Kalawina_yrwina [Au moulin, 19 décembre 1466 un peu avant midi]
*Le bourdonnement des voix dans la pièce à côté était comme un arrière-fond recouvert par le désagréable bruit de dégueulis qui s'écoulait de sa bouche, la laissant pliée en deux au-dessus de l'odeur forte du sang mêlée à celle de ses propres vomissements, ce qui ne faisait que redoubler son envie de rendre tripes et boyaux. Combien de fois cela était-il arrivé ces deux dernières semaines ? Elle devait se rendre à l'évidence, l'excuse donnée par son père pourrait bien être une réalité finalement. A cette seule idée, elle se pencha à nouveau sur le seau pour continuer de se vider.
Elle était pâle et elle n'avait pas réussi à garder grand chose comme nourriture ces derniers jours. Vu sa maigreur depuis la maladie, ce n'était pas très visible mais si elle était... non, elle ne pouvait même pas se le dire dans la tête, ce n'était pas possible, et pourtant ... elle allait devoir manger et garder ce qu'elle ingérait si elle voulait aller bien.
Elle releva la tête en sentant une accalmie et regarda son blond en lui attrapant le bras pour s'aider à se relever et lui faire face.*
Je crois que ... *soupir* oui, presque tous les jours depuis à peu près une semaine ... Je crois que je suis ...
*Elle grimaça et baissa les yeux, murmurant seulement.*
Je suis désolée.
Spawnounours [Au moulin, 19 décembre 1466 midi]
*Il la tenait doucement, regardant son état préoccupant, quand elle lui fait comprendre que ses vomissements était tout à fait naturel, vu son état. Il ne souria pas à la nouvelle, mais ne grimaça aucunement.*
Ne soit pas désolé, mon amour. Nous avions conscience de nos actes. J'espérais juste que cela n'arrive pas maintenant. Que nous aurions plus de temps en amont pour nous organiser.
*Il la redressa doucement quand elle eut finit de rempli le seau. Il lui tendit un de ses mouchoirs.*
Veux-tu que nous montions dans tes appartements pour te rafffraichir ?
*Il sourit enfin et la regarda tendrement.*
Cette nouvelle te réjouit-elle ?
*Et lui, était-il heureux ? Il ne le savait même pas. Un mélange de joie, de peur, mais surtout ce sentiment de ne plus contrôler, l'envahissaient et s'entremellaient dans son esprit.*
Kalawina_yrwina [Au moulin, 19 décembre 1466 à midi]
*Elle releva les yeux et plongea ses hématites brillantes de larmes contenues dans les yeux de l'homme qu'elle aimait. Dans son esprit les pensées se bousculaient entre plusieurs émotions qu'elle ne parvenait à analyser dans son état. Elle vint se glisser dans les bras de Spawn et posa son visage contre son large torse en glissa ses mains autour de sa taille.*
Je suis désolée parce que ce n'est pas le bon moment, parce que les choses nous prennent un peu de court, parce que je suis terrifiée...
*Elle le regarda à nouveau et soupira légèrement avant de l'embrasser sur la joue.*
Tu es le nouveau diacre et je ne veux pas que tu aies des ennuis... et je suis encore connétable diocésaine aussi ... Je ne peux même pas te dire si je me réjouis ou non ... j'ai trop peur actuellement de tout ce qui pourrait arriver pour savoir ce que j'en pense. Ca me prend de court, je pensais être juste malade, je n'y connais rien, je ne sais comment faire ou ce que je dois faire. Je suis... un peu perdue.
*Elle se serra plus fort contre lui.*
Oui, je voudrais me laver, m'habiller correctement et donner un coup dans le moulin quand même... Mais chéri ... ?
*Elle s'éloigna un peu de Spawn en lui souriant.*
Ai-je bien entendu mon père me libérer ou est-ce mon imagination qui m'a joué des tours lorsque j'avais la tête dans ce seau ?
Spawnounours [Au moulin, 19 décembre 1466 midi]
*Son amour se colla à lui avec émotions, il la serra tout contre lui tout en l'écoutant.*
Je comprends que tu sois terrifiée, mon amour, je le suis aussi un peu...
