[RP] Un Impérial à la recherche d'une Réformée

Le_g.

Il se balladait, par ici, par là... il avait été sur les bords du lac...

Louis :Vous n'auriez pas vu une brune, elle s'appelle Léa...
Un genevois : Nan, va voir ailleurs

Pour des questions de pudeur, on évitera de donner la litanie de jurons qui s'en suit, ansi que la vaine tentative de faire comprendre que c'est pas pour la tuer qu'il la cherche...

Il continue donc sa quête, et va voir ailleurs comme on lui a conseillé, c'est à dire, la tête la première dans une taverne. Il soupire, et choisit de passer de l'une à l'autre, sans distinction. La trêve du tournoi est terminée, et il sent bien que son uniforme est pas vraiment pour plaire à certains, même si a priori, d'autres le tolèrent plus.

Je recherche une brune, léa, vous la connaissez certainement... Elle est Sicaire.

Et belote et rebelote, les portes se ferment...

Il poursuit ses recherches, taverne suivante... A ce rythme, il va terminer bourré avant la nuit.

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Leamance

Promenons-nous sur les remparts, pendant que le Loup n'y est pas...

Ah ben si, quand on parle du loup, on en voit la queue.

Aujourd'hui, en chemin, vous avez croisé un groupe composé de Archeur et de Sebastien_, un groupe composé de Chartres et de Ladyoscar., Curtis_lemansky, Helisea., un groupe composé de Le_g. de Lglvh de Albert0 de Pasko de Djazia de Tibere. et de Nightwalf, et Drack.

Depuis son poste de garde, Léa observe quelques Savoyards en goguette, le chef de port qui monte sur son foncet afin de le céder pour la modique somme de 1500 écus, et inloupable à la lueur des aurores,l'imposante silhouette de Louis Track de Lioncourt, entouré des siens.

Plus tard dans la matinée, elle s'amuse depuis les remparts à le voir ainsi errer dans les ruelles, faisant la tournée des tavernes, visiblement à la recherche de quelqu'un, sans doute le Cardinal, se dit-elle.

Sur le chemin retour vers chez elle, en direction du port, elle l'aperçoit sortant de la taverne d'Hobb. Tenue de défense plus ou moins bien mise, tête de quelqu'un qui a passé une nuit blanche de surveillance, cernes sous les yeux, Léa est quand même visiblement heureuse de le voir.

- Salvé Louis.Je ne pensais pas te revoir si tôt.

Le ton est chaleureux, le regard sincère.
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Le_g.

Pas très frais, c'était le moins qu'on puisse dire. Entre la route, la boue, la pluie, le vent, et le reste, il était dans un état pas vraiment fringuant. Juste après avoir salué son fils, il était parti en quête de Léa. Elle avait perdu, il avait gagné, elle lui devait des informations. Qu'en aurait-il été si c'était le contraire ? Bah, on ne le saura jamais, et puis ce qu'il recherchait, c'était pas vraiment du chaud bouillant, mais des faits, des preuves, sur une histoire passée, qui datait de la fin de la guerre entre l'Empire et Genève.

Après tout, il n'y avait plus lieu de garder ça secret, même si lui était toujours tenu de garder pour lui son p'tain de rapport qui pourtant ouvrirait bien des yeux, et pointerait bien des choses que certains s'acharnent à enterrer. Il y avait des squelettes dans les placards impériaux, et pour le moment, il aurait droit des bribes des squelettes réformés... ça changerait un peu.

B'jour Léa. Un plaisir de vous revoir.

Ouaip, dehors, rues, public, il tente de garder les apparences... peine perdue lorsqu'il la regarde. Rapidement il détourne le regard qui descend... pour le remonter. hey ho ! Pas regarder là ! mais les yeux brillants de la brune sur lui a quelqu'effet pas désirable en cet instant précis.

Hum.... oui, bravo, c'est un début, mais encore ? On pourrait se voir où ?Génial, ça progresse... J'pense que là, faut qu'j'aille m'ébrouer, un bon décrassage après la route, ça va m'faire du bien. Gné ? heu, tu lui cours derrière depuis des heures, et maintenant qu'elle est là, tu te défiles ?

