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[RP] Nuit Gitane

Fanette
[L'initié avec Seayrath, puis le grand salon, avec le flot des invités]

La main posée sur son ventre, l'instant était à l'abandon. L'Angevin était redevenu le confident bienveillant qu'il savait être quand nul témoin ne l'obligeait à endosser son rôle d'esbroufeur. Même la promiscuité à laquelle le lit et le ruban qui liait leurs poignets les contraignaient ne gênait plus Fanette. Elle n'était pas avec l'arrogant séducteur qui la considérait définitivement comme sa petite chose, mais avec l'ami qu'il avait maintes fois été pour elle, depuis que leurs bouches s'étaient égarées l'une à l'autre. Elle devinait le sourire tranquille dont il la couvait, respectant l'intimité de ce premier rendez-vous avec l'enfant qu'elle portait. Le battement d'ailes au creux de son ventre avait été fugace, et le petit Corleone s'était effacé aussi vite qu'il s'était manifesté, peut-être pour ne point brusquer encore cette mère qui avait tant pleuré de se savoir seule pour assumer les conséquences de cette nouvelle grossesse.

Repliées sur ses sensations, elle n'avait pas prêté attention au bruissement léger des pas de l'autre côté de la porte. Les voix chuchotées d'abord se faisaient plus vivaces, couvertes par le rythme régulier des tambourins et le chant des flûtes qui semblaient s'éveiller de nouveau. Elle sursauta quand la porte s'ouvrit, laissant entrer deux ou trois danseurs qui, en quelques pas élégants, les invitaient à rejoindre le salon. La flamme de la chandelle vacilla mais ne se souffla pas. Elle tendit ses mains à Seayrath pour s'extirper des moelleux édredons, et, aussitôt que ses pieds eurent retrouvé le sol, elle noua son bras au sien pour regagner les parfums de fêtes de la grande salle.

Les lumières de ciel étoilé, sous la toile de serge noire du plafond l'émerveillèrent encore, autant que les senteurs d'encens, et les mouvements des gracieuses danseuses. Elle se laissa choir dans les douces étoffes d'une assise garnie de coussins. Le sourire un brin admiratif qui étirait ses lèvres se perdit dans un soupir d'aise. Elle tourna vers son compagnon qui s'était laissé choir avec tout autant de légèreté qu'elle, une moue amusée.

- Ne pourrions-nous pas délier nos poignets à présent Seay ?

Joignant le geste à la parole, elle allongea les doigts pour dénouer délicatement le ruban qui les retenait.

- Je crois qu'il siéra mieux à mes boucles qu'aux vôtres.


Elle le fit disparaître dans un repli de sa robe, comptant bien trouver une occasion prochaine de l'enrouler à son poignet ou d'en agrémenter sa chevelure plus ou moins docile.

De savoureux fumets envahirent la pièce au fur et à mesure que l'on servait les convives. Les sens déjà rassasiés des merveilles que lui offrait cette fête, la fauvette n'avait guère faim. Elle observait l'assemblée quand on manda un conteur. Le souvenir des soirées passées avec les Gitans à l'automne 64 étira un nouveau sourire à ses lèvres. C'est en cette occasion que le Patriarche l'avait encouragée à écrire ses propres histoires. Elle n'était alors qu'une jeune vagabonde, et ne se doutait pas qu'elle était capable de ce modeste talent. Elle se souvint avec tendresse de cette première fois, où, le cœur battant de trac, elle avait pris la parole devant toute une assemblée. Elle pouvait encore voir briller la surprise dans les yeux de ceux qui s'étaient reconnu au fur et à mesure qu'elle déroulait son conte.

Personne ne semblait vouloir se lever. Elle esquissa un mouvement, empreint sans doute encore de la même réserve qu'alors et balaya l'assemblée, cherchant un regard ami, fuyant ceux qu'elle ne connaissait pas. Si elle contait régulièrement pour les voyageurs qui s'arrêtaient al lupo e l'uccellino, ici, elle était sans doute bien plus intimidée qu'en les murs de son auberge de Limoges. Elle douta soudain d'être capable de captiver une assemblée si nombreuse, faite pour beaucoup de nobles gens, si on en jugeait par la richesse de leurs tenues, sans doute habitués à entendre amuseurs, musiciens et conteurs de plus de talent qu'elle. Alors, elle resta un instant figée dans son hésitation.
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Jd Lililith ... j'adore ...
Sabaude
Sur une estrade se tenaient une galante qui perdait ses moyens ou essayait de les trouver, ainsi qu’un fantôme égaré du passé. Les mots avaient fui les bouches, les membres s’étaient posés sur des branches invisibles. La forêt s’assoupissait et se serait endormi si le regard du Renard n’avait surpris celui de la Fanette. Il chassa l’engourdissement, repris possession de son corps et quitta une scène pour se rapprocher d’une autre d’où s’évadaient les parfums d’une rencontre, de lettres, de rêveries.
Sabaude glissa une main le long du dos de la femme enceinte, l’arrêta aux reins comme pour soutenir le poids de la grossesse. Ses lèvres s’approchèrent d’une oreille qui bientôt réentendrait les pleurs et les rires d’enfants.


