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[RP] Nuit Gitane

Sabaude
[En direction puis près du bougeoir au ruban violet , devant le petit salon - Fanette, Seayrath ]


Se dévouer quand il s’agirait de se proposer, releva-t-il pour lui-même le sens peu flatteur du verbe employé par Fanette pour décrire l’accompagnement de sa personne par celle de l’homme qu’il avait sous les yeux. Sabaude toutefois ne doutait pas un instant que ce dernier n’était la cible que d’un humour né d’une forme de fatalité. Il hocha la tête à l’adresse de Seayrath.

Je vous remercie d’avoir veillé à la sécurité de Fanette et d’avoir agrémenté son voyage de votre compagnie. Je m’en serais voulu si celui-ci n’avait été que crainte et solitude. Soyez vous aussi le bienvenu en ce lieu.

Les yeux de Sabaude se levèrent sur les bâtons tenus à bout de bras par six employés de l’établissement puis se posèrent sur le visage de la jeune femme dont il n’avait laissé s’égarer aucune parole. Il caressa ses traits de son regard, sourit d’émotion à la vue de la broche offerte, rit doucement à la manipulation des jupes.

Il est bon de vous voir sourire, Fanette, et vous, Searath, êtes certainement d’accord avec moi. Vous ne me devez rien d’autre tous deux que de conserver ce sourire et de vous amuser ce soir. Nous avons tous besoin de laisser les maux du monde à la porte, ne serait-ce qu’une nuit.

Il se pencha à l’oreille de son invitée pour murmurer par-dessus la déclaration de Cabotin.

J’ai des terres qui n’attendent que la présence d’une dame ou d’un seigneur pour livrer toute la richesse de leur sol. Prenez le temps de la réflexion, mais vous pourriez être cette dame et ne plus manquer de rien. Je ne saurais employer le mot vassal, mais l’idée est là.

Redressé et en possession d’un ruban violet à l’image de Fanette et de son comapgnon, il se laissa envelopper par la pénombre, une partie de son attention portée sur Justin. Quelle couleur ? En attendant de le savoir il prit l’initiative d’entraîner les deux voyageurs vers la porte du Petit salon.

Notre bougeoir est là-bas, venez. Seayrath, peut-être vous plaira-t-il de mener l’équipe, et vous Fanette d’être le porteur de lumière. À voir avec ceux qui nous rejoindront.
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Aphrodite.
Point infos animation :

Près du bougeoir bleu, devant la Décadente : Elisabeth Stilton

Prés du bougeoir violet - devant le petit salon : Fanette, Seayrath, Sabaude

Près du bougeoir rouge, devant l'Enfumée : Elle, Foulques de Malemort

Jujoss reçoit un ruban blanc et intègre donc l’équipe, si elle le souhaite, de Flocon, Alaynna, Melissandre Malemort, Gade .

Pour ceux qui se poseraient la question, les différentes pièces en dehors des bains et du grand salon peuvent se fermer de l’intérieur. La direction a bien évidemment la possibilité d’ouvrir.
.elle


~~Grand salon~~
Elle/Foulques
    Fleur docile aux épines en retrait, Petit Prince pensant apprivoiser sa rose d’une douce attention, sensualité décuplée de labiales effleurées, billes de jade gardant en point de mire la lueur prédatrice et le sourire du charmeur de serpent distillant ses notes de musique sur le satin floral autant qu’à l’oreille de la galante.
    Cette soirée serait donc sous le signe du défi, de la folie, du jeu et pourquoi pas du hasard, l’espace d’un instant « Elle » se posa la question : le cercle de jeu du Duc de Messey était-il aussi garant de ce frisson d’excitation que tout ceci provoquait à son échine ? Si tel était le cas, il serait de bon ton de traverser les jardins pour rejoindre un jour prochain Le Pacte d’Orphée et en découvrir ses attraits.
    Mais sur l’heure, son intérêt était tout autre et ne comptait pas être la souris d’un chat chasseur sans en tirer avantage, fusse-t-il un Malemort, après avoir saisi le gage tendu qu’elle espérait bien pouvoir éviter, le papier fut glissé dans le creux de son corsage sans en prendre connaissance, il eut été de toute façon utopique de vouloir le lire sans un bougeoir à portée.
    Digitales se refermant sur la finesse de celles entremêlées aux siennes, le regard acquiesce à la requête, visage s’approchant du ténébreux noyé dans la pénombre, murmurant dans le souffle léger d’une lèvre en frôlant une autre.
      Alors jouons… et voyons lequel de nous deux provoquera le souffle qui fera vaciller la flamme de cette bougie qui vous fait garder raison… Foulques…

    Carmines étirées sur rangées de nacres dévoilées, pétale labiale inférieure se joue de son jumeau d’une caresse légère tout juste esquissée… le parfum de la rose offert à lèvres princières sans en délivrer la pleine saveur… échantillon provocation, subtile tentation avant le mouvement de recul gardant sourire au faciès.
      Je vous suis vers notre quête…

    Quelques pas glissés sur les épais tapis caressant ses pieds en direction du bougeoir rouge situé devant l’enfumée, les iris herbacées furètent au hasard des personnes croisées sans réussir à capter de rubans rouges sur leur trajet, saluant d'un mouvement de tête gracile le Duc de Messey installé à proximité du bougeoir annexe au leur.

