[RP] Au Moulin de Spawn et Wina

Kalawina_yrwina

*Dans une petite clairière le long de la rivière bordant Laval s'élève un vieux moulin à eau que le jeune couple avait décidé de remettre à neuf pour en faire leur demeure et leurs ateliers à tous deux. Wina avait toujours aimé la rivière et elle l'avait fait apprécier très rapidement à son bien-aimé.*

*La jeune femme avait déjà remis la meule en activité depuis un bout de temps, mais il fallait encore préparer l'atelier de menuisier de Spawn pour qu'il puisse y travailler également. Elle avait fait des plans il y a déjà plusieurs semaines pour qu'ils puissent organiser leur petit nid douillet pour le jour où ils pourraient enfin s'installer ensemble aux yeux du Très-Haut et des hommes.

Elle avait organisé le rez pour qu'ils y aient déjà leurs ateliers, même si le moulin devait être remis à neuf, et le premier étage se transformerait par la suite en leur demeure. Elle avait déjà prévenu son blond qu'il aurait du boulot pour fabriquer tous leurs meubles.*

Spoiler:

*Ce matin-là, elle avait commencé à moudre la farine qu'elle avait promis à Spawn pour la mairie et elle avait vu qu'il avait déjà ramené pas mal de bois de Meslay. Il n'y avait plus qu'à faire les quelques réparations et ils auraient un endroit bien à eux.

A côté de la porte d'entrée, la jeune femme fit un petit panneau en ardoise et en bois pour y indiquer un petit mot.*

Spawnounours

*Sur une des promenades que Wina et Spawn adoraient faire le long de la rivière, ils avaient trouvé ce lieu magnifique, avec cette vieille bâtisse. Ils avaient donnés à ce lieu, un départ, ainsi que des projets pour eux, pour leur avenir mutuel.

Oui, le lieu de travail de Wina était déjà prêt à moudre du blé, même s'il restait encore quelques travaux à faire. Dès qu'il avait du temps, il y venait finaliser. Son atelier n'était pas réellement commencé, juste le contour.
De plus un doute l'envahissait sur l'utilité qu'il voulait en faire. C'est ainsi qu'il se retrouvait là, au milieu de cette pièce, réfléchissant tout en écoutant le moulin moudre dans la pièce voisine.*

Kalawina_yrwina

[Le 14 novembre 1466]

*Elle ne l'avait pas entendu de suite, le bruit de la meule faisant tout un tintamarre et son activité lui demandant une certaine concentration. Elle aimait ce dur labeur malgré tout ce que cela avait d'étonnant vu sa provenance et elle chantonnait en broyant le grain pour en obtenir une fine farine.

Les lieux avaient beau avoir grand besoin de travaux, elle se trouvait là avec plaisir, laissant déjà ses rêves de futur envahir l'espace et leur donner une personnalité propre à ce qu'elle était. C'est ainsi plongée dans ses pensées qu'elle se rendit compte qu'elle n'était plus seule dans le bâtiment et se rendit dans la pièce voisine qui devait devenir l'atelier de Spawn. Il y était là, debout, manifestement plongé dans ses pensées.*

Tu es venu bien discrètement et sans même passer me voir... Aurais-tu un souci mon bien-aimé ?

*Elle vint se coller contre le dos du blond et glissa ses mains, blanches de farine, à sa taille pour poser sa joue contre lui et fermer les yeux un instant en profitant simplement de sentir son odeur épicée et sa chaleur contre elle.*

Spawnounours

* Toujours au milieu de la place estimant la taille de la pièce et les possibilités qui pouvaient acquérir, il sentit les mains de sa bien aimée prendre sa taille.*

Désolé pour la discrétion mon amour, je ne voulais pas que ton travail soit ralenti par ma présence. J'attendais que le bruit de la meule s'estompe.

*Ses mains se posèrent sur les siennes au niveau de sa taille, appréciant le doux contact de Wina contre lui.*

Je voulais initialement déplacer mon échoppe de charpentier du centre du bourg ici. Mais vu le besoin de Laval, je crois que je vais profiter de ce déménagement pour faire de ce lieu un boucherie.

* Il écarta un peu les mains de Sa Tendre et il pivota sur lui même, pour se retrouver ainsi face à elle. Il approcha ses mains de son visage, pour retirer la farine autour des ses lèvres.*

A Meslay, je tuais moi-même mes bêtes pour le besoin de ma famille. je devrais pouvoir le faire ici-même

*Il déposa ses lèvres un instant sur les siennes pour un doux baiser.*

Kalawina_yrwina

*Se laissant diriger pour se retrouver les yeux dans les yeux avec son blond, elle se mit à sourire lorsqu'elle le sentit nettoyer ses lippes décorées de farine.*

Tu sais que tu ne me déranges jamais ! Mais j'aurais peut-être été un peu inattentive ! Cela étant, je pense que devenir boucher est une excellente idée en effet ! Je vais changer le panneau à l'entrée, le temps de le refaire !

*Elle lui caressa le visage et tourna sur elle-même en regardant la pièce.*

Ca ne devrait pas poser de gros soucis. Il faut juste réarranger un peu autrement les lieux !

*Elle se blottit contre lui et resta un instant ainsi.*

Je n'ai aucun doute sur ta faculté à tuer les bêtes et les découper, ainsi qu'à nourrir ta famille, mais si je peux me permettre, tu peux oublier de suite l'idée de t'en charger seul ! Je peux t'assurer que je n'ai pas l'intention de me retransformer une jeune fille modèle et soumise comme j'étais destinée à l'être par mes parents ! D'ailleurs... J'ai bien envie qu'on les invite ou qu'on aille les voir juste pour voir leur tête quand ils verront ce que je suis devenue !

*Elle se mit à rire en imaginant la scène.*

Je doute qu'ils auraient apprécié de me voir animer, ouvrir mon clapet ou dire ce que je pense plutôt qu'à jouer les potiches !

