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[RP] Nuit Gitane

Elisabeth_stilton
[Grand Salon avec Lenu]

En même temps le passé et le présent on le connait déjà. Du moins moi.

Et pourtant elle avait quand même des zones d'ombres dans son passé elle aurait peut être du lui demander. Seulement c'était trop tard, du coup Elisabeth attendait que la femme ai fini sa divination, l'observant, essayant de percer son mystère. Elle écoutait religieusement faisant un peu la moue, en effet ce qu'elle lui annonçait n'avait rien de transcendant. Elle lui résumait sa vie en quelque sorte. De l'argent mais pas facilement, manque d’assurance et perte de temps, cela la troublait et le dernier rencontre favorable ou évènement inattendu. Oui mais à quel niveau ? Professionnel ? Personnel ? Pas le temps d'en demander plus car la femme lui signifie qu'elle en a fini avec elle.

Juste à ce moment là elle entend Altesse, Prince et Foulques en même temps, elle grince des dents. Elle n'avait pas envie de se gâcher la soirée mais elle ne pouvait pas laisser passer non plus. A quel dilemme. Bon elle ferait simple. Déjà elle se lève et avant d'amorcer ses pas vers l'usurpateur en chef elle se tourne vers la femme dont elle ne connait pas le nom.


Merci pour tout. Nous verrons si vous aviez raison ou pas. En tout cas j'ai passé un moment sympathique.


[Grand Salon avec Foulques & Elle]

Et donc direction vers le Malemort en s'adressant principalement à l'homme même si salua la femme en arrivant.

Permettez. Je ne suis pas là ce soir pour surveiller les gens, mon souhait le plus intense est de profiter de cette soirée loin de l'agitation royale mais ... si vous vous faites encore appeler prince ou altesse ou altesse royale quand je suis là ou que cela revient à moi, je ne vous épargnerais pas. Sur ce bonne soirée Malemort.

[Grand Salon avec le bougeoir bleu]

Ah les animations allaient commencer. Évidemment elle récupéra le ruban bleu. Lo-gi-que ! Oh une chasse au trésor en somme, rien de tel pour secouer Elisabeth et mettre son esprit en ébullition. Du coup elle cherchait ses coéquipiers sans trop savoir ce qu'il allait l'attendre. Doucement elle se dirigea vers le lieu de rendez vous, scrutant la statue pour bien l'avoir en mémoire. Allez les mecs vous venez on a une bataille à mener ! En tout cas les bains ne seraient pas pour tout de suite du moins pas comme Gregoire aurait pu l'envisager. Tient il était où lui d'ailleurs ? Peut importe elle avait besoin de son équipe ! Taïaut !
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Aphrodite.
Dans la pénombre du Grand Salon, alors que cinq chandelles fendent les ombres pour se positionner, une autre apparaît, éphémère, le temps que deux rubans violets soient proposés à deux retardataires ( Mary Lisa et Martin) à l’oreille desquels on redonne poliment les règles d’un jeu qui voit encore chacun se mettre en place. La flamme est soufflée.
Foulques_de_malemort
    [Dans l'entrée] (Elle/Foulques/Elisabeth)


Bien qu’Elle fût pour l’heure la seule attisant l’intérêt du prince en ce lieu de plaisir, c’est un autre visage qui se glissa jusqu’à lui. La Dauphine de France se tenait en ce lieu, et à cette heure, nul doute que les problèmes et les guerres n’était pas au centre de son intérêt.

Dauphine, quel honneur de vous voir en ce lieu !

Et d’incliner imperceptiblement la tête pour la saluer avec les rieurs imposés.

Je suis malheureusement au regret de décliner votre si délicieuse proposition.

Malheureusement, c’est bien et toujours le sang de ma mère qui coule dans mes veines. D’ailleurs, dites-moi… Que me prendriez-vous que la Duranxie ne m’a pas déjà pris ?

Le plaisir n’est point fardeau quand il frôle chaque parcelle de votre chair, qu’il caresse votre peau dans un délice indéniable. La langue, glisse sur la lèvre qu’il se mord d’une volupté toute sensuelle. Et ses yeux d’émeraudes hameçonnent les azurs d’Elisabeth, le défi au bord des lèvres.

En tout cas, je vous sais gré, Dauphine de France, et Roy d’arme de votre avertissement, en espérant pour vous que ce soit là votre seul tourment de ce royaume en déchéance. Allons donc, ce soir, c’est le plaisir et l’amusement. Prenez une coupe … Je vous l’offre. À moins que vous souhaitiez plutôt vous joindre à nous… ?

Sur ces mots, le prince ouvre un bras en direction d’Elisabeth, l’invitant à venir se plaquer contre lui… Ou à fuir.

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Flav
Il cherche toujours des yeux les deux petits nouveaux, voulant s’assurer qu’ils ne commettent aucune bévue, son regard se pose par hasard sur Alaynna.

Lors de son premier passage à l’Aphrodite, on ne peut pas dire qu’il était en mesure de donner le meilleur de lui même, de cette soirée, il n’a d'ailleurs que quelques bribes qui lui reviennent. Il était en mesure de représenter l’établissement, de s’assurer que tout se passe bien, comme lui avait demandé le proprio et frérot, mais son esprit était encore embrumé des drogues de ses bourreaux.

Il se souvient de l’arrivée des trois mirages féminins, il se souvient surtout que durant cette soirée, des réflexes qu’il pensait perdu, se sont érigés à nouveau en ses braies, au risque de passer pour un étalon en manque de pouliches, inconvenance qu’il parvint à camoufler derrière la table du buffet.

Curieux paradoxe que ce visage sans fard qu’il dévore des yeux tandis que lui a fait le choix de donner un air plus envoûtant que de coutume à son regard surlignés de khol.

