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[RP] Nuit Gitane

Melissandre_malemort
[Dans le grand salon, s’approchant du bougeoir blanc – Mélissandre, Gade]




Décidément, on pouvait jouir de tout mais consacrer bien trop d’énergie à nourrir la fameuse aura Malemort. Une luminescence propre à son sang qui valait aux siens d'être remarqué jusque dans la pénombre... Ou d'alimenter de nombreux ragots réjouissants. Mélissandre en avait fait depuis longtemps une force, si bien qu'elle ploya respectueusement la nuque pour saluer la dauphine, ne se formalisant pas particulièrement de sa remarque. D'elle même, elle n'aurait de toutes façons pas songé à se pavaner sous son nez au bras de Gade, sinon par respect, du moins par courtoisie.

Mais si il était un vice dans lequel la Princesse se vautrait allègrement, c'était celui de l'orgueil. Et Gade plus que quiconque ne pouvait l'ignorer, lui qui tentait de dompter son irascible caractère... Sans succès, c'était manifeste, puisqu'elle figea ses pas pour tourner vers lui son adorable minois. Vu de tout en haut, elle était probablement plus jolie encore, ses immenses yeux de biche lui mangeant le visage, rehaussés par la pâleur de sa peau satinée.

- Nous voici un nouveau point commun Veynel. Pas plus que vous, je ne tolère la médiocrité.

Sur ces mots elle retira sèchement la main de Gade de ses épaules, se dérobant dans un tourbillon de tissus chatoyant. La lueur de la chandelle blanche souligna les reflets roux de sa longue chevelure qui, sans fer ni interminables brossages, ondulait joliment. Elle tâtonna de la pulpe de ses doigts les meubles, tira sur quelques poignées pour tenter de déterminer si des tiroirs et des portes pouvaient s'ouvrir puis s'agenouilla et tendit la main sous une armoire, espérant de tout coeur que personne n'avait eu l'idée d'y placer des tapettes à princesse trop curieuse. [S2]
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Jenifaelr
    [A l'entrée, non loin des bains]

      Elle sourit à Corbeau, les bains. Voilà une véritable histoire d'amour pour elle. Et pour un marin, quoi de plus évident, qu'un bain? L'atmosphère change et l'Aphrodite dévoile un de ses mystères, elle écoute et sourit.

      "- Participons, mon bel oiseau. "

      Elle pris l'initiative, cette fois-ci de s'emparer de la chandelle au ruban vert.

      "- J'aurais préférer le rouge, mais il paraît que le vert va à merveille avec la couleur de ma robe. "

      Et agitant sa robe, dévoilant ainsi la fente de celle-ci, remontant jusqu'à la cuisse, secret de sa robe, qu'elle avait garder jusqu'à présent, elle pris la route, faisant signe à ses compagnons de suivre. S'abreuvant encore un peu de l'ambroisie épicés offerte plus tôt, elle pousse vers les bains.


    [Bain B1]

      Ouvrant le chemin, chandelle en main, elle éclaire les lieux. Appréciatrice des mosaïque elle sourit, elle-même, ayant ce genre d'art, dans les bains qu'elle avait fait faire à Boissières. Sauf qu'ici, tout était dans le thème du moyen orient, alors qu'elle avait opté pour le thème marin, plutôt. Le nez se fronce avec bonheur des odeurs ambiantes, sourire naît aussi.

      "- Voilà un lieu qui me plaît bien. Je pense que nous pourrions commencer ici, pour trouver la statuette. "

      Et une fois cela de fait, on pourra toujours aller se vautrer dans l'eau, quelque en soit sa température. Avançant, elle se met alors à chercher entre les colonnes, à jeter un oeil dans les alcôves.

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Fanette
Dans le petit salon, à la suite de Martin, Mary Lisa, avec Sabaude et Seayrath


Elle n'avait attendu qu'un instant, laissant le temps à ses comparses de répondre à l'invitation du Duc. Si l'hésitation clouait leurs pieds au sol, elle leur donnerait l'exemple. Un bref regard passa des deux hommes qu'elle connaissait au couple, qui finalement prit l'initiative de se glisser dans la pièce.