*Elle glissa ses mains sous la chemise de Spawn pour caresser doucement ses flancs du bout des doigts.*

Et ils n'auraient pas aimé me voir devenue travailleuse manuelle ou avec un homme qui n'est pas un noble pouvant leur donner de l'avancement.

*Elle esquissa un petit sourire moqueur en coin.*

Heureusement... je m'en fiche !

Kalawina_yrwina

[Le moulin - un long mois de travaux]

*Le blond et la noiraude avaient ramenés du bois de Meslay, suite à leur retour aux sources et ils avaient passé un long mois à réparer le moulin entre les gardes en-haut des remparts, la mairie, le conseil comtal, les histoires de bagarres avec l'Anjou. Ca n'avait pas été de tout repos et le jeune couple avait fait de son mieux pour remplacer les planches vermoulues, colmater les brèches et remettre les portes sur leurs gonds.

La jeune fille avait failli voir son compagnon s'évanouir lorsqu'elle avait grimpé sur le toit pour le réparer en remplaçant les tuiles arrachées par le vent ou détruites par le temps, agissant d'instinct sans trop savoir si ses réparations tiendraient face à l'hiver et aux intempéries ou si elle ne faisait que perdre son temps et gâcher du matériel. Mais peu importait, elle essayait, mettant tout son cœur à l'ouvrage et s'aidant de quelques lectures de l'université ... bien peu utiles malheureusement.

Dans le même temps, le blond avait encore mis ses talents de charpentier, même s'il était devenu boucher entretemps, à l'honneur pour meubler la future demeure et leurs ateliers respectifs, ainsi que leur bureau commun. Le mobilier était brut, solide, dans un style de bûcheron campagnard et sans ornement ni fanfreluche inutile. Il était fait pour durer et donnait un aspect chaleureux à la demeure.*

[Le moulin, 17 décembre 1466]

*L'heure était venue de mettre les dernières notes à la partition de leur futur chez eux. La soirée de la veille avait mis un coup de pied faramineux au séant de Wina et elle avait passé une partie de sa nuit de garde à s'engourdir et se piquer les doigts dans la neige en cousant les derniers tissus qui orneraient les fenêtres et l'édredon qu'elle avait bourré de plumes dès le lendemain matin pour couvrir le lit rustique en bois massif que Spawn avait construit. Le résultat était charmant à son goût et c'était fort heureux car elle savait qu'ILS allaient sans doute bientôt arriver et quelle que soit leur réponse, elle ne changerait pas d'avis... il ne restait plus qu'à le convaincre...*

Clotaire_eudoxie_yrwina

[En chemin vers le moulin, 19 décembre 1466 un peu avant midi]

Grand Dieu Très Cher, elle nous a dit de venir en début d'après-midi et vous voulez débarquer dès maintenant ? Êtes-vous assuré que c'est une idée judicieuse ?

*La femme, d'une petite quarantaine d'années, était vêtue d'une longue et large robe bleue aux manches bouffante et au col rehaussé de dentelle. Un chignon serré lui donnait un air sévère malgré la tenue colorée et les bijoux ornant ses oreilles et son serre-taille. A son bras, l'homme d'une cinquantaine d'années lissait sa barbe et sa moustache sans cesse de sa main libre, l'air apparemment de fort mauvaise humeur.*

Peu me chaut ! Cette petite écervelée nous fait marcher dans la cambrousse pour aller dans je ne sais quel moulin au bord de cette fichue rivière alors que c'est à elle de venir s'agenouiller devant vous ma Dame !

Certes mon époux, mais nous risquons fort de ne l'y point trouver !

Et bien nous entrerons ! Après tout c'est chez nous tant que nous ne lui avons donné aucun accord pour partir ainsi !

*Le couple continuait d'avancer dans le sous-bois en suivant la rivière et ne tarda pas à arriver dans la magnifique clairière qui habitait le moulin. La roue de celui-ci tournait joyeusement en faisant résonner le magnifique clapotis de l'eau. Le couple s'approcha de l'entrée des lieux pour que la dame puisse déchiffrer le panneau de bois à l'entrée.*

Au moulin de Spawn et Wina ... Wina ? Par le Très-Haut quel horrible abréviation pour son si joli nom !

Spawn ? Qui est ce petit coquebert* ? Notre petite pucelle de fille n'aurait tout de même pas osé se transformer en gourgandine ! Ma Dame !!!

Très Cher, je n'en sais pas davantage que vous. Mais il y a du bruit, entrons donc !

*Sans s'annoncer les parents de Wina poussèrent donc la porte pour entrer dans la vaste salle du moulin où leur fille s'activait justement à moudre la farine, pieds nus, la chemise retroussée et couverte de farine de la tête aux pieds.

La mère déglutit et manqua de tomber dans les pommes avant de s'adresser à la jeune meunière*

Ma Fille ! Quel est donc cet accoutrement ? Et que faites-vous donc là ?

* Coquebert = abruti

Spawnounours

[Au moulin, le 19 décembre 1466, un peu avant midi]

*Spawn travaillait ce matin sur le débitage d’une de ses vaches. Les journées étaient très chargées actuellement pour Wina et lui, mais ils arrivaient à se croisaient dans leurs échoppes, maintenant collées l’une à l’autre. Il ne dormait pas encore dans ces lieux, espérant fortement. Il entendait la roue du moulin tournée de l’autre côté du mur, l’indiquant que son amour s’y trouvait. Il était joyeux de pouvoir partager sa vie avec elle, Wina, cette belle et jeune femme.

Mais son sourire se mélangeait se matin à des grimaces, car les parents de sa bien-aimée étaient arrivés la veille et elle les avait invités à les rejoindre ici dans l’après-midi. Spawn avait bien organisé sa journée. Un réveil très tôt pour nourrie ses vaches, les traire et débiter une d’entre elle comme il était prévu. Un petit encas pris avec Wina, si elle pouvait s’arrêter un peu. Un gros nettoyage de son échoppe pour qu’il soit présentable. Un bain dans la rivière nettoierait l’homme et ses vêtements. Un planning qu’il se remémorer sans cesse.