Pour une longue dame brune, j'ai inventé
Une chanson au clair de la lune, quelques couplets.
Si jamais elle l'entend un jour, elle saura
Que c'est une chanson d'amour pour elle et moi
.

Pour qui prendrait le temps de s’attarder un instant sur lui à cet instant, il le penserait absent, car le temps se suspend autour de lui, il n’entend plus le brouhaha de l’Aphrodite, reste immobile dans sa contemplation.

Pierrot m'avait prêté sa plume ce matin-là.
A ma guitare de fortune j'ai pris le la.
Je me suis pris pour un poète en écrivant
Les mots qui passaient par ma tête comme le vent.


Sans même sourciller, son regard glisse vers son cou, les pampilles qui y scintillent mais plus probablement la peau sur laquelle elles reposent lui arrache un petit dégluti à peine audible, faisant gigoter sa pomme d’Adam.

Arrivé à hauteur du bustier de cuir ses paupières se ferment l’espace d’un instant tandis qu’il se met à rêver de posséder entre ses mains, puis ses lippes, le trésor qu’il renferme.

J'ai habillé la dame brune dans mes pensées
D'un morceau de voile de brume et de rosée.
J'ai fait son lit contre ma peau pour qu'elle soit bien,
Bien à l'abri et bien au chaud contre mes mains.


Et tandis qu’elle se meut dans la salle, les jupons grenats le transporte en Egypte, dans des souvenirs de jeunesse, dans la joie de l’insouciance des premiers émois, lorsque pour la première fois un cœur palpite.

Et tandis qu’il la trouve solaire, son parfum, alors qu’elle lui tourne le dos et se dirige vers les festivités, amène à son nez un vent de montagne qui l’arrache à sa contemplation. Il se saisit à nouveau d’un verre du plateau d’Orlane, et marche dans son sillage.

Il aperçoit les perles de verres à ses chevilles, et presse le pas, dans ses tripes, son sang parle pour lui, elle est déesse vivante aux pieds desquels, il pourrait se prosterner comme le faisaient ses ancêtres par conviction et abnégation face à leurs pharaons.

Il voudrait qu’un bracelet se brise, que les perles roulent sur les tapis capiteux dans son sillage, qu’elle se retourne pour les ramasser par réflexe et le remarque.

Il n’attendra pas un signe divin. Arrivé presque à sa hauteur, il pose un bras sur son épaule pour la stopper dans son avancée, poigne masculine ferme, et souple, avec un relent félin.

N’attendant pas qu’elle se retourne, le songe étant terminé, le décor de l’Aphrodite ou il travaille le ramène à la réalité de leurs conditions à tous deux. Le brouhaha ambiant le réveil abruptement.


Je crois me souvenir que vous aviez apprécié ce breuvage?

Comme sa question se termine, il libère son épaule, penaud.

La Dame Brune -Barbara et Georges Moustaki
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.elle


~~Entrée-Grand salon~~
Elle/Foulques (passage d'Elizabeth Stilton)
    Douce rose…
    Si l’enjôlement était un art il était un des maîtres en la matière qui venait de glisser ses doigts sous les siens pour voir la rose relever sa tige et étendre ses pétales sous l’impulsion habile d’un vil Petit Prince manipulateur à vouloir avoir sans pour autant en donner l’impression.
    Digitales fines plus fortement refermées sur les phalanges instigatrices de la manœuvre, royalement subtile, pour rendre à l’épistole un goût de réalité fit naître au regard végétal une lueur d’amusement teinté de défi, les gestes du ténébreux suivis au millimètre par les iris de la florale sans qu’un mot ne s’échappe des carmines étirées d’un léger sourire.
    Profiter de chaque détail et de cet instant où d’un baiser déposé à la douceur de son épaule, il offrait la chaleur d’un premier point à la rose au jeu du chat et de la souris, premier joueur à avoir céder à la tentation de la chair de l’autre : Foulques.

    Mais si les épines d’Elle étaient siennes et désir du Malemort, la pique qui fusa des ourlets du chasseur fut si acérée qu’une fine entaille égratigna l’orgueil de la galante, sur sa propension à venir à sa rencontre comme les codes l’exigeaient, l’hésitation avait été sienne pourtant de le faire… attendre et le laisser venir jusqu’à elle…
    Mais devrait-elle avouer qu’outre ses obligations ici, l’envie de donner corps à leurs missives avait poussé son pas vers lui ? En aucune façon, l’aveu eut été signé sa perte et lui concéder n’était qu’utopie de pucelle avide de troussage.
    Il aurait l’art, elle aurait la manière, le jeu serait épicé et la chandelle consumée par… les deux bouts.
      Je n’aurais pas l’audace de vous faire l’affront d’une victoire si aisée, tout comme vous n’auriez pas la réelle impudence de croire que vous pourriez vous jouer des épines auxquelles vous désirez vous piquer aussi facilement, n’est-ce pas ?

    Sourire plus défiant animant les pétales labiaux, les reflets verts des regards échangés en silence ne brillèrent plus que de la lueur de quelques chandelles quand le grand lustre se vit voilé pour plonger dans la pénombre le grand salon.
      Voici ven….

    Le murmure entamé resta alors en gorge lorsque la femme blonde accompagnant le nouveau galant se glissa jusqu’à eux, sans doute dotée de cette capacité offerte au félin de se mouvoir dans une quasi obscurité, pour saluer à sa façon son cavalier.
    Salutations sommaires rendues, « Elle » se contenta alors d’un silence religieux lors de la tirade de ce qu’elle découvrit ensuite être la dauphine à la réponse du prince. Parfois la sagesse se résume à deux choses : se taire et observer, ce que la rose se contenta de faire restant à sa place pendant l’échange jusqu’à ce qu’un ruban rouge soit glissé à sa main lors des explications du trublion à grelots.
    Lentement et tout en douceur, la main et le bras offert furent ramenés vers elle, glissant dans la paume ouverte, le bout de ses doigts se faisant caresse sur les sillons de vie, de coeur, de chance avec le ruban rouge attribué à celui qui avait été nommé comme son équipier.
      Je crains que la Dauphine n’ai opté pour la fuite, et pour ne point la courroucer davantage, peut-être devrais-je vous nommer autrement pour ce soir, ne m’aviez-vous pas dit que de titre vous ne me feriez pas l’affront ?