~~Devant l'Enfumée - Bougeoir rouge~~Elle/Foulques
    Destination atteinte, la rose profitant du porteur de clarté prit le temps d’extirper le morceau de parchemin pour prendre connaissance de son gage, haussant discrètement un sourcil avant de le remettre en place et de s’intéresser à son co-équipier.
      Je n’ai pas aperçu de rubans rouges sur notre passage auriez-vous eu plus de chances que moi ?


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Merci JDMonty
Foulques_de_malemort
    [Devant l'Enfumée] [Bougeoir Rouge] (Elle/Foulques)


Les verdoyants du Prince ne laisse échapper le moindre mouvement, aucune courbe de sa partenaire du soir. Se laisser charmer par la mélopée d'un corps qui se mue en un véritable délice, ne serait elle pas l'Oprhée jouant de sa harpe pour envouter le diable. Que dire au regard du défi dont elle prend connaissance ? Comment ne pas sourire à la pensée de son propre défi attendant au creux de sa poche. Mais pour l'heure n'abandonnons pas la quête même du jeu qui s'offrait à eux.

Serait-ce vraiment une chance de trouver d'autres partenaires pour l'heure ?
Mon idée serait plutôt que la chance est de ne pas en avoir aperçu.


Et dans le jeu du tactile le prince s'amuse. Frôlant le creux de ses reins du bout de ses doigts dans la discrétion de la pénombre du jeu, la dextre s'empare de la hanche pour l'amener à lui, délice de l'Aphrodite. Dans l'ombre de la bougie dansante, au Prince de venir s'approcher de sa proie, souris jouant du chat, les lèvres approchant de l'épaule pour n'y poser que le souffle de sa respiration, provocant l'effleurement sans offrir la nouvelle goutte de ses lippes. Puis dans une langueur remonte ce fin effleurement de l'air jusqu'au lobe de son oreille.

Et si nous rendions cette quête un peu plus ... amusante.
Pour chaque pièce que nous visitons, pour chaque pièce ou nous ne trouverons aucun Graal, nous aurons chacun droit à un gage ou une vérité. Serez-vous prête à jouer ... Ma petite souris.


Et sans même attendre la réponse soufflée de la galante, la dextre glissée sur la hanche amène le corps à se tourner, l'amenant face à lui. Les iris verdoyants se plantant les uns dans les autres, avant de l'emmener jusqu'à la pièce dans le dos du Malemort. Les voilà tous les deux dans l'Enfumée (P5).

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Satineduval
(Entrée/vestibule...Angèle, Atillius, Lemerco, Satine, Diego sur le départ)

J'ai toujours ce regard. (dixit Diego)

Et toujours pas de prénom... Qu'à cela ne tienne, la Noiraude, alors qu'il abaissait son chapeau sur son front, décida de lui attribuer un petit surnom, facilitant une mémorisation bien propre à elle-même. L'homme semblait connaître la femme au panier, mais Satine n'eut pas le temps d'ouvrir la bouche que déjà Sabaude faisait son Renard, arrivant, déclamant quelques jolis mots, sous le regard un peu sidéré d'El Sombre Héraut. Tiré par les cheveux, non, non ! Sombrero, vi ! Goupil ayant surpris son monde, fila, d'un air panache et peut-être bravache aussi, rejoindre plus loin un groupe.

Fichtre... l'Aphrodite n'était pas qu'une maison d'évasion sensitive, mais un vrai petit tourbillon de vie* par moment, du moins c'était l'idée qui germait dans l'esprit de Satine.

Combien de gens allaient donc se croiser, s'éviter, louvoyer pour mieux se revoir plus tard... cherchant à jouer au chat et à la souris, se titiller du regard, d'une main, d'un geste, pour tenter d'éveiller lueur de plaisir ou de désir dans les yeux d'une femme ou d'un homme. Des rencontres d'une nuit, ou peut-être, d'une aventure sans trop de lendemain. Cela fit sourire la Noiraude, toute cette belle et amusante effervescence lui plaisait bien. Arriver à vivre ainsi tous les soirs, devait être une autre paire de manche !

Voyant l'inconnu avancer avec ses affaires, elle lui emboita le pas, de trois pour être précise, quand elle entendit, un peu étouffé par la musique ambiante, une phrase sortie tout droit des halles marchandes de Calais. Ou Paris, mais elle n'avait pas encore visité.

Non, mais pour de vrai, vous allez pas me coller au derche, hein ? dixit Diego, suivit d'un juron bien sonore, et un départ presque en catastrophe quand un voile de pénombre descendit tout autour des gens présents.

Et hop, il exécuta un rapide retour à l'expéditeur, habits à déposer au comptoir juste derrière elle, ce qu'elle fit d'un geste bien moins brusque, polie jusqu'aux bouts des ongles, suivit d'un merci envers les couples à l'accueil des vestiaires. Puis d'élever la voix pour couvrir la mélopée ambiante :


HEEEY ! Sombre Héraut ! On vous a déjà dit que vous aviez un langage vachement floral... euuuuhh...Fleuri !! non mais !!! pour un courtisan !!! (à Diego)

Vach'te... ! De toute manière, l'homme au chapeau était sans doute trop loin pour avoir entendu, et la jeune femme rebroussa chemin, yeux levés au ciel le temps de 3 grains de sable.
Ayant vu que d'autres prenaient dans le panier d'Angèle, ce qu'elle pensait être des loukoums ou un mélange d'épices orientales qui donnaient goût délicat au palais, similaire à ce qu'elle avait dégusté à Alexandrie, Satine profita d'avoir les mains libres pour plonger pouce et index dans la corbeille, piochant quelque chose de très fin.