Au fait ! Tu as perdu ! Et j'ai gagné ! Alors c'est quoi ma récompense ?

Une bise ? Tsss, non mais arrête, vous avez pas les mêmes uniformes, t'as oublié L'Gaucher ! Alors range ton sourire niais, fous tes yeux dans ta poche... non pas sur ses hanches ! Dans ta poche... non, pas sur son buste non plus ! P'tain, si avec ça, tu t'rechopes pas une confess', t'as d'la chance... Parce que Au secours, les pompiers ! Apportez des seaux d'eau ! Y'a comme qui dirait un brasier là !

Tu aurais une bonne auberge à me recommander ? Heu, tant qu'à faire une où on puisse se détendre avec mes amis sans risquer d'se prendre une dague entre les omoplates, ça s'rait parfait.

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Leamance

B'jour Léa. Un plaisir de vous revoir.

Vouvoiement.

Léa reste pantoise et écarquille les pupilles. Il faisait fi des politesses, Môssieur le Capitaine de l'Escorte Impériale, quand la Sicaire lui jouait son meilleur morceau au flutiau.

Hum.... On pourrait se voir où ? J'pense que là, faut qu'j'aille m'ébrouer, un bon décrassage après la route, ça va m'faire du bien.

Tutoiement.

Etrange sensation, celle de retrouver quelqu'un de proche. Elle ne l'a pourtant connu qu'une très courte nuit. Louis pose son regard là où ses mains ont exploré tous les recoins. Et ça se voit. Oui oui, il a beau tenter de sauver la face, il n'en reste pas moins un homme sous dépendance hormonale - on lit en lui comme dans un livre.

Il est là, devant elle.
Sa présence l'ensorcelle.
Tendrement elle lui sourit,
C'est interdit.

Cette nuit Franc Comtoise, elle la paye encore. Involontairement, elle a brisé le coeur d'Esclandres, son époux, qui est parti se réfugier chez cet abruti de Childerik, le tapissier éleveur de moutons à Solothurn. Ce même abruti de Childerik lui a d'ailleurs donné une lettre, signé de la main de son 'Pou, et qu'elle conserve précieusement, dans son bustier. Preuve qu'il n'est pas allé se suicider au fin fond de l'Albanie

'lut copain Child !
Quand t'veux qu'je bosse sur ton champ, ben tu m'dis, j'bosse pour qu'dale.
t'mets à 12 écus l'bousin et j'prends.

ça pu un peu du cul les moutons... D'jà qu'j'sens pas la rose, si j'sens la bique quand Léa viendra, des risques qu'elle aille coucher avec Lordhammer... T'sais... c'est un'femme, elle a des b'soin naturels qu'on a pas nous les hommes.

Mais j'veux bien v'nir chez toi, parce qu'Allie m'fait penser à Léa en plus teigneuse.

Esclandres

Puis y'a le cousin par alliance, le vieux con de Cendres, qui l'accable de reproches, même depuis le pont de sa caraque de guerre, dans le détroit de Gibraltar. Certes, elle le remet vite à sa place, le qualifiant de frustré. Mais le sujet est lancinant, provoquant un malaise certain au sein de la Compagnie du Léman.

Au fait ! Tu as perdu ! Et j'ai gagné ! Alors c'est quoi ma récompense ?

Hop là ! on revient sur un domaine qu'elle maîtrise. La politique et la manipulation en tout genre. Ouf ! Léa est sauvée ! La destruction des armées Impériales sur le territoire Comtois, ça elle maîtrise.

Dis-moi ce dont tu as besoin, je devrais te trouver ton bonheur.

Tu aurais une bonne auberge à me recommander ? Heu, tant qu'à faire une où on puisse se détendre avec mes amis sans risquer d'se prendre une dague entre les omoplates, ça s'rait parfait.

C'est ça...tend lui la perche Louis...

L'Ichtus Frétillant, c'est mon auberge. En face du port. Vous êtes mes hôtes.

Puis elle s'approche de son oreille, et lui murmure.

Tiens les clés de la résèrve, on pourra discuter en toute discrétion.
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Le_g.

