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[RP] Il était une fois…

Aryanna


PATATRAS - ça c'est le bruit d'une pile de livre qui s'écroule.

Spoum Spoum Spoum Spoum Spoum Swiiift.
Mais qui est l'hippopotame qui arrive à grande vitesse et qui s'amuse à glisser sur les rampes d'escaliers ?
Ne cherchez pas trop longtemps, vous finiriez par avoir une migraine.

Planquée qu'elle était à l'étage, dans ses appartements situés dans la cours intérieur, à faire de la natation synchronisée dans une pile de papiers, livres - dont la moitié s'est cassé la tronche oui c'est le bruit d'un peu plus tôt-, lorsqu'elle s'est cognée la tête contre la table sous laquelle elle rampait pour attraper un Boulapic qui se fait la malle.
Le rattraper pour le remettre sur son mouchoir préféré, parce qu'Aryanna se carapate ce soir et elle ne veut surtout pas lui marcher dessus en rentrant - même sur les mains, ça fait mal -.

Bref.
L'oiselle s'était battue contre des hordes de papiers, des milliers de pages, avait bravé des pluies torrentielles de lettres et... s'était endormie dans un coin en plein milieu de la pièce. C'est Boulapic, lui frottant le nez de ses petites épines, qui l'avait réveillé.
Le soleil était déjà tombé. Un «
Saperlipopette. » de rigueur avait été lancé, avant qu'elle n'aille se noyer dans un verre d'eau se rincer le bout du nez. Enfiler une autre chemise et une paire de braies. Tant pis pour la tresse, cela ne lui changerait pas son air hirsute habituel. Comme tout droit sortie d'un buisson à chasser les châtaignes, c'est la saison.

Bref².
Elle était passée par chez sa sœur, avait déposé un petit paquet à la porte. Aussi furtive qu'un petit lutin. Même si le challenge n'était pas de taille, il n'y a déjà plus personne dans cette partie de cours.
Franchissant la porte secrète - ou pas - en catimini, l'oiselle opéra un tour d'horizon, qui se termina sur une légère sensation de fraicheur aux orteilles.
Ha. Tiens. Elle avait oublié de mettre ses bottes. Échec. Dommage.
Au moins était-elle dans le thème, la Comtresse ressemblait déjà à une sorcière.

Cerièra était déjà bien entourée. Il n'était sans doute pas tout à fait temps pour elle de se montrer. Se fondre dans le paysage, plutôt. Comme si elle était là depuis une éternité. Qu'elle faisait partie des meubles et que... son ainée l'avait juste carrément snobé.
Peu crédible ? Tant pis.
Dans un coin de la pièce, tout près, se trouvait un poulet. Pas encore grillé au feu de cheminée, mais un poulet tout de même. Ni vue, ni connue ,j't'embrouille, Aryanna vint donc saluer l'emplumé sans sa paire et sans son bras.

«
Bonser Amstrad.
Vos serait-il arrivé quelque mal à votre bras ?
Seriez-Vos, de surcroit, un poulet abandonné ce ser ?
Les bras m'en tombent...
»

Hé oui, ça commence bien.
Il va falloir la camisoler. De force.
C'est la journée qui veut ça. Ou la folie. Au choix.

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Devise - en sanskrit : Véda prasthâna dijvassia.
Le savoir est source de la vie. Ou la source de la vie est celle qui sait, soit : la femme sait
Amstrad
Ams regardait les convives arrivés çà et là au gré du temps voir de leurs disponibilités, rendait la bise à Manga, quoique le sociopathe n’était pas habitué à ce genre de chose,
mais il s’améliorait en contact d’une certaine diplomatie …

Ah ! Le mari qui se pointe avec ce qu’il fallait pour les affamées du jour, voir de la nuit pour certains sans vouloir penser à un nom !

Le p'tit sourire en coin à cette dernière pensée, il n’était pas habitué à ses soirées mondaines, quoiqu'il connût la femme qui prenait encore un peu plus d’âge,
et oui fallait-il qu’il le souligne même en cet instant de solitude… Mais beaucoup de monde qu’il ne connaissait pas, à part ce couple heureux au fil du temps.

Guette l’arrivée du parrain qui se faisait attendre le bougre, avec les aventures du moment, le recrutement pour la petite troupe et les contrats obtenus, ça faisait beaucoup en même temps.

L’escorte de l’infante d’Aragon était sur le retour, malgré un prélat aux abonnés absent, même pour répondre à un courrier, d’un sujet digne pourtant, envers sa Foy et la promesse faite à sa reyne…
Et sa demande à peut-être revenir en colistier était au goût du jour, le tout trottait sous sa chevelure brune corbeau. 

Puis entre regards, vers l’entrée et ses pensées, le brun fut surpris à sortir brutalement de sa bulle avec une voix qu’il lui était bien familier… Ary…

Très agréable surprise, il se sentait moins seul d’un coup d’un seul…

Sans même réfléchir, le sourire se portait sur ses lèvres, laissant apparaître ses fossettes.


- b'soir chère Aryanna, c’est aussi un plaisir de vous revoir…


Toujours aussi taquin dans ses réponses, certains le prendraient mal mais sûrement par elle…


- Et bien figurez-vous que vous n’êtes guère loin de la vérité ! J’eus appris à mais dépend comment on soigne une douleur à l’épaule dans le Maine !


Repensent au couple infernal en taverne qui lui avait presque brisé le bras en guise d’une rémission totale… Sourire un peu gêné sur le moment.


