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RP] 72, quartier de l'amitié, chez Kahhlan .

Medee
Mordock45 a écrit:
"TOC TOC TOC"

"Euh.... dame Médée..... je crois que je vais vous laisser ouvrir la porte.... ça doit etre la maitresse de maison...de retour de sa cure. Si vous retrouvez mes dés... n'hésitez pas à venir chez moi à l'autre bout du bourg pour me les porter..."

Il sorti discrètement par derrière....


on tocqua a la porte...
Médée étant prés de la fenêtre jeta un coup d'œil...
une silhouette coiffé de cheveux jaune comme les blés se trouvait devant la porte...
un peu plus loin se trouvait kahlan qui devait revenir de son voyage...
elle pensa donc que ce n'était pas la peine de descendre pour ouvrir...
l'homme quitta la chambre précipitamment...
finalement ses dès était apparemment moins important que le fait de ne pas croiser kahlan...

pas de problème messire...
si je tombe dessus je vous les rapporterais...


a peine avait elle finit sa phrase qu'il avait disparu...

est bien !!!
nous voilà face a un spécimen fort pressé...


elle préféra rester dans sa chambre...
pour ne pas déranger kahlan et son invité...
elle descendrait surement manger quelque chose plus tard...
Franckshinatra
La tête du blond s'inclina, comme en prière, alors que Kahhlan expliquait un peu le sens de ce qui s'était passé entre elle et l'homme. Il hochait la tête de temps en temps, puis se redressa.

Votre honnêteté, ma fille, est appréciée. Mais votre contrition n'a pas réellement lieu d'être. Seul le Très Haut peut reprendre ce qu'il a donné. Et lui seul aura eu connaissance de la motivation profonde de vos deux cœurs.

Le frère imagina le terrible conflit qu'elle devait probablement encore endurer, pour avoir été témoin tant de fois de parcours similaires. Mais il n'était pas là pour lui démontrer que les responsabilités sont à tort endossées par le survivant. Il n'était pas là pour montrer du doigt la lâcheté d'un homme blessé. Non, il se contenta de sourire, compréhensif.

Je prierai pour lui. Quand j'aurai pris un peu de repos. J'ai même l'audace de croire qu'Aristote viendra me donner son conseil cette nuit. Je vous remercie de m'accorder cet endroit pour mon repos physique, ma fille, et vous rend à vos occupations.

La maigre silhouette se leva et remis en ordre ses vêtements, et le nœud de corde qui avait quitté sa position centrale, puis il s'inclina religieusement vers Kahhlan.
Kahhlan
Elle se leva également .. hochant la tête à ses mots pour lui montrer qu’elle avait bien entendu .. Elle s’inclina à son tour ..

Vous permettez ?

Sans attendre la réponse elle souleva la couette de plume et pu constater que des draps de lin avaient été remis .. l’oreiller était propre .. elle sourit ..

Elle sortit du petit placard du linge de toilette et le plaça sur la petite table avec un morceau de savon qu’elle déposa dans une coupelle en terre ..


Voilà, s’il vous manque quelque chose, n’hésitez pas !
Pour les repas ce sera à votre convenance ..soit en ma compagnie si mes horaires correspondent au vôtres soit avec dame Médée qu’il faudra que je vous présente .. soit seul si votre estomac gargouille ..
Vous trouverez ce qu’il vous faut dans la resserre.

Je vous laisse vous installer et vous remercie pour ce moment .. vraiment !


Elle quitta la pièce pour rejoindre la salle commune, cette conversation avait eu pour effet de la vider de toute énergie ..
Elle sortit toutefois pour panser sa jument et la remettre au champ .. elle aimait cet exercice et Neigeuse venait la taquiner puis elle retournait jouer avec Corbeille qui elle, était devenue un peu plus sauvage et solitaire …
Kah les regardant fronçait les sourcils et se mit à houspiller sa chouette ..