Comme la pénombre venait de tomber, que l'ambiance semblait changer en un ton encore plus feutrée, elle porta distraitement à sa langue l'objet, alors qu'elle se demandait ce qui était organisé présentement... Uhmppfff ! la Noiraude retira le petit bout de vélin déjà un peu humide de salive, pour l'enfiler dans son corsage, ni vue, ni connue, un sourire mi-figue, mi-raisin sur les lippes..Dieu qu'elle était trop distraite ! Etait-ce une information pour une futur tablée, là, trop sombre, elle lirait plus tard.


Jolie Damiselà..vous n'avez rien vu ! Cet endroit est vraiment particulier, j'ai idée que... je ne vais pas m'y faire. Enfin... c'est nouveau pour moi.
Allons bon ! je vais me jeter dans la fosse aux lions...
(à Angèle)

Affichant un minois à l'expression un brin taquin, elle bouscula un peu en se reculant, un homme qui apportait deux godets de boisson, dont un fut proposé à la jolie femme portant la corbeille aux vélins.


Mais quel empressement, ces courtisans !! Je vois que vous avez au moins de la prévenance, vous ! (à Attilius)

Petit clin d'oeil à Angèle, genre...celui-là c'est pas un rustaud !...vrai que son emplacement était au peu au courant d'air, avec la porte non loin qui s'ouvrait régulièrement. Et l'homme bien attentionné !

Cela bougeait sans cesse autour d'elle, et il semblait qu'il en allait de même dans le grand salon. Voyant qu'une silhouette masculine restait un peu figée dans le hall du vestiaire, elle plongea derechef sa main dans le récipient pour en sortir un nouveau petit vélin et fila le glisser dans la paluche de celui qu'elle avait reconnu, alors que son regard avait observé le vestibule, chuchotant discrètement afin que seule l'oreille masculine entendit phrases :


Tenez, pour vous... Je vous ai reconnu, hein..Lemer...Le Revenant ! Parait que vous étiez un peu mort, dernièrement..contente de voir qu'il n'en est rien... Mangez donc ce petit loukoum, il va vous donner des ailes !
(à Lemerco un vélin défi)

Vrai, elle avait vu avec étonnement son nom sur une liste des habitants dans une grande ville du sud, là où on lui avait expliqué que ceux qui se faisaient passer pour mort ne voulaient sans doute pas être ennuyés. Bah bon, il était là, elle n'agaçait en rien, juste qu'elle lui donnait l'occasion de se mouvoir un peu plus pour se fondre dans la Nuit Gitane. Sans doute, n'était-il pas là pour faire porte-mantel. Que non. Pour le *loukoum* offert, au moins ne serait-elle pas la seule à avoir presque avalé un bout de vélin. Petite farce, si Lemerco ignorait ce qu'étaient ces si délicieuses douceurs venues des pays orientaux. Hé, hé !

(dans le grand salon, non loin de la porte de la Décadente, les Bleus !)

Déguerpissant sans trop attendre de réponse, la Noiraude, pas décidés à franchir les quelques mètres pour voir le surprenant spectacle des danseurs qui avait déjà débuté, elle écouta attentivement un bel homme, amuseur enjoué qui donnait explication pour le divertissement qui se déroulerait sous peu pendant une heure environ, s'empara en opinant du petit lien bleu tendu par la damiselà à l'allure orientale. Nuit encore plus intimiste, sous ce chapiteau obscurcissant, ne laissant plus que briller les cinq bougeoirs qui attiraient les regards des invités. Jeu de piste que de trouver celui qui portait le ruban bleu, mais Satine, en bonne fureteuse, trouva le bon après en avoir vérifié deux autres..

Ah..contente la Pimprenelle ! Sourire satisfait, elle tendit la main et demanda le bougeoir, puis le leva relativement haut pour l'agiter en un mouvement relativement lent, pour ne pas éteindre la flammèche.


S'éclaircissant la voix, la Noiraude, respira un bon coup puis tenta une petite phrase de recrutement :


Youhhouu! la Bleuzaille ? Je vais pas entrer seule là-dedans..
Vous êtes où, les Liens Bleus..je vous prie..!
Vous, là ?? ou..belle Dame.. uhm, vous peut-être ?


Où comment tenter de trouver ses partenaires de jeu, eux, là, à gauche, à droite, perdus dans la belle foule qui mêlait tant les invités que les danseurs, animateurs, protecteurs des lieux, organisateurs, dégustateurs d'alcool fins, allez savoir ! Tourbillon de Nuit, rencontres improbables, et parfois surprenantes.