Osez, Fanette. Il ne pourrait y avoir plus enchanteresse voix que la vôtre pour s’élever ce soir.

D’un baiser sur une joue il enveloppa une main de celle qu’il avait libre.

Je serai près de vous, mais ne me confiez aucun bruitage ou aucun chant où personne ne s'en remettra.

Sur un sourire il l'invita à prendre place sur des coussins au centre de l'assemblée puis fit de même avec Anastasie. Rien de mieux pour combattre sa timidité que d'être dans la lumière.
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Fanette
Surprise sans doute du geste, elle lui abandonna néanmoins un sourire. Elle acquiesça presque amusée à sa dernière réflexion, et se laissa convaincre, sans doute par la douceur encourageante dont il venait de faire preuve. Tandis qu'elle s'installait sur quelques étoffes moelleuses, son regard balaya l'assemblée, pour venir accrocher celui du Renard qui revenait, entraînant dans ses pas une jolie femme aux longues boucles rousses.
Elle puisa à leur compagnie un peu de courage. Autour d'eux, certains avaient suspendu leurs gestes, les observant dans un silence intrigué se mettre en place, mais la plupart, indifférents se laissaient aller, plus ou moins lascivement, au gré d'une rencontre, d'une envie, d'une musique ou d'un mets porté aux lèvres.
La fauvette manqua de se décourager, tant l'auditoire n'était pas acquis, mais, l'imperceptible signe de tête de Sabaude, le sourire de la jeune femme, ou celui, plus canaille de Seayrath, vautré dans ses coussins le long du mur tendu de samit acheva de la décider.
Elle se redressa légèrement, prit une profonde inspiration en glissant une main à son ventre, et, entama un récit.

- Il furetait le nez au sol, à la recherche d'un rat, du reste d'un repas, ou d'une jolie chienne à qui conter fleurette.

Les premiers mots n'étaient sans doute pas prononcés assez fort, sa voix n'était peut-être pas assez assurée, pourtant quelques regards venaient de se poser sur elle. Sous la main, le contact tiède de son ventre lui rappela ces moments, un an plus tôt, quand grosse de ce premier fils qu'on lui avait arraché, elle contait pour lui des histoires de loup et de fauvette, ou d'épée liée de lierre, et finalement, si sa voix se fit plus affirmée, peut-être était-ce dans l'illusion ce soir, de livrer son conte à ce seul enfant qui grandissait dans son giron. Elle occulta le lieu, les yeux inconnus qui la détaillaient, autant que tous ceux qui l'ignoraient, et, un sourire plus détendu ébaucha ses lèvres. C'est ainsi qu'elle continua à narrer ce conte, le tout premier qu'elle avait écrit, à la demande du patriarche Gitan qui avait vu en elle une conteuse, plus qu'une petite vagabonde.

- C'était un chien courant, pas courant du tout. On le disait ami de deux ou trois lièvres et de quelques lapins. Mais surtout, c'était l'ami d'un homme qu'il avait délaissé, juste le temps de quelque chasse. Sa curiosité aiguisée le mena sous cette porte cochère, où était garée une charrette. Et la truffe intrépide se posa sur le manteau abandonné aux pavés. Qui sait depuis combien de temps, il était là, dissimulé aux regards, abrité de la carriole où quelqu'un l'avait laissé.

Le chien ne réfléchit pas longtemps car il aimait l'homme, et l'homme n'avait plus de maison, il vivait sous un pont. Six mois déjà, et l'hiver était arrivé, six mois qu'il avait délaissé le confort d'un toit, depuis que sa belle histoire s'était achevée, depuis qu'elle l'avait laissé, après plusieurs années d'un amour sans ombre. Oh ! Il n'était pas malheureux l'homme, c'était un optimiste. Quand on lui demandait pourquoi les histoires d'amour s'achevaient, il répondait toujours, "pour que d'autres puissent naître !"

N'empêche qu'il dormait dehors et que dehors, il y avait de la neige. Alors le chien qui aimait l'homme fidèlement, saisit le manteau dans sa gueule, et l'emporta vers son ami.
Et le manteau, une manche coincée dans la gueule de ce chien pas courant qui courait vers un pont, s'enroula autour de son porteur, pour ne pas se mouiller en traînant dans le froid humide des chemins. L'homme sourit en voyant son compagnon ainsi attifé. Pour cette nuit au moins, cadeau providentiel, ils n'auraient pas froid l'un et l'autre. Il passa le manteau et en souleva un pan pour serrer le chien contre lui, bien à l'abri de l'épaisse toile de laine. Le manteau, pas ingrat d'avoir été arraché au pavé se referma sur le sommeil des deux amis, les enveloppant d'une chaleur bienfaisante.