Se penchant pour écouter son murmure, il ne se prive pas pour laisser une main trainer autour de la taille fine de la brune pour la poser dans le bas du dos de la belle. Il prendrait ses aises ? pas vraiment, mais si certains pourraient avoir honte, regretter ou autre, lui, il assume. Il va pas nier, surtout que bon, ils se sont quand même fait choper en beauté, et qu'on lui en rabat les oreilles assez, à lui comme à son cousin.

Plus d'un qui rêve de prévenir l'empereur de ce qu'il a fait, mais peu peuvent prétendre en avoir la preuve ou en avoir été témoin. Il n'y en a qu'un, et c'était sous le coup de la confession. Il lui murmure de même :

Humm, il me tarde d'y être, et j'espère que tu m'autoriseras à prendre des copies de ces documents qui m'intéressent.

Il lui mordille doucement le lobe de l'oreille, et esquisse un sourire de connivence.

A quelle heure ?

Puis il reprend ses distances, se rappelant qu'ils sont dans la rue, et pas dans un endroit privé.... et qu'ils risquent l'un comme l'autre d'en prendre pour leurs grades respectifs. Il reprend donc plus "officiellement".

Merci pour l'invitation dans ton auberge, on n'y manquera pas d'y faire un tour, le temps de construire la notre. L'ichtus hein... j'y vais de ce pas.

Léger sourire amusé. Sérieusement, c'est comme s'il l'invitait dans une auberge qui s'appellerait "la croix de rome"...
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Maryha

Ah ! Le Port de Genève au clair de lune ... un avant goût du jardin des délices à n'en pas douter. Elle aime le clapotis de l'eau, le grincement des mâts, le souffle dans les hautes voiles. Et puis, la nuit tout est différent, tout prend des allures de mystères, d'étrangetés ... et la bridée adore ça. C'est comme si elle était dans un autre royaume, comm' un retour chez elle où tout est si différent ...

Laissant son regard trainer de ci de là, elle aperçoit là bas, au coin d'une ruelle un couple qui semble roucouler. L'éternel danse des amoureux, la fille s'approche, le gars glisse un bras dans son dos, ils sont proches, il glisse dans son cou ... Ha ... c'est si romantique, Genève au clair de lune ...

Mais soudain les yeux de la bridée se froncent un peu plus, et un peu plus encore, avant de s'arrondir grandement ! Non ! NON !!! C'est pas possibl' !
C'est ... c'est Léa ?! Et l'gars n'a rien à voir avec 'Pou. Alors Déos soutient les désirs, les plaisirs de la chair et tout et tout ... mais quand même c't'un choc.
Ni une, ni deux, l'Etrangère se colle aux bâtiments du port, et se glisse avançant mètre par mètre, à la manière de la panthère rose. Enfin, le visage de l'homme se dessine et là ... c'est le DRAME ! J'vous l'donne en mille, l'Ecorcheur !

Du coup, v'là la Maryah qui déboule comme un chien dans un jeu de quille, qui se met entre les deux, repousse l'homme en le bousculant sans douceur, et se plante devant Léa, mains sur les hanches, le visage rouge et les yeux remplis de colère :

Mais LEA !!! ça va pas ?! C't'un Impérial ce gars, un poison à Genève ! Un chasseur de Lions et un tueur de Réformés ! Un écorcheur !Tu perds la boule ou quoi ?
Merdeeeeeeeuhhhhhhh Léa ! Ressaisis toi, t'peux pas faire ça enfin !

Et de lancer un regard noir à Louis, en grognant :
Toi tu boug' pas ! Et t'avises pas à r'poser la main ... ou tes lèvres ... sur Elle, tant que je suis là !

Et de poser sa main au pommeau de sa Sica. Faudrait pas qu'la balade au clair de lune ressemble à l'histoire de l'Ecorcheur écorché ...
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Leamance

Gloups.

Louis se comporte exactement comme elle ne l'attendait pas. Une nuit...ils avaient dit. Juste une nuit. Un tour de manège charnel, pas le train fantôme, plutôt le petit wagon des montagnes russes, roulant sur des rails des plaisirs, des soupirs et des désirs. Et ensuite, chacun retourne à ses occupations de troubadour, avec en cadeau secret des souvenirs ardents, bien cachés au fond de leurs sensuelles sensations interdites.