Il s’arrêta d’un coup de travailler en entendant un bruit suivit d’une voix. Il écouta un instant, puis hausa les épaules.*

C’est surement la roue du moulin…

*Il reprit son travail tranquillement, découpant et triant par type les morceaux de viande, steak, paleron, queue, araignée, côtes, macreuse, etc… *

Kalawina_yrwina

[Au moulin, le 19 décembre 1466, un peu avant midi]

*Elle avait peu dormi la veille avec la nouvelle de l'arrivée de ses parents. Elle avait beau les avoir invités, une volonté que Spawn avait exprimée, elle était loin d'être ravie de les revoir, et encore moins dans cette ville qu'elle chérissait. Elle avait beau tenter de se raisonner, elle ne parvenait pas à s'ôter de l'esprit que ses géniteurs allaient faire quelque chose de stupide qui la mettrait à mal.

Elle avait peu dormi après la garde et avait commencé tôt à moudre le grain pour pouvoir se laisser quelques heures pour nettoyer un peu tout le bazar. Elle savait que son blond n'était pas encore monté dans leur demeure et qu'il n'avait donc pas encore vu les aménagements qu'elle y avait apportés.

Alors qu'elle réfléchissait à ce qu'elle allait dire à ses parents, elle continuait de bander ses muscles pour tourner la meule, à peine vêtue malgré le froid qui régnait au rez-de-chaussée, mais l'activité physique dans laquelle elle se donnait à fond suffisait à faire perler malgré tout la sueur sur sa peau laiteuse.

Elle entendait le hachoir s'abattre en rythme par la porte de l'atelier de Spawn qui était grande ouvert et n'avait pas résisté à jeter un oeil à plusieurs reprises sur sa silhouette carrée et son fessier alors qu'il s'affairait à découper une autre Marguerite pour le village et le Comté.*

Eudoxie Yrwina a écrit:

Ma Fille ! Quel est donc cet accoutrement ? Et que faites-vous donc là ?

*A la voix de sa mère qui s'élevait dans le moulin, elle arrêta sa meule et parut un instant interloquée en voyant les deux personnes richement vêtues qui se trouvaient juste devant l'entrée. Elle se reprit rapidement et avala sa salive aussi difficilement que des couteaux pointus. Elle esquissa un semblant de révérence.*

Père ! Mère ! Je ne pensais pas vous voir si tôt, vous me prenez en plein travail ! Soyez les bienvenus dans mon moulin et la boucherie de Spawn !

*Elle se dirigea vers l'atelier de Spawn et toussota distinctement en lançant un regard d'appel à l'aide à son blond, grimaçant en voyant sa tenue pas plus avantageuse que celle dans laquelle elle se trouvait.*

Hum hum ... Spawn, je voudrais te présenter ma famille...

Spawnounours

[Au moulin, le 19 décembre 1466, un peu avant midi]

*Spawn avait à peine repris son occupation sur sa vache que le bruit de la meule se tut. Il s'arrêta aussi vite et se retourna vers la porte entre leurs deux échoppes. Wina s'y trouvait et lui annonça par ses mots l'arrivée précoce de ses parents. Il s'avança vers Wina doucement, puis stoppa d'un coup. Il regarda l'énorme couteau de boucher encore dans sa main plein de sang. Sur un pas plus rapide, il retourna à sa table de boucher tout en parlant *

Oui...mon...Oui Wina, j'arrive.

*Il s'était repri, mais pourquoi il s'était repris, lui qui disait qu'il resterait comme dans ses habitudes. Surement un préhension, ou une peur se réconforta-t-il. Il posa son couteau et s'approcha de Wina en passant la porte avec son tablier de boucher et plein de sang sur lui. Il se regarda un instant et secoua la tête. Il était là, auprès de son amour, devant ses parents, rien n'était près, ni les lieux, ni eux mêmes.
Dans un réflexe habituelle et pour chercher du réconfort, il attrapa la main de Wina. Il ne savait pas quoi dire, devait-il se présenter, ou Wina devait-elle faire les présentations? Il ne savait pas. *

Clotaire_eudoxie_yrwina

[Au moulin, 19 décembre 1466 un peu avant midi]

*Les parents regardaient les lieux avec une moue de dégoût qui ne s'améliora pas lorsque leur fille se retourna vers eux dans cette indécente tenue et son état déplorable. Elle ne ressemblait plus en rien à la délicate et frêle petite érudite qui était partie il y a quelques mois de là et c'était tout-à-fait choquant.*

Mais qu'avez-vous donc fait Kalawina ? Vous ressemblez à une souillon !

*Les choses empirèrent encore en voyant un blond à peu près de leur âge sortir de la pièce à gauche. Il était massif et couvert de sang. La mère recula en le voyant et riva un regard mauvais sur l'homme quand il prit la main de sa fille et elle ne se retint de tomber qu'en attrapant le bras de son époux qui semblait offusqué, puis absolument hors de lui, son visage ayant pris une teinte rubiconde.*

Par le Très-Haut ! Qu'avez-vous donc fait ? Vous êtes-vous donc transformée en puterelle tout à coup ? Qu'allons-nous donc bien pouvoir dire à votre promis ? Vous allez immédiatement prendre vos effets, pour autant que vous en ayez, et rejoindre ce minable châtelet que vous avez ici et nous rentrons dans la foulée à Paris !

*Il s'approcha de sa fille et du grand blond et attrapa le bras de Kalawina.*

Vous avez 10 minutes ma fille ! Vous n'avez déjà que trop fait attendre votre futur époux !

*Il se retourna ensuite vers le grand blond.*

Quant à vous, je vous suggère vivement de ne plus vous approcher d'elle ! Elle n'a rien à faire avec un paysan !