L'un et l'autre s'éveillèrent plus tard, reposé et sans qu'aucun frisson ne soit venu contrarier leurs rêves. Alors, chien et homme se mirent en quête d'un repas, ou d'un rayon de soleil pour passer la journée. L'aube était glaciale, et les poches du manteau étaient larges et amples, comme pour inviter à y plonger les mains pour se les réchauffer. Les poings serrés pouvaient se dénouer dans la tiédeur du manteau, et les doigts heurtèrent un objet. Ne parvenant à en deviner la nature, il le sortit pour l'examiner de plus près.

Quelle ne fut pas sa surprise en trouvant une miniature, pas plus grande qu'un mouchoir, si délicatement peinte que l'artiste n'avait dû utiliser qu'un pinceau à un seul poil. Le chien interloqué de voir son ami se pencher sur le petit tableau vint à son tour le détailler de ses grands yeux bruns. C'était un paysage, fait de grands rochers gris savamment assemblés dans une belle sommière. Et au milieu d'eux, une femme semblait danser. Sa longue chevelure oscillait entre le doré et le roux. Non loin, dans ce paysage sauvage au ciel tourmenté, un arbre avait une forme particulière. Mais à y regarder de plus près, seule la viole était de bois, car c'était un homme, et ses doigts animaient l'instrument pour faire danser la gracieuse qu'il couvait du regard. L'homme se retourna vers son chien.
"Je crois que tu as pris le manteau d'un troubadour heureux ! Et comment ses doigts pourraient encore courir sur l'instrument s'ils sont perclus de froid ?"
C'est ainsi que l'homme et le chien, persuadés qu'il leur fallait abandonner le confort du manteau pour le rendre à son propriétaire, s'éloignèrent de leur pont pour rechercher les troubadours. Et les jours passaient, la neige tombait, mais le manteau emplissait son office, abritant du froid l'homme, et parfois son chien quand tous deux épuisés, s'asseyaient pour se reposer un instant.

Croyez-vous que le manteau ait pu guider leurs pas ?


La conteuse balaya l'assemblée, leur laissant le temps de formuler une réponse probable avant de livrer son avis, avec légèreté, une lueur presque taquine éclairant les deux noisettes de son regard.

- Bien sûr que non, il aurait fallu pour cela qu'il soit doué d'une vie propre, et tout le monde sait bien que cela ne se peut.
Et pourtant, à chaque croisement, à chaque fourche, quand un nouveau sentier venait couper la route, le manteau se faisait plus pressant, semblant le pousser dans une direction plutôt qu'une autre. Parfois, sa manche s'accrochait à une branche, découvrant une sente étroite dans laquelle le chien s'engageait, devançant son ami à deux pattes. Et c'est ainsi qu'au soir d'une longue route, le chien et l'homme aperçurent un feu de camp, et à bien tendre l'oreille, on entendait de la musique. Une viole, répondait à une flûte, et, ce ne pouvait être possible peut-être mais homme et chien auraient juré entendre quelques rossignols mêler leurs doux chants à la mélodie.

L'homme s'avança, le manteau toujours serré sur ses épaules, la miniature à la main, et son chien sur les talons. Nombreux étaient ceux-là, assis autour du feu, à rire et à manger. En vérité, il y avait ici toute une compagnie de Gitans, mais le chien ne s'y trompa pas, et d'un joyeux bond, il alla s’asseoir sans aucune hésitation, auprès de la flûtiste, et elle ressemblait trait pour trait à la danseuse de la miniature. A ses côtés se tenait le joueur de viole. Notre vagabond arbora un large sourire en se dirigeant vers eux. Il déposa le tableau de poche dans les mains de la jeune femme et répondit à l'invitation des Gitans pour prendre place à son tour auprès des flammes.


Elle étira un sourire au souvenir de toutes ces soirées où on l'avait elle aussi conviée à prendre place auprès d'eux. Elle n'avait oublié aucun de leurs visages, de leurs noms, et en ravivant ce conte, c'était comme si tour à tour, chacun d'eux venait à nouveau s'asseoir autour d'elle, sur les coussins de ce vaste salon, où se prélassait l'auditoire, Jack et son chien, Nannou et Mortemer, les troubadours, puis, le vieux Sandino et son épouse, Paimbohe, Samsha, Zalome, Lady, Mathias, tant d'autres encore... Elle poursuivit son récit, presque rêveusement.