*Elle lui parla de leurs responsabilités qu'ils avaient au sein de L'Eglise Aeristotéli..*
Wina, l'importance c'est nous. Et pour nos projets au sein de l'Eglise, nous trouverons une solution. Mais l'importance ce jour est autre.
*Il garda l'étreinte entre eux forte sans être brutale.*
Oui, ton père t'a bien libéré. Ses mots indiquaient bien cette conclusion.
*Il la regarda droit dans la yeux avec un petit sourire.*
Je connais aucunement ton père, mais je n'ai aucune confiance aux nobles en général. Ils sont souvent perfides et manipulateurs. Tout est bon, pour arriver à leur fin.
*Il garda son regard soutenu dans les yeux de Wina*
Ma tendre Wina, dois-je faire confiance aux paroles de ton père ?
Kalawina_yrwina [Au moulin, 19 décembre 1466 à midi]
*Ainsi serrée contre lui, elle se sentait bien, en sécurité ; le calme légendaire de son bien-aimé agissant sur elle et la rendant plus zen par rapport à la situation. L'entendre dire qu'il était également un peu terrifié lui faisait plus peur et la calmait en même temps, comme si ça rendait son anxiété moins étrange.*
Je sais que c'est nous qui passons avant, mais je ne nous veux aucun ennui quelconque, voilà tout !
*Elle lui prit la main et commença à lentraîner vers la porte qui se situait près de la meule. Ils devaient passer par l'extérieur pour monter dans ce qui deviendrait leur demeure et elle mourait d'envie dôter de sa bouche cette infâme goût.*
J'ignore si nous pouvons avoir confiance, mais mes parents ne sont pas nobles. Ils le voudraient, mais ils ne sont qu'artisans. Ils se prennent pour des nobles et ma mère fait tout pour être intégrée à cette classe, mais même si mon père est doué dans ce qu'il fait, il n'en est pas un. Ce qui ne veut pas dire qu'on peut leur faire confiance... mais c'est ma mère qui décide généralement et c'est la première fois qu'il se dresse ainsi contre elle de mémoire... De là à lui faire confiance... je ne le ferai pas pour ma part ! Pas tant qu'il y a le moindre risque qu'il m'enlève à toi.
*Elle poussa la porte de leur demeure, découvrant un endroit propre, bien rangé, aux fenêtres décorées de voiles qu'elle avait cousus elle-même et au mobilier rustique parfaitement astiqué. Elle se dirigea immédiatement vers leur petite cuisine et mit une belle quantité d'eau à chauffer avant de redescendre rapidement en puiser pour la vider dans le grand baquet de la salle de soins, puis d'y verser également l'eau bouillante, obtenant ainsi un bain à une température raisonnable pour s'y plonger.*
Qu'en penses-tu ? A part un petit manque de décoration et nos affaires à amener, nous devrions être bien ici non ?
*Elle reprit la main de Spawn et lentraîna vers le baquet d'eau fumante pour commencer à le dévêtir avec douceur, laissant tomber ses frusques ensanglantées au sol, puis sans rien rajouter laisser tomber elle-même ses braies et sa chemise enfarinées pour grimper dans le baquet en y attirant Spawn.*
Sincèrement, je ne vois pas pourquoi je me priverais encore de ta présence vu les circonstances ... Viens donc me rejoindre dans l'eau chaude !
*Attrapant un bout de savon, elle frotta son doigt dessus avant d'en astiquer ses dents et sa langue pour se débarrasser de la saveur âcre qui y restait.*
Spawnounours [Au moulin, 19 décembre 1466 midi passé de peu]
*Elle lui donna son opinion sur la décision de ses parents et de la confiance qu'ils pouvaient leur donner. En même temps, elle l'avait emmené dans les pièces de vie du moulin.*
Nous garderons notre intention quand nous les verrons ce soir...