Neigeuse ! ne peux tu laisser Corbeille un peu tranquille !!
Bin voui quoi … quoique ça lui fera du bien aussi de quitter le chêne pour un peu ..
--Les_corbeaux
Le beau volatile blanc venait la déranger pendant sa garde ! Corbeille se montra d'abord mécontente, penchant sa tête de côté en décochant quelques regards noirs à Neigeuse.
La corneille regarda le ciel... Depuis combien de temps restait-elle prostrée ici ? Son compagnon humain aurait aimé voler, oh oui, sentir le vent le porter...

Elle le sentait en elle, comme la petite flamme d'une bougie qui refuse de s'éteindre.
Corbeille poussa un cri moins menaçant qu'à l'habitude, elle fit quelques tours dans les airs puis plongea vers l'humaine qu'elle connaissait si bien. Doucement, elle se posa sur son épaule et, de son oeil noir, elle fit passer un sentiment de totale confiance. Ce sentiment ne venait pas seulement de l'oiseau, il en était lui-même conscient.
Un délicat coup de bec à l'oreille de Kahhlan, puis le volatile noir reprit son envol, rejoignant Neigeuse pour des jeux aériens dignes d'un spectacle rare et unique...
Franckshinatra
Après avoir prit possession de sa cellule, comme l'appelait secrètement, le maigre religieux jeta un œil par la petite fenêtre. Il aperçut la triste dame dehors... Elle semblait parler à des volatiles. Mais n'était-ce pas l'endroit qu'elle avait évoqué plus tôt ? Celui qui recueillait les restes d'un homme qui fut aimé, et amant ?
Dragones
Dans l’après midi, accompagnée de ses enfants installé sur Ness, Dragones arrive devant la demeure de Kahhlan. Hésitation de la mère, elle avait prévenu Kahhlan mais préférait voir si elle était présente…Quelques coups furent frappés et elle attendit un bref moment…Ness fut attaché et Dragones prit le panier qui commençait à être petit pour contenir les enfants…

Elle longe le coté de la maison et arrive derrière…La cabane de David…Et l’arbre…Elle prend une grande inspiration et s’avance…L’émotion la prend…La vue brouillée elle pose les enfants sur l’herbe…

Grand frère, j’aurais aimer te voir près de moi que la haut avec tant d’autre…Je te remercie pour ton cadeau…Dragones tourne sur elle-même et laisse couler les larmes…
Tu vois, elle me va à ravir, merci grand frère…

Elle s’assoit dans l’herbe près de l’arbre, les enfants se rapprochent de leur mère et lui firent un câlin…

Oba, si tu avais été parmi nous on t’aurais demander d’être également le parrain de Deirdre…Caresse la joue de sa fille…Mais le destin en a décider autrement…Voudras tu être le parrain de Nathanael ? Je suis sûre que vous vous entendrez bien tout les deux et je sais que t’es un amour avec les enfants…

Les enfants sentaient que quelques chose n’allait pas et restèrent près de leur mère à lui faire des câlins et se blottissant dans ses bras…

Dragones laissa sa peine glissait hors d’elle tout en continuant de parler avec son grand frère…
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Franckshinatra
Il n'avait guère plus prêter attention à la voix qui montait de dehors. LE Frère se tenait à genou depuis un moment, à prier l'Unique de lui donner le courage de poursuivre sur le chemin qui s'ouvrait devant lui. Sa concentration était intense, comme à chaque fois qu'il s'échappait vers cet endroit intime. Pourtant à ce moment, il peinait à rester concentré. Cette voix... Il la connaissait...

Il se redressa et jeta à nouveau un coup d'œil dehors. Ce n'était pas Kahhlan, mais la dame soucieuse de rester courtoise qui lui avait apporté de quoi se désaltérer sur le parvis. Elle aussi semblait vouloir se recueillir à pied de l'arbre. Décidément, cet homme avait encore du charme, se dit-il bêtement. IL resta un instant à observer, mais le tableau vivant lui faisait de la peine. IL décida de sortir de la maison et de s'avancer un peu, doucement , pour n'effrayer personne.