Spawnounours

[Au moulin, le 19 décembre 1466, un peu avant midi]

*Spawn regarda la scène se passer comme il avait imaginer dans ses plus mauvais présage. Ils venaient, ne discutaient et prenaient leurs aises.
Il secoua la tête n'arrivant toujours pas à comprendre ce genre de personnes se croyant différentes des autres et même supérieures aux autres.*

Monsieur, je vous en prie, vous êtes ici à Laval dans la demeure de Wina. Vous n'avez aucune autorité.
Veuillez lâcher votre fille, vous n'avez aucun droit sur elle.

*Il regarda Wina, lui faisant un grand sourire dans l'espoir de la réconforter.*

J'arrêterais de m'approcher d'elle seulement si elle me demande. Je l'aiderai à rester ici, si elle me demande.
Mais aucunement si c'est vous qui le demandez.

*Puis son regard se tourna vers le père de Wina*

De plus, vous êtes ici car Wina et moi, avons décidé de vous inviter. Alors pourriez vous vous comporter comme des invités. Je croyais que les nobles à Paris respectent les bienséances en tant que tels.

Kalawina_yrwina

[Au moulin, le 19 décembre 1466, un peu avant midi]

*Ce devait être un cauchemar, encore un de ceux qu'elle avait fait depuis qu'elle savait qu'ils allaient arriver et elle était encore endormie. Elle allait se réveiller, c'était obligé non ? Sauf que non, elle savait que c'était vrai. Même dans ses pires cauchemars, elle les accueillait au moins dans une mise propre et convenable. Elle dégagea son bras quand elle sentit la poigne de son père se refermer sur elle et devint pivoine, la moutarde lui montant sacrément au nez.*

Maintenant, ça suffit ! Oui, je ressemble à une souillon mais vous ne savez pas respecter l'heure d'un rendez-vous et je travaille pour ma ville, parce que je veux contribuer à cette société et pas en vendant mon cul comme vous avez voulu le faire !

*Elle serra fort la main de Spawn dans la sienne et l'embrassa presque rageusement. Puis, elle approcha de son géniteur jusqu'à venir le cogner de son torse.*

Ce paysan comme vous l'appelez, Père, est l'homme que j'ai choisi ! Je vous présente Spawnounours, l'homme que j'aime ! Vous pouvez donc dire à ce vieux duc d'aller s'en chercher une autre, parce qu'il ne m'aura jamais ! Je préférerais mourir que de partir de mon foyer ! J'ai eu une résidence pendant des années, maintenant j'ai un chez moi, et c'est ici, dans NOTRE moulin à Spawn et moi ! Nous nous installerons ici dès que nous serons mariés ! Je viens d'y emménager en laissant ma chaumière pour travailler plus facilement et Spawn et moi y travaillons déjà ensemble comme vous avez pu le voir !

*Elle se recula et vient glisser son bras à la taille de son blond.*

Oh, et ce paysan est maire de cette ville et j'étais conseillère comtale il y a encore quelques jours alors inutile de vous dire que nous disposons d'appuis si vous décidez de faire quelque chose de stupide ! Alors cessez de vouloir m'utiliser pour vous élever, vous n'y parviendrez pas ! Si vous voulez devenir des invités cordiaux et de véritables parents, vous serez les bienvenus ici ... Sinon ...

*Toute à son énervement, elle se sentit tout-à-coup mal et n'eut que le temps de courir vers l'atelier de Spawn pour attraper un seau plein de sang et y faire ressortir ses boyaux dans un boucan indescriptible.*

Clotaire_eudoxie_yrwina

[Au moulin, 19 décembre 1466 un peu avant midi]

*Lorsque le paysan lui avait adressé la parole, Clotaire avait manqué de s'étouffer et avait eu envie d'appeler les hommes de main pour qu'ils s'occupent de ce mécréant sans attendre. comme ce péquenaud pouvait-il se dresser ainsi contre la légitimité de la parentelle de sa fille ? Mais il n'eut d'autre choix que de se calmer en voyant la fureur de sa si douce fille et son langage qui avait bien changé. en la voyant embrasser ainsi l'inconnu, il la regarda d'un coup bouche bée et dut rattraper son épouse qui manquait de défaillir devant cette scène.

Il serrait les dents en regardant les yeux gris qui lui lançaient des éclairs et la mâchoire volontaire qui lui disaient clairement d'aller se faire voir. il soupira et abaissa les épaules. Toute leur vie, sa femme et lui avaient voulu ce qu'il y avait de mieux pour leur fille, mais également pour eux. Sans doute avaient-ils fait une erreur. Il repensa à la façon dont ses parents l'avaient marié de force également à Eudoxie parce que c'était profitable à la famille. N'avait-il pas reproduit exactement le même schéma ?

Il s'approcha de l'homme en maintenant son épouse prête à défaillir par la taille et tendit la main devant lui en direction de Spawnounours, le regard un peu triste mais le visage beaucoup moins figé dans une expression hautaine, jetant juste un rapide coup d'oeil à sa fille penchée sur un seau dans un état de rage presque perceptible.*

Vous avez raison ! Nous n'avons pas été corrects avec Kalawina dans notre ambition, et vous venez de me rappeler l'homme que j'étais lorsque j'avais son âge et que je me suis retrouvé dans la même obligation que celle que je lui impose aujourd'hui.

*Il soupira et retint sa femme prête à s'élancer telle une furie sur le paysan blond.*

Ma Dame, ne niez pas ! J'avais les compétences et la possibilité de vous faire évoluer et mes parents avaient besoin de l'argent des vôtres. Nous n'avons rien choisi et nous imposons cela à notre fille.

Vous n'allez pas bien Clotaire ! C'est un Duc tout de même ! Croyez-vous vraiment qu'il soit intéressé à savoir qu'elle est avec un paysan ? Nous pourrions avoir tellement plus !