La chandelle s'était éloignée de quelques pas. Elle marqua un temps d'arrêt sur le seuil du petit salon pour s'habituer à la pénombre. Elle posa sa main droite sur le mur et le suivit à pas mesurés. Dans les coins opposés, elle distinguait les braises rougeoyantes d'un brasero, qui, si elles amenaient un peu de douceur à l'air frais de la pièce jusque-là fermée, ne parvenait à en chasser les ténèbres. Elle jeta un regard par-dessus son épaule, pour déceler les mouvements à sa suite, et continua son exploration, doigts de sa dextre courant toujours sur la cloison jusqu'à sentir un chambranle de bois. Elle avança d'un pas encore, préférant soustraire sa main du contact moelleux des tapisseries pour la porter au-devant. Encore un pas, plus précautionneux dans l'obscurité, et elle se heurta au mur en face pour se retourner en étouffant un léger rire, puis s'adossa au mur.

Elle perçut le bruissement des tissus et des pas posés tout aussi légèrement que les siens sur l'épais tapis d'Aubusson. Guettant la flamme qui rendait un soupçon de jour au salon, elle plissa légèrement les yeux, pour tenter de déceler dans la pénombre les contours sombres du mobilier. Espérant bien ne bousculer personne, elle s'avança jusqu'à ce qu'elle devinait être un fauteuil. Personne ne pouvait voir l'expression amusée de son visage, ni le sourire qui venait d'effacer les inquiétudes passées. La routine si rassurante de son quotidien s'était évanouie. Elle cédait place à d'autres parfums, aux saveurs d'insouciance et de jeu, s'autorisant à remettre à plus tard le manque de son fils. Ses mains passaient le dossier, s'attardaient aux hauts accotoirs de bois. La pulpe des doigts suivait les arabesques sculptées dans les montants. Elle s'attarda à l'assise capitonnée, soulevant les coussins qu'on y avait ajoutés pour la rendre plus confortable encore.

Il eut sans doute été trop facile de retrouver la statuette aussi rapidement, dès le premier meuble, et même en aurait-elle été un peu déçue, prenant plaisir au jeu, quand si peu étaient venus égayer son enfance. Cette première inspection faite, elle allongea ses doigts à l'aveuglette, espérant trouver autre sujet d'exploration. A quelques coudées la silhouette presque trop fine de la jeune femme, dont le visage se révélait parfois à la lueur de la chandelle, restait la plus facile à identifier. Et tandis que ses mains poursuivaient leur inspection, butant à présent sur la courbe du plateau d'une table, elle cherchait à deviner l'identité des ombres mouvantes qui se faufilaient autour d'elle.
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Jd Lililith ... j'adore ...
Mary_lisa.
[Entrain de fouiller le Petit salon avec toute l'équipe Violette (P6) ]

A la pique de Messey, je grimace. Là je le sais, je le sens, ça va m’éclater à la gueule. A trop côtoyer Couserans je commence à deviner ses réactions, tout aussi imprévisible est-il. Je ne sens donc que trop bien que Maxou va définitivement quitter la partie pour laisser la place au Coquelet d’Armagnac. Ciel ce qu’il porte bien son surnom. J’ai une lourde fierté je le sais, et souvent elle m’a desservi, mais lui, bat tous les records. Qu’il laisse passer ça m’aurait fait tomber de dix étages. Alors quand le bras se dérobe sous ma main, je ne bronche pas, simplement les azurs qui se lèvent au ciel. Je laisse le spectacle se faire. Pour ne rien envenimer mon rire amusée est ravalé et c’est dans un léger sourire retenu que mes lèvres s’étirent en l’observant faire son numéro… d’homme tout simplement. Je ne surenchéris pas, pourquoi faire ? Je ne me justifie pas non plus, Dinant ne se justifie jamais. Mais ce n’est pas pour autant que je me ferme. Depuis notre première rencontre il y’a bien des mois où j’avais d’ores et déjà eu à connaître sa tête de con j’avais sut passer outre. Qui aurait pu croire que Dinant serait d’une si grande patience ? Pas moi en tout cas. Mais loin de m’atteindre, le Martin con avait ce quelque chose qui m’avait toujours plu. Aller savoir pourquoi….

La quête commence est déjà mon intérêt est porté dessus oubliant le numéro de virilité. Ma coéquipière me tend la chandelle, ne pouvant protester je me retrouve donc encombré de la fameuse lumière censée éclairer toute l’équipe et passe donc devant Messey qui nous invite dans le petit salon. Ce n’est qu’un passant devant lui que je réponds enfin dans un sourire en coin. Insolence, toujours.

« - Non vraiment, c’est plaisant de vous revoir, Messey. »

Même si tu me fou sacrément dans la merde et qu’il va m’en parler pendant des semaines d’avoir été considéré comme « ma chose ». Merci Messey !