    Epine en touche et nacres se dévoilant un peu plus quand autour du poignet gauche, lien rouge se voit noué avec habileté en quelques effleurements légers de la pulpe de ses doigts, griser le derme sans l’attiser, donner juste l’ébauche d’une sensation à approfondir avant que second morceau d’étoffe écarlate ne soit glissé dans dextre de son invité, snestre féminine restant ancré sur le ruban carmin.
      Il semble qu’on vous ai condamné à ma présence Messire de Malemort, auriez-vous l’obligeance je vous prie ?

    Un fin sourire aux carmines, se remémorer fugacement que lors de leur prime rencontre, c’est ainsi qu’elle l’avait salué sans qu’il s’en soit offusqué alors…
      Un nouveau défi vous est offert en ma compagnie, êtes-vous prêt à le relever ? Une autre chasse…






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Merci JDMonty
Gade
[Dans l'entrée - Mélissandre, Sabaude, Angèle // Dans le grand salon - Mélissandre]


Capable d’apaiser autant que de tourmenter la princesse, Gade savait instrumentaliser son propre corps – outil précis et précieux au service de son indécente créativité – pour satisfaire ses désirs de contrôle. Si son emprise sur la jeune Malemort ne faisait plus aucun doute, la fraicheur de leurs retrouvailles imposait un peu de hasard à leur relation. Ainsi, cette réaction princière sembla le ravir puisque, croisant son regard, il étira un fin sourire narquois. Les doigts pianotèrent au creux des reins à la posture corrigée, signe d’approbation sinon d’encouragement.

Et il est évident que vous me les lirez en d’autres occasions, Malemort. Appuyant son propos d’un regard figé sur le sien, il ne lui laissa pas le temps de rétorquer, tendant alors sa main libre pour se saisir d’un petit papier dans le panier d’Angèle. Tout en s’assurant de le tenir hors de portée de la curiosité de sa cavalière, il lut rapidement le défi proposé.

Extirpé de sa lecture, aussi brève fût-elle, par les mots de Sabaude, le gant fut offert à la caresse princière l’espace d’un instant. Rapidement ramenée le long du corps, puis glissée à nouveau dans le dos de la jeune femme, la main gantée se saisit finalement de la frêle nuque avec légèreté.


Je tâch’rai donc d’en saisir le moindre sous-entendu lors d’une lecture toute attentive. La découverte détaillée de la jeune femme attendrait. Gade eut tout juste le temps d’initier enfin leur entrée dans le grand salon avant que l’amuseur n’apparût. L’homme était vivant, sa gestuelle intriguait l’œil du Comte qui suivait le mouvement avec attention. Finalement, le regard s’attarda sur le spectacle dans un plus grand angle, attentif au ballet chorégraphié de ces danseurs, ces porteurs de bâton et enfin le couple s’approchant pour leur tendre les rubans. Evidemment, il fallait qu’ils soient blancs.

Il semblerait que c’soit avec le Terrible Comte que votre soirée commence, votre Altesse Royale.

Il ponctua sa phrase d’un sourire, celui qu’il arborait comme un rictus assez régulièrement avant de glisser ses doigts sur l’avant-bras de Mélissandre, lui saisissant le poignet. Il y noua alors le ruban qui lui avait été confié, soignant particulièrement le nœud alors qu’il levait de temps à autre sur elle un regard attentif. Il avait serré un peu trop fort volontairement, caressant ensuite de l’index le renflement formé de chaque côté du ruban sur sa peau. Si vous l’voulez bien … Lentement, il remonta sa manche avant de lui tendre son poignet.

Et rapidement, l’obscurité fut.

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Foulques_de_malemort
    [Dans l'entrée] (Elle/Foulques)


N'y a-t-il pas, plus ravissant joyau que celui qui d'un effleurement, d'une caresse à peine perceptible attise en vous un intérêt grandissant ? Si la rose est une épine, elle n'en est pas moins une douceur sensuelle. Dans le jeu du charme et de la volupté, Elle avait un indéniable talent. Iris étincelant de l'envie indéniable muée par la palpitation du cœur d'un jeu souverain, les lippes prirent le dessin d'un délicieux sourire ne laissant plus que le murmure d'un souffle s'évader. Pénombre se jouant des deux corps dans la danse ombrageuse de la bougie.

Et je vous l'ai dit, je n'y verrai aucun affront.
Au contraire, il n'est plus charmant titre que celui murmuré par les lèvres une rose.


À ses mots, la senestre nouée de son ruban se relève pour venir caresser de la pulpe les dites lèvres, dans un frôlement devenu effleurement, dans une langueur sensuelle. Abandon de cette rencontre charnelle, les doigts glissent sur le dessin de la gorge, effleure l'épaule dans la chaleur pulpeuse, glissant le long du bras dans un attisement se voulant provocant pour venir s'enrouler mêlant puissance et douceur au poignet de la belle.

Une condamnation pouvant m'amener droit aux enfers, mais dans laquelle je plongerai avec le plus indéniable des plaisirs.

Les carmins n'abandonnent pas à la moindre seconde ce sourire de charme né des premiers mots, les émeraudes ne quittent pas à la moindre caresse le visage de la courtisane, alors que le lien rouge trouve refuge autour de ce poignet en sa possession. Si elle se joue des attisements charnelles, des effleurement du derme, des frôlements de la chair, il n'en est pas moins aveu de cette luxure indéniable que lui-même affectionne dans une particule de plaisir des femmes.