Il suffit ! Votre goût du pouvoir vous a déjà menée assez loin ! Je parlerai au Duc et lui dirai que nous ne pouvons plus lui offrir notre fille... *jetant un coup d'oeil à Wina en train de se vider les tripes non loin* car elle n'est plus vierge et attend famille ! Si ce n'est pas vrai, j'ai dans l'impression que ça ne saurait tarder ou nous pourrons simplement dire qu'elle l'a perdu !

*Revenant vers Spawn.*

Permettez-moi de nous présenter correctement, je suis Clotaire Yrwina et mon épouse Eudoxie.

Il est hors de question que je laisse passer cette occasion. Elle nous doit l'obéissance Clotaire !

CA SUFFIT Eudoxie ! Vous aussi me devez l'obéissance si l'on part dans cette voie et vous laisserez donc notre fille en paix !

*Regardant Spawn*

Je suppose que vous êtes donc son compagnon puisque vous avez décidé tous deux de nous inviter. Je vous propose de vous rincer et changer et nous attendrons pour pouvoir continuer cette conversation de façon plus... civilisée.

*Se retournant vers sa fille et s'approchant d'elle.*

Calmez-vous ma fille et prenez un peu de temps pour vous remettre. Je ferai le nécessaire pour que vous ne craigniez rien.

Spawnounours

* Il regarda se précipiter sa bien aimé dans le boucherie en écoutant le père de cette dernière. Il n'avait pas bouché, mais restant en éveille pendant toute la discussion. Ce dernier avait donné l'impression t’abdiquer et Wina était partie sortir ses boyaux dans un seau.

Tout en regardant son amour avec son seau, Spawn s'adressa Clotaire.*

Dame, Sire , je vous propose de nous revoir en fin d'après-midi, comme votre fille avait prévu que nous nous rencontrions. Nous serions heureux de vous recevoir dans ces lieux comme il se doit.

*Il les salua sans vérifier s'ils quittaient les lieux et se dirigea vers Wina.*

Mon amour, comment vas-tu ? Cela t’arrive-t-il souvent d’être dans cet état depuis quelques jours ?

Au Moulin de Spawn et Wina

Kalawina_yrwina

[Le moulin, le 13 janvier 1467]

*Les parents de Wina ne s'étaient finalement jamais représentés le jour-même et nul ne les avait vus quitter la ville mais ils semblaient bel et bien avoir quitté les lieux. La jeune fille en avait été surprise, elle qui s'attendait à se faire embarquer de force mais son père s'était finalement montré un allié envers sa mère lors de son court passage dans le moulin.

Près d'un mois après leur passage et toujours sans nouvelle de leur part, elle s'étonnait de cette chance d'être toujours aux côtés de son blond, même s'ils se voyaient peu entre les gardes, le moulin, la boucherie, la mairie. Leur vie était folle et les quelques instants pendant lesquels ils pouvaient se retrouver étaient les 2-3 pauvres heures de l'aube pendant lesquelles la petite noiraude parvenait à trouver un instant pour se glisser dans les bras de son bien-aimé dans leur lit douillet.

Depuis quelques jours, la jeune femme avait des douleurs abdominales telles qu'elle avait dû mordre sur sa chique pour quand même effectuer ses gardes et faire tourner le moulin, mais elle n'en avait rien dit, ne voulant pas inquiéter son compagnon. Dans sa méconnaissance des affections diverses, elle avait juste pensé que ça allait passer et elle ne croisait pas beaucoup de femmes pendant ses journées, difficile de demander à une amie si c'était une conséquence normale de la grossesse.

Toujours est-il que ce matin-là, elle s'était réveillée après Spawn, comme toujours, et avait été incapable de se lever de leur lit, clouée par la douleur qui irradiait son bas-ventre. Elle se redressa légèrement avec une impression de s'être oubliée dans la couche et retomba presque immédiatement tant elle se sentait faible. Avait-elle bien vu entre ses cuisses et était-ce bien du sang ?

Elle se mit à pleurer, à la fois de douleur et de peur, sentant comme des poignards s'enfoncer dans ses chairs et la retourner encore et encore pour mieux la transformer en charpie comme son coeur de future mère se rendant compte que cet enfant était perdu. Pas la force de crier, pas la force d'aller trouver son âme soeur, elle reste étendue, gisant dans la chair de sa chair, le sang de son sang, sentant ses entrailles se vider et ayant de plus en plus froid à mesure que le liquide chaud glisse entre ses cuisses et son séant.

Elle voudrait crier, mais seuls des murmures s'échappent d'entre ses lèvres. Ca ne devait pas se passer comme ça, ça ne pouvait pas se passer comme ça. Elle ne voulait pas le laisser et sentait pourtant la douleur l'attirer vers ailleurs, et pourtant elle luttait. Elle ne pouvait partir sans un adieu à celui qui était sa vie...*

Spawn ... oh Spawn...

*Sa respiration devenait difficile, comme si un étau comprimait sa poitrine en l'empêchant de prendre les goulées d'air frais dont elle a besoin pour rester en vie. Son visage baigné de larmes se tourne vers la porte de la chambre restée ouverte, lui laissant la vue sur l'entrée de ce qui devait devenir un nid d'amour. L'endroit ne durerait pas. Spawn ne pourrait rester là après avoir déjà perdu sa femme...*

Spawnounours

[Au moulin, 19 décembre 1466 juste après midi]

*Ils avaient bien travaillés. Est-ce dû à leur inquiétude sur l’arrivée des parents ne sachant pas encore comme ils vont se comporter ou à l’état de Wina avec ses nausées ou même les deux ? Mais ils avaient été très efficaces dans leurs préparations
Lui Spawn avait mis comme dans ses habitudes une tenue blanche et rouge, toute propre qui sied bien avec la superbe tenue de sa bien-aimée. Il la trouvait encore plus dans cette tenue, aussi bien sa robe qui l’élançait et l’amincissait que ses bijoux, son collier et ses boucles d’oreilles. Il L’admirait quand elle l’interpella*

Non, je ne crois pas que nous pouvons faire mieux.

