- Aryanna n’aurait le loisir de faire plus ample connaissance avec lui que quelques jours plus tard, à Foix - mais je ne peux douter du fait que s’il est le compagnon de voyage de Gezekell, il ne peut qu’être une personne de confiance, dont l’avis et la connaissance ne peuvent que se vouloir au plus juste et qu’il ne peut qu’être homme honnête.

Ses pas glissent vers Raeniel & Samaële. La DiVarius dont elle a pu détailler la tenue et à qui elle souffle «
Votre tenue me laisse rêveuse, Samaële, elle doit être si pratique et confortable ! » avant de monter d’un octave et de parler pour tous.
«
Je Vos présente Raeniel de Caledorn et Samaële DiVarius, mon binôme de juristes préféré J’ai fait la connaissance de Raeniel il y a plus d’une année. Il est quelqu’un d'incroyablement prompt à la réflexion, au mouvement et également quelqu’un de très alerte et à la curiosité sans borne. Avec la Dona Samaële ils furent indéniablement des atouts de ce mandat là. La jeune Samaële est une avocate talentueuse, qui n’a jamais eu de cesse de m’impressionner. De fait, elle est quelqu’un d’investi dans tot ce qu’elle entreprend, à l’esprit vif et aiguisé et totjorn prompt au débat et à un échange de point de vue per faire avancer des sujets plus ou moins épineux. »

Last but not least. Elle terminait par le papa spirituel EAF et la grande Exaltation.
«
Voici notre Grand Maître de France de compétition et Sa Seigneurie sa compagne à l’esprit aiguisé et la personnalité semblant imperturbable. Tous les deux sont des êtres dont la justesse des propos, l’ouverture d’esprit et la patience semblent inépuisables. Kronembourg, tot comme Cerièra ou Asphodelle - qui n’était malheureusement pas là, avec Robert - est un guide inestimable dans la foi aristotélicienne et pour les valeurs d’amour, de tolérance, notamment, que véhicule l’EAF. - Un peut sourire à Kro et Xalta, avant qu’elle ne retourne à sa place, près de Poitou.

Il était temps.
«
Nos pouvons procéder Poitou. Dans l’ordre, s’il Vos plaît.
Si Vos pouviez seulement effectuer un rappel sur le déroulement de la cérémonie. Je puis appeler, si Vos le souhaitez.
»

La première d’abord. Cerièra.
Le rappel n’était pas pour elle, mais pour la suite. Suite qui se passerait dans la surprise, que ce soit pour elle, Aryanna, qui ne connaissait pas l’issue, mais la surprise pour l’appel qui viendrait par la suite.

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Devise - en sanskrit : Véda prasthâna dijvassia.
Le savoir est source de la vie. Ou la source de la vie est celle qui sait, soit : la femme sait
Klementein
In fine, elle n'était là que pour la cérémonie se déroule comme il le faut, les rappels, ce sont sa spécialité héraldique...
On allait donc pouvoir commencer.
Klem se tourna d'abord vers les prochains nobles.


Je me présente, tout d'abord, car si vous avez des demandes héraldiques par après, c'est à moi qu'il vous faudra vous adresser, car je suis Poitou, Héraut d'Armes Royal en charge de la province de Toulouse.

Sa Grandeur Aryanna vous appellera chacun votre tour après mon petit discours d'avant cérémonie.


Puis à tous.

En tant que Suzeraine, elle expliquera son choix et en le motivant, si elle le souhaite. Elle exprimera ensuite clairement la demande à son futur vassal si il veut le devenir.

Petite pause, venait le plus compliqué, surtout pour les presque nobles...

Le futur vassal appelé s'avancera donc, si il répond positivement à la demande et s'agenouillera devant sa suzeraine, sans armes et tête nue.
Il prêtera serment à sa suzeraine, en le reconnaissant comme tel, en guise de réponse, en s'engageant à minima « Obsequium (Fidélité), Auxilium (aide et service armé) et Consilium (Conseil)»
La Suzeraine promettra en retour de lui assurer « Justice, Protection et Subsistance » par la terre apportée. Elle pourra ensuite lui ceindre sur la tête la couronne Seigneuriale du fief et sceller le tout par un baiser de paix ou une accolade vassalique.