Laissons-nous donc porté par cette nouvelle chasse ... Et nous voilà seul compagne de la bougie.
Attention qu'aucun souffle ne vienne perturber sa vie, je serai bien impuissant à devoir retrouver le droit chemin.


Est-il plus vrai mot que ceux-ci.

Et puis vous me connaissez, je suis joueur, et je désire toujours la victoire.

Et de glisser les doigts du poignet pour venir s’entremêler au doigts de la rose, sa senestre abandonnant sa maîtrise sur le corps bloqué contre le sien. Alors qu'il s’apprêtait à abandonner l'entrée, sa main libre se glisse dans le panier pour en extraire un petit papier tendu avec amusement à l'intention de la Rose.

Allons donc, voyons voir si vous êtes aussi joueuse que moi ... et commençons notre quête. Venez ....



[HRP : édition pour réajustement spatial]

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Diego_casas
[Proche de l'entrée, au côté d'Attilius, d'Angèle et Satine, puis dans le grand salon avec Lénù ]

« C'est une soirée gitane non ? Ça leur ferait du bien à tous ces bourgeois un peu d'animation comme on les vit dans les bas-quartiers. »

Gardant un œil sur Satine, le gitan esquissa enfin un sourire amusé aux mots de la petite Pie coulant lentement dans ses tympans comme un onctueux sirop. Glissant une main le long du dos d'Angèle, il opina, et sur le même ton de confidence, lui glissa en retour la confidence.


Si tu savais combien ça me chatouille, de leur montrer...

Mais déjà, un flot de paroles lui dégringolait dessus, accompagné d'une danse pour le moins étrange. A moins que ce ne soit un effeuillage. En l’occurrence, le Casas n'aurait pas vraiment su dire. Il la regarda faire, attrapant in extremis la cape d'un bras alors que de l'autre main il baissait son chapeau sur ses yeux colériques pour grommeler vaguement.


J'ai toujours ce regard. Était-ce vrai ou non, il n'en savait foutre rien, mais il fallait bien répondre quelque chose. Par contre, son petit nom à lui resterait bien sagement rangé entre ses dents. Non pas par un quelconque dédain, mais dès lors que son patronyme était prononcé, il se retrouvait affublé de questions ou de regards collants et, même si rien ne laissait à penser que la donzelle avait connu sa frangine, il était de bien trop mauvaise humeur pour prendre le risque. Embarrassé à présent des bottines en plus de la cape, il allait grogner de plus belle quand Sabaude se planta devant son pif pour lui déclamer un... Poème... avant de filer aussi sec. Abasourdi, il resta planté là, les yeux non plus colérique mais bien écarquillés, en parfait portemanteau. Avait-il été drogué ? Souffrait-il d'hallucinations ? Ou bien à boire sans mesure et à trop fréquenter les bordels des bas quartiers, le Très Haut l'avait-il envoyé dans une autre dimension, peuplée d'êtres plus étranges les uns que les autres ? Un frisson glacé lui parcourut l'échine et sans même y penser, docile, esquissa quelques pas encombrés vers le vestiaire. Il fallut bien ce temps pour que ses idées se remettent en place. Et se retournant vers Satine, la voix encore engluée dans son mirage, il égraina lentement.

Non, mais pour de vrai, vous allez pas me coller au derche, hein ?

Et la pénombre enveloppant soudain les lieux acheva de lui replanter les pieds sur terre.

Bordel ! Jura-t-il en refourguant toute la marchandise dans les bras de leur propriétaire, après avoir pris la dague pour la ranger en toute sécurité avec les autres armes. Puis indiquant d'un geste du menton le vestiaire. C'est là. La donzelle pourrait remercier le poète grâce auquel, quelques secondes, le gitan avait, sans broncher, accepter de jouer le bossoir.

Enfin libéré, il revint vers Attilius, lui glissant les consignes. Va falloir ouvrir l’œil plus que prévu. En sus vous êtes chargé de me faire le recensement de qui à un verre à la main, vu que vous avez foutu un papier dans la mienne, de main. En parlant de main, il avait aussi une promesse à respecter. Et hochant la tête pour signifier que la discussion était close, se dirigea vers le grand salon, sinuant entre les ombres s'y croisant galamment pour mieux s'avachir sur le siège devant Lénù et, sans un mot mais sourire ambigu au coin des lèvres, il tendit sa main.
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Jujoss
[Dans le bureau du Grand Gourou au Parlement]
Il était une époque où nous retrouvions la Mini Gourou et la Vilaine Comploteuse. Il se trouve que depuis, la Mini Gourou est devenue Grand Gourou, et la Vilaine Comploteuse, est devenue Mini Gourou. Vous suivez ? Tant pis.
Pour les plus perdus, nous avons donc dans le rôle du Grand Gourou : Cassandre. Dans le rôle de la Mini Gourou : Jujoss. Dans le rôle des Vilaines Comploteuses, toutes les deux.
Quoiqu'il fallait bien avouer que Cassie avait la pleine maîtrise de cet art, là où Jujoss se laissait encore avoir par mégarde.

C'est lors d'une de ses périodes d'inattention que Cassie frappa, avec tous ses talents. L'entrée en matière fut plus que suspecte pourtant. Elle lui parla d'un plan avec une soirée avec plein de gens et plein de courtisans. Elle lui expliqua que les garçons de son entourage ne voulaient pas vraiment l'accompagner, elle apprendra plus tard que finalement si. Quel brave Suzerain !
Bon, soyons honnête deux minutes, Jujoss n'a pas été très longue à convaincre. En fait, elle avait reçu également l'invitation et avait hésité à accepter car elle ne connaissait pas vraiment l'endroit. Elle savait bien que Sabaude serait à la fête mais sans doute serait-il fort occupé à gérer tout cela. Mais l'idée d'y aller avec sa complice et amie, cela la décida.