- Il est vrai que mon second bras et donc une partie de moi est en absence icelieu, lui qui est si prompte généralement…

- Cela dit, ça n’enlève rien à votre exquise compagnie…

- Vous auriez peut-être la chance de me voir sans se coter accompagné qu’est la présence de Gezekell…



En peu de temps qu’il ne faut pour cela, Ams se demandait si le retard du parrain n’était pas volontaire sur le coup…

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Ceriera
Que n’a-t-elle pas dit sur les cheveux d’Olympe. Maintenant c’est le petit Calderon qui veut connaître la légende de sa tignasse.
– Et moi ? C'est pa'ce qu'il faisait tout nuit ? 
– Assurément, Jean-Philippe. Une nuit sans lune. Il se dit que dehors, cette nuit-là, les voyageurs n’y voyait pas à une brasse* !


Elle manque de s’étouffer quand il évoque le cheveu blanc de sa mère. Faites des gosses…
Par chance, la grève de mélanine l’épargne pour le moment, mais pour combien de temps ? Il suffit que le syndicat des cheveux se mette en pétard «Nous sommes négligés ! À part un coup de peigne de temps en temps nous n’avons droit à aucun égard ! Nous appelons à la grève de la mélanine !» et ce serait vite une autre histoire. Mais je m’égare.

Elle se contente de rassurer Manon avec un «une toute petite étoile de rien du tout, ou juste trois flocons». Même si elle, elle aurait déjà arraché tout ça à sa place.

Pendant qu’elle plaisante avec les deux générations de Calderon, Amstrad arrive. Elle ne «peut» que le saluer de loin et se promet de le faire plus amplement plus tard, mais Manga évoque quelque chose qui la fait réagir :


Comment ça il se porte mieux le petit ? Il avait quoi ? Ça n’est pas suivi d’un «On ne me dit jamais rien à moi !» mais ça pourrait. C’est vrai, quoi : on ne lui dit jamais rien à elle, Cerièra !
Son vairon qui arrive avec un tonneau, la griotte affiche un large sourire. Jamais cet homme ne la laissera le gosier sec. Elle glisse à Manga, doucement :
Il est parfait cet homme, je devrais l’épouser, tu ne crois pas ? Mais non, elle n'est pas encore sénile, voyons !

Et voilà le petit nouveau dans la galaxie cerièresque. Arioce, à peine débarqué à Foix et rencontré, mais qui semble se faire naturellement une place dans leurs vies. En tout cas est-il amical, ce qui a poussé notre griotte à l’inviter ce soir.

Bonser Arioce ! Vous avez trouvé facilement ?

Tu parles… sois aimable, l’autre il enfonce le clou ! Qui m’a vendue ? Dites-moi, que je le propulse en premier sur la scène pour lui faire les pieds ! Au fond, elle fait mine de s’offusquer mais venant du chauve qui doit avoir au moins son âge, ça ne la touche que peu. Ça aussi, c’est du spectacle.

Oh merci ! dit-elle à la bouteille. Puis dans un sourire amusé : Vous êtes bien avisé, je vais commencer à en avoir bien besoin !

Le plus petits de placent déjà devant, sa grande fait son entrée. Fathia sans fard qui va débusquer pour un bisou même les sociopathes.

Oh ma puce, mais il ne fallait pas ! C’est bien la seule à qui elle dira ça. Depuis quand ce sont les enfants qui font des cadeaux aux parents ? À moins que cela fasse partie de son affirmation «Jé souis grande !», dans ce cas-là, il faut respecter le processus de maturation.
Je dois attendre ? Un moment particulier de la soirée ? Tu me diras, n’est-ce pas ? Voilà comment un paquet devient une énigme.

Au tour de sa sœur de faire son entrée. Celle sans laquelle une trentaine n’aurait pas eu la même saveur. Les deux Vidal se voient assez peu, mais Aryanna est toujours là pour ponctuer les évènements de la vie de son ainée, laquelle espère que cela vaut aussi dans l’autre sens.
Le sourire se fait large, pour peu elle irait bien lui coller un poutou sur la joue avec son paquet filial encore dans les mains, mais elle se ravise en voyant la Comtresse aux pieds nus – chose qui ne l’étonne guère, c’est si confortable ! – en pleine discussion avec «Poulet».
Elle ne fera aucun commentaire, ayant promis à l’oiselle d’arrêter de faire sa lourdingue, elle leur fiche donc la paix. Mais une petite voix dans sa tête se dit «si Gez voyait ça…». D’ailleurs, il est où «Saint-François» ?



* = 1,62m, visiblement

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Gezekell
Ce n'est pas tout ça, mais le Toulousain ne le quittait plus, que ce soit à titre amical, comme ce jour, ou professionnel comme à la capitale : il pourrait presque manger du cassoulet à tous les repas, sauf que ... manger un quelque chose cuisiné avec de la graisse d'oie, c'était juste impossible ! Non, nous venions de célébrer la mémoire de nos défunts, donc il mangerait de la Fenetra, gâteau à base d'amandes et de citron confit typique de Toulouse, donc, et dont l'origine remontait aux Romains qui le consommait essentiellement, dit-on, à cette période.

Un anniversaire, quand on change de dizaine, c'est moche, moche, moche comme dirait un Rochelais célèbre. Le fêter avec des amis, cela adoucit la chose et Gez n'allait pas manquer cette occasion. Poulet et lui ayant reçu aimable invitation, ils avaient pris la route, mais, obligation ou faim nocturne oblige, Gez avait pris un peu de retard. Ou autre chose ... mais seul lui pouvait le savoir. En tout cas, il arrivait avec de nouvelles partitions, de nouveaux pas de danse et quelques contes de sa région, de quoi tenir un petit moment.

Arrivé dans la salle, il salua Sow qu'il croisa rapidement et cherchant son Poulet du regard, il le vit aux prises avec Aryana. Un sourire lui fendit subrepticement le visage. Voilà une chose qu'elle était bonne. Bon, il irait les saluer un peu plus tard, les choses avançaient et bien manifestement. Il laisserait le destin suivre son cours, pour le moment du moins, nul besoin d'intervention ...