Le corps de la Sicaire se tend, alors que la main brûlante retrouve sa place. Lorsque ses lèvres dévorent son lobe, c'est une myriade de petits frissons qui parcourent sa peau.

A quelle heure ?

Ben là...tout de suite, puisque tu te sens en terrain conquis, prends moi contre la porte de la taverne d'Hobb, en plus ça m'excitera qu'on souille ce lieu.

OUlàààà...STOP Léa, tu ne peux pas penser cela. Donc tu réagis en lui souriant comme tu le fais avec tes alliés de pillage et autres joyeusetés, avec froideur et retenu.

Ouf! elle y parvient!

Le Capitaine de l'Escorte Impériale reprend ses distances. Voilà..tout va bien. Tout est sous contrôle.

La copie des parchemins? concentre toi là dessus. Les parchemins...oui, non, les montrer d'accord, mais trahir cet autre ennemi qui est devenu ami...Non.

Puis plouf le séant dans un bac d'eau glacé.

Mais LEA !!! ça va pas ?! C't'un Impérial ce gars, un poison à Genève ! Un chasseur de Lions et un tueur de Réformés ! Un écorcheur !Tu perds la boule ou quoi ?
Merdeeeeeeeuhhhhhhh Léa ! Ressaisis toi, t'peux pas faire ça enfin !

Maryah? qu'est ce qu'elle fout là? Ah oui c'est vrai, elle avait prévenu de son arrivé, pour le plus grand plaisir de Léa.

Par la triplette des ACA - Aristote, Christos et Averroes - faut dédramatiser la situation.

-Chut... Du calme Maryah ! L'Ecorcheur et moi sommes en mission hautement stratégique. On doit démasquer une taupe..on fait semblant. C'est...diplomatique.

Elle n'a trouvé que ça à dire...et d'ailleurs pourquoi ment elle? Sans doute parce que Maryah est son amie, et qu'elle aurait préféré lui confier sa passion autrement.

Air sur d'elle, comme quand elle ment à Zarathoustra ou à Cendres.
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Le_g.

Elle se tend, il savoure. L'emprise des sens contre laquelle il lutte lui-même semble être aussi intense pour la belle brune. Mais ils sont adultes, consentants pour un temps, mais conscients que là, c'est ni le lieu, ni le moment de se la jouer partie fine. Ils se reprennent, l'un comme l'autre.

Soudain....

Poussé avec la délicatesse réformée, il se voit "écarté" de la conversation, avant qu'il ne manque de devenir sourd.

Pas complètement idiot non plus, il touche pas à ses lames. Sans doute que des dizaines de paires d'yeux les observent, et tant que les hostilités ne sont pas ouvertes, aucune raison de dégainer le premier.

Mais LEA !!! ça va pas ?! C't'un Impérial ce gars, un poison à Genève ! Un chasseur de Lions et un tueur de Réformés ! Un écorcheur !Tu perds la boule ou quoi ?
Merdeeeeeeeuhhhhhhh Léa ! Ressaisis toi, t'peux pas faire ça enfin !

Il les regarde, les observe, des amies, et ouaip, bon, ils savent bien qu'ils n'ont pas le droit, l'un comme l'autre. Il patiente un moment et pousse avec une délicatesse toute en retenue, genre impérial qui se la pète, l'empêcheuse de comploter à deux.

Dites, vous pensez pas que si j'avais voulu la tuer, ce serait déjà fait ? On avait... autre chose à penser.

Mouais, même pas qu'il ment. Il pensait pour sa part à ce qu'il a gagné, à une nuit "brûlante" dans tous les sens du terme, à ce que ça va lui couter de lire comme textes suite à l'attrapage en règle dont il a été "victime" près d'une auberge franc comtoise, et à des textes lu dans un endroit réservé aux talib... mais ça hein, la beugleuse, elle risque pas de savoir, vu qu'elle s'en tient à ce qu'elle a cru voir.

Et je vous invite à revoir un peu vos informations... par la même occasion. Des fois que vous n'auriez pas encore appris, les Ecorcheurs ne se sont jamais présentés en armée à Genève.