Elles se mirent à imaginer milles plans pour faire tourner le pauvre Sabaude en bourrique. C'est tout de même un comble pour un goupil.



[A l'entrée de l'Aphrodite]


En r'tard, en r'tard
J'ai rendez-vous que'que part
Je n'ai pas le temps de dire au revoir
Je suis en r'tard, en r'tard

Non, non, non, non, non
Quelqu'un m'attend

Vraiment c'est important
Je n'ai pas le temps de dire au revoir
Je suis en r'tard, en r'tard

Alice au Pays des Merveilles - Disney


Pour changer... la blonde était en retard. Bon sang de bois, c'était incroyable ça !

Jujoss se demandait comment faire pour arriver sans trop déranger, et si Cassandre l'aurait attendue devant l'entrée. Bon, elle n'avait pas non plus des heures de retard. Mais bon, tout de même.
Une fois arrivée, elle descendit de la voiture qui l'avait amenée jusque là et remercia le cocher.
La blonde avisa Cassie qui se tenait non loin de l'entrée.


Me voilà me voilà !

Un pied devant l'autre, ne pas tomber, ne pas déchirer ta robe, tout ça tout ça. Les recommandations habituelles quand Jujoss se pointait dans un événement avec du monde quoi. Elle se tourna vers Eymerick

Bonsoir. Je suis Jujoss. Enchantée.

Elle sourit à ce dernier avant de glisser à Cassandre qu'elle avait apporté un peu de corde, juste pour faire peur à Sabaude
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Alaynna
[ Grand Salon - Flavien - ]

Tout en déambulant jusqu'au grand salon, je glisses le petit papier à hauteur de mes yeux afin d'en lire le contenu. Si le minois italien s'en reste imperturbable, dans la caboche, il en est tout autre. Pour un peu, j'en laisserai échapper un éclat de rire, soulagé. Parce qu'après tout, le gage ne semble pas insurmontable, c'est même de l'un de ceux auquel je ne m'étais pas préparée. Et puis il est bien connu que parfois, les choses les plus simples peuvent amener à de jolies surprises. Je n'ai juste plus l'habitude de ce genre d'exercice. Et s'il m'arrive parfois de m'y adonner, c'est en solitaire, et non en duo. Mais je suis venue ici pour m'amuser, m'enchanter d'instants inoubliables, aux saveurs gitanes mais pas que, vu que l'Orient semble s'être invité à la fête. Et à défaut de dire que je suis venue, j'ai vu, j'ai bu et j'ai vaincu, je pourrais au moins savourer le fait d'être venue, d'avoir vu, d'avoir bu et d'avoir réalisé mon gage tout en profitant de ce que la soirée aurait de plus merveilleux , atypique, et envoûtant à m'offrir.

Je ne connais quasi personne en ces lieux ce soir, et, pénétrant au sein des animations, mon regard accroche ce qui semble être une diseuse de bonne aventure, ou une tireuse de cartes. Un homme vient de prendre place, sans doute désireux de connaitre ce que lui réserve les cartes. Superstitieuse comme je le suis, je me forge dans l'idée qu'au cours de la soirée, j'irai certainement jouer avec le feu en tentant de faire parler quelques cartes divinatoires. Le feu est mon ami. Alors au pire, quelques vérités se feront jour et au mieux, cela sera de toute manière, fort distrayant.

Je continuais d'avancer, avec une nonchalance féline quand une étrange sensation s'en est venue parcourir mon échine. Le genre de sensation qui ne trompe pas, et surtout pas moi. Biche aux abois couplée d'une chasseresse aux aguets, j'ai la certitude d'être épiée. Observée. Pourtant, je ne me retourne nullement, continuant ma progression, au sein de ces tapis qui accueillent mes petons dénudés, si chaleureusement. L'esprit est en alerte, mais, ce qui est le plus déroutant, c'est la réaction épidermique qui se fait jour, distillant le chaud et le froid dans les profondeurs de mon être, avant que je ne sente le grain de peau de mes bras se hérisser, tout comme mon échine s'en frémit l'espace de quelques secondes.
Je n'ai pas le temps de m'attarder plus avant à tenter de décrypter ce qui se passe, quand quelques frappements de main se font entendre et qu'un ballet époustouflant ne se mette en branle. Je me fais attentive au son et lumière, captant les paroles, ainsi que le ruban blanc qui vient de m'être distribué. Avant que pénombre ne se fasse, aiguisant un peu plus mes sens. Lors de ma captivité, j'ai appris à apprivoiser l'absence de lumière. Pas vraiment le choix lorsque l'on est trimballée durant des jours et des jours avec un sac sur la tête. Il n'en reste pas moins que le passage fugitif de la lumière à la pénombre me désarçonne un instant. Mais sans doute moins que ce contact inattendu sur mon épaule. Ce toucher étranger, à la fois ferme et puissant qui me fait l'effet d'un uppercut mais qui, étrangement, m'affole et m'apaise, comme si le geste était on ne peut plus familier. Comme si les pièces d'un échiquier venaient de s'être mises en place.
Le plus étrange, c'est qu'à ce genre de familiarité, j'ai tendance à répondre par une mine glaciale, quand ce n'est pas mon poing qui va se perdre dans la face de l'impudent. Mais là, rien de tel ne me vient à l'esprit. D'une, parce que je n'oublies l'endroit où je me trouve et qu'il aurait été fort inconvenant d'agir ainsi, d'autant que l'ancien gérant des lieux m'avait inculqué que je ne devais pas me servir de mes poings. Mais surtout, parce que je n'avais aucune envie de frapper, lors que je viens d'entendre la voix qui me cause et que je percute avant même que de poser mes bleus de gris sur la personne qui vient d'oser, que l'homme ne m'est pas inconnu.