A la fin de cet échange, je donnerais le Contre-Seing de la cérémonie, preuve de la validité du serment...


Un regard sur l'assistance, en attente d'éventuelles remarques.

Si il n'y a pas de questions, je laisse Sa Grandeur Aryanna appeler son prochain vassal...

Elle s'est mordu la langue, en se forçant à ne pas appeler le vassal la victime... Surtout quand on est le premier de la journée.
Klem fit donc un geste à Aryanna pour lui passer la balle...

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Aryanna


Baballe attrapée. Et on joue avec la baballe avant le service.
Un sourire adressé à Poitou, un signe de tête en remerciement de ces explications claires et précises. Ha... Premier appel, première victime. Fichtre, elle aussi elle y a pensé !

Son regard se tourne donc vers sa sœur, avant qu'elle n'époussette une poussière imaginaire de sa robe. Parée pour le service !

Balle en jeu. Service. Coup droit.

«
Cerièra Thorsen-Vidal. Si Vos vos sentez prête à jurer de servir avec loyauté, fidélité et sans dissimulation, votre future suzeraine, la Comtessa de Montfa, Aryanna Vidal-Conti. Dans l'amour et la crainte du Très-Haut et ce sans réserve ni restriction aucune, avancez-Vos et posez genou à terre. »

Sobre, efficace.
Elle énoncera le pourquoi de son choix, si son aînée se présente.
Après tout, tout le monde peut bien changer d'avis.

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Le savoir est source de la vie. Ou la source de la vie est celle qui sait, soit : la femme sait
Ceriera
Un ange est passé, mais la griotte ne s’est pas inquiétée pendant ce temps qu’Aryanna semblait passer dans sa tête. Si sa sœur a besoin de quelques minutes en compagnie des licornes qui peuplent son crâne tressé, c’est une chose tout à fait compréhensible.
Pendant ce temps, Cerièra a regardé la petite assemblée, songeant à qui elle ira saluer «mieux que ça» après, avec qui elle partagera quelle plaisanterie autour d’un verre, qui vient de loin et sera grandement encouragé à rester dormir sur place, que ce soit à Montfa ou ailleurs du coup, dans un confort tout hasardeux de lieux pas encore investis. Bref, elle était à ce genre de considérations prosaïques mais agréables.

D’ailleurs Aryanna commence un long discours. Comme quoi, il n’y avait vraiment pas lieu de s’inquiéter ! Qu’elle est prolixe, qu’elle parce bien sa sœur aujourd’hui ! À coup sûr les licornes l’ont inspirée et ont su trouver des mots justes assaisonnés de la pointe d’humour qui assure qu’ici, non, il est impossible d’avoir du 100% solennel. Tout simplement parce que ça ne serait pas amusant.

Le sourire de la brune est ému au «même si l'une ne va pas sans l'autre». Il n’était pas évident que ces deux-là finissent par se retrouver, il y a une part de magie fuxéenne derrière tout cela. Il n’était pas évident non plus qu’elles s’entendent, se comprennent et nouent l’une pour l’autre une affection profonde. Le Très-Haut est derrière tout cela, Cerièra en est intimement convaincue. Mordicus !

Pourtant, même avec l’émotion qui submerge la brune, elle ne peut pas s’empêcher de faire un petit, tout petit saut sur ses pieds au «gling» prononcé par Aryanna. Pour que le mouvement de son vêtement fasse «gling» justement. Parce que c’est drôle. Et que ça lui permet de rester suffisamment «légère» pour ne pas risquer la larmouillette qui ferait couler son maquillage. Après s’être donnée autant de mal, ce serait dommage !