Le tourbillon de la vie - Patricia Kaas, Renaud, Souchon
https://www.dailymotion.com/video/x6gtfht
Mary_lisa.
- A l’entrée avec Martin. – 


Les règles étaient données et déjà on venait nous remettre des rubans. Un regard à celui de Martin me confirma ce que je craignais, ou sans doute espérais, on était dans la même équipe. Encore. Ils ne savaient pas encore que nous mettre ensemble était une très mauvaise idée. Faire équipe, s’entendre, coopérer, et surtout gagner ensemble et non l’un contre l’autre était pour nous difficile. Mais soit, notre rivalité ne ferait que pimenter cette quête.
Mon poignet est abandonné entre ses doigts pour laisser le ruban s’y enrouler. Les plus avisés remarqueront qu’à son contact étrangement je n’ai pas frémi. Le dégout et la crainte n’ont pas défiguré mon visage. Au fil du temps mon corps sans cesse dans le rejet commence à s’habituer à lui. Pour de simple et rapide contact, pour sa présence un peut trop intrusive dans ma bulle de protection, je ne recule plus. Je lui fais face, sans plus aucune crainte.
Un sourire carnassier étire mes lippes à ses mots. Le perdre… cela pouvait être une bonne idée finalement, du moins tout dépendait le contexte de cette perte.

- Tout dépendra du déroulement de la soirée. Mais si. Il est possible que je nous perde. Vous savez… je ne connais pas si bien que ça la maison finalement…

Un regard complice est glissé de mes azurs à ses grisés qui se retrouvent dans le jeu comme à notre prime rencontre à l’atelier.
Le jeu commence, et l’obscurité prend place dans les lieux. Je peine à distinguer les visages qui m’entourent, et cela a le don de m’angoisser. Je vais devoir faire confiance à une équipe, à des inconnus, et une part de moi déteste ça. Mais je me revendique joueuse, je ne peux faire marche arrière.
Le bras de Martin est à nouveau pris, plus pour me rassurer que pour le guider, mais nos pas nous conduisent jusqu’au point de rendez-vous. Le bougeoir violet.


- Près du bougeoir au ruban violet , devant le petit salon - Fanette, Seayrath – Sabaude – Martin - Mary -

A notre arrivé je constate aux rubans qu’une partie de l’équipe semble déjà s’être regroupé. Tout d’abord deux visages totalement inconnus, suivit d’un qui ne me semble pas si étranger. Une entrevue lointaine. Dinant avait rencontré Messey pour parler affaires au Pacte d’Orphée. Affaires qui n’avait jamais été conclu après mon exil bien long. Exil auto administré certes, mais tout de même profondément exilant. C’était dommage d’ailleurs, c’était un projet qui m’avait plu. Mais c’était ainsi, certaines choses étaient faites pour rester des projets.

Un hochement de tête discret salua les visibles coéquipiers.

- Bonsoir à vous, il semblerait que nous appartenions à la même équipe. Je suis Genviève de Sevillano, et voici Maxou.

La, je sais que j’enlève une sacrée épine du pied de Martin. Il n’aime pas faire la conversation. Il me redevra ça.
Les azurs se posèrent un instant sur Messey.

- Votre Grâce, ravie de vous revoir. Espérons que cette nouvelle association ne soit pas à nouveau écourté par ma faute.

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Fanette
Grand salon, puis, devant le petit salon, avec Sabaude et Seayrath d'abord, rejoints par Mary Lisa et Martin

Si en passant la porte vers ce lieu, elle était un peu intimidée, et par le monde inconnu qui se cachait derrière les tentures écarlates de l'entrée, autant que par ce qu'elle en avait entendu dire, à l'instant, c'était oublié. Elle s'était laissée séduire par le décor duveteux, embelli de parfums appelant aux rêves et à la volupté. Tout était sujet à étonnement, émerveillement, amusement et la présence à ses côtés de deux visages connus et appréciés suffisait pour l'heure à lui rendre l'assurance qui si souvent lui faisait défaut. Même la silhouette de la Corleone qu'elle croyait avoir aperçue la laissait totalement indifférente. Jeni n'avait jamais mis ses menaces à exécution, ce n'est pas ici qu'elle allait commencer.
Alors le sourire vissé à ses lèvres ne semblait plus vouloir les quitter, et rendait à son visage trop souvent chiffonné de chagrin sa candeur juvénile.

Elle se troubla néanmoins quand Sabaude glissa à son oreille sa surprenante proposition. Mélissandre lui avait offert les terres de Vaulogé, comme présent de mariage. Et le cadeau aussi généreux fût-il, avait suscité bien des craintes chez la fauvette, qui, en dépit de l'avis de son diable, s'était défaussée. Jamais, et même à présent qu'il avait fait autre chose d'elle qu'une fleur sauvage, elle ne s'était senti l’étoffe d'une dame. Peu instruite, peu sûre d'elle, ignorante des usages et des devoirs d'un vassal, elle restait sûrement la petite âme bohémienne, telle que l'avait décrite un jour le patriarche des Gitans dont elle avait un temps accompagné les voyages. Et à présent que le Corleone l'avait répudiée, elle effleurait de nouveau ses rêves d'aurores boréales et de bords du monde.

Elle releva le nez, surprise quand l'immense tenture occulta le ciel de serge et ses innombrables lanternes. Les lambeaux d'une pâle lumière s'accrochaient faiblement aux flammes de cinq chandelles. Seayrath et Fanette se glissèrent dans les pas de Sabaude pour rejoindre leur point de départ, à l'entrée du petit salon. Elle avait enroulé le large ruban à son poignet, et s'impatientait déjà à l'idée d'une chasse au trésor. Elle avança la main vers le bougeoir, et le sourire qu'elle releva vers ses comparses de jeu s'était fait mutin.