Avisant le buffet, il alla se servir à boire, c'est que la route l'avait assoiffé, mine de rien, et c'est l'endroit où il fallait être, chacun y passerait à un moment ou un autre. Chemin faisant, distribuant amicales salutations et généreux sourires, il aperçut Manga et son tendre puis Cer. C'est cela d'arriver en décalé, tout le monde est déjà plongé dans une délicieuse conversation. Qu'à cela ne tienne, le temps de reprendre quelques forces et il irait les rejoindre. Pour le moment, porter un toast à Cupid... Oups, il ferma ses lèvres à temps en élevant son godet, il avait failli le dire à haute voix. Et de rire, dans son coin, pour sûr, sa crédibilité allait en prendre un coup.

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Manon
Lo bonser, bonser, bonser... La valse des salutations , plus ou moins accentuée d'un sourire en fonction des affinités de chacun. Sowelo arrive en sauveur, celui là même qui lui permet d'aller noyer sa légère honte, dû à sa progéniture trop bavarde, dans un très bon alcool.

Alors qu'elle acquiesce à Manga d'un Oui, mercé, il va beaucoup mieux. , c'est au tour de Cerièra à s'étonner de la question. Il est vrai qu'elle n'en avait pas parlé mais en avait elle eu seulement le temps ? Son séjour fuxéen s'était réduit aux seuls quatre murs d'une chambre d'auberge faute d'un dernier né bien malade. Résultat, elle n'avait eu le temps que de rendre visite à Yoshi et Manga et de s'offrir quelques heures à la messe, endroit peu approprié pour se raconter les derniers bobos des morveux. Juste un vilain rhume Cerièra, rien de bien méchant. Mais vous savez comme nous, les mères, nous inquiétons toujours pour presque rien. Comment réagirait elle en apprenant que, quelques temps plus tard, une tempête avait bien failli tous les envoyer par le fond ? Sa sœur à bord qui plus est. Mais connaissant Aryanna, souvent secrète, la divulgation ne viendrait sûrement pas d'elle.

Alors qu'elle suit des yeux Olympe entraînant par la main son petit garçon d'un sourire attendri tant la fillette tient bien de sa mère, c'est Aryanna, justement, qui entre dans son champ de vision. La comtesse tressée qui se tient en grande discussion avec un homme déjà croisé. Manon lui jette un signe de main en guise de bonsoir, loin d'imaginer ce à quoi sa sœur est en train de songer.

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Layla.d.arkana
Layla avait reçu l'invitation de Ceriera, venir avec un conte ou une histoire. Un soucis de taille pour l'oiseau qui n'en connaissait pas mais hors de question de rater l'anniversaire de sa Vassale par alliance, d'autant qu'elle était encore en Toulousain pour gérer un peu ses affaires avant de repartir pour sa nouvelle terre la Provence.

C'est tout simplement vêtue que la belle arriva avec un paquet panier cadeau au bras. Panier qu'elle alla offrir à Ceriera. Sur le passage, elle salua Manga d'un sourire, la Comtesse Manon d'un autre sourire tout aussi chaleureux et la maîtresse des mieux.

Bonjour Ceriera. Lui tendant le panier contenant brioches à l'anis, parfum de Lavande et bouteilles d'huile d'Olives. Joyeux anniversaire, merci pour l'invitation.

Certes elle était venue sans Gannicus qui avait boudé de le voir partir seule mais son nom n'était pas sur l'invitation et il fallait respecter les souhaits de l’hôtesse.
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Ceriera
C’est donc pour cette raison qu’ils avaient si peu vu Vénès à Foix ? Le pitchou devait en tenir une bonne pour qu’elle reste à son chevet, car malgré ce qu’elle dit, Manon n’est pas femme à s’en faire pour rien, non. Elle minimise pour une raison qui la regarde, se dit Cerièra, mais le principal est bien qu’il aille mieux. C’est d’ailleurs ce qu’elle lui dit :
Le principal c’est bien qu’il aille mieux. Mot pour mot, presque.

Cerièra par contre, c’est le genre à monter le moindre souci en cataclysme interplanétaire. Mais étrangement, en ce moment, elle est calme. Elle a bel et bien appris pour la tempête, de Véra, mais s’est dit que si drame il y avait eu Véra lui en aurait parlé. Et le simple fait que Manon et Aryanna soient là ce soir prouve qu’elle sont bien vivantes et sur leurs deux pieds. Aucune funeste nouvelle qui ne puisse compromettre les repas de voisinage, donc.

Mais pendant ce temps, Gezekell se met à rire dans son coin. C’est terrible. C’est terrible parce que même si elle n’en connaît pas la raison, c’est communicatif. Et la griotte pourrait partir en fou-rire-réplique si jamais Layla ne venait pas l’en sauver par sa simple arrivée.
C’est donc avec un large sourire amusé qu’elle accueille celle qui la précède d’un jour et qui se demandera peut-être pourquoi son arrivée cause autant d’amusement sur le visage de la brune. Mais rien à voir.


Bonser Layla ! Bienvenue !
Vous avez trouvé facilement ? Vous découvre les lieux vous aussi non ?
Puis avisant le panier tendu : Ooohhh merci ! L’impression d’être un enfant à la Saint-Noël, Cerièra n’a pas l’habitude d’être ainsi gâtée et commence à regarder ce que le panier contient.
J’entendrais presque chanter les cigales. Je crois que j’ai désormais de quoi faire un déni d’hiver. Déni qui ne se fait pas attendre : L’hiver n’existe pas, contrairement à ce que l’on pense.
Et allez, elle commence déjà à raconter n’importe quoi…

Le panier est déposé dans un coin de la pièce, elle monterait tout ça plus tard. Seules les brioches en sont sorties, car telles la bouteille d’Arioce elles seront partagées avec tous.
Finalement, elle va interrompre la discussion aryannamsesque pour coller une bise sonore sur la joue de sa sœur. Ben quoi ? C’est son anniversaire, elle a tous les droits !