Il esquisse un sourire et se rappelle plus d'un an avant.

'fin si... mais c'était pas une armée impériale.

Il regarde Léa et esquisse un sourire en coin, la taquinant.

J'te raconterai si t'es sage.

L'Impérial regarde les Réformées, et bon, faut bien dire, la deuxième attire moins son regard que la première hein... mais ça, fallait s'en douter un peu quand même.

Je vais bien, tu vas bien, tout va bien. Non ? Nan parce qu'hormis la folle qui parle à son cousin qui est... bah, le Louis sait même pas où... En même temps, normal que Lest le suive pas, surtout quand il cherche une femme hein ! Tssss ! D'ailleurs, il est où lui ? La tête de Louis se tourne pour chercher son cousin du regard, ou un Ecorcheur, et réalise qu'il a manqué de la plus élémentaire prudence, avant d'apercevoir dans l'ombre une personne qu'il reconnait pour être un goupil. Nop, ça va, La vie est belle. C'pas une belle journée pour mourir, alors on va tenter d'éviter hein.

J'vous offre une chope, jolies dames ? Autant essayer de se mettre au chaud non ?

Le regard glisse sur la deuxième brune pour se plonger dans les prunelles de la première, avant qu'il se décide à regarder de nouveau la rue, et chercher où est la taverne de Léa...

A l'Ichtus donc ? Accepteriez-vous de me guider ? Je ne connais pas grand chose de Genève, hormis les ruelles fréquentées durant le tournoi.

Non non, il est pas inconscient, il sait où il est, mais il sait aussi qu'à moins qu'elles ne soient stupides, ce qu'il ne pense pas, elles savent qu'il ne représente pas un danger pour elles.
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Lglvh

Genève by night…

Mais pas celle de Tibère hein !

L’air pur des montagnes qui vous glace les narines, le lac et ses senteurs de…poisson

Je n’aime pas le poisson

Genève donc, ville banale. Mais sérieux, elle a quoi de plus que les autres ? Une histoire ouaip, des souvenirs…
Mais niveau décor, je préfère Arles, de la flotte aussi, la même odeur de poiscaille mais au moins il y fait plus chaud..

Oui parce que je me les caille en me promenant, ce soir-là.

Tient, v’là mon cousin qui a eu la même idée que moi. Il pourrait m’attendre quand même.

Je m’apprêtais à le rejoindre au pas de course quand il s’arrêta net devant une personne…une femme…en grande conversation…

Enlacés…Enlacés….Put’…Léamance..C’est bien elle ?

J’écarquillais l’œil. Je m’apprêtais à bondir sur Louis, l’écarter de ce danger ambulant en le tirant par la peau du fion.
Oui Monsieur ! Je suis jaloux !
ca te pose problème ?
Et chasser la donzelle après l’avoir un peu mâchouillé de partout pas très gentiment..
Mais Lâches-le, berdol ! Dégage..Rahoust…

Ha oui..La lettre, les infos qu’elle doit balancer..Ponds nous ton truc et casses-t…

Une furie..des cris

Tellement concentré sur la bouche de mon cousin qui se promenait dangereusement du côté de la face de la réformée, je l’avais pas vue venir, l’autre…

Et vas-y que je m’égosille..Déjà, la moitié de la populace m’avait parlé le matin des frasques de capi’Lou et juge’Léa, voilà que maintenant l’autre moitié venait d’être mise au courant !
La, je dis bravo !!! Une vraie plaie cette donzelle qui semble nous suivre partout, elle et son teint basané et ses yeux en amandes.fort jolis d’ailleurs mais une voix de vendeuse de laitue criarde et haut-pérchée…mais pour quoi le Très-Haut avait-il créé la femme ?
Ha oui pour la procréation et nous em*merder nous les mâles..Parce que par les temps qui courent..Elles préfèrent guerroyer et politiquer plutôt que de torcher leurs chiards…Plus couillues que nous, vindiou..

Je sortis de l’ombre, assez énervé..Et dire que moi j’espionne discrètement, elle aurait pas pu en faire autant nan ?

Je m’interposais direct.