- Sait-on qui doit nous rejoindre ?

Elle leva légèrement la bougie, dont halo tremblant révélait discrètement la teinte violette du ruban enroulé à son poignet. L'appel était lancé, balayant la pièce du regard, noisettes se heurtèrent à quelques silhouettes, mais l'ombre en dissimulait les traits et atténuait les couleurs des galons de soie. Elle tourna vers les deux hommes une petite moue interrogative. Empressée la fauvette ? Assurément, aussi le sourire s'élargit révélant l'éclat blanc de l'émail, pour accueillir le couple qui s'approchait. Elle laissa la femme se présenter, et adresser quelques mots au Duc, avant de prendre la parole à son tour.

- Fanette ! Enchantée.


Et si le ton était enjoué, les présentations étaient volontairement réduites au minimum, trouvant plus urgent dans l'instant de se mettre en quête de la statuette. Elle tendit la chandelle à la jeune femme et s'en remit à Seayrath.
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Jd Lililith ... j'adore ...
Sabaude
[Devant le petit salon - Fanette, Seayrath, Genevieve, Maxou, Sabaude]


« Sait-on qui doit nous rejoindre ? »

Une question simple sous les tâches de rousseur auxquelles son regard s’attardait, autant de points de couleur qui donnaient au doux visage de Fanette des airs enfantins. Un instant, dans l’éclat de la bougie levée, il la vit comme la petite fille qu’elle avait pu être et qui avait dû céder la place à la femme tourmentée.

Des pas, des ombres et deux nouvelles personnes dans le giron du bougeoir, tirèrent Sabaude de ses pensées. Il lui fallut les paroles prononcées à son intention par la nouvelle venue pour soumettre à sa mémoire capricieuse les souvenirs d’une rencontre écourtée au Pacte d’Orphée. Il s’était demandé un bref instant s’il avait pu être à l’origine du départ. Son sourire fut aimable bien qu’un peu crispé par les questions qu’il ne poserait pas. Le passé était le passé, et il voulait être du présent, éventuellement du futur.

Il semblerait, Fanette, que nous soyons déjà rejoints par la Comtesse et son Maxou. Comtesse, laissons se faire les choses et voir si elles doivent être écourtées.

Il se racla la gorge, exposant par ces sons son amusement, puis porta son attention sur le dit Maxou.

Je suis Sabaude Renard, duc de Messey. Auriez-vous contrarié la comtesse, pour vous retrouver affublé de ce petit nom devant des inconnus ?

Sur un tour d’horizon rapide, il invita d’une voix forte, les possesseurs d’un ruban violet à venir les rejoindre.

Je vous propose d’explorer la pièce derrière nous, et de nous y engouffrer après le premier courageux d’entre nous qui y entrera.

D’un geste fluide de la main, il invita ses compagnons à initier le mouvement.
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Gade
[Dans le grand salon, s’approchant du bougeoir blanc – Mélissandre, Elisabeth Stilton]


Gade avait bel et bien perçu la réticence de la princesse sans en saisir l’origine et son regard la scrutant à la recherche d’indices ne put passer à côté de ses pommettes rosies par l’embarras. D’autres se seraient sans doute inquiétés ou agacés de cette réaction remarquée, mais Gade de Veynel, au contraire semblait s’en réjouir. Il aurait été vulgaire de la questionner sur un sujet qu’il devinait sentimental ici, lieu de dépravation, aux yeux de tous ; il reporterait donc son interrogatoire. Sans qu’il n’eût à dire un mot, Mélissandre se blottit, son propre poignet retomba sans se voir affublé du ruban blanc. L’occasion était pourtant unique, Malemort. Il ricana avant de porter à nouveau une main sur la nuque princière, cette fois le pouce et le majeur prenaient appui sur les trapèzes inexistants de la jeune femme tandis que son index dessinait une arabesque sans fin.

    Mélissandre, vous n’m’appreniez rien, là. C’la dit, ayez l’obligeance d’avoir l’air brillante. Je n’tolèr’rais pas d’être associé à la médiocrité.

L’amorce du mouvement en direction, enfin, du bougeoir blanc fut stoppée nette par l’approche d’Elisabeth Stilton. Le comte surpris mais jamais dépourvu afficha son traditionnel rictus sardonique lui donnant l’air du machiavélique -mais badass- Scar. Les sentiments et leur analyse n’avaient jamais été le point fort de l’homme qui, déjà bien assez torturé par son égoïste existence, oubliait parfois de considérer le reste du monde. Après avoir toisé la Dauphine s’esclaffant mais pas trop, c’est avec calme, de sa voix douce et posée, qu’il rétorqua.

Puisque nous en parlions. Les mots étaient adressés à la Malemort, faisant référence à ses propos précédents. Elisabeth, votre impertinence m’avait presque manqué ! J’ai moi-même une certitude, vous n’êtes pas la mieux placée pour parler de vertus. La tête de Gade se pencha légèrement sur le côté, détaillant plus attentivement son ex-épouse. Malgré ses longues années d’absence, il ne parvenait à lui trouver aucun changement sinon les marques des années qui passent, mortelle comme ses semblables, elle fanerait inexorablement, elle aussi.
Il semblerait qu’à nouveau, tu vas perdre. Mais j’imagine qu’entre nous, c’est dev’nu une habitude. Je l’emporte toujours.

