Sowelo
Cela faisait un long moment que certaines choses lui trottaient dans la tête. Sil y a de nombreux mois, il était prêt à se faire baptiser, dernièrement il était plutôt critique sur de nombreux éléments religieux. De nombreuses questions, un illogisme habituel. Ou plutôt
quelque chose opposé à sa logique.
Et la pensée du Vairon était complexe. Parfois, il se contredisait. Il lui arrivait même dans de rare cas, de pouvoir faire des débats tout seul lenchainement didées, de manipulation de texte ou de ces mêmes idées, revenir sur une idée par un argument, contre-argument et ainsi de suite jusquà ce quil réussisse à sembrouiller lui-même.
Mais il est rare davoir des discussions intéressantes avec dautres quavec lui-même. La plupart sen vont avant même quelles ne soient terminées, senfermant dans des idées soit fausses, soit que le Vairon aimerait comprendre. Ou alors, ils nargumentent pas, ne faisant que répéter la même chose sans rien apporter de nouveau. Certes, le Vairon est têtu, il préfère que certaines choses ne changent pas alors quil veut que dautres changent. Mais il aspire surtout au meilleur changement possible. Au meilleur monde possible.
Cest pourquoi le Vairon fait, ce jour, ce à quoi il pense depuis déjà de longues semaines, pour ne pas dire mois.
Un pas dans léglise que tient son épouse. Un pas dans un des nombreux « lieu dédié au créateur » que le Vairon ne comprenait pas. Un pas dans lantre dune « bête éternelle » si lon en croit les textes. Ou pas.
Cétait la période des confessions, son épouse était là en tant que confesseur, et il y avait déjà quelquun. Il allait devoir attendre en espérant que cette personne nen avait pas gros sur la patate au point de prendre une grande quantité de temps. Faut dire que les plus vertueux peuvent faire tout un pataquès dun tout petit rien. Ceux qui ont lâme aussi sombre et tachée que celle du Vairon nen ont rien à faire et attendent plutôt la fin pour le récapitulatif.
Fort heureusement, ce ne fut pas long, et la personne sortit juste après que le Vairon eu posé une chope et un peu de mirabelle pour la confesseur. Sans même observer qui cétait, le Vairon, prit place immédiatement. Et fit, sans même chercher à masquer son identité à celle qui le reconnaîtrait entre mille.
Je suppose quil reste encore un peu de temps pour une dernière personne ? Je te préviens ça risque dêtre long. Je tai laissé un petit quelque chose devant tu devrais le récupérer avant que le précédent nait lidée de pécher.
Puis sur ces mots il attendit.
Et la pensée du Vairon était complexe. Parfois, il se contredisait. Il lui arrivait même dans de rare cas, de pouvoir faire des débats tout seul lenchainement didées, de manipulation de texte ou de ces mêmes idées, revenir sur une idée par un argument, contre-argument et ainsi de suite jusquà ce quil réussisse à sembrouiller lui-même.
Mais il est rare davoir des discussions intéressantes avec dautres quavec lui-même. La plupart sen vont avant même quelles ne soient terminées, senfermant dans des idées soit fausses, soit que le Vairon aimerait comprendre. Ou alors, ils nargumentent pas, ne faisant que répéter la même chose sans rien apporter de nouveau. Certes, le Vairon est têtu, il préfère que certaines choses ne changent pas alors quil veut que dautres changent. Mais il aspire surtout au meilleur changement possible. Au meilleur monde possible.
Cest pourquoi le Vairon fait, ce jour, ce à quoi il pense depuis déjà de longues semaines, pour ne pas dire mois.
Un pas dans léglise que tient son épouse. Un pas dans un des nombreux « lieu dédié au créateur » que le Vairon ne comprenait pas. Un pas dans lantre dune « bête éternelle » si lon en croit les textes. Ou pas.
Cétait la période des confessions, son épouse était là en tant que confesseur, et il y avait déjà quelquun. Il allait devoir attendre en espérant que cette personne nen avait pas gros sur la patate au point de prendre une grande quantité de temps. Faut dire que les plus vertueux peuvent faire tout un pataquès dun tout petit rien. Ceux qui ont lâme aussi sombre et tachée que celle du Vairon nen ont rien à faire et attendent plutôt la fin pour le récapitulatif.
Fort heureusement, ce ne fut pas long, et la personne sortit juste après que le Vairon eu posé une chope et un peu de mirabelle pour la confesseur. Sans même observer qui cétait, le Vairon, prit place immédiatement. Et fit, sans même chercher à masquer son identité à celle qui le reconnaîtrait entre mille.
Je suppose quil reste encore un peu de temps pour une dernière personne ? Je te préviens ça risque dêtre long. Je tai laissé un petit quelque chose devant tu devrais le récupérer avant que le précédent nait lidée de pécher.
Puis sur ces mots il attendit.