Ça vous dit de mettre quelques châtaignes à griller tous les deux ? Vous pouvez pousser la soupe, qu’elle se maintienne simplement au chaud mais elle est prête.

À tous :
Je ne fouette pas de domestiques en ces lieux, donc c’est à la bonne franquette. La soupe est chaude, les châtaignes arrivent – elle y croit !, installez-vous, servez-vous, faites comme chez vous car c’est un peu le cas, vous êtes un peu chez vous, tous, ici.

Vous connaissez forcément ce drôle de moment où quelqu’un amène un plat à table et dit «servez-vous !» Il y a de fortes chances que personne, par politesse, n’ose se servir le premier de peur de passer pour un vorace. Alors chacun continue ses conversations, on lorgnant le plat du coin de l’œil et en espérant que quelqu’un se serve enfin pour que chacun puisse le faire.
Hélas, il y a des chances que ça refroidisse si personne ne se lance.

Il en est de même pour la scène.

Alors c’est la griotte qui y va la première. Les enfants sont devant, tout sages, c’est leur heure. Dans un moment, ils piqueront du nez malgré l’excitation d’une soirée avec «du monde» et il faudra aller les coucher. Top départ pour les adultes pour une deuxième partie de soirée aux récits peut-être plus sombres, mais pour le moment, il s’agit d’amuser les petits.

Trois petits sauts sur les marches qui mènent aux planches et la voilà en scène !



    Je vais vous raconter le fabuleux destin de… l’épouvantarbre ! Oui oui, l’épouvantarbre.

    Cette histoire commence à la Ferme-Basse. Dans cette prairie, à côté de la haie, il y avait un beau cerisier qui en ce doux printemps donnait plein de belles cerises juteuses.
    Un épouvantail venait d’être planté juste à côté de l’arbre. Un vieux manche à balai le faisait tenir dans la terre, une branche du cerisier lui servait de bras, ses joues rougies et son chapeau de paille le faisaient passer pour un touriste !

    Mais lui, l’épouvantail, il souffrait de rester planté ici sans pouvoir bouger. En plus il ne comprenait pas pourquoi il effrayait les oiseaux : il aurait tant voulu s’en faire des amis !
    Le jour, ceci dit, il appréciait de voir les prairies à l’entour blanchir de pâquerettes, le blé grandir à vue d’œil, les tournesols déployer leur belle robe dorée…
    … mais la nuit, l’ennui le prenait. Il comptait les heures en ne regardant que la lune changer de forme.

    L’été passa avec sa déferlante d’enfants qui venaient s’amuser dehors, de paysans qui moissonnent les blés, et de promeneurs qui le regardaient d’un œil curieux. Au moins, ça lui faisait du spectacle !
    Mais à la fin de l’été, le soleil d’août avait fané le beau rouge de ses jours et les orages avaient ratatiné son chapeau.

    L’automne approchait et les nuits se faisaient plus longues. La brume lui bouchait le paysage, le vent s’engouffrait dans son manteau et refroidissait son petit corps… de manche à balai ! Le vent lui a même emporté son chapeau !

    Notre épouvantail était complètement démoralisé quand une nuit…
    … une bourrasque de vent plus forte que les autres l’arracha à la terre ! Il se mit à voler, l’épouvantail !
    – «Mais, mais qu’est-ce qui m’arrive ?» dit-il en tournoyant dans le ciel.

    Autour de lui, il entendit des bruissements d’ailes. Une chauve-souris le frôla.
    – «Hé toi ! La souris qui vole ! Qui es-tu ?
    Je suis Sombrette, la chauve-souris. Et toi, le déguenillé, qui es-tu ?
    Je suis l’épouvantail du cerisier de la Ferme-Basse ! Mais dis, tu sais toi comment je peux voler ?
    Le vent t’a sûrement porté jusqu’ici.» Répondit-elle. «Maintenant fais comme moi, bouge tes bras…»
    et la Cerièra, notre conteuse, joint le geste à la parole : «… tu vas t’en servir d’ailes ! Allons trouver Duchesse, la chouette, elle connaît tous les secrets de la forêt, elle saura nous dire. Et puis tu verras, elle est vraiment chouette».

    Ainsi ils se retrouvèrent vite devant un vieil arbre, dans son tronc creux on pouvait voir deux yeux qui luisaient dans la nuit.

    – «Je sais ce que tu veux, le déguenillé !» dit Duchesse la chouette. «Moi je suis ici pour garder les secret du Bois du Mas. Je ne peux rien te dire, mais à la pleine lune je t’emmènerai à l’étang de la Lagune. Tu y trouveras des réponses».

    Et l’épouvantail attendit ici, dans ce bois, en scrutant le ciel.
    Finalement, une belle lune toute ronde emplit le ciel obscur.

    – «Il est temps» dit la chouette.
    Et zou ! Il s’en allèrent au bord de l’étang de la Lagune.

    Au bout d’un moment, ils virent apparaître l’ombre d’une vieille femme voûtée qui prenait appui sur un bâton. Elle se dirigeait vers l’étang un seau à la main. C’était la sorcière Fadina qui venait faire sa cueillette de crapauds, de campagnols et de salamandres.