A sa question, mes lippes se fendent d'une esquisse de sourire, alors que mon ton lui, reste empreint de sérieux.

" - Sans doute tout autant que vous n'appréciiez alors votre mouchoir. C'est l'un des souvenirs dont je me rappelle, ainsi que votre présence. Pour le reste, ce breuvage doit avoir quelques propriétés étranges, car je crains fort d'avoir occulté le reste de la soirée."

No. Je n'ai décidément aucune envie de le frapper pour ce geste qui, l'espace d'un éclair, a réveillé la sensuelle que je suis, et qu'un simple geste, peut, pour qui est intuitif, laisser déceler quelques pans d'une personnalité. Et en lui, j'ai perçu une saveur qui m'est familière, et qui pourtant, reste indécelable chez moi, tant que je décide de la laisser tapie, bien à l'abri de son antre.

" - A défaut d'avoir pu partager une coupe avec vous ce soir là, accepteriez-vous d'être mon cavalier lors du bal de cette soirée-ci ?"

La voix aux accents rauques Napolitain, s'est empreinte de velours, et nul doute que la pénombre s'est faite mon alliée, le temps que je réponde à la question de Flavien, par une autre.
Cet homme, dont le métissage ne peut m'indifférer, au regard plus envoûtant encore que dans mon souvenir, qui s'est invité au travers de mon épaule. Et l'ambiance est au jeu ce soir. Reste à savoir qui de l'un ou l'autre, sera la proie. Mais le jeu en vaut sûrement la chandelle, et mes ailes sont déjà brûlées. Alors s'il y en a bien une qui a tout à y gagner, et rien à y perdre, c'est moi.
Et puis c'est la soirée des jeux. Avec un peu de chance, l'équipe à laquelle je viens, par ce ruban blanc, d'être intégrée, saura sortir victorieuse. Après tout, j'avais bien fait la nique à Sancte en remportant, contre toute attente, et avec beaucoup d'amusement, cette fameuse quête aux oeufs royales. Alors peut-être que ma chance au jeu serait toujours là. Peu importe le jeu pourvu que l'on ait l'ivresse. Retrouver une statue est un jeu. Danser est un jeu.


" - Aimez vous le jeu et si oui, quel genre de joueur êtes-vous ?"

Je me décide enfin à porter mes ourlées sur la coupe offerte, tout en regardant si je capte quelques autres rubans blancs, avant de reporter mon attention sur l'énigmatique gérant.
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Melissandre_malemort
Le cœur de Mélissandre s’affolait tel un canari prisonnier de sa minuscule cage d’os. Son état de fébrilité était tel que Gade pouvait probablement sentir ses frissons à travers le tissu volontairement léger de sa robe arc en ciel. Elle remercia Sabaude d’un sourire très doux et prit un papier, tout comme Gade. Ils formaient par ailleurs un couple tout à fait charmant. La petite taille de la princesse s’assortissait parfaitement avec la haute stature de l’ancien comte d’Aubusson, et son teint marmoréen formait un contraste ravissant avec celui de Gade qui tenait de ses origines Italiennes une carnation légèrement mate qui couplé à ses yeux trop clairs lui donnaient un je ne sais quoi d’exotisme.



Elle lui adressa un regard mutin, trahissant l’amusement que le geste possessif avait provoqué chez elle. La main gantée du comte ne parvint cependant à tout à fait camoufler l’hésitation de Mélissandre à la vue consécutive des deux hommes qu’elle craignait le plus de croiser en pareils lieux. Son frère tout d’abord, avec qui elle n’échangea bien sûr pas le moindre regard. Officiellement, ils ne se parlaient plus depuis des mois. Officieusement… Foulques restait son frère et ils partageaient bien trop de sombres secrets pour prétendre s’émanciper l’un de l’autre un jour. Puis elle avisa Sea, et l’embarras lui rosie les joues. Etre surprise dans un bordel au bras du convive le plus séduisant de l’assemblée lui aurait causé une grande fierté quelques jours plus tôt. Mais entre-temps, l’angevin et elle s’étaient expliqués et avaient renoués une relation presque symbiotique, l’un se nourrissant des tares de l’autre. Il était fort heureusement accompagné de Fanette et ne parut pas la remarquer, si bien qu’elle se détendit, resserra son corps fluet contre celui de Gade et nicha sa tempe contre son buste tout en admirant le ruban qu'il avait noué avec la dextérité d'un magicien du corsage.



Il me semble que vous allez en effet devoir me supporter toute la soirée, Gade. J’imagine par ailleurs que vous vous y attendez déjà, mais sachez que je suis une piètre coéquipière.



Sur ces mots elle l’avisa par-dessous la frange épaisse de ses cils. Et il put lire en elle toute l’admiration qu’elle lui vouait. Certes Mélissandre n’était pas une femme comme les autres. Elle s’entichait aussi vite qu’elle oubliait, et ses espoirs de normalité s’effilochaient bien trop aisément quand la réalité du quotidien balayaient ses rêveries de fille de lune. Pi, elle n’avait jamais su aimer comme les autres. Elle ressentait avec sincérité, mais d’une façon maladroite, sourde, étouffée, si bien que le dépit chassait les hommes les uns après les autres. La princesse avait pourtant été très attachée à plusieurs de ceux à qui elle avait accordé une place dans sa vie, se dévouant sans jamais trébucher, compagne aussi fidèle et douce qu’elle pouvait être sulfureuse et insolente lors de ses longs célibats. En chacun elle avait discerner quelque chose qui avait capté son intérêt. Il y avait eu entre autre Guise et ses manières de séducteur, Edouard et son étourdissante dévotion, Sea, encore plus bousillé qu’elle… Et le tout premier rencontré lors de ses toutes jeunes années, le pendant noir d’Aeglos d’Orkney Bressey, l’ombre quand d’Aumale avait été la lumière… Gade de Veynel, séditieux dominateur à première vue, capable de faire valser vos émotions d’un claquement de doigt.