Regard de renard furibond et de mauvais poil en direction des filles..La première qui ouvre le clapet, je m’en sers comme appât à brochet lémanique
Regard lourd et désapprobateur pour Louis. Alors, tu remets le couvert ?

Main droite sur ma dague, main gauche dans la poche, l’air de rien, j’allais envoyer un ta gueule cinglant à la brâmeuse mais Léa partit dans des murmures incompréhensibles..

Soupir de lassitude et acier transperçant les ambres.et t’as de la chance que je suis borgne, Lou’ sinon y en aurait deux à t’arbalétiser*.

Je te cherchais…

Bah voyons

T’as dit.que tu m’attendrais

Mauvaise foi

Museau de renard pointant vers l’oreille du Loup, pas un ton.un grognement de mâle possessif.…Manquerait plus que je me mette à pisser pour marquer mon territoire.

Excessif ?

Oh que woui…bien pour ça que je me contentais de dévisager tout le monde en silence.

*clin d'oeil jd Louis qui m'a appris le therme

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Maryha

C'est compliqué là. Tout s'enchaîne à une vitesse folle. Les confidences de Léa qui sont plutôt douteuses de chez Douteuse, le Louis qui la bouscule gentiment ... genre vous êt'une petite femme fragile qui casse, alors j'fais attention, et l'autre roux qui se ramène sa trogne et qui dit aussi des trucs incompréhensibles.

En fait, la présence de Lestat rassurerait presque Maryah. Lui non plus n'avait pas trop l'air informé du "truc" diplomatique ... On a l'air moins con, quand on est deux cons. Si, si, c'est vrai hein !

Puis laissant les hommes à leur conversation, elle se penche discrètement vers Léa et lui murmure :

D'puis quand tu t'associes à l'enn'mi pour démasquer les taupes ? Hein ? Si y a une taupe dans tes rangs j'te f'rai dire, elle est d'son camp. Et si c'est une taupe de son rang à lui, c'est qu'elle vient d'ton camp ... T'vois l'truc ?!
Et d'puis quand en mission on s'fait mordiller l'oreille ? J'ai vu c'que j'ai vu hein ?! C'est pur'ment dégueu Léa ! C't'un Ecorcheur ... à la botte de l'Emp'reur ! Merdeeeeuhhh t'vaux bien mieux que ça ... Il est où ton 'Pou ? j'vais aller l'chercher par la peau du cul s'il faut ... mouarfff ...

J'vous offre une chope, jolies dames ? Autant essayer de se mettre au chaud non ?
A l'Ichtus donc ? Accepteriez-vous de me guider ? Je ne connais pas grand chose de Genève, hormis les ruelles fréquentées durant le tournoi.

- Mouais ! BOIRE ! V'là qui m'aidera à laver les images dans ma tête ! Mouarf ! C't'une auberge aussi l'Ichtus, Léa ? Y m'faudrait une chambre pour trois, j'ai le p'tit et vu que Starkel a planté le départ ... m'faudrait un endroit pour au moins coucher le petit ...
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Leamance

Tous dans la taverne de l'Ichtus...c'est la meileure façon de régler les malentendus.

Lestat n'a pas à être jaloux.

Maryah n'as pas à être inquiète.

Louis et Léa partagent le souvenir d'une nuit brûlante. Le désir les consume. Ils s'en accomoderont. Pas de quoi alerter les hautes instances.

La Sicaire se dirige vers sa taverne
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Le_g.

27 février 1462 - dans une ruelle de Genève

Le charme est rompu, ou presque, il regarde son cousin et esquisse un sourire, lui posant une main sur l'épaule et se penche pour lui murmurer à l'oreille :

Du calme, je vais pas la violer en pleine rue à Genève hein !

Mouais bon, heureusement qu'il le dit parce qu'il y a quelques instants à peine, on aurait pu croire le contraire. En attendant, il suit tranquillement en direction de la taverne de l'Ichtus frétillant. Discrètement un regard d'un côté, puis de l'autre, et se contente de suivre. Il est là pour des informations, et pour ensuite retrouver Khal et Yo, et son fils.

La beugleuse, il l'observe attentivement. Vue en compagnie de Starkel à SC celle-là. Etrange coincidence ou pas, il cherche pas à comprendre.