*Dès qu'il entra dans la première pièce, il s'arrêta de parler. D'un pas lent il s'aventura dans toutes les pièces terminées. Le sourire était enfin revenu sur son visage, l'incident avant midi était mit à l'écart dans son esprit. Il s'imaginait bien dans ses lieux avec sa tendre, et pourquoi pas des enfants. Il revint vers Wina, qui venait de finir un bain bien chaud*
Oui, mon amour, je me vois très bien ici avec toi. Tu as fait un travail formidable, c'est accueillant et chaleureux.
*Il se laissa déshabiller, la regardant avec amour. Il se laissai aussi guider vers le grand baquet avec grand plaisir. Il se retrouvait complétement nu là regardant Wina, aussi vêtue que lui entra dans le baquet.
Il enjamba le bord et entra doucement son corps dans l'eau pour appréhender la différence de température. Il s'avança vers sa bien aimé et l'embrassa.*
Oui, vraiment nous serons bien ici...
Kalawina_yrwina [Au moulin, 19 décembre 1466 juste après midi]
*Le visage de Spawn valait tout l'or du monde alors qu'il découvrait leur moulin arrangé par ses soins. Elle souriait en le voyant déambuler dans les pièces, heureuse de le voir prendre ses aises. Elle ne dit rien jusqu'à ce qu'il soit nu dans le baquet avec elle. Elle se laissa glisser assise dans l'eau et rendit son baiser à son compagnon avant de se glisser dans ses bras, collant son dos contre son torse dénudé.*
Je pense que nos pouvons nous installer ici tous les deux tu sais ... Tu as beaucoup travaillé pour fabriquer nos meubles, moi pour les arranger et faire de notre nid un cocon douillet.
*Elle se tourna pour venir enlacer sa moitié, torse contre torse , glissant ses jambes dans le dos du blond pour les nouer derrière lui, assise à califourchon sur ses cuisses musclées.*
Nous avons failli être séparés par la mort et par mes parents, nous l'avons été par la guerre... Je ne veux plus accepter d'être séparée de toi ! Même si nous n'aurions pas dû faire certaines choses, elles sont faites et je ne regrette rien. Ce petit est un fruit de l'amour ... du nôtre. Même si nous ne sommes pas liés aux yeux de l'Eglise, je suis à toi et tu es à moi depuis la première fois où nos lèvres se sont rencontrées.
*Elle lui sourit et glissa ses mains dans son dos en le caressant doucement, se serrant contre lui dans une étreinte câline.*
Spawnounours [Au moulin, 19 décembre 1466 midi passé de peu]
*Il était détendu dans ce baquet, leur baquet.Il sentait vraiment bien,dans leur maison.La vie les avaient amené jusqu'ici et il en était heureux. Son amour se retourna pour l'encercler de ses jambes.*
Le premier jour que je t'ai vu, je t'ai trouvé très belle. puis chaque moment avec toi m'ont confirmé qu'elle femme extraordinaire que tu étais. Nous sommes une famille, mon amour et je ferrais tout pour que nous le restons
*Il l'embrassa tendrement, laissant aller dans l'étreinte câline.
La journée était chargé, mais ils pouvaient passer encore un moment à deux.*
Kalawina_yrwina [Au moulin, 19 décembre 1466 juste après midi]
*Ce moment à deux avait beau être des plus agréable, elle savait qu'elle ne pouvait le faire durer même si elle aurait eu l'envie de rester à tremper avec lui encore un moment. Elle attrapa la savonnette et commença à la faire glisser sur les épaules musclées de son blond et la laisser parcourir tout son corps, terminant par faire mousser sa tignasse blonde pour achever de le rendre aussi propre qu'un sou neuf.*
Ne traînons pas trop, je voudrais tout de même rendre les lieux présentables pour leur retour ... Non que j'aie une envie folle de les revoir débarquer, mais faisons les choses bien !
*Elle se lava rapidement avant de les rincer tous les deux et de se lever dans le baquet.*
Enfin ... ce qui implique de trouver des vêtements et se vêtir !
*Elle se mit à rire et sortit.*
Se vêtir, laver et ranger un peu, manger un bout et préparer une collation pour quand ma famille redébarque !