    Tout à coup, elle se retourna :
    – «Que fais tu, toi, ici, à épier Fadina ?
    Je suis l’épouvantail du cerisier de la Ferme-Basse ! Dites-moi Fadina, vous savez comment je peux voler ?
    La Ferme-Basse dis-tu ?
    Oui, vous connaissez ?
    J’ai entendu ma grand-mère en parler. Elle racontait que sa sœur y était allée un jour avec le balai de famille et qu’elle n’était jamais revenue. Depuis, bien obligées, nous sommes toujours restées dans le Bois du Mas…
    … oh, mais maintenant je comprends ! Ils t’ont fait avec le manche de ce balai ! Si tu voulais me le rendre, en échange je te donnerais un pouvoir. Que voudrais-tu ?

    Moi ?» dit l’épouvantail, «j’ai toujours rêvé d’être un vrai arbre de la Ferme-Basse pour devenir l’ami des oiseaux.
    Entendu, donne-moi le balai, je vais l’enfourcher. Monte derrière !»

    C’est ainsi que par une nuit de la fin novembre, notre épouvantail s’en est retourné à la Ferme-Basse.
    Ses premières racines poussent déjà.
    Au bord de la haie.



Et voilà, fini ! La griotte redescend de scène et va murmurer aux enfants, petits et grands. Maintenant les pitchous, demandez à Antoynette de vous raconter l’histoire de Saint Glinglin. En chœur : Toy-Nou, Saint Glin-Glin ! Ce cadeau empoisonné qu’elle fait à la cistercienne avant d’aller se désaltérer de quelques gorgées de bière et servir quelques bols de soupe aux plus timides qui ne se seront pas encore servis !


[Edit pour faute de frappe : c'est bien Toy-Nou ! Désolée Jd Manon !]
_________________

Jean.philippe
Ça y est, ça commence !
A côté d'Olympe,
Je suis sage comme une image,
Mais je suis surtout tout ouïe !

Ma bouche ouverte,
Et mes jambes qui balancent sous la chaise,
Je gobe chaque parole,
Et même que j'imite Cerièra quand elle bat des bras.


B'avo, B'avo !!

Et j'applaudis très fort.
Mais quand elle vient murmurer à nos oreilles...
Faut pas me le dire deux fois,
En en braillant s'il vous plaît !


Toy-Nou, Saint Glin-Glin !
Toy-Nou, Saint Glin-Glin !
Toy-Nou, Saint Glin-Glin !


Même si je sais pas qui sait Toy-Nou,
D'ailleurs.

Ohhhhh
Il y a la dame blonde qui est venu chez moi une fois.
Je l'aime bien !
C'est Tata, papa il a dit.
Alors je lui fais un grand signe de la main,
Avant de reprendre...


Toy-Nou, Saint Glin-Glin !
Toy-Nou, Saint Glin-Glin !
Toy-Nou, Saint Glin-Glin !
Fathia_
Fathia fronça le nez à la question de sa mère adoptive.

Ji sais pas. Quand ti auras envie. Mais ci pas un gros cadeau, comme le fut qu'Abi vient d'amener.

Elle avait fait avec les moyens du bord, mais espérait que cela plairait tout de même à Ceriera. Elle laissa celle-ci accueillir les autres invités, et alla demander une boisson non-alcoolisée, se souvenant trop bien de son excès de bière advenu quelques semaines plus tôt.

Le moment des contes commença alors, et elle écouta distraitement sa mère, et fit une moue dubitative à la fin, laissant les enfants crier joyeusement après Toynou, décidant que cette manifestation n'était plus de son âge.

_________________
Antoynette
Antoynette s'était mis dans la tête qu'elle allait rester bien tranquille dans son coin à écouter les autres. Mais pas qu'elle serait sollicitée pour une histoire. Elle n'en avait d’ailleurs préparée aucune, les seules qu'elle croyait connaître étant issues du Livre des Vertus. Quand tout à coup:

Toy-nou Saint Glinglin !

Manquait plus que ça ! Elle l'avait oubliée, celle-là ! Cerièra la connaissait vraiment mieux que l'oblate ne se connaissait elle-même. Alors... rougissement, vous imaginez bien. Envolées les promesses faites à Arioce de ne plus piquer un far pour un rien et de s'excuser à tout bout de champ.

Et Olympe, scandant la litanie avec les autres, qui y alla ensuite de son couplet !


- Allez, mama, je le connais pas ce Saint-là ! C'est qui?

Petite voix 1: ** Allez, tu fais bien des sermons à l'église **
Petite voix 2: ** Oui, mais là, c'est pas pareil. **


Et pourtant, elle cède.


- Bon, d'accord.

Elle monte sur l'estrade et regarde l'assemblée. Il n'y a que des gens connus, et après tout, cette histoire, elle l'a déjà racontée.


    Il était une fois, dans un royaume oublié, un roi qui était très radin.


Elle se tourne vers les enfants:

- Ca veut dire qu'il n'aime pas donner ses sous, même s'il n'en a pas besoin.

Puis elle continue:

    Ce roi aimait les belles choses. Et surtout les grandes choses. Alors il fit venir les plus grand architectes de son royaume, et leur dit:
    - Je voudrais que vous me construisiez le plus somptueux des palais. Avec des plafond très hauts. Une immense salle de bal. Des lustres en cristal. Et plein de fenêtres pour laisser entrer le soleil. Je veux un paradis solaire pour moi avant l'heure.
    Connaissant sa réputation, les maîtres d'oeuvres se concertèrent un moment avant de lui demander:
    - Quelle assurance avons-nous d'être payés?
    - Oh mais..., dit le roi, chagriné, mais c'est très facile, je vais le mettre par écrit.
    Il rédigea rapidement sa promesse:

    Citation:
    Moi, roi du royaume oublié, m'engage à payer* tous les ouvriers qui auront participé à la construction de mon palais.