Les doigts de Gade pesèrent sur les épaules de Mélissandre, lui intimant silencieusement de ne pas surenchérir, de se laisser guider vers le bougeoir où devaient les attendre déjà les autres membres de leur groupe de recherche de statuette.
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Aphrodite.
Point infos animation : 

Ayant trouvé une aide pour les coulisses de cette animation recherche, elle pourra se poursuivre au-delà du 21 décembre.

Près du bougeoir bleu, devant la Décadente : Elisabeth Stilton , Satine qui fait « youhou la bleuzaille ! »

Prés du bougeoir violet - devant le petit salon : Fanette, Seayrath, Sabaude , Martin, Mary lisa . Prêts à visiter une pièce.

Dans l'Enfumée : Elle, Foulques de Malemort 

S'approchant du bougeoir blanc: Gade, Melissandre Malemort



N’hésitez pas à prendre l’initiative de faire avancer les groupes, fussent-ils incomplets, dans telle ou telle pièce, suivra qui voudra et/ou pourra en l’intégrant dans ses écrits à son rythme. Sinon ,les enfants, les personnages seront encore devant les portes en 2019 ;)
.elle


~~Devant l'Enfumée - Bougeoir rouge~~Elle/Foulques
    Chat se jouant de ce qu'il présume souris, pattes de velours au besoin maladif d'explorer le satin de l'étoffe s'abreuvant du carcan enfermant l'objet de son envie, félin devant une pelote de laine s'amusant du fil ténu d'un souffle soulevant boucles brunes sur nuque gracile, la florale étirant un sourire dans la pénombre au léger frisson provoquer par le murmure d'un jeu, encore...
      Est-il un seul de vos déf...

    Réponse écourtée d'une florale capturée par les griffes prédatrices, l'entrainant, sans autre préambule qu'un échange de regard plein d'une promesse muette, dans l'antre de la bête, léger rire de surprise contenu en gorge.

~~[P5]~~Dans l'Enfumée~~Elle/Foulques
    Sombre pénombre entourant les chercheurs aux silhouettes ne formant plus qu'une ombre chinoise dans la flamme ondulante du porteur de bougeoir quelque peu pris de court par le Malemort et sa folie sensuelle du jeu...
      Vous faites preuve d'un entrain des plus déroutants à vouloir trouver ce "Graal"... ou est-ce le félin qui part en chasse ?

    Lueur vacillante du dévolu au bougeoir s'étant approché de l'embrasure de la porte sans y pénétrer, qui travaillait ici savait se faire discret et trouver sa juste place pour n'être pas dérangeant en restant "utile".
    Phalanges toujours entremêlées et main libre subtilement déposée dans les volutes du sombre jabot, index et pouce se jouèrent de la finesse de l'étoffe d'un volant d'ébène, billes de jade scintillantes retrouvant contact de leurs homologues lorsque, visage relevé vers le sien, digitales de la senestre délaissèrent la soierie noire, doux revers des épines ongulaires de la rose venant caresser le satin d'une mâchoire princière.
      Dites-moi Foulques, le prédateur que vous êtes débuterait sa recherche ici lieu où ?

    Murmure ponctué d'un sourire et de la pulpe d'un pouce venant dessiner l'inférieure royale au gré des ondulations de pénombre.


_________________

Merci JDMonty
Elisabeth_stilton
[Dans le Grand Salon avec Gade & Melissandre]

Je te retrouve bien là. Tu n'as pas changé. Moi si par contre.

Et c'était vrai, elle était plus naturelle, plus avenante, enfin il ne faut pas pousser non plus, on parle d'Elisabeth, plus sereine aussi. Enfin bref elle était plus tout. En même temps quand vous n'êtes plus marié avec Gade de Veynel ça aide à redevenir serein, il faut se l'avouer. Elisabeth souriait, un sourire de défi, il en avait déjà vu avec elle, en même temps que n'avait il pas vu ? Elle lui avait montré tous les aspects de sa personnalité du plus beau au plus sombre quand J n'avait eu que les bons côtés, Gade avait eu toute la panoplie. Elle l'observa, elle remarqua bien comment il se comportait avec la gamine, crise de la quarantaine avancée ? Surement comme beaucoup d'hommes qui se tapent des jeunettes, enfin jeunette, plus jeunes quoi. Elle savait comment la pauvre allait finir. Une de plus briser par lui. La seule différence des autres c'est qu'elle ne savait pas si elle s'en réjouissait, s'en moquait ou était peiné pour Melissandre. Boarf Elisabeth chassa cette pensée.


Et bien la dernière fois que nous avons eu cette discussion nous nous sommes marié et avons eu Emma.
Espérons que nous ne reproduirons pas les mêmes évènements. Quoi que ... non j'en suis sure cela ne se reproduira ja-mais.
J'entends qu'on m'appelle je vous souhaite une bonne soirée et un bon jeu.


[Dans le Grand Salon Bougeoir Bleu avec Satine]

Et bien madame nous somme en équipe. Je ne sais pas qui d'autre l'est. Commençons ils nous rejoindront ou on les enverra fouiller les jardins sans lumière pour les punir !
Elisabeth. Enchantée.