Bonjour, ma fille... D'après ce que je vois, votre douleur est liée à l'homme qui se repose à vos pieds.

Le maigre blond s'inclina avec respect, et adressa un sourire généreux aux enfants qui se collaient à une mère en pleurs.

Puis oser imaginer que vous ayez besoin de moi en ce moment ? Du moins puis-je donner une collation aux enfants, pour vous laisser... en paix !
Dragones
Dragones n’avait pas entendu qu’on approchait et eu un léger sursaut tant elle était tournée vers son grand frère et tout ce qu’elle voulait lui dire…

Bonjour, ma fille... D'après ce que je vois, votre douleur est liée à l'homme qui se repose à vos pieds.

Le visage se lève vers la voix…la main essuie les larmes…

Hoooo mon Père…cet homme était mon grand frère de cœur.
Il me manque et je suis venu pour lui souhaiter bon voyage jusqu’au Très-Haut et lui montrait comment me va le cadeau qu’il m’a fait.


Le regard se repose sur la terre et l’arbre et Dragones reprend la parole…

La perte d’un être cher et douloureux et j’ai l’impression que cela est de plus en plus pénible d’avoir ses pertes…N’est ce pas égoïste que d’essayer de retenir leur âmes à nos cotés ?
Comment faire pour se réjouir qu’il ait rejoint le Créateur ?


Dragones regarde ses enfants qu’elle serrait contre elle et qui gazouillés et regardés le Père avec curiosité….
Comme à son habitude Willow tenta d’attraper ce qu’il pouvait pour le mettre en bouche, Howel quand à lui observait, regardant tour à tour sa sœur, son frère et les adultes…
Deirdre faisait de grand sourire au Père et tendait les bras en gazouillant d’un aire de dire… "Prend moi dans tes bras…s’te plaiiiiiiiiiiiiiiiiiiit"…

Heuuuu s’ils acceptent ce que vous leur proposait oui, quoi que connaissant Willow, il dira pas non, un vrai goulu celui là…Mais mon avis un petit bout de pain fera l’affaire, leurs biberons fut donner y a…Regard vers le soleil…je dirais pas très longtemps…
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Kahhlan
Elle ne fut pas surprise de voir Dragou en son jardin, elle avait tenu à venir parée de sa robe rouge .. elle sourit de la voir discuter avec Frère Franck ..
elle avait franchement du mal à prononcer le mot frère devant le nom de ce dernier ..non pas que cela l’incommodait de son statut car il méritait grandement ..et elle était respectueuse de cela ..seulement elle ne savait pourquoi ..tout comme le diacre Roland Deschain à l’époque elle se sentait bien plus à l’aise en l’appelant Roland ..


Humm il faudra que j’essaie de lui expliquer ceci encore ..

Elle sourit de voir sa filleule tendre les bras à Franck ..
Bin elle au moins elle ne soucie pas des formes .. !


Elle arrivait auprès de tout ce petit monde, bizouillant les enfants de bon cœur et collant la petite dans les bras du Frère Franck ..
Elle riait de bon cœur ..


Tenez mon frère, et ne me demandez surtout pas ce que vous allez en faire hein !

Elle regarda Dragou et la complimenta sur sa tenue, lui murmurant plus bas que de là haut il devait sourire de la voir si jolie .. puis se voulant plus rieuse , elle regarda le ciel ..

Allez zou si vos estomacs ne crient pas famine, le mien si !!
Qui m’aime me suive en cuisine, j’espère que dame Médée est par là aussi que nous puissions goûter tous ensemble !
Lucky
Quel doux plaisir cela avait été pour Lucky de revoir son amie Kah ! Depuis un an environ, lors de leur rencontre à La Rochelle, les deux jeunes femmes s'étaient croisées épisodiquement, mais toujours avec le même bonheur, tissant ainsi peu à peu une amitié certaine.
La brune duchesse n'avait donc pas hésité une seconde et avait accepté l'invitation de séjourner, avec sa petite famille, chez Kahhlan, lors de son passage à Castillon.
Comme elle lui avait expliqué en taverne, elle avait donc longé le lac, au bras de Staron, la petite Eloa endormie paisiblement contre sa poitrine. La quiétude de la nuit tombée était des plus agréables.
Ils n'eurent aucun mal à trouver la maison, une veilleuse y étant allumée, comme l'hôtesse l'avait promis.