    Ainsi fut fait, et la construction du palais s'acheva. Mais au moment d'être payés, les ouvriers eurent la mauvaise surprise de voir le roi leur dire qu'il leur fallait attendre.
    - Regardez ce qui est écrit en bas du contrat.
    Il fallut une loupe pour déchiffrer les petites notes en bas de la page:

      *Le paiement aura lieu à la Saint Glinglin qui suivra l'achèvement des travaux!

    Le roi jubilait, mais les ouvriers étaient furieux d'avoir travaillé pour rien. En effet, ils eurent beau relire le calendrier, chercher dans les archives, ils ne trouvèrent aucune trace de Saint Glinglin.
    -Le roi nous a menti.
    -Non seulement il est radin, mais il est menteur.
    - Oui, c'est un tricheur! Qu'il profite bien de son Paradis Solaire sur terre, car il ne mérite que l'Enfer Lunaire.
    Oh oui! Ils étaient vraiment fâchés!
    Mais l'un d'entre eux et une idée:
    -Et si on le prenait à son propre jeu?
    Il rassembla tout le monde et exposa son idée. Les visages se mirent à sourire, et tout le monde se mit à la tâche. Avec l'aide de la reine, il échangèrent, en pleine nuit, une chose dans la chambre du roi.
    Il s'étonna que plus personne ne cherche à récupérer son dû. Et jusqu'au jour choisi, il ne s'aperçut de rien. Mais la veille du jour de l'an, alors qu'il consultait son calendrier comme à son habitude, il ouvrit de grand yeux:
    - Qu'est-ce dont cette farce? demanda-t-il, furieux.
    - Point de farce, mon cher, lui répondit la reine en brossant calmement sa longue chevelure châtain. Seulement un juste retour des choses. L'Eglise a décidé de l'ajout d'un 32 décembre. Et tout roi que vous êtes, vous n'avez point votre mot à dire sur le sujet.
    Le roi devint cramoisi en découvrant que ce 32 décembre n'était autre que le jour de la Saint Glinglin. Et devant son palais, se tenaient tous les ouvriers, en file indienne, venant réclamer leur salaire.
    Et le roi fut bien obligé de tenir sa promesse, puisqu'il l'avait écrit lui-même, et les ouvriers furent enfin récompensés de leur patience.


C'était court, mais cette légende n'avait rien de très élaborée. Et contrairement aux véritables Saint du Livre des Vertus, Saint Glinglin n'existait pas, sauf dans les imaginations les plus fertiles.
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Arioce
J'hochais la tête à la question de l’hôtesse.

    - Oui, c’était très bien indiqué.

Puis j’ai un bon sens de l’orientation.
Puis j’esquissais un sourire, ricanant en mon fort intérieur. Qui avait bien pu !? Hé hé. La trahison est réellement, lorsqu’elle vient de nos plus proches amis. Cependant, il y avait un hic, je voulais répondre, mais… prénom j’avais oublié. Ou plutôt, je n’étais pas sûr de son exactitude. Je pourrais indiquer de la main la personne qui avait vendu la mèche, mais il parait que c’est mal de montrer du doigt.

    - Une amie à vous.

Je lui souris. Une bouteille d’alcool est toujours la bienvenue, qu’importe le moment, qu’importe si ça va bien ou mal, la bouteille sera se faire une place dans l’instant.

    - Ne tardez pas à y gouter oui, il serait fort triste que vous vous faniez devant tous, sur scène.

Je rigolais un peu, taquin, puis laissais Ceriera saluer ses autres invités. Ne parlant boisson, il commençait à se faire soif ! Le tempo fut parfait. C’est alors que Ceriera déclara officiellement la soirée commencée et invita chacun à se restaurer. N’y une, ni deux, car je ne crains pas être le premier, au contraire, je me dirigeais vers les mets, me prenant une coupe à boire et un bol de soupe.
Je pris place alors que la Trentenaire ouvrait le bal des contes et légendes. Tout ouï, j’écoutais, en dégustant soupe et vin. Des histoires, j’en avais raconté, principalement à mes enfants, et je continuais encore, pour le petit dernier, Ulrich. Mission du soir, essayer de retenir le plus de contes, pour ainsi étoffer mes archives et proposer de nouveaux récits à mon fils.
La première fut appréciée et j’applaudis.
Vint alors Sœur Antoynette, qui la pauvre, avait été littéralement demandé, propulsé sur scène par les vives acclamations des gamins. Curieux de voir comment l’Estropiée aller se débrouiller, je posais mon regard et toute mon attention sur elle.
« Il était une fois », le ton était donné, l’histoire commençait. Je restais attentif jusqu’à la fin, qui fut également applaudi ; je suis bon public, et le conte fut apprécié.

Je finis rapidement ma soupe, ainsi que mon verre, puis me levais. Mon tour. Loin d’être timide – bien au contraire – ça serait avec grand plaisir que je m’amuserais à l’exercice de ce soir de fête. J’avais en tête plusieurs contes et chants, dont je ne mettais pas encore décidé à choisir lequel je narrais. Mais l’histoire d’Antoynette m’inspira.
Les quelques marches de la scène fut montés et je me tournais vers les invités.

    - En cette soirée en l'honneur de Ceriera, au thème des contes et légendes, permettez-moi de vous chanter un conte.

Raclement de gorge, on se détend, on respire pleinement, on sourit et on met de l’émotion, de la puissance dans la voix ! De mon timbre de baryton, qui passera basse pour le Baron, j’entamais les premières notes de la mélodie, puis chantais, accompagné de quelques gestuelles de mises.