Elisabeth attrapa le bras de la femme et l'embarqua dans la décadente avec elle. Quel programme me direz vous !

Voyez vous une aphrodite quelque part ?
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Foulques_de_malemort
    [Dans l'Enfumée - P5] [Bougeoir Rouge] (Elle/Foulques)


Comment refuser l'offrande murmure par les lèvres d'un désir galant. Comment refuser une si délicieuse proposition venant d'un joyau de l'Aphrodite. Alors il s'avance d'un pas félin profitant de la pénombre pour s'emparer de son espace vital, s'infiltrer dans le monde de la courtisane. Ni ce lieu au charme chaotique ni même l'effluve âcre se mêlant à l'odeur sucré de l'air qui les entoure ne semble vivre dans le monde dont les deux âmes se parent avec délectation. Si l'atmosphère de ce lieu semble cotonneuse et chimérique, son regard traverse l'ombre pour percevoir la moindre brûlure des iris de la damoiselle. Loup se jouant de sa proie, avouant sans crainte les moindre désir charnel qu'il murmurait à chaque mouvement de son corps, les mains envieuses caresse sensuellement la clavicule, s'infiltrant sous le haut comme pour lui ôter cette seconde peau.

Je sais par où je désire commencer ma recherche ...


Le corps se glisse dans la tentation désirée, sentir la caresse des secondes peaux, frôlement des chaleurs du corps, effleurement sensuel des deux joueurs. Les doigts qui se glissaient sous la robe, s'invitent dans la découverte du corps, dessin de la poitrine effleurer à peine le long des côtes, descendant jusqu'à s'emparer de chaque part de Rose des hanches. Possédée avec cette puissance mêlée pourtant de douceur, elle devient sa prisonnière. Un simple frisson, un simple souffle venteux et les deux corps ne seraient plus qu'un dans la provocation exaltée de son envie.

... Et je commencerai par ici ...

Soudain, le prince soulève sa cavalière pour la glisser sur le côté. Fin sourire amusé, finissant de s'avancer jusqu'à la tablette derrière elle. Les mains se glissent sans la moindre hésitation, venant goûter aux charmes offerts et ceux dissimulés volontairement. Si seulement, le Prince se doutait du propriétaire de cette alcôve, aurait-il agit autrement fouillant l'indélicatesse. Même si rien ne semblait révéler la présence d'une statuette, même si une intuition lui murmurait que rien ne se trouvait en ce lieu, l'envie d'en découvrir toujours plus, mêler à sa dernière provocation, ravissait le prince au plus haut point.

Fouille finie. Il se redresse. Il se retourne. Et observe Elle.

Elle ne semble pas ici ... Gage ou vérité ?
A moins que la courtoisie ne vous laisse me soumettre en premier.


Mot savamment choisi.

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Satineduval
(Chambre la Décadente, Elisabeth Stilton - Satine)

AAaaah, chouette ! Voilà qu'une silhouette féminine s'approchait d'elle, ayant sans doute entendu son appel au rassemblement. Satine découvrit devant elle une femme, au beau visage fin, trait délicat qui auraient pu orner n'importe quel camée, tant la couleur de sa carnation y faisait penser, à cette couleur ivoire. Fichtre, jolie robe en prime, bleue nuit, qui rehaussait la couleur claire de sa chevelure. Satine lui sourit, se rapprochant d'un pas pour discuter, hochant poliment la tête, ses cheveux de jais, en contraste total avec ceux de sa future partenaire de jeu.

Et bien madame nous somme en équipe. Je ne sais pas qui d'autre l'est. Commençons ils nous rejoindront ou on les enverra fouiller les jardins sans lumière pour les punir !
Elisabeth. Enchantée.


Levant un peu plus le bougeoir pour voir le visage féminin juste en face d'elle, la Noiraude lui répondit d'une voix qui portait peu loin :


Ravie, Dame Elisabeth ! Satine, ainsi nommée, je suis.
Femmes décidées, femmes écoutées, dirons-nous !
Au cachot, retardataires croupiront !


Elle n'eut pas le temps d'en rajouter plus, que bras fin fut glissé sous le sien et toutes deux franchirent la porte s'engouffrant d'un même pas dans une pièce assez surprenante pour Satine, vision tout de même impressionnante à la simple lueur de la torche tendue à bout de doigts.

Voyez vous une aphrodite quelque part ?


Yeux myosotis qui parcourent lentement la pièce, ambiance presque oppressante due à toute cette couleur carmin.

Dieu du ciel.
l'Inquisition, par ici, ouvrage a fait... fichtre !
Lugubre à souhait...


Et de frissonner devant tout ce pourpre et or, avec un imposant lit à baldaquin de couleur carmin tout autant, aux colonnes abondant de liens pour certains jeux tortueux... Non loin, un siège rouge et or dans lequel on pourrait imaginer trôner une personne désireuse de s'attarder à observer, ou jouer des délices ou tortures, qu'un lit si étrangement paré pourrait offrir à qui le souhaiterait.

La main gauche de la Noiraude s'empara de celle d'Elisabeth, en un geste lent, glissant le long de l'avant-bras de sa complice de jeu, pour se figer paume contre paume, à la dextre menotte. Là, la jeune femme ne savait plus trop si elle tentait de rassurer l'autre, ou elle-même, mais brrr...c'était vraiment un endroit peu accueillant à son goût. Une porte aurait claquée à ce moment-là, elle n'en aurait pas donné cher pour un cri de surprise, suivi d'un sauve-qui-peu, tant elle se sentait tendue !