Sans bruit, ils pénétrèrent dans la demeure, et grimpèrent l'escalier, pour rejoindre les chambres décrites un peu plus tôt dans la soirée.
Lucky laissa quelques instants Staron dans la plus grande des deux, et se rendit dans la petite pièce attenante, elle sourit.
Aucun doute, Eloa allait dormir comme une petite princesse dans ce grand lit.
Elle y déposa l'enfant qui émergea doucement. Elle lui ôta ses quelques vêtements, sourit en déposant la besace contenant les écus "négociés" par la fillette tout au long des heures passées, sur le chevet ; puis remonta la couverture sur le petit corps qui se recroquevillait déjà.
Un doux et tendre baiser sur son front, quelques mots rassurants soufflés à l'oreille :


Repose toi bien Petite Chérie, je suis juste à côté si tu as besoin ...


Lucky sortit et regagna la chambre plus spatieuse.
Staron, le pèlerin, son homme était allongé de tout son long sur le lit, bras derrière la tête, il lui sourit quand il la vit revenir.
Elle en fit de même, prit son élan et lui sauta dans les bras.


Oh toi, toi, toi, toi ....


Elle le chahuta un peu, le faisant rouler sur le lit et finalement s'installa à califourchon, sur l'homme qui, tout comme elle, riait.
Elle descendit son visage tout près du sien, déposa ses lèvres brulantes contre les siennes et lui donna un baiser tendre et amoureux.


Je t'aime Pèlerin.


Puis se relevant, pour se laisser tomber sur le lit, à côté de lui :

Tu te rends compte .. Un vrai lit .. Ca fait combien de temps dis moi ?
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Franckshinatra
Il était descendu pour apaiser un coeur, et voilà qu'il se retrouvai avec un enfant - un vrai ! - dans les bras !!! Le visage blanc du religieux masquait mal son embarras, car jamais il n'avait envisagé que ce fut possible un jour. Mais la spontanéité de la petite fille, et la gentille moquerie de Kahhlan firent leur effet.

Et bien, il semblerait que le berger soit tombé sur un ange !

Le regard parfois scrutateur, presque pénétrant du frère avait changé subitement, alors qu'il regardait la petite. Douceur et joie, accolade libre de préjugés, voilà qui changeait un peu... Le maigre blond fit un sourire gracieux au chérubin et suivit l'hôtesse vers la cuisine.

Et l'ange comme le berger ont soif de connaissance, n'est ce pas ? Alors suivons Kahhlan, et laissons dame Dragones se recueillir paisiblement.
Kahhlan
Quelle bonheur de revoir sa maison meublée de rires d’enfants, Dragones les avait rejoint et tous, autour d’une table garnie de pain, confitures, brioches , lait de brebis pour le Frère Franck, lait de vache pour les enfants, pichet de cidre pour les dames .. tous avait partagé dans la bonne humeur le plaisir d’être ensemble.

Deirdre avait adopté Frère Fanck et cela ne l’étonnait qu’à moitié, cette petite avait un sens aigu des sensibilités mi dévoilées et c’est toujours naturellement qu’elle choisissait les bras dans lesquels elle avait l’envie de se poser.
L’homme l’étonnait également et elle prenait plaisir à observer ses gestes délicats et sa curiosité ..qui de lui ou l’enfant était le plus curieux ? ça elle n’aurait su le dire ..


Chacun repartant pour leurs occupations, Kah s’était rendue en taverne, une missive reçue la veille lui avait annoncée la venue de Lucky. Elle n’avait pu hélas s’y rendre le soir même alors là, elle ne souhaitait pas la rater une seconde fois.