*Il passa un regard sur la table et vu les pots de confiture. Un large sourire se dessina sur son visage. Il se tourna doucement vers Wina et avec un visage presque enfantin il s’adressa à son amour, avec une voix tendre.*

Est-ce ce que je pense mon douce Wina ? Abricot et rhubarbe ?

*Il s’approcha d’elle et attrapa ses mains dans les siennes. En la regardant toujours aussi tendrement, il attendit quelques secondes et reprit la parole. *

Nous pourrions en goûter de suite avant l’arrivée de tes parents ? A ce sujet ils arrivent dans combien de temps ?

Kalawina_yrwina

[Au moulin, 19 décembre 1466 juste après midi]

*Ce moment à deux avait beau être des plus agréable, elle savait qu'elle ne pouvait le faire durer même si elle aurait eu l'envie de rester à tremper avec lui encore un moment. Elle attrapa la savonnette et commença à la faire glisser sur les épaules musclées de son blond et la laisser parcourir tout son corps, terminant par faire mousser sa tignasse blonde pour achever de le rendre aussi propre qu'un sou neuf.*

Ne traînons pas trop, je voudrais tout de même rendre les lieux présentables pour leur retour ... Non que j'aie une envie folle de les revoir débarquer, mais faisons les choses bien !

*Elle se lava rapidement avant de les rincer tous les deux et de se lever dans le baquet.*

Enfin ... ce qui implique de trouver des vêtements et se vêtir !

*Elle se mit à rire et sortit.*

Se vêtir, laver et ranger un peu, manger un bout et préparer une collation pour quand ma famille redébarque !

*Selon ce qu'elle avait prévu, elle entama tout ce qu'elle voulait encore faire avant le retour des Yrwina père et mère, trouvant quelques frusques à leur mettre sur le dos le temps du nettoyage et une mise propre pour se changer après ce dernier.*

[Au moulin, 19 décembre 1466 en début d'après-midi]

*Ils avaient rangé, nettoyé, briqué les moindre recoins, avaient avalé une miche rapidement et Wina était allée rechercher une fournée toute chaude chez Cornelia et avait préparé la table avec une jolie nappe, sorti la confiture d'abricots et rhubarbe qu'elle avait faite en secret en espérant qu'elle soit aussi bonne que celle d'Albon et elle avait également sorti des choppes et du lait tout frais que Spawn avait tiré le matin-même.*

Chéri, je pense que nous ne pourrons mieux faire !

*Elle s'était glissée dans une robe rouge et avait bien mis sa médaille aristotélicienne au cou, sur la chaîne offerte par Spawn le jour de son baptême et les boucles d'oreilles finement ouvragées en perles pendaient à ses lobes.*

Kalawina_yrwina

[Au moulin, 19 décembre 1466 juste après midi]

*Le visage de Spawn valait tout l'or du monde alors qu'il découvrait leur moulin arrangé par ses soins. Elle souriait en le voyant déambuler dans les pièces, heureuse de le voir prendre ses aises. Elle ne dit rien jusqu'à ce qu'il soit nu dans le baquet avec elle. Elle se laissa glisser assise dans l'eau et rendit son baiser à son compagnon avant de se glisser dans ses bras, collant son dos contre son torse dénudé.*

Je pense que nos pouvons nous installer ici tous les deux tu sais ... Tu as beaucoup travaillé pour fabriquer nos meubles, moi pour les arranger et faire de notre nid un cocon douillet.

*Elle se tourna pour venir enlacer sa moitié, torse contre torse , glissant ses jambes dans le dos du blond pour les nouer derrière lui, assise à califourchon sur ses cuisses musclées.*

Nous avons failli être séparés par la mort et par mes parents, nous l'avons été par la guerre... Je ne veux plus accepter d'être séparée de toi ! Même si nous n'aurions pas dû faire certaines choses, elles sont faites et je ne regrette rien. Ce petit est un fruit de l'amour ... du nôtre. Même si nous ne sommes pas liés aux yeux de l'Eglise, je suis à toi et tu es à moi depuis la première fois où nos lèvres se sont rencontrées.

*Elle lui sourit et glissa ses mains dans son dos en le caressant doucement, se serrant contre lui dans une étreinte câline.*

Spawnounours

[Au moulin, 19 décembre 1466 midi passé de peu]

*Il était détendu dans ce baquet, leur baquet.Il sentait vraiment bien,dans leur maison.La vie les avaient amené jusqu'ici et il en était heureux. Son amour se retourna pour l'encercler de ses jambes.*

Le premier jour que je t'ai vu, je t'ai trouvé très belle. puis chaque moment avec toi m'ont confirmé qu'elle femme extraordinaire que tu étais. Nous sommes une famille, mon amour et je ferrais tout pour que nous le restons

*Il l'embrassa tendrement, laissant aller dans l'étreinte câline.
La journée était chargé, mais ils pouvaient passer encore un moment à deux.*

Spawnounours

[Au moulin, 19 décembre 1466 midi passé de peu]

*Elle lui donna son opinion sur la décision de ses parents et de la confiance qu'ils pouvaient leur donner. En même temps, elle l'avait emmené dans les pièces de vie du moulin.*

Nous garderons notre intention quand nous les verrons ce soir...

*Dès qu'il entra dans la première pièce, il s'arrêta de parler. D'un pas lent il s'aventura dans toutes les pièces terminées. Le sourire était enfin revenu sur son visage, l'incident avant midi était mit à l'écart dans son esprit. Il s'imaginait bien dans ses lieux avec sa tendre, et pourquoi pas des enfants. Il revint vers Wina, qui venait de finir un bain bien chaud*

Oui, mon amour, je me vois très bien ici avec toi. Tu as fait un travail formidable, c'est accueillant et chaleureux.