27 février 1462 - Taverne de l'Ichtus Fretillant

Ils entrent, à savoir qu'il ouvre la porte pour laisser entre les dames. Galanterie même pas consciente de sa part, parce que les bonnes manières et lui, ça fait pas bon ménage, s'il le fait, c'est plus pour faire plaisir à qui il a envie, et puis on s'en fout, il l'a fait point barre, le reste c'est de la littérature. Ils entrent donc et Louis va poser quelques pièces sur le comptoir : chopes, et pichets de bière et de vin sont apportés à la table et il s'y installe avec les deux femmes et Lest.

Dis-moi, Léa, tu m'avais pas dit que tu avais un compagnon ? J'l'ai appris par... hum, une rombière qui a bien me failli verser son pot de chambre sur la tête quand j'lui ai posé la question. J'suis pas encore trop rouillé, j'ai réussi à l'éviter. J'espère que ça t'fera pas trop d'problèmes que j't'ai cherché partout. En même temps, t'avais qu'à descendre de tes remparts hein !

Taquin, il la regarde.

Tu vas finir par geler en enfer à regarder et te moquer, ça s'rait dommage non ?

Se tournant vers son cousin qui semble fulminer, il se sert une chope de bière, l'interrogeant du regard.

Léa nous propose une chambre... on pourrait en profiter pour se décrasser, un bon baquet d'eau chaude, ça nous fera du bien nan ?

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Lglvh

Une paluche de géant qui se pose sur mon épaule de nabot et blablablabla nan je t’écoute pas, je t’entends pas, je ne veux rien savoir, j’ai décidé de bouder ! Mais comme je suis un parfait comédien et que je ne tiens pas à perdre la face devant les deux brunes, je te gratifie d’un immense sourire enjôleur et te fais même un petit signe de la main pour que tu suives le petit cortège : Mais après vous, mon capitaine…

Je leur emboitais le pas, fermant la marche non avoir reluqué chaque personne devant moi…Alors comme ça, on pouvait être réformée et bien foutue ? C’est donc compatible, ça ?
Faut croire que oui.

Je pénétrais dans la taverne en leur compagnie et pris place à la tablée, me servant de bière, n’aimant absolument pas le vin.

Y a pas du Génépi par ici ?

Non parce que on ne va pas boire de la mirabelle en Helvétie, hein ?

Et puis de toute façon, les Helvètes-femmes ont des grosses chevilles, des couettes et s’appellent toutes Heidi ou Trudi, il parait. Elles élèvent des vaches mauves pendant que les marmottes, elles emballent le chaud colle là dans le papier qui brille. Les hommes quand à eux, Hans-Peter ou bien Guillaume Tell se promènent avec une arbalète, une pomme ou pioche et un chapeau à plumes tout en beuglant des *ricolaaaaaa chrüterchraft, mais plutôt du côté des Bourbines*

Comme quoi, Léamance est bien l’exception qui confirme la règle.je la toise, je l’observe je la scrute et je fulmine me rappelant le *elle est jolie* niaiseux de mon.à moi, pronom posessif, cousin…
On respire-on expire.les règles, lestat tout est eukaip, pas de lézard, on se détend et on pète un coup…

Un quoi ? Un bain..

V’là que le goupil a la queue autant frétillante que l’ichtus…

Un bon décrassage ouaip, histoire de plus sentir la poussière et avoir le poil soyeux.

*pub milka, merci au jd qui m'a rappelé quoi elle fait la marmotte
*pub Ricola
*bourbines : suisses-allemaniques

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Un Impérial à la recherche d'une Réformée

Lglvh

*pub milka, merci au jd qui m'a rappelé quoi elle fait la marmotte
*pub Ricola
*bourbines : suisses-allemaniques

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Leamance

Le_g.

27 février 1462 - dans une ruelle de Genève

27 février 1462 - Taverne de l'Ichtus Fretillant

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Maryha

Lglvh

*clin d'oeil jd Louis qui m'a appris le therme

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Le_g.

Maryha

Leamance

Le_g.

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Leamance

Promenons-nous sur les remparts, pendant que le Loup n'y est pas...

Ah ben si, quand on parle du loup, on en voit la queue.

Le_g.

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