La pièce est pénétrée et je tente de l’éclairer par la faible lueur de ma chandelle. Je n’aime pas le noir. Cela m’angoisse, cela réveille de vieux souvenir que je préfèrerais oublier. Alors à défaut d’avoir le bras de Couserans pour me rassurer je m’accroche désespérément à cette foutu chandelle pour ne pas suffoquer. J’essai d’en éclairer chaque recoin pour appréhender la pièce, réussir à m’y situer pour mieux me l’approprier. Mais déjà je le sens, ma respiration se fait plus difficile. Qu’elle idée j’avais eu d’accepter ça. Me retrouver dans le noir, avec des inconnus qui à tout moment par inadvertance pouvaient me frôler. Tout ce que je déteste.
L’avantage d’être plongé dans le noir est que mon malaise ne sera pas visible par les autres, personne ne pourra deviner l’angoisse qui me tord les trippes et les mains qui deviennent moites et tremblante. Dinant ne montre jamais ses failles. Alors à tatillons je fais mine de me mettre à fouiller. Une main pas si rassurée se met à glisser ici ou là sur les cloisons dans l’espoir de rencontrer un meuble où pourrait être déposé la fameuse statuette. Ciel ce que cette soirée aller être longue et éprouvante.

« - Quelqu’un a quelque chose ? »

Il faudrait particulièrement bien me connaître pour deviner la note tremblante dans ma voix et surtout pour savoir que cette intervention est plus pour me rassurer moi même et mettre fin au silence mortuaire que pour s’inquiéter réellement des fouilles de chacun.
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Seayrath
[Petit Salon - Toute l'équipe violette ]

La pénombre étendait son règne, seul la faible lueur provenant de la chandelle parvenait parfois à éclairer un angle ou deux, mais la majeure partie de la recherche se faisait à l'aveugle. Les coéquipiers étaient silencieux. Une phrase ici, une autre là, mais toujours entrecoupée d'un profond silence qui laissait aux joueurs la possibilité d'une concentration nécessaire pour trouver cette foutue statuette.

Seayrath est un joueur. Mauvais perdant au possible, il aurait tuer père et mère pour trouver cette statuette, ou presque. Mais ce soir, tout était différent. L'endroit, les gens d'un rang social manifestement élevé, la pénombre, les jeux, les types torse-nus... C'était presque glauque. Si vous lui demandiez de parier quelque chose, il aurait très sûrement misé une pièce sur une putain d'orgie.

Il plaçait un pied devant l'autre, c'était là sa mission principale. Eviter de caramboler ses collègues serait appréciable. Alors il faisait la conversation, parce que se baisser et foutre les mains partout sans conviction ne le branchait pas plus que ça. Surtout que ses coéquipiers ne semblaient pas trouver ladite statuette, en vue du silence qui avait suivi la question de Mary_Lisa

Savez-vous quoi ? Je n'ai jamais trop apprécié être dans le noir. Non pas que je sois un enfant capricieux en proie à des démons nocturnes qui viendraient me vomir leur machiavélisme à la première occasion, mais ça me fout quand même la chair de poule. J'ai d'ailleurs élevé des poules dans ma folle jeunesse. Ce n'est pas vraiment très futé une poule mais ça à le mérite de pondre des œufs. Vous aimez les œufs, vous ?

Sans laisser le temps aux autres de répondre, si tenté de penser qu'ils écoutaient ces bizarreries

Les œufs, c'est plutôt pas mal. Et puis c'est symbolique, non ? Une sorte de naissance, pré-conçue dans un moule défini... Je n'aime pas trop cette idée. Une fois, quand j'étais gamin, j'ai balancé un œuf sur la trogne de mon père parce qu'il beuglait à s'en déchirer les cordes vocales. Je pensais que ça le ferait sourire, mais il m'a répondu avec un coup de pelle dans le museau. Moi, cela ne m'a pas fait sourire, surtout que le coup m'avait fait perdre deux ou trois dents. Et c'est d'ailleu.... Oh Putain !

Son genou venait de frapper la table ovale. Après avoir relâché un long soupire de douleur teinté de honte, il prit place sur celle-ci, s'installant en tailleur, toujours la coupe de vin dans sa main.

Enfin bref. J'ai aussi une phobie des insectes. Et j'admets ne pas être vraiment rassuré à l'idée de me trouver dans une pièce étrange, jouant à un jeu qui l'est tout autant, en étant fixé par des créatures avec beaucoup trop de pattes, et beaucoup trop d'yeux. La mouche doit avoir une centaine d'yeux, je crois. Imaginez là, quand vous apportez votre grosse botte près de son corps misérable à pleine puissance pour l'annihiler dans le bruit sourd d'une semelle contre un mur. Elle voit la mort à cent reprise, sous cent angles différents. Bordel, c'est cruel non ?