C’est un gros «mais c’est naturel voyons !» qu’elle retient aux mots de sa sœur. Cerièra veille sur Aryanna comme elle respire, sans même se demander si elle doit le faire ou pas donc. C’est naturel, ça se fait tout seul. C’est ce qui fait qu’elle n’aura aucun mal dans quelque temps à lui jurer quelque fidélité, conseil ou aide que ce soit, car ça coule de source pour elle.
Par contre elle ne s’y engagerait sans doute pas envers n’importe qui, peut-être est-ce pour cela qu’elle a tant tardé à recevoir une couronne sur la tête là où certains jureraient n’importe quoi à n’importe qui sans mesurer le moindre de leurs mots si ça peut leur assurer de se la péter avec un titre.
Le lien vassalique est beau quand on ne court pas après, quand il vient tout seul, comme une évidence. En cela, même si Cerièra ne sait pas encore qui seront ses voisins, elle sait qu’Aryanna aura choisi qui est évident pour elle. Et que ce sera donc parfait.

Elle écoute sagement la suite des présentations. Chacun est présenté à tous par l’oiselle, et pour nombre d’entre eux, ceux qu’elle connaît le mieux, elle aurait elle-même pu dire à peu près la même chose. Donc elle hoche la tête ça et là. Comme pour dire «j’approuve ce message».
Un sourire d’amusement à voir Ams se faire présenter comme «Poulet». Jamais son prénom n’est évoqué, il restera à jamais pour les montfanéens et consorts «le Poulet». C’est ainsi que naissent les légendes !
Une cloture par «le Papa» de l’Église, à défaut de la Mamma… Asphodelle n’est pas là et c’est là la seule ombre au tableau de cette journée. Asphodelle pour laquelle Cerièra n’a pas fini de s’inquiter… mais plus tard !

Il n’empêche qu’avoir entendu leur présentation à tous, un à un, éclaire la brune. Un sourire de malice nait sur son visage, un sourire de «je t’ai grillée mon oiselle !»
Alors que la cérémonie va commencer pour de vrai, elle pense savoir qui seront ses voisins. Et encore, on parle de «voisins» car on inclut un «livré avec», sinon il faudrait parler de voisines !
La suite confirmera-t-elle son hypothèse ? Son regard se tourne vers Sowelo, qui a certainement son idée de la chose. Et à voir le regard de sa femme, il lui dirait sans doute «oh toi, tu as ton idée» s’il était temps de parler.

Mais c’est Poitou qu’elle écoute expliquer le déroulé de la cérémonie. Cerièra écoute donc, et à «Cerièra», à son appel, elle commence déjà à virer le fatras qu’elle a sur le crâne, à savoir l’espèce de bijou qui fait «gling gling» avec le reste, et à abaisser son voile. Tête nue, on a dit.

«Vos» ? Houlà… sa sœur est bien formelle ! Un peu trop au goût de Cerièra qui s’évertue à désacraliser urgemment ce moment, au risque que par trop de «vous» et de protocole il ne finisse froid, sans âme.


Oui oui ! J’arrive, j’arrive !

Comme si elle venait d’entendre «à taaaaable !»

Au niveau de la Comtresse, elle attrape sa robe, les divers plis et voiles, il s'agirait de ne pas tout abîmer en descendant vers le sol. Et avec élégance de préférence.
Là voilà genou à terre. Par bonheur sa sœur est en robe. Parce que bon, on est en août, il fait chaud… en braies courtes elle serait tombée nez-à-nez avec le poil aux pattes de sa cadette !

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Veralucie
J'avais fini par trouver une chaise, discrètement je m'y étais installée malgré ma répugnance à ne pas rester debout, mais le poids de Sarah, accrochée à mon corps, m'était devenu insupportable. J'avais bien tenté, plusieurs fois, de la poser sur ses jambes toutes neuves, mais elle refusait, impressionnée par tout ce monde qu'elle ne connaissait pas.
Finalement je fus ravie de mon audace, car ma pitchounette, bien installée dans mes bras, avait fini par s'endormir, ce qui me soulageait.
J'aimais la regarder dormir.