*Il se laissa déshabiller, la regardant avec amour. Il se laissai aussi guider vers le grand baquet avec grand plaisir. Il se retrouvait complétement nu là regardant Wina, aussi vêtue que lui entra dans le baquet.
Il enjamba le bord et entra doucement son corps dans l'eau pour appréhender la différence de température. Il s'avança vers sa bien aimé et l'embrassa.*

Oui, vraiment nous serons bien ici...

Kalawina_yrwina

[Au moulin, 19 décembre 1466 à midi]

*Ainsi serrée contre lui, elle se sentait bien, en sécurité ; le calme légendaire de son bien-aimé agissant sur elle et la rendant plus zen par rapport à la situation. L'entendre dire qu'il était également un peu terrifié lui faisait plus peur et la calmait en même temps, comme si ça rendait son anxiété moins étrange.*

Je sais que c'est nous qui passons avant, mais je ne nous veux aucun ennui quelconque, voilà tout !

*Elle lui prit la main et commença à l’entraîner vers la porte qui se situait près de la meule. Ils devaient passer par l'extérieur pour monter dans ce qui deviendrait leur demeure et elle mourait d'envie d’ôter de sa bouche cette infâme goût.*

J'ignore si nous pouvons avoir confiance, mais mes parents ne sont pas nobles. Ils le voudraient, mais ils ne sont qu'artisans. Ils se prennent pour des nobles et ma mère fait tout pour être intégrée à cette classe, mais même si mon père est doué dans ce qu'il fait, il n'en est pas un. Ce qui ne veut pas dire qu'on peut leur faire confiance... mais c'est ma mère qui décide généralement et c'est la première fois qu'il se dresse ainsi contre elle de mémoire... De là à lui faire confiance... je ne le ferai pas pour ma part ! Pas tant qu'il y a le moindre risque qu'il m'enlève à toi.

*Elle poussa la porte de leur demeure, découvrant un endroit propre, bien rangé, aux fenêtres décorées de voiles qu'elle avait cousus elle-même et au mobilier rustique parfaitement astiqué. Elle se dirigea immédiatement vers leur petite cuisine et mit une belle quantité d'eau à chauffer avant de redescendre rapidement en puiser pour la vider dans le grand baquet de la salle de soins, puis d'y verser également l'eau bouillante, obtenant ainsi un bain à une température raisonnable pour s'y plonger.*

Qu'en penses-tu ? A part un petit manque de décoration et nos affaires à amener, nous devrions être bien ici non ?

*Elle reprit la main de Spawn et l’entraîna vers le baquet d'eau fumante pour commencer à le dévêtir avec douceur, laissant tomber ses frusques ensanglantées au sol, puis sans rien rajouter laisser tomber elle-même ses braies et sa chemise enfarinées pour grimper dans le baquet en y attirant Spawn.*

Sincèrement, je ne vois pas pourquoi je me priverais encore de ta présence vu les circonstances ... Viens donc me rejoindre dans l'eau chaude !

*Attrapant un bout de savon, elle frotta son doigt dessus avant d'en astiquer ses dents et sa langue pour se débarrasser de la saveur âcre qui y restait.*

Spawnounours

[Au moulin, 19 décembre 1466 midi]

*Son amour se colla à lui avec émotions, il la serra tout contre lui tout en l'écoutant.*

Je comprends que tu sois terrifiée, mon amour, je le suis aussi un peu...

*Elle lui parla de leurs responsabilités qu'ils avaient au sein de L'Eglise Aeristotéli..*

Wina, l'importance c'est nous. Et pour nos projets au sein de l'Eglise, nous trouverons une solution. Mais l'importance ce jour est autre.

*Il garda l'étreinte entre eux forte sans être brutale.*

Oui, ton père t'a bien libéré. Ses mots indiquaient bien cette conclusion.

*Il la regarda droit dans la yeux avec un petit sourire.*

Je connais aucunement ton père, mais je n'ai aucune confiance aux nobles en général. Ils sont souvent perfides et manipulateurs. Tout est bon, pour arriver à leur fin.

*Il garda son regard soutenu dans les yeux de Wina*

Ma tendre Wina, dois-je faire confiance aux paroles de ton père ?

Kalawina_yrwina

[Au moulin, 19 décembre 1466 à midi]

*Elle releva les yeux et plongea ses hématites brillantes de larmes contenues dans les yeux de l'homme qu'elle aimait. Dans son esprit les pensées se bousculaient entre plusieurs émotions qu'elle ne parvenait à analyser dans son état. Elle vint se glisser dans les bras de Spawn et posa son visage contre son large torse en glissa ses mains autour de sa taille.*

Je suis désolée parce que ce n'est pas le bon moment, parce que les choses nous prennent un peu de court, parce que je suis terrifiée...

*Elle le regarda à nouveau et soupira légèrement avant de l'embrasser sur la joue.*

Tu es le nouveau diacre et je ne veux pas que tu aies des ennuis... et je suis encore connétable diocésaine aussi ... Je ne peux même pas te dire si je me réjouis ou non ... j'ai trop peur actuellement de tout ce qui pourrait arriver pour savoir ce que j'en pense. Ca me prend de court, je pensais être juste malade, je n'y connais rien, je ne sais comment faire ou ce que je dois faire. Je suis... un peu perdue.

*Elle se serra plus fort contre lui.*

Oui, je voudrais me laver, m'habiller correctement et donner un coup dans le moulin quand même... Mais chéri ... ?

*Elle s'éloigna un peu de Spawn en lui souriant.*

Ai-je bien entendu mon père me libérer ou est-ce mon imagination qui m'a joué des tours lorsque j'avais la tête dans ce seau ?

Spawnounours

[Au moulin, 19 décembre 1466 midi]

*Il la tenait doucement, regardant son état préoccupant, quand elle lui fait comprendre que ses vomissements était tout à fait naturel, vu son état. Il ne souria pas à la nouvelle, mais ne grimaça aucunement.*

Ne soit pas désolé, mon amour. Nous avions conscience de nos actes. J'espérais juste que cela n'arrive pas maintenant. Que nous aurions plus de temps en amont pour nous organiser.