Quelques gorgées de la coupe firent soustraites, et las de sa tirade :

Et vous, qu'avez-vous à raconter, hein ? Quit à chercher un objet qu'on ne trouvera sûrement pas avant demain, autant discuter tous ensemble. Si l'agréable blonde à la chandelle venait à vouloir s'exprimer, je lui en serai très reconnaissant. Parlez nous un peu de vous, que l'on sache avec qui nous défions l'obscurité. Fanette, ne vous éloignez pas trop, je serai bien triste de vous perdre si tôt. Hum, alors, quel est votre nom, dame à la chandelle ?
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Aphrodite.


Point infos recherche

Dans le petit salon : Fanette, Seayrath, Martin cv dit Maxou, Mary Lisa, Sabaude

Dans l’Enfumée : Elle, Foulques de Malemort

Dans les bains, partie B1 : Jenifaelr, Le Corbeau

Dans le grand salon, en S2 : Melissandre Malemort, Gade

Dans la Décadente : Elisabeth Stilton, Satineduval


Les autres sont dans le grand salon à regarder le plafond ^^
Fanette
Dans le petit salon, avec Martin, Mary Lisa, avec Sabaude et Seayrath

Seayrath s'était mis en tête de meubler la pénombre de ses paroles, sans doute un peu nerveusement débitées, mais Fanette poursuivait l'exploration minutieuse, à tâtons, concentrée, amusée, renouant à l'insouciance qui lui avait manqué depuis que le Corleone en avait fait une mère. Elle laissa échapper un léger rire en entendant l'Angevin.

- Comment ça Seay ? Parce qu'un peu plus tard vous ne serez pas triste de me perdre ? Vous faites bien de me prévenir.

Le ton était résolument narquois, et la pulpe des doigts opérait avec minutie, caressant chaque objet se présentant. D'un large fauteuil, elle était passée à une chaise, puis une autre, détaillant avec une précision chirurgicale chaque pouce de l'espace au-devant d'elle. Du dossier, elle descendait vers l'assise, puis se baissait encore, jusqu'à glisser ses mains au sol, entre le piétement, allongeant le bras, pour venir heurter celui de la table et s'assurer que la statuette n'y soit pas. Alors elle remontait, doucement, pour ne pas contrarier son ventre, qui commençait à trouver l'exercice déplaisant, et recommençait à la chaise suivante.

La main se glissa sous un coussin agrémentant l'assise, et découvrit la froide sensation de l'acier. Les lippes s'étirèrent davantage tandis que les doigts passaient en revue l'arrondi de l'objet auquel ils s'étaient hasardés. Déception, quand la paume enveloppa en entier la petite sphère. Si c'était Aphrodite, il n'y avait là que sa tête. L'objet délogé de sa cachette de soie et de laine tinta gracieusement. Un grelot ... détaché sans doute par inadvertance de la tenue d'une danseuse, d'une ceinture de breloques, ou d'un bracelet, la fauvette l'accrocha au flot du ruban qui pendait à son poignet et se plut à entendre la discrète musique à chacun de ses mouvements. La main reprit sa ronde, suivant l'arête arrondie de la table jusqu'à de nouveau heurter … une botte ! Elle remonta sur le coup de pied et s'immobilisa sur la cheville, pivota d'un quart de tour pour y faire face, plissant légèrement les yeux pour reconnaître la silhouette assise en tailleur sur la table. Elle fit claquer sa langue contre son palais, et réprima un rire.

- J'ai trouvé quelque chose ! Mais ça semble trop bavard pour une statuette.

Puis, s'aventura à saisir un bras pour le tirer un peu à elle, alors qu'elle se haussait sur la pointe des pieds, en espérant s'approcher au mieux de ce qui pourrait être son oreille elle lui souffla :

- Tout va bien Seay ? Vous m'semblez bien moins à l'aise que d'ordinaire ?

C'était assez étonnant pour le souligner, car si la jeune femme s'effaçait volontiers au milieu d'une assemblée trop nombreuse, elle n'avait jamais vu l'Angevin se départir de son impertinente assurance, sauf peut-être une nuit d'août, quand dans le pré du vieux Ferdinand, elle s'en était approchée un peu trop.


Vous tâtez, tâtonnez, caressez, soulevez et trouvez ! Un grelot sous un coussin, probablement perdu par un des employés ou peut être une danseuses venue ici se reposer