Mais c'était sans compter sur la cérémonie qui commençait. Délicatement je me levais et reposais ma fille sur la chaise, la coinçant précautionneusement pour qu'elle ne tombât pas et que je puisse suivre ce qui allait se passer.

Bien sûr je fus étonnée d'entendre mon éloge parmi tant d'autres méritées. Peu de personnes ici me connaissaient et ne devaient pas savoir qui était cette Véra-Lucie que la Comtessa encensait, cela mit des limites à mon rougissement.

Je n'avais jamais assisté à un adoubement, c'est donc avec intérêt que je suivais des yeux Ceriera. Un genou à terre ? face à sa sœur ? tout cela me paraissait si protocolaire !

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Aryanna


La licorne ou poney rose à corne et arc-en-ciel qu'elle détient dans sa tête ne la lâchera pas de si tôt.
Et pourtant il était bien temps. Regarder sa sœur arriver vers elle dans un petit gling gling mais une tête nue, ne pouvait que la faire sourire.

Il était temps de procéder, surtout que la temps filait. Il n'était donc pas venu le moment de tout laisser filer.
Un sourire qui s'esquisse. Et comme il se doit l'oiselle énonce donc le pourquoi de son choix. Si l'appel se voulait protocolaire, la suite ne l'était plus. Après tout trop de protocole, tue l'instant.

«
Si j'ai souhaité te voir, ce jorn, Cerièra, devant moi, c'est parce que je souhaitais récompenser ta présence de totjorn à mes côtés. Ton écoute, tes conseils, ta bienveillance envers les âmes perdues ou même celles retrouvées et ton ouverture d'esprit.
De fait, je pense que le Très-Haut, dans sa grande bonté, Nos a réuni tota les deux dans un moment où Nos n'aurions pu Nos y attendre. Mais je chérie ces retrouvailles improvisées et improbables avec autant de joie que lorsque Nos nos sommes rencontrées per la première fois, sur cette place à Foish.
»

Un sourire qui s'esquisse avant qu'elle n'enchaine.

«
Cerièra souhaitez-tu, ce jorn, devenir tout à fait ma femme ?
Jures-tu de servir avec loyauté, fidélité, avec conseils et sans dissimulation les terres montfanéennes, les Montfanéens et leur Comtresse étourdie ?
Prêtes-tu serment sans réserve, ni restriction, dans l'amour du Très-Haut ?
»

Et la Comtresse de passer la balle.
Si son aînée est prête, il est temps pour elle de procéder au serment, ou de se barrer en crabe. Sa position ne lui permettant bien que cette alternative, ou alors le coup du lièvre. Se carapater.

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Devise - en sanskrit : Véda prasthâna dijvassia.
Le savoir est source de la vie. Ou la source de la vie est celle qui sait, soit : la femme sait
Ceriera
Déformation professionnelle, Cerièra est en train de regarder les détails du tissage du joli tissu irisé de la robe de sa sœur. Puis elle l’écoute, son regard se perdant dans les reflets.
Ce qu’Aryanna dit est de la plus haute importance. Deux phrases que la brune entend comme évidentes tant elle les partage. Ce sentiment d’avoir retrouvé sa sœur car s’il n’en avait point été ainsi, l’univers entier en aurait été chamboulé. Sentiment qui lui avait été confirmé par le Très-Haut en personne. Car oui, la griotte a bel et bien papoté avec le Tout-Puissant. Elle ne le racontera pas toujours, mais gare à qui lui prétendrait le contraire !
Et là… à nouveau des «lumières» mêlées à ces mots, ces souvenirs des événements. Pour elle, c’est un autre signe, à n’en point douter.


Si tes pas ne t’avaient pas conduite à Foix, sans doute ne nous serions-nous jamais connues. Nous aurions été deux sœurs grandissant chacune dans l’ignorance de l’existence de l’autre. Dieu est grand, son Amour est infini.

Ça n’est pas maintenant qu’elle se lancera dans un sermon, sinon ça prendrait toute la journée, et chacun des convives attendrait l’occasion de se barrer en douce pour écourter ça. Ces petites phrases lui suffisent à résumer son état d’esprit, rendu synthétique.