    Il était une fois
    Dans une ville médiévale
    Un baron méchant et mauvais
    Qui à tous voulait du mal.

    En carrosse d’or et d’argent
    Il passait tout fier de lui
    Sur ses terres qui mouraient
    De faim et de rachitisme.

    Jeunes et Vieux moitié mort de faim
    Sortaient tous sur son chemin
    L’implorant les yeux embués
    Qu’il les prenne en pitié.

    Mais lui souriait et se moquait
    Leur criant d’une voix de tonnerre
    « Au travail, mauvaises abeilles
    J’ai besoin de bien plus d’or »

    Les dimanches après-midi
    Il organisait un grand jeu
    « Villageois, venez à la fête,
    A la fête de la mort.

    Je veux seize jeunes en bandes
    Avec épée et bâtons
    Croisant le fer sur la place
    Et que gagne le plus fort !»

    Jeunes et Vieux moitié mort de peine
    Sortaient tous sur son passage
    L’implorant les yeux mouillés
    Qu’il les prenne en pitié

    Mais lui souriait et se moquait
    Criant d’une voix de tonnerre
    « Tous au jeu, Diables de vous,
    À moi ce jeu plait beaucoup »

    Au village vint un ménestrel
    Tandis qu’avançait l’automne
    Qui d’une voix simple chantait
    Et ainsi son chant disait

    « Hélas, gens du peuple ! Hélas gens de la ville
    Qui avez un voleur pour seigneur
    Si vous voulez paix et justice,
    Les devrez gagner par la sueur »

    Jeunes et vieux l’écoutèrent
    Et raison lui donnèrent.
    Une espérance était née
    Et baron s’en furent trouver.

    Mais lui souriait et se moquait,
    Criant d’une voix de tonnerre
    « Je ferais couper l’oreille
    De qui écoute ce trouvère ».

    Les villageois refusèrent
    De payer plus de tributs,
    Au palais venus armés,
    Ils parlèrent sans retenue

    « Ne te voulons pas pour Baron,
    pars d’ici, ne te voulons plus,
    car si tu restes, hélas !
    tu devras mourir pendu. »

    Jeunes et vieux tous ensemble
    Entonnèrent la chanson
    « Hélas, du peuple, Hélas de la ville
    qui avez un voleur pour seigneur »

    Et lui se tut, et de rage
    Son cœur se consuma
    Tandis que tous entonnaient
    La chanson du troubadour

    « Hélas du peuple ! Hélas de la ville!
    Qui avez un voleur pour seigneur
    Pour avoir paix et justice,
    Les devrez gagner par la sueur. »

Note finale, petite salutation et je descendais de l’estrade, laissant place à d’autre, pour étancher ma soif et humidifier ma gorge dont le chant l’a asséchée.
_________________
Mangarofw
Manga se retient de rire au murmure de Ceriera... Puis tout s'accéléra...

Mais une chose avait retenu un peu l'attention de Manga, on pouvait commencer à boire et à faire le "manger" ! Elle ne se fait donc pas prier, tout en prenant plaisir à écouter Ceriera, puis toynette, puis Arioce....

A chacune des prestations elle applaudissait ravis de ce qu'elle avait entendu !

Elle profita qu'une pause soit pour finalement se décider !

La voilà donc qui monte sur l'estrade et se racle la gorge... Avant d'annoncer...


Je vais vous chanter une petite chanson sur l'amitié en Anglois... Compte one mi

Elle sourit à l'auditoire et commence à chanter.

Oh uh-huh
Ife you éveur fainde yourselfe stuque ine ze middle of ze si
Aie'le sel ze orld tout fainde you
Ife you éveur fainde yourself loste ine ze darque ande you quand te si
Aie'le bi ze lailte tout guide you

Fainde aout ouate ouire made of
Ouen oui are collaide tout help our friendse in nide


Refrain avec toi !

You cane compte one mi laque Oane Tout Sri
Aie'le bi zère
Ande aie no ouaine aie nid ite
Aie cane compte one you laque fort sri tout
You'le bi zére
'Cause Zate'sse ouate friendse are supposaide tout doux, oh Iéh
Ooooooh, oooohhh Iéh, Iéh

Ife you're tossein' ande you're turnein'
Ande you juste can'te fole eusselip
Aie'le singue e songue bisaiede you
Ande ife you éveur forguéte hou meutch you rilli min tout mi
éveri daille aie ouille rimainde you

Oooh
Faindz aout ouate ouire made ofe
Ouaine oui are colléde tout helpe aoure friendse ine nide


Refrain avec toi !

You cane compte one mi laque Oane Tout Sri
Aie'le bi zère
Ande aie no ouaine aie nid ite
Aie cane compte one you laque fort sri tout
You'le bi zére
'Cause Zate'sse ouate friendse are supposaide tout doux, oh Iéh
Ooooooh, oooohhh Iéh, Iéh

You'le hallouaise have maille shouledeur ouaine you craille
Aie 'le néveur léte go, néveur sé goudebaille
You no.......


Refrain avec toi !

You cane compte one mi laque Oane Tout Sri
Aie'le bi zère
Ande aie no ouaine aie nid ite
Aie cane compte one you laque fort sri tout
You'le bi zére
'Cause Zate'sse ouate friendse are supposaide tout doux, oh Iéh
Ooooooh, oooohhh Iéh, Iéh


Et pour conclure !

You cane compte one mi 'cause aie cane compte one you !

Et de saluer son publique avant de redescendre....
_________________
Yoshi
Sourit a les écouter tour a tour,bon il fallait que je me lance mais je savais pas du tout quoi dire ,faut dire que je n avais pas l 'habitude de sa.

J écouter la chanson de Manga et lui sourit,qu'elle femme merveilleux que j avais épousée.