Chacune de leurs brèves rencontres fut marqué d’un point fort . Des changements pour l’une ou l’autre, des chemins qui auraient pu s’écarter , tout comme sa marraine Jenn, elles ne se voyaient que peu ..mais curieusement elles se retrouvaient toujours comme si elles ne s’étaient jamais quittés.
Avec bonheur elle entrait dans la taverne, la petite Eloa avec qui elle avait fait connaissance la veille la devançait de peu .
Sourires, embrassades chaleureuses et Lucky lui présentait sa famille.
Sir Staron et cette merveilleuse enfant dont la fragile apparence contrastait avec l’énergie et la volonté, cette soif de tout savoir et sa détermination à gagner quelques écus .. Elle souriait .. et plus encore lorsque la petite avait su, non sans l’aide de Dragou, obtenir quelques pièces pour sa garde robe future ..
Elle espérait bien toutefois qu’Eloa n’aurait pas trop mal à la tête ce matin, car goûter mirabelle par inadvertance suivi d’un pichet de lait ..ne ferait surement pas bon ménage ..
Evidemment, elle les avait tous conviés à dormir en sa demeure, Philibert logeait quand à lui dans la petite maisonnette de Oba ..Il s’en était si bien occupé, et elle lui correspondait bien ..


[Au petit matin ..]

Le petit déjeuner installé sur la grande table de la pièce commune, elle sirotait sa tisane tout en grignotant sa tartine de confiture, se remémorant cette soirée de la veille avec sourire.
Elle avait parlé de lui .. il lui manquait mais elle savait que tout était à venir ..elle n’était pas pressée ..
Staron
[Dans un vrai lit ... enfin]

Chevauchée en pause, siège et jambes délassées autour de quelques verres, mais encore une nuit passée en campement de fortune. Puis enfin en taverne l'invitation fût reçue. Quelques pas ont alors suffit pour rallier la maison qui les accueille cette nuit, quelques pas discrets pour rejoindre les chambres silencieuses. Le pèlerin s'est allongé sur le dos, le regard suspendu à la porte entrouverte qui lui fait face. Un sourire se dessine sur ses lèvres lorsque la silhouette délicate de sa Duchesse y apparait.

Il l'envisage en inclinant légèrement la tête, comme pour affiner son point de vue. Puis, son pas à elle accélère brutalement pour finir en un saut qui l'amène jusque sur le corps de son homme, dans ses bras, qu'il referme sur ses formes généreuses. Chahuts et rires finissent rapidement en un langoureux baiser qui ne s'achève que par quelques mots en traduisant toute l'étendue ...


Je t'aime Pèlerin

Je t'aime Duchesse


Puis elle se laisse tomber à son côté

Tu te rends compte .. Un vrai lit .. Ca fait combien de temps dis moi ?

Lui, finit par répondre :

Trop longtemps

Puis se tournant sur le côté, il tire l'oreiller sous son épaule, formant avec son avant-bras un bracon au sommet duquel la paume de la main vient recevoir l'arête de sa mâchoire.

Trop longtemps que je ne peux savourer ton corps autrement que sur une paillase ou une couverture à même le sol, en forêt ou dans les champs, en tous endroits que nous croisons au gré des nos chevauchées, mais jamais dans un lit aux draps propres comme celui là.

Un sourire se dessine sur ses lèvres tandis qu'il vient effleurer son ventre de la main. Il parcourt quelques instants ses habits, puis se fige, un regard interrogateur posé dans ses yeux.

Tu ne vas pas dormir habillée quand même ?

Le geste rejoint l'à peine sous-entendu des paroles ; il commence l'effeuillage, sans autre mot dire, la poussant dans diverses contorsions pour s'octroyer le loisir d'extraire ses atours à sa guise.

Et bientôt, il peut contempler son corps, dans une nudité totale devant se yeux. Il en parcourt les formes d'un air satisfait, l'embrasse du regard, imagine déjà les assauts qu'il va lui faire subir.