Et si elle continuait, elle finirait par verser une larmouillette, se relever, prendre sa sœur dans ses bras pour un gros câlin devant une assemblée qui se dirait que les anoblissement, c’est plus ce que c’était, que «c’était mieux avant» et qu’il n’y a plus de jeunesse, plus de vieillesse, que bientôt sans doute il n’y aurait plus rien du tout.
L’humour reprend le dessus, donc, comme à chaque fois que les sentiments risqueraient de l’amener trop loin, Cerièra.


Hum… alors devenir tout à fait ta femme, ma chère sœur, cela risque d’être un brin complexe. Car vois-tu, il faudrait déjà demander son avis à Sowelo qui risque de ne pas être tout à fait d’accord. Et puis il faudrait aussi demander son avis à sa suzeraine, qui n’est autre que ton épouse ! Si si !
Tu vois… femmes, c’est compromis. Sœurs par contre, nous aurons beau faire, c’est à la vie à la mort ! Vassale et suzeraine, nous pouvons aussi !

Pour le reste, je ne vois rien d’infaisable dans ce que tu dis. Servir sans même avoir l’impression de le faire, car cela me semble le plus naturel du monde, une Comtresse dont l’esprit vagabond se perd parfois ? Avec loyauté alors qu’il ne me viendrait jamais à l’idée de te trahir toi que j’aime tant ? Fidélité alors qu’il ne me viendrait jamais à l’idée de te renier ni de te fuir ? Conseil alors que tu sais que je ne me retiens jamais de donner mon avis sur tout, même lorsque tu n’as pas envie d’écouter ?
Facile. Trois fois facile.


Donc il est temps. La suite se passe dans sa langue maternelle, la langue du pays. Poitou aura du soleil dans les oreille et n’aura qu’à faire confiance aux sœurs si jamais elle ne comprend pas le serment échangé !

A tu, ma cara sòrre, te juri Fidelitat, pr’amor qu’es pas aisit de se desfar de ieu, Conselh, en esperar que l’escotès per un còp, Ajuda et braç armat, de tot biais se n’i a un que te cerca, me trobarà !
E dins l’amor de Dieu, nòstra vida tota es jos son agach*.



VOSTRFR = * À toi ma chère sœur, je te jure fidélité, parce qu’il n’est pas facile de se défaire de moi, conseil, en espérant que tu l’écoutes pour une fois, aide et sevice armé, de toute façon s’il y en a un qui te cherche il me trouvera ! Et dans l’amour de Dieu, notre vie entière est sous son regard.

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Aryanna


Un sourire qui s’esquisse à la première réponse de son aînée. En effet, la formulation peut prêter à l’humour. Et pourtant elle était tout de même un peu solennelle. Car le lien de vassalité, dans l’esprit Aryannesque et normalement pour ceux qui ont autant de considération pour le serment vassalique, les vieux de la vieille en somme, ont autant d’importance qu’un mariage. Le lien vassalique représente le lien d’une vie à une autre. Quand bien même il ne s’agisse pas d’un mariage classique. L’union de deux âmes au passé déjà fort. L’union de deux êtres dans un serment aussi riche et solennelle que celui du mariage aristotélicien. Marcher dans une même direction, pour le meilleur et pour le pire, dans le respect et l’Amour. Jusqu’à ce que la vie nous sépare.
À défaut d’être mariée à un homme, aujourd’hui Aryanna se mariera plusieurs fois. Sans tous les désagréments que cela peut impliquer. Elle n’aura bien que le bon côté. La Comtresse si pure n’aura pas sa vertu bafouée par un quelconque mâle en rut. Amen.

« 
Je ne doute pas que Sowelo acceptera ce « mariage » un peu particulier, n’ayant aucunes velléités sur ta vertu et sur la déformation de notre lien sororal.
Tot comme je ne doute pas que ma très chère Layla comprendra. Sinon je pourrais piquer une crise de jalousie vis-à-vis de ton mari.
 » - On y croit ? Aryanna qui pique une crise ? Essayez d’imaginer pour voir.