*Selon ce qu'elle avait prévu, elle entama tout ce qu'elle voulait encore faire avant le retour des Yrwina père et mère, trouvant quelques frusques à leur mettre sur le dos le temps du nettoyage et une mise propre pour se changer après ce dernier.*
[Au moulin, 19 décembre 1466 en début d'après-midi]
*Ils avaient rangé, nettoyé, briqué les moindre recoins, avaient avalé une miche rapidement et Wina était allée rechercher une fournée toute chaude chez Cornelia et avait préparé la table avec une jolie nappe, sorti la confiture d'abricots et rhubarbe qu'elle avait faite en secret en espérant qu'elle soit aussi bonne que celle d'Albon et elle avait également sorti des choppes et du lait tout frais que Spawn avait tiré le matin-même.*
Chéri, je pense que nous ne pourrons mieux faire !
*Elle s'était glissée dans une robe rouge et avait bien mis sa médaille aristotélicienne au cou, sur la chaîne offerte par Spawn le jour de son baptême et les boucles d'oreilles finement ouvragées en perles pendaient à ses lobes.*
Spawnounours [Au moulin, 19 décembre 1466 juste après midi]
*Ils avaient bien travaillés. Est-ce dû à leur inquiétude sur larrivée des parents ne sachant pas encore comme ils vont se comporter ou à létat de Wina avec ses nausées ou même les deux ? Mais ils avaient été très efficaces dans leurs préparations
Lui Spawn avait mis comme dans ses habitudes une tenue blanche et rouge, toute propre qui sied bien avec la superbe tenue de sa bien-aimée. Il la trouvait encore plus dans cette tenue, aussi bien sa robe qui lélançait et lamincissait que ses bijoux, son collier et ses boucles doreilles. Il Ladmirait quand elle linterpella*
Non, je ne crois pas que nous pouvons faire mieux.
*Il passa un regard sur la table et vu les pots de confiture. Un large sourire se dessina sur son visage. Il se tourna doucement vers Wina et avec un visage presque enfantin il sadressa à son amour, avec une voix tendre.*
Est-ce ce que je pense mon douce Wina ? Abricot et rhubarbe ?
*Il sapprocha delle et attrapa ses mains dans les siennes. En la regardant toujours aussi tendrement, il attendit quelques secondes et reprit la parole. *
Nous pourrions en goûter de suite avant larrivée de tes parents ? A ce sujet ils arrivent dans combien de temps ?
Kalawina_yrwina [Le moulin, le 13 janvier 1467]
*Les parents de Wina ne s'étaient finalement jamais représentés le jour-même et nul ne les avait vus quitter la ville mais ils semblaient bel et bien avoir quitté les lieux. La jeune fille en avait été surprise, elle qui s'attendait à se faire embarquer de force mais son père s'était finalement montré un allié envers sa mère lors de son court passage dans le moulin.
Près d'un mois après leur passage et toujours sans nouvelle de leur part, elle s'étonnait de cette chance d'être toujours aux côtés de son blond, même s'ils se voyaient peu entre les gardes, le moulin, la boucherie, la mairie. Leur vie était folle et les quelques instants pendant lesquels ils pouvaient se retrouver étaient les 2-3 pauvres heures de l'aube pendant lesquelles la petite noiraude parvenait à trouver un instant pour se glisser dans les bras de son bien-aimé dans leur lit douillet.
Depuis quelques jours, la jeune femme avait des douleurs abdominales telles qu'elle avait dû mordre sur sa chique pour quand même effectuer ses gardes et faire tourner le moulin, mais elle n'en avait rien dit, ne voulant pas inquiéter son compagnon. Dans sa méconnaissance des affections diverses, elle avait juste pensé que ça allait passer et elle ne croisait pas beaucoup de femmes pendant ses journées, difficile de demander à une amie si c'était une conséquence normale de la grossesse.
Toujours est-il que ce matin-là, elle s'était réveillée après Spawn, comme toujours, et avait été incapable de se lever de leur lit, clouée par la douleur qui irradiait son bas-ventre. Elle se redressa légèrement avec une impression de s'être oubliée dans la couche et retomba presque immédiatement tant elle se sentait faible. Avait-elle bien vu entre ses cuisses et était-ce bien du sang ?