- La chaleur l'enveloppa immédiatement, celle du feu de camp bien sûr, mais aussi, celle des sourires, du partage et des bons moments. L'homme et le chien n'avaient plus du tout froid, et surtout, ils n'étaient plus seuls. Peut-être même oublieraient-ils un moment leur pont, pour suivre les Gitans sur les chemins, et partager avec eux la vie de bohème. Alors, sans que l'homme n'y prenne garde, le manteau glissa de ses épaules, abandonnant là celui qui n'avait plus froid. Et au matin, quand l'homme et le chien étaient repartis, accompagnant les Gitans et les troubadours, le cœur gonflé de l'amitié offerte, le manteau resta là, roulé en boule, sur une pierre plate, guettant un nouveau porteur.

Sa voix retomba sur le point final, et, renouant à la réalité de l'instant, elle accrocha de nouveau le regard du Messey et de la jeune femme rousse et leur offrit un sourire.
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Jd Lililith ... j'adore ...
_anastasie_

[Entrée-Salon avec Sabaude et Lemerco]


Zorro est arrivé, sans se presser.
Mais figeant l'idée du rusé renard d'aller faire un tour dehors, ça oui par contre, et la discussion en cours, et, et, et bah ouais loupé pour la bataille de boule de neige je repasserais plus tard, dommage ça aurait sans doute déguindé un peu tout ce petite monde de revenir avec une ou deux bombes glacées franchement. Mais vu la tête du goupil, c'était pas trop l'idée du moment, bah non, on aurait même dit qu'il avait entendu un fantôme, un peu beaucoup même, et le passage en mode perroquet, semblait vouloir le confirmer. Donc pu qu'à entrer dans le jeu de Sabaude puisque maintenant je pouvais poser un nom sur son minois peinturluré, d'où ressortait ses yeux si clairs, ça les rendaient hypnotisant même. Tel point que j'avais fait la muette, me contentant d'opiner, un peu comme ces chiens qu'on poserait d'ici quelques siècles à l'arrière de carrosse à moteur.

Sauf qu'au jeu du muet, berdiol, j'étais petite joueuse face au nouveau venu. Et là comme cette sensation que le temps se fige, regards en chien de faïence, pas un museau, ni une moustache ne bougent. On entendrait presque les flocons qui tombent sur la couche de neige, ah si, si et puis sans crier gare, la main tenue bouge, mes billes brunes suivant le mouvement du renard et tant qu'à faire mon corps aussi tiens, ouais ça peut servir.


[Grand Salon avec Sabaude et Fanette]


Et en fait, là, bah, j'observe, je regarde Sabaude qui a l'air drôlement à l'aise ici, et connaitre beaucoup de monde, c'était qui au final ce filou rusé hein, pas que j'en avais quelque chose à faire, quoique, mais quitte à passer pour une godiche autant savoir franchement non. Et coup de grâce, quand on se sent pas franchement dans son élément, quoi de mieux que de se voir mis sur le devant de la scène, alors laissez moi réfléchir, y être à poil en prime ? Vivons le cauchemar jusqu'au bout pourquoi pas tiens, oui mais là non non.

Mes billes sombres posées sur le bidou porteur de vie de ma compagne d'infortune, j'avais décidé de pas me démonter et de répondre à l'invitation du renard, m'approchant de la future maman, je lui avais sourit, tout simplement, avant de m'installer comme suggéré pour écouter celle qui semblait être une conteuse. Ca faisait bien des années que je m'étais pas assise comme une gamine prête à écouter une histoire, et pourtant l'idée me plaisait bien. Alors les genoux repliés sur le coté vers mes fesse, et une main posée dans les coussins pour m'appuyer, je m'étais mise à écouter la voix douce de la petite blonde après avoir jeté un regard sur Sabaude.

Rat, chien, lièvre et lapin, ça me faisait un peu sourire au début, me demandant si un renard allait pas se faufiler dans l'histoire, et puis lentement je m'étais faite happer par le récit, voulant connaitre le destin de ce manteau, de cet homme et de son chien. Je devais bien l'avouer cette femme enceinte m'avait accroché, moi, elle était comme... habitée par ce qu'elle racontait, comme si ça lui parlait personnellement, comme si c'était son histoire ou un truc comme ça. J'en avais presque oublié la présence de mon beau peinturluré, à mes côtés, même si j'avais récupéré sa main dans la mienne discrètement. Oui il avait quelque chose de rassurant au milieu de tous ces nobles, à tort ou à raison.

Quand l'histoire avait pris fin, je crois bien qu'une moue de déception avait pu se lire sur ma trogne, comme une envie que ça continue, j'avais trouvé ça tellement agréable au final. Le sourire de la conteuse avait reçu un franc retour de ma part avec un merci chuchoté, j'aurais bien applaudit mais est-ce que ça se faisait chez les nobles, alors là bonne question.

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