Fouiller vite nous devons !!

Libérant Elisabeth, les doigts de la Noiraude relâchaient déjà à regret leur temporaire creuset doux et sécurisant, ses mirettes balayaient la surface d'une petite table en bois, portant longues tiges flexibles, des anneaux luisants de leur dorure, divers lacets, et tout un bordel que Satine n'eut même pas le temps d'imaginer à quoi cela pouvait bien servir. Un instant, elle tritura son pendentif solaire, quand elle s'approcha d'un mur pour vérifier si rien n'était caché au pied de celui-ci. Là, des attaches solidement fixées dans le mur, lui fit avaler sa salive de travers. Se chuchotant presque à elle-même.. L'antre de Diabolus..ooh..ben.. courage, fuyons...non..mais non..pff.


Allant déposer le bougeoir pour pouvoir agir plus librement, Satine s'adressa à sa partenaire du moment :

Dame Elisabeth, le lit, à l'attaque !

Et de relever rapidement un pan de sa robe gitane, grimper sur le lit, et commencer à sautiller, la main droite tendue vers le ciel de lit. Poussant le tissu carmin de la pointe de ses doigts, elle tentait de la faire rebondir, avec l'idée de projeter la statuette de l'Aphrodite hors de sa cache, pour peu que l'objet y soit déposé. Mais nul bruit vint fendre l'air, si ce n'étaient les grincements du matelas malmené par les pieds nus de la Sauterelle.

Dépitée, grognant un peu, la Noiraude rejoignit la belle blonde qui avait probablement cherché de son côté, la statuette convoitée par tous les groupes. Rah.. Avaient-elles de l'avance ou du retard par rapport aux autres chercheurs ? Repoussant une mèche sombre loin de son museau, Satine retourna se planter près d'Elisabeth, l'observant avec attention :

Mortecouille..,pff... chou blanc !
Et sous le lit ?
Expédition à deux, oui ?


Prise par le jeu, la donzelle oubliait un peu où elle se trouvait, clairement. Là, elle voyait en sa partenaire de recherche, une Artémis que la Noiraude espérait bien motivée pour donner la chasse à Aphrodite, même miniaturisée pas plus grande que'une main d'homme. Elles l'auraient, que diantre !
Martin.cv
[Devant le petit salon - Les rubans violets en folies]

La dernière remarque de Geneviève m'amuse. Si on devait se perdre, je sais pertinemment que ce sera part sa volonté et non pas juste le hasard. Une petite voix au fond de moi me murmure que l'affirmation n'est pas totalement vrai. Elle semble baigner dans le milieu comme un poisson dans l'eau. Je la regarde avec son air innocent sans rien ajouter. Pas à pas j'accompagne la Comtesse vers le groupe des rubans violets.

Je détaille les visages de ceux qui nous font face et au grand sourire de la face à pigasses je ne peux m'empêcher de froncer le nez. Il ne manquerait plus qu'on me demande d'être aimable et ouvert. D'ailleurs, c'est en me présentant sous Maxou que la Toulousaine m'y invite. Maxou le benêt faux cul qui sort des banalités à vomir. Maxou l'idiot du village qui peut faire la conversation sur les flocons de neige. La contrariété me gagne et le poison revient glisser dans mes veines en un rien de temps.

A son air satisfait de celle qui a mené à bien sa tâche je serre la mâchoire. Aux remarques du Duc du soir je sens mon orgueil piqué au vif. Je t'en foutrais moi des "Son Maxou". Voilà que je devenais la chose de quelqu'un. Voilà qu'on m'attribuait à une tierce personne. Le poison fait rapidement son effet et le masque froid et distant à reprit sa place. Mon regard se fait glacial sur la Comtesse.


    Il semblerait surtout que la Comtesse ait oublié où se trouvent les limites à son insolence.


La main est dégagé du bras dans un mouvement souple comme si de rien n'était. Le regard gris reste glacial sur Geneviève. Il est hors de question qu'on minimise qui je suis et encore moins par une femme. Je suis un Duranxie et non pas le vulgaire pécore du coin qu'elle aura trouvé pour lui tenir chaud le temps d'une nuit. Je suis Duranxie et elle devra me traiter avec respect devant ceux qui nous entoure. Première leçon pour Dinant, espérons qu'elle l'entende.

Mon attention se reporte sur le Duc et après une longue inspiration, je décide de me présenter ou du moins de recommencer cette présentation. L'homme me connait mais il doit se souvenir de moi lorsque j'ai brillé par mon absence chez les Dragons. La guerre avait attiré toute mon attention et mon énergie. Hélas je n'avais pas pu poursuivre mes études comme je l'entendais. Tout cela me semble déjà si loin alors je n'imagine même pas pour le renard qui me fait face.


    Vous ne devez pas me reconnaître avec cette luminosité mais j'ai assisté à l'un de vos cours chez les Dragons. Qu'importe, je suis Martin de Castel Vilar de la Duranxie, Comte de Couserans et seigneur de quelques terres.


Mon regard glisse de nouveau vers la face à pigasses et je fais signe pour qu'on me suive avec la lumière. En avant pour la recherche de l'aphrodite.
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