Elle, l'épiderme en éveil, le corps en demande, en subit déjà les premiers effets.

La nuit se passera en murmures, en mots glissés à l'oreille, en gémissements à peine contenus, en halètement presque retenus.

Jusqu'à ce que l'aube ait raison de leurs ardeurs, jusqu'à ce que la lumière du jour vienne caresser leurs corps endormis.

Et tout se temps, la porte est restée ouverte.

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Tout objet RP, notamment courrier (hors hrp) adressé à Staron, ou qu'il adressera, pourra être utilisé librement.
Franckshinatra
La petite avait eu du mal à quitter l'homme lunaire. Et il fallait bien admettre la réciproque. Les pensées devaient se bousculer, dans ces deux têtes, et personne n'en sauraient jamais rien. Mais le lien était fait, et visible de tous. La petite et chaleureuse communion terminée, le père Franck rendit sa fille à sa mère, et salua la maisonnée avec respect et lenteur. Il savait que demain, il faudrait reprendre la route...

Dans sa chambre, il s'assit sans bruit sur la couche et fixa son regard sur la chandelle éteinte. Il ne l'alluma pas de suite, profitant d'un rayon de lune sur la petite table. Il leva machinalement les yeux vers cet astre maudit et détacha le nœud de corde qui ceignait sa taille. Puis, il ôta sa chemise et ce fut torse nu qu'il se mit face à la fenêtre, les yeux étrangement lointains.

Ce fut le regard volée d'une fouine qui le ramena à sa réalité humaine, et il alluma enfin le petit cierge. Il ôta ses sandales et plia les genoux, en prière devant cette lumière, ce guide. Son maigre corps se soulevait de temps en temps, sous l'intensité de sa concentration, au point que ses côtes semblaient vouloir se briser sous la ferveur. Le spectacle aurait fait peur à tous, ici... Mais Franck faisait toujours en sorte de réserver ses prières intenses à la nuit. Il laissa donc libre cours à sa dévotion, y laissant toujour un peu plus de force à chaque fois.

Le matin arrivant, fatigué, mais heureux, Le maigre blond fit une toilette sommaire et remarqua qu'il n'avait pas touché le lit préparé avec soin par Kahhlan. Il plia le tissu qui l'avait essuyé et le posa sur le dossier de la chaise, avant de se rhabiller et de sortir son nécessaire d'écriture. Il avait compté quitter le lieu sans déranger personne, et déposer son courrier sur la grand table... Sa surprise fut donc grande, quand, alors que seules les grenouilles commençaient à chanter, Kahhlan était déjà attablée.

Vous voilà bien matinale, ma fille...
--Griselda





Dans la nuit…


Griselda avait réuni lange, biberon, jouets de Deirdre et prit la direction de la maison de Kahhlan…
Dragones lui avait dit d’aller se reposer, Griselda avait hésitée mais la fatigue était là et elle n’était plus toute jeune…
Le chemin lui semble long jusqu'à la demeure tant désiré, elle se perd…
Des larmes de rage coulent sur ses joues et d’un geste rageur elle les essuie…
Toc, toc…Dame Kahhlan...Dame Kahhlan...
Etait-ce la voix forte de Griselda qui réveille Deirdre ou est-ce le son angoissant qui la fit réagir…
La petite Deirdre se mit à pleurer dans les bras de la vielle dame…
Griselda se mit à la bercé…
Chuuuut…
Une petite chanson fut improvisé devant la porte close…
Il était un petit dragon
Et ron et ron, petit pataton
Il était un petit dragon
Qui n’avait ja, ja, jamais volé hoé, hoé
Hoé, hoé petit dragonet
Petit dragonet qui avait des ailes
Et qui ne savait pas les faire danser
Et ron et ron petit pataton
Secoue tes ailes et tu voleras
Et ron et ron petit pataton
Dragonet lance toi et volera…
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