« 
Mais oui, sœurs avant tota chose. »

Sur ces bonnes paroles il est toutefois temps de procéder. Cerièra énonce, Aryanna écoute avec attention, ce serment un peu particulier qui pourrait la faire rire.
Aussi c’est bien naturellement qu’elle répond en occitan.

« 
A tu, ma cara sòrre, Dieu siá testimòni d’aquel jurament. Atal tot naturalamant t’acòrdi subsisténcia, tras lo lançar, proteccion – notadament contra tu meteis e tas questions de pas creire de còps – e bona justícia, menatz-me lo que te portariá tòrt, li fotrai sul morre. »

Et la clôture.
La cadette vint relever l’aînée. Et comme pour tout mariage en bonne et due forme, vient sceller l’échange par le baiser de paix.
Il ne s’agit évidemment pas d’un roulage de patin, voyons ! Esprits tordus éloignés vous, quand bien même un baiser vassalique échangé entre deux sœurs pourrait donner des idées scabreuses aux esprits pervers.
Le temps de se retourner ensuite et d’aller chercher l’écus de Peyregoux et une petite bourse de cuire derrière le trône montfanéen et la voilà de retour. Sans même se casser la gueule. Exploit.
Déposer la couronne sur le sommet de la tête de sa sœur, lui remettre l’écu peint aux couleurs de Peyregoux et lui tendre la petite bourse de cuire.



« 
Cerièra, te voici à présent Dame de Peyregoux.
Je te donne cette poignée de terre de Peyregoux, en symbole de ce fief qui t’es confié.
 »

Les yeux qui pétillent, le fin sourire qui s’esquisse, la Comtresse se tourne alors vers le témoin héraldique. Et elle passe la balle à sa voisine Héraut.
Le contreseing et roule ma poule.
À qui la prochaine de se faire manger à la sauce montfanéenne ?



Et le sous-titrage du serment.
Merci à jd Cer pour la traduction !

« A toi, ma chère Cerièra, Dieu soit témoin de ce serment. Aussi tout naturellement je t'accorde subsistance, par lancé interposé, protection - notamment contre toi-même et tes questions parfois incroyables - et bonne justice, qu'on m'amène celui qui te ferait quoi que ce soit, je lui pèterai le nez foutrai sur la gueule »

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Devise - en sanskrit : Véda prasthâna dijvassia.
Le savoir est source de la vie. Ou la source de la vie est celle qui sait, soit : la femme sait
Klementein
Et d'accepter tout ça, rien qui ne vienne gâcher cet échange...

Félicitations, vous voici donc Dame de Peyregoux !
Voici le contre seing qui est une preuve de votre nouvel état social, je vous conseille de le garder précieusement !


Citation:

~ OCTROI ~

Seigneurie issue de Mérite



    A tous ceux qui la présente liront ou se feront lire,

      Nous, Klementein d'Andecy, dict Poitou, Héraut d'Armes de France, déclarons

      Que, conformément aux textes et coutumes héraldiques, faisons acte de la demande de la Comtesse Aryanna Vidal-Conti [IG : Aryanna], Comtesse de Montfa, quant à l'octroi de la Seigneurie de Peyregoux sur les terres de Montfa, au bénéfice de Dame Cerièra Thorsen-Vidal [IG : Ceriera].

      Qu'après recherches héraldiques dûment entérinées, le fief de Peyregoux est bien Seigneurie Vassale du Comté de Montfa.


      Après consultation d'armoriaux, les armes se référant à la dite Seigneurie sont
      D'azur à la tierce d'or

      Soit, après dessin :




      Ci-joint une lettre patente de la Comtesse dûment authentifiée attestant de sa volonté d'octroi d'une Seigneurie à Dame Cerièra Thorsen-Vidal.