Foulques, sans conteste, allait l’adorer. Du moins si ils avaient loisir de se croiser loin des regards afin qu’elle puisse le prendre dans ses bras et l’assurer de son amour. Tout connard qu’il soit, il restait son frère, et il pourrait lui arracher le coeur qu'elle le lui pardonnerait.
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Attilius
[Toujours à l'entrée]

Les arrivées s’enchainaient et il y avait souvent matière à laisser vivre, parfois à alléger les convives de tout superflu. Tel un amateur avide de découvrir le singulier de chaque scénette qui se déroulait devant ses yeux, Attilius, n’en oubliant pas pour autant sa mission première, se plaisait aussi à se retrouver face au pittoresque du piquant, de l’inattendu, du surprenant au gré du temps. Il fait preuve de curiosité quand le dénommé Gade s’approche de Melissandre. Le bizarre côtoie le truculent quand Diego tout d’abord en prise avec Satine est confronté au poème de Sabaude. Il s’attache alors aux moindres détails tellement l’irréel domine. A voir Diego aussi décontenancé, il y avait là matière à noter l’exception pour des palabres à venir. Son chef semblait montrer également quelques attachements ou préférences, finalement il n’avait pas mis beaucoup de temps à s’acclimater et à se fondre dans le décor. Investigateur, il soulevait des hypothèses toutes plus imaginaires les unes que les autres tant il méconnaissait les personnes présentes afin d’expliquer, à l’apparition d’untel ou untel, les inquiétudes apparentes pour quelques-unes. Le rappel à l’ordre du chef le fait sortir de ses pensées. Se défile-t-il ? Il hausse les épaules tout en désignant déjà Alaynna et Flav en guise de réponse à sa question.

Je ne vois pas le rapport mais vous avez là déjà de quoi faire ! Voyez j’ai toujours l’œil.

Il sourit en le voyant partir tout en allant chercher deux verres. Le premier pour lui, le second fut tendu à Angèle qui semblait se congeler à vue d’œil.

Souhaitez-vous que je vous amène de quoi vous réchauffer en sus ?
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Elisabeth_stilton
[Grand Salon - Bougeoir Bleu]

Oui elle avait fuit en secouant la main à ses paroles, l'ignorant, parce qu'elle n'avait aucune envie de se prendre la tête ce soir avec lui en devisant sur les raisons pour laquelle il avait perdu son titre. Déjà c'est un Malemort et rien que ça ... Le pire c'est qu'elle ne le connaissait même pas mais d'autres membres de cette famille avaient suffi pour qu'Elisabeth les catalogue. Et en plus bah c'était un Malemort. Qui a dit qu'il fallait plus de raison à la blonde ? Bon bah voilà. Bref.

Mais qu'est ce qu'ils fichent tous ? Elisabeth tournait un peu en rond attendant ses coéquipiers. La faible lumière ne l'aidait pas non plus mais qu'elle idée aussi, ils n'auraient pas pu attendre que tout le monde soit regroupé ! Sans compter qu'elle n'avait aucune idée de l'apparence des autres. Mais quelle idée, genre elle allait voir un ruban bleu dans la pénombre. C'est donc en ronchonnant intérieurement que la blonde se mit en quête de son groupe. Se baladant dans le salon, commençant la quête par celle de l'équipe et non pas celle d'aphrodite, elle se trouve nez à nez avec un couple. Et là arrêt sur image. Non ce n'était pas possible pas lui ...

Elisabeth ne sait pas comment réagir, elle est submergée pas un flot d'émotions contradictoires. Tout y passe. C'est la surprise qui l'emporte, surtout de le voir en vie et ici. Elle n'a plus ni colère ni rancœur envers lui, le temps à passé depuis leur séparation et Elisabeth s'est à peu près rétablit de ce qu'il lui avait fait subir. Il n'aura pas connu les marques qu'elle avait sur le dos, il n'aura pas connu le désespoir dans lequel il l'avait plongé, ni tout ce qu'elle s'était infligée à cause de lui mais il ne l'aura pas connu plus forte et épanouie que jamais même si elle était épuisée. Quand elle posa les yeux sur sa cavalière, un rire sorti de sa gorge, un rire à en faire mal aux côtes mais pas trop bruyant quand même. Lui ne l'avait pas connu ainsi en tout cas. Elle se calma enfin reprenant son souffle.


C'était tellement prévisible. En tout cas une chose est sûre, la patience est une vertu, elle en est la preuve vivante.

Avisant la couleur du ruban sur la main de Melissandre et n'en voyant pas sur celui de Gade.

Vous n'êtes pas avec moi en tout cas.
Et toi ? Si ce n'est pas le cas je gagnerais juste par revanche pour la partie aux feudataires !

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Martin.cv
Le coche laissait derrière nous, je suis la Toulousaine avec confiance. Je ne suis pas dans mon élément. Comment pourrais je l'être ? Né avec une cuillère en argent dans la bouche, je ne connais que le luxe. Mon regard accroche des miséreux où qu'il se pose. Je grimace devant un cul-de-jatte qui se traîne en mendiant. Des enfants maigres à faire peur jouent dans le quartier avec toute l'insouciance qui les caractérises. Un mouchoir s'est glissé depuis quelques mètres devant mon nez pour tenter d'atténuer les odeurs immondes. Comment ces gens peuvent vivre dans cette immondice ? Mon regard glisse sur Geneviève qui semble nullement incommodé par tout ce qui nous entoure. Pire encore, elle semble habituée à tout cela. Elle la Comtesse froide et distante semble se fondre dans ce décor sans effort. Seule sa robe rappel à tous son rang. A sa remarque, je fais un simple geste de la main. Je crains de parler et d'inhaler un peu plus ces odeurs qui me donnent envie de vomir. Je crains de ne finir empoisonné par tant de saleté.