*Il la redressa doucement quand elle eut finit de rempli le seau. Il lui tendit un de ses mouchoirs.*

Veux-tu que nous montions dans tes appartements pour te rafffraichir ?

*Il sourit enfin et la regarda tendrement.*

Cette nouvelle te réjouit-elle ?

*Et lui, était-il heureux ? Il ne le savait même pas. Un mélange de joie, de peur, mais surtout ce sentiment de ne plus contrôler, l'envahissaient et s'entremellaient dans son esprit.*

Kalawina_yrwina

[Au moulin, 19 décembre 1466 un peu avant midi]

*Le bourdonnement des voix dans la pièce à côté était comme un arrière-fond recouvert par le désagréable bruit de dégueulis qui s'écoulait de sa bouche, la laissant pliée en deux au-dessus de l'odeur forte du sang mêlée à celle de ses propres vomissements, ce qui ne faisait que redoubler son envie de rendre tripes et boyaux. Combien de fois cela était-il arrivé ces deux dernières semaines ? Elle devait se rendre à l'évidence, l'excuse donnée par son père pourrait bien être une réalité finalement. A cette seule idée, elle se pencha à nouveau sur le seau pour continuer de se vider.

Elle était pâle et elle n'avait pas réussi à garder grand chose comme nourriture ces derniers jours. Vu sa maigreur depuis la maladie, ce n'était pas très visible mais si elle était... non, elle ne pouvait même pas se le dire dans la tête, ce n'était pas possible, et pourtant ... elle allait devoir manger et garder ce qu'elle ingérait si elle voulait aller bien.

Elle releva la tête en sentant une accalmie et regarda son blond en lui attrapant le bras pour s'aider à se relever et lui faire face.*

Je crois que ... *soupir* oui, presque tous les jours depuis à peu près une semaine ... Je crois que je suis ...

*Elle grimaça et baissa les yeux, murmurant seulement.*

Je suis désolée.

Spawnounours

Clotaire_eudoxie_yrwina

[Au moulin, 19 décembre 1466 un peu avant midi]

*Le paysan avait laissé le père dans le vent avec sa main tendue vers lui mais il était difficile de ne pas lui pardonner au vu de l'inquiétude qui se lisait dans son regard en regardant sa fille. Il semblait sincèrement l'aimer et il sut alors qu'il avait pris la bonne décision en libérant sa fille de la promesse de mariage fait au Duc.*

Ils s'aiment ... Nous ne pouvons lutter contre cela ! Et elle est probablement heureuse, mais nous verrons cela tout à l'heure !

*Il regarda un bref instant l'homme penché vers sa fille puis se retourna et prit son épouse par le bras pour l’entraîner vers l'extérieur.*

Venez Eudoxie, nous reviendrons à l'heure prévue !

*Sur ces mots, il sortit en entraînant sa femme, laissant seuls les deux tourtereaux.*

Clotaire_eudoxie_yrwina

Kalawina_yrwina

Spawnounours

Clotaire_eudoxie_yrwina

Spawnounours

Kalawina_yrwina

Eudoxie Yrwina a écrit:

Ma Fille ! Quel est donc cet accoutrement ? Et que faites-vous donc là ?

Clotaire_eudoxie_yrwina

* Coquebert = abruti

Kalawina_yrwina

Spawnounours

Kalawina_yrwina

Spoiler:

Spawnounours

Kalawina_yrwina

Spawnounours

[Le moulin, le 13 janvier 1467 au matin]

*La matinée fut assez bizarre ce jour, comme s'il le savait déjà qu'il serait bientôt seul. Une sorte de vide était arrivée dans son cœur en milieu de matinée, qui resta quelques heures. Il avait croisé Zukko, devant la mairie. Ils avaient parlé longuement, mais son esprit n'était pas là. Il ne comprenait pas pourquoi, à ce moment.

Quand Zukko le laissa seul devant la mairie, il resta un moment là solitaire.Il avait pris l'habitude de manger à la mairie juste après ses vaches pour ses obligations d'élus, que cela soit de maire que de conseiller comtal. Mais ce vide restant au fond de lui le tiraillait. Ilvit volte face au bâtiment et prit la direction du moulin, leur nid douillet à Wina et lui.*

[Le moulin, le 13 janvier 1467 au soleil à son zénith]

*Il entra par son échoppe, se mit à l'aise en enlevant sa veste chaude. Il n'entendait pas la roue du moulin tournait dans vacarme habituelle. Il ouvrit la porte donnant sur la fabrique de farine de son amour. Elle ne s'y trouvait pas et il s'inquiéta en voyant bien que la pièce n'avait pas été démarré ce jour. Il traversa le bureau et monta l'escalier donnant à l'étage à leur cuisine. Elle n'y était pas non plus. Il se dit pour se réconforter que ses nausées avaient surement recommencé et qu'elle était partie se reposer. Il se rendit dans leur chambre.*

[Le moulin, le 13 janvier 1467 au soleil en fin d'après midi]

*Il avait les yeux rouges à force de pleurer. Il était là au pied de sa charrette, cette dernière qui avait tant transporter de bois pour construire leur maison.
Un grand drap était disposer sur cette dernière. Le voyage pouvait commencer en direction des parents de Wina. Il avait envoyé un message leurs prévenant de la mauvaise nouvelle.
Il avait passé son après midi, pour la rendre belle, en nettoyant toute trace de sang. Il s'était occupé de ses cheveux et de son visage pour qu'elle soit la plus belle, comme elle était le premier jour qu'il avait vu. Il l'avait habillé de sa robe rouge qu'il appréciait tellement. Ses plus beaux bijoux, avec sa chaine et sa médaille étaient posés sur elle.*

Tu m'as donné les plus beaux moments de ma vie, ma bien aimée

Il monta dans sa charrette et ils quittèrent Laval ensemble en direction de Paris.

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[RP] Au Moulin de Spawn et Wina