      Citation:
        A Vos Agnès de Saint Just, dicte Toulouse, Héraut d’Armes Royale du Comté de Toulouse,
        De Nos, Aryanna Vidal-Conti, Comtessa de Montfa,
        Salutations & Respect,



          Par la présente, Nos prenons la plume ce jorn afin de faire demande per prendre vassal en les terres de Peyregoux, sises en le Comtat de Montfa.

          Après réflexion fort courte et comme l’évidence Nos est apparue, souhaiterions confier la bonne tenue du fief de Peyregoux à Monseigneur Cerièra Thorsen-Vidal, notre très estimée soeur et Archevêque de Tolosa.
          L’évidence, tel est le mot, car nul ne saurait douter de son implication tant per les terres tolosanas et ses fidèles qu’auprès de ses proches et notamment sa bienveillance et son soutien à notre égard.

          De par son inébranlable présence, son positivisme à faire pâlir le Sans-Nom et son très redoutable coup de crosse, nul ne saurait remettre en question sa largeur d’esprit, sa clairvoyance et la bienséance dont elle fait preuve en tous temps - qui pourrait faire pâlir certains nobles de notre connaissance -.


        Le Très-Haut Vos garde,
        Escrit, signé et scellé en Tolosa, ce 26 de Març 1466,


      -----
      ------------


      Par nostre Scel, nous attestons avoir été témoin héraldique de l'échange des serments vassaliques entre Aryanna Vidal-Conti, Comtesse de Montfa, et Dame Cerièra Thorsen-Vidal.
      Actons ce document comme valide et conforme aux Loys Héraldiques.


      En conséquence, Dame Cerièra Thorsen-Vidal devient Dame de Peyregoux.
      Elle peut dès à présent en arborer les armes et se prévaloir des rang et titre associés à la terre.



    Fait le neuvième jour du Mois d'Aoust de l’an de Grasce mille quatre cent soixante six, au Casteth de Montfa.[/color]


    Dict Poitou


Citation:



















Aussi, je vous rappelle que vous avez un mois pour faire faire un assemblage de vos différents blasons.

Et comme elle ne voulait pas interférer plus...

Votre Grandeur, je vous laisse appeler le deuxième impétrant qui se présentera donc devant vous.
_________________
Ceriera
Un instant, la griotte se retrouve droit comme un piquet, complètement godiche, avec un regard incrédule. Se faire relever, soit. Elle n’allait pas passer la journée au sol après tout, contrairement à Solveig, elle est bipède !
Mais… le poutou ? Quelle mouche a bien pu piquer sa sœur, elle qui est en général si peu encline aux papouilles ? Il y a forcément quelque chose sous ce crâne tressé que Cerièra n’a pas compris. Mais après tout, ce qui avait traumatisé Aryanna de la part d’un ancien roi, elle en a le privilège, elle. Mieux qu’un souverain, c’est pas la classe ?

Par contre, le baiser de paix a trahi les intentions d’Aryanna. Si un doute planait encore dans le crâne giottesque, il est levé. Elle connaît la suite des événements, sa main à couper !

Oh, un poids sur son crâne à elle maintenant ! C’est son tour de «bobo», son tour de «qui brille». Ça lui fait bizarre. Très bizarre, même.
Pourtant elle avait eu le temps de se faire à l’idée, l’acceptait même bien, mais là, c’est devenu concret. Heureusement qu’elle reste en bas de l’échelle de la noblesse sinon ce serait le choc traumatique. Dans sa tête, sous cette couronne nouvelle, elle reste une roturière, cette roture bourgeoise et fière de s’être «faite toute seule».

La bourse de cuir, mais que contient-elle ? L’explication arrive vite, et c’est une bien jolie idée. Emporter un peu de Peyregoux partout, c’est emporter Montfa avec elle, Aryanna aussi. C’est donc une Cerièra au sourire ému qui réceptionne le tout et accroche la bourse à sa taille avant de prendre l’octroi des mains de Poitou.


Je vous remercie.