Les sourcils froncés, je regarde obstinément mes pieds ou du moins là où ils vont se poser. Le terrain est miné et quand il ne l'est pas, un seau remplit de fange vient le faire. Alors je reste concentré, je regarde mes pieds et je me demande bien pourquoi j'ai accepté de venir dans les tréfonds de Paris. Pourquoi n'avons nous pas décidé d'aller faire la fête dans les beaux quartiers ? Dans une belle réception ? Danser comme tous les nobles ? Non il fallait qu'on aille dans un bordel. Il fallait qu'on aille dans les bas fonds de Paris au risque de se faire égorger pour une de mes bagues qui pourraient nourrir plusieurs familles toute une année.

La promesse d'une soirée inoubliable est le seul point auquel je me raccroche pour ne pas faire demi tour. Non point que je sois pleutre mais bien parce que je ne suis pas à ma place et le regard de la populace présente me le fait bien comprendre. Alors quand le doigt de la Comtesse indique une maison, un soupir de soulagement me gagne. Je la laisse jouer au guide et m'entraîner dans les lieux. A l'entrée, j'obtempère et je délaisse épée et dague. Je frotte le dessus de mon épaule avec mon mouchoir pour virer la poussière et les cendre de ma tenue, Coquet je l'ai toujours été et je n'ai aucune honte à faire attention à ma mise comme le ferait une femme. Je sais que ma virilité ne se trouve pas là et je n'ai nul besoin de le prouver à qui que ce soit. Ma réputation fait le reste.

Les présentations sont faites et je me retrouve baptisé en Maxou pour la soirée. Mes épaules se haussent pour montrer que je n'en ai cure et déjà je la suis dans la pièce. Mes yeux cherchant à s'habituer au lieu, j'observe l'endroit tant bien que mal. Je n'ai jamais mis les pieds à l'Aphrodite et je ne peux que contempler. Lieu de débauche et de vie, tout le royaume connaît l'endroit ne serait ce que de nom. Sagement, je suis Mary Lisa qui semble revivre et retrouver son âme d'enfant face à tant de magie. Le masque est posé sur mes traits et tandis que je suis, j'observe les présents sans vraiment en reconnaître. La lumière manque cruellement et cela me permet de me détendre le temps d'un instant. Ici je ne suis pas Couserans. Ici je ne suis que Maxou, le simplet qui parle aux gens. Maxou le faux cul qui sort des banalités. L'idée me plaît.

La main de Geneviève attire mon attention et ses lèvres pochent de mon oreille attisent tous mes sens. Un sourire en coin vient glisser sur mon visage et je l'observe un court instant pour me pencher à mon tour contre son oreille.
Seulement si je dois briser le cœur d'une femme ce soir... Un baiser glisse sur sa joue et déjà je m'éloigne d'elle reprenant en main mon destin. Maxou est mort aussi vite qu'il est né. Le Coquelet est de retour et si Elle commence à me connaître, elle le verra bien assez vite. Le joueur est là. Le benêt absent.

Je prends le ruban violet qu'on me tend et après avoir écouté les règles du jeu, je m'approche de ma partenaire pour lui nouer le ruban au poignet. Quant au mien, il sera noué à ma ceinture. Un dernier regard amusé vers Dinant et je demande l'air de rien.


    Vous semblez mieux connaître les lieux que moi... Vous serez donc mon guide et ne faites pas exprès de me perdre. Ce serait petit.

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Le_corbeau
    [Grand Salon - Jenifael, Elle, Corbeau]


Corbeau répondait d'un signe de tête en souriant aux propos tenus par Elle. La flatterie détournée mais joliment amenée.
Aussi belle pouvait être la cavalière, c'était surtout lui, l'invité et avoir ce rôle, pour une fois le ravissait. Il pouvait profiter un peu plus, des charmes de la soirée et de sa cavalière.
Profitant de l'absence de l'hôte, l'italienne s'intéressa à ce que le Corbeau à l’œil avisé avait bien pu remarquer.


    - Et bien il m'a semblait entre apercevoir des bains peut être. Je ne suis pas sur, il faudra sans doute allé jeter un œil ...

Comme une invitation pour plus tard, le Corbeau entendait bien passer du temps avec son amie ce soir. Elle avait été très présente pour lui ces derniers temps et tenait un peu le rôle de garde fou à son encontre. La folie, nul doute qu'il n'en était pas plus très loin.
La ravissante hôte revint porteuse des boissons promises. Corbeau saisit un verre te le porta à ses lèvres après avoir levé son verre.
Divin.
Portant son regard à la ronde. Il sourit imperceptiblement sous sa barbe en apercevant La diseuse de bonne aventure et nota pour plus tard qu'il devra se faire tirer les cartes. Quand la soirée sera plus entamée, que les esprits seront plus embués.

Soudain un "amuseur" sorti de nul part fait son apparition. Parmi les perches et les rubans, dans la multitude de couleurs, il fit son discours et annonça la tenue d'un petit jeu en mélangeant les invités. Bon moyen de faire connaissance si tant est que les acolytes désignés aient un certain charme et un savoir faire, en matière de chasse au trésor des plus méritant.


    - Lisbeth, voudriez vous participer ?

Dans un sourire, le Capitaine s'enquit de l'avis de sa florentine pour l'occasion. Il tenait à être des plus charmant ce soir, c'est ainsi qu'il voulait la remercier de sa présence à son côté et de l'avoir invité.
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