Elle se mit à pleurer, à la fois de douleur et de peur, sentant comme des poignards s'enfoncer dans ses chairs et la retourner encore et encore pour mieux la transformer en charpie comme son coeur de future mère se rendant compte que cet enfant était perdu. Pas la force de crier, pas la force d'aller trouver son âme soeur, elle reste étendue, gisant dans la chair de sa chair, le sang de son sang, sentant ses entrailles se vider et ayant de plus en plus froid à mesure que le liquide chaud glisse entre ses cuisses et son séant.
Elle voudrait crier, mais seuls des murmures s'échappent d'entre ses lèvres. Ca ne devait pas se passer comme ça, ça ne pouvait pas se passer comme ça. Elle ne voulait pas le laisser et sentait pourtant la douleur l'attirer vers ailleurs, et pourtant elle luttait. Elle ne pouvait partir sans un adieu à celui qui était sa vie...*
Spawn ... oh Spawn...
*Sa respiration devenait difficile, comme si un étau comprimait sa poitrine en l'empêchant de prendre les goulées d'air frais dont elle a besoin pour rester en vie. Son visage baigné de larmes se tourne vers la porte de la chambre restée ouverte, lui laissant la vue sur l'entrée de ce qui devait devenir un nid d'amour. L'endroit ne durerait pas. Spawn ne pourrait rester là après avoir déjà perdu sa femme...*
Spawnounours [Le moulin, le 13 janvier 1467 au matin]
*La matinée fut assez bizarre ce jour, comme s'il le savait déjà qu'il serait bientôt seul. Une sorte de vide était arrivée dans son cur en milieu de matinée, qui resta quelques heures. Il avait croisé Zukko, devant la mairie. Ils avaient parlé longuement, mais son esprit n'était pas là. Il ne comprenait pas pourquoi, à ce moment.
Quand Zukko le laissa seul devant la mairie, il resta un moment là solitaire.Il avait pris l'habitude de manger à la mairie juste après ses vaches pour ses obligations d'élus, que cela soit de maire que de conseiller comtal. Mais ce vide restant au fond de lui le tiraillait. Ilvit volte face au bâtiment et prit la direction du moulin, leur nid douillet à Wina et lui.*
[Le moulin, le 13 janvier 1467 au soleil à son zénith]
*Il entra par son échoppe, se mit à l'aise en enlevant sa veste chaude. Il n'entendait pas la roue du moulin tournait dans vacarme habituelle. Il ouvrit la porte donnant sur la fabrique de farine de son amour. Elle ne s'y trouvait pas et il s'inquiéta en voyant bien que la pièce n'avait pas été démarré ce jour. Il traversa le bureau et monta l'escalier donnant à l'étage à leur cuisine. Elle n'y était pas non plus. Il se dit pour se réconforter que ses nausées avaient surement recommencé et qu'elle était partie se reposer. Il se rendit dans leur chambre.*
[Le moulin, le 13 janvier 1467 au soleil en fin d'après midi]
*Il avait les yeux rouges à force de pleurer. Il était là au pied de sa charrette, cette dernière qui avait tant transporter de bois pour construire leur maison.
Un grand drap était disposer sur cette dernière. Le voyage pouvait commencer en direction des parents de Wina. Il avait envoyé un message leurs prévenant de la mauvaise nouvelle.
Il avait passé son après midi, pour la rendre belle, en nettoyant toute trace de sang. Il s'était occupé de ses cheveux et de son visage pour qu'elle soit la plus belle, comme elle était le premier jour qu'il avait vu. Il l'avait habillé de sa robe rouge qu'il appréciait tellement. Ses plus beaux bijoux, avec sa chaine et sa médaille étaient posés sur elle.*
Tu m'as donné les plus beaux moments de ma vie, ma bien aimée
Il monta dans sa charrette et ils quittèrent Laval ensemble en direction de Paris.