Son parchemin roulé sous son bras, il est temps pour elle de dégager le plancher et d’aller – enfin – saluer ceux qu’elle n’a pas pu voir avant. À savoir le Kro-mignon et son Exaltation, avec lesquels elle discute à voix basse afin de ne pas troubler la suite.

Vous allez bien ? Ça me fait très plaisir que vous soyez venus. Vous restez dormir ce soir ?
Je peux vous inviter, j’ai un chez-moi dans le coin maintenant, hihi !
Un tout léger rire amusé. Le confort risque d’être un peu sommaire, faute d’avoir encore investi les lieux, mais c’est de bon cœur.

D’ailleurs mon Frère…
à son coreligionnaire : … vous devriez venir vous balader pour visiter tout à l’heure, il y a une charmante petite église avec un clocher de style byzantin. C’est mignon comme tout, j’entends bien en faire sonner les cloches !

Aucune idée de si les peyregousins manquent d’offices, c’est parmi les nombreuses choses qu’elle va bientôt découvrir, mais désormais ils n’en manqueront pas !

Mais à propos de dormir sur place, elle slalome entre les uns et les autres jusqu’aux deux plumés rochelais. C’est qu’eux aussi viennent de loin, donc elle leur souffle également :


Vous restez dormir ce soir hein ? Vous êtes invités, ce sera simple mais sympathique.

Sa sœur a sans doute de la place à Montfa, et évidemment le cœur sur la main, mais elle ne se permet pas de parler pour elle, donc elle invite à Peyregoux.
Et… c’est tout pour les propositions. Car bien que tout le monde n’ait pas la chance de Vénès d’habiter juste à côté, si la suite de la cérémonie est conforme à ce que Cerièra sent – sa main à couper on vous a dit ! – tout le monde sait où crécher ce soir.

_________________

Gezekell
Gezekell attendit la conclusion du héraut pour applaudir à tout rompre l'impétrante et sa suzeraine, assurément cette dernière avait fait bon choix.

Félicitations, Dame ! Et c'est avec plaisir que nous dormirons sur place, la soirée va sans doute être festive et tardive ... dit-il dans un sourire.
_________________
Aryanna


Dans un souffle, un remerciement à Poitou. « Mercé »
Et on repart.

La suite sera sans doute surprenante pour tous, mais il est bien temps que viennent les surprises.
Elle attend toutefois que Gezekell est finit d'applaudir à tout rompre, son énergie aurait presque pu la faire rire. A défaut, c'est un sourire qui perce ses lèvres.

L'heure de la suite de l'amusement a sonné.
C'est parti mon kiki.

«
La suite de cette cérémonie étonnera sans doute quelques uns d'entre Vos, si ce n'est tots.
De fait, je vais procéder à un appel, celui de quelqu'un qui ne s'y attend guère.
» - Et encore s'il n'y en avait qu'une...

Le suspense est un peu gardé, le temps coule doucement. Histoire de laisser les questions se poser, les esprits s'interroger.
Mais elle finit par percer le silence.

«
Layla de Cetzes. S'il Vos semble concevable de devenir vassale d'une suzeraine à l'esprit dérangé, per le meilleur et per le pire, dans l'amour et la crainte du Très-Haut et ce sans réserve ni restriction aucune, je Vos laisse avancer et poser genou à terre. » Un léger sourire, avant d'ajouter.

«
Vos pouvez évidemment refuser. La demande peut se trouver inattendue, Vos prenez le temps de la réflexion. »

Si besoin. Après tout la noire prend la blonde de court, évidemment.
Le côté improbable des anoblissements Montfanéens.
Il apparaît évident qu'une réponse positive lui fera le plus grand plaisir, mais une réponse négative ne changera rien à leur relation et leur amour et complicité l'une pour l'autre.
Elles sont bien au-dessus de ça, l'Oiseau et l'oiselle.
Si Layla s'avance, elle expliquera le pourquoi de son choix, même si elle en a déjà évoqué un morceau durant l'Introduction. Si elle ne s'avance pas, la Comtresse le lui expliquera aussi, en privé, un peu plus tard.
No pression.

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