Je vous lis un poème sur la mer,je c'est que Ceriera aime la mer et navigué.

Citation:

Au loin …la mer du nord

Adossée au littoral
la foule défile dans un flot bruyant,
entre remous et repos.

Sous le soleil
renaissent les sourires.
Sur la digue,
se brisent les souvenirs,
rêves apaisants
bercés par l’écume vibrante.

Chahuté par le vent,
Le temps n’est plus alors rien
Figé en une saison
dont le sable est le témoin.


Nadia Ben Slima, 2016
Sowelo
Les histoires, c'est bien entre amis, c'est bien autours d'un feu... mais ce qui manquait au Vairon, c'était le vent. Car c'est encore mieux sous un ciel étoilé !
Mais en tout cas, ils étaient tous là. Écoutant.

S'il avait eu vent des pensées plus tôt de Gezekell et Cerièra, il aurait levé les yeux au ciel en se disant qu'ils ne sont vraiment pas possible tous les deux... mais qu'ils ne changeront pas. et il faut pas : c'est aussi comme ça qu'on les aime.

S'il avait entendu sa fille, il se serait défendu du cadeau : non, le fut n'est pas son idée de cadeau. Deux années de suite une simple soirée avec alcool... quand même, il faut innover.

Les enfants semblaient écouter, fasciné, les adultes aussi, pour la plupart très certainement. Sinon, en plus de manger, il faut se saoûler, c'est la règle ! En plus, histoire de leur donner courage - si si -, Sow servait les verres de chacun, entre deux coups de plume.

Oui, de plume. Car lui écrivant. Il avait ramené de l'encre, des plumes ainsi qu'un livre vierge où les histoires de chacun allaient être recensées. Comme un souvenir indélébile de cette soirée.
Et pour revenir à l'alcool : bienvenue à l'Hôtel de Tounis... il y a des lits dans le pire des cas !

_________________
Ceriera
Nous retrouvons Cerièra attablée avec ses amis à savourer un grand bol de soupe chaude en écoutant les histoires suivantes.
Déjà, en essayant de se remémorer quand Antoynette lui avait raconté l’histoire de la Saint Glinglin pour la première fois. Or, si elle se souvenait de l’anecdote du 32 décembre, les détails de l’histoire avaient disparu de son crâne, et le contexte encore plus.

À la fin de l’histoire, elle en plaisante, d’ailleurs : Il faudra penser à rajouter cela au Livre des Hagiographies. Ou comme addendum délirant au Livre des Vertus.

La bouteille d’Arioce se fait ouvrir par ses soins, c’est sa petite fierté. Elle aurait certes pu demander à n’importe quel des hommes, mais une fuxéenne digne de ce nom doit savoir s’ouvrir une bouteille comme une grande et pour cela il faut garder un peu de pratique.
Servant qui en souhaite à table, sans pour autant s’oublier, elle regarde monter sur scène celui qui l’a amenée.

La chanson qu’Arioce chante en français lui en rappelle une qu’elle a déjà entendue sur le versant sud des Pyrénées, en catalan, lors d’une de ses virées. Son regard se porte sur Bomacip qui la connaît, forcément. Le vieux et elle échangent un sourire et la voilà à battre la mesure avec le pied.
Elle ne connaît ceci dit les paroles ni en français ni en catalan et se contente de reprendre le refrain en chœur :


    ♪♫ Hélas du peuple ! Hélas de la ville! 
    Qui avez un voleur pour seigneur 
    Pour avoir paix et justice, 
    Les devrez gagner par la sueur ♪♫


Quelques applaudissements plus tard c’est Manga qui monte sur les planches. Une petite mélodie joyeuse et de bien belles paroles. Car oui, si les premiers temps Cerièra grimace à essayer de déchiffrer ze goude ingliche de Manga, elle arrive quand même à y retrouver son latin.
Mais vu qu’elle ne connaît pas les paroles, là aussi elle fredonne l’air jusqu’aux refrains.


    ♪♫ You can count on me like one two three
    I'll be there ♪♫


Quand Manga achève sa chanson et quitte la scène, au lieu d’applaudissements, Cerièra ne peut pas s’empêcher d’aller la prendre dans ses bras. Parce que c’est joli tout ça, et que si elle compte bien, des invités ce soir – Bomacip ne compte pas, lui aussi il «invite» ! – c’est Manga qu’elle connait depuis le plus longtemps.

Tant qu’elle est debout, Cerièra se dirige vers un coin de la pièce où elle a caché quelque chose, qu’elle glisse derrière son dos avant de se diriger vers les enfants, sans se retourner ! C’est vers Olympe qu’elle s’accroupit avant de sortir de son dos une poupée de chiffon qu’elle a confectionnée ces derniers jours pour la gamine.


Olympe ? Je te présente Fantine, il parait qu’elle aime les histoires et se promener. Et elle cherche une amie. Je pense que vous pourriez bien vous entendre.

Puis elle écoute le poème de Yoshi qui participe à nourrir ses envies d’ailleurs, de grand large, de contrées encore à découvrir. La vie est si courte et le monde si vaste !
Qu’est-ce qu’il tape juste, Yoshi. C’est tout à fait ce qu’elle avait pu éprouver lors de son premier voyage en bateau, Cerièra. Pour des raisons d’études, mais c’était surtout un vrai voyage intérieur. Comme le sont bon nombre de voyages, finalement.

Finalement, c’est le secrétaire improvisé qu’elle va entourer de ses bras pour lui voler un baiser et lire les quelques dernières lignes qu’il venait de consigner. Toutes les histoires de la soirée ! Un joli Livre d’Or pour Tounis.

C’est une très bonne idée ! lui glisse-t-elle en attendant la suite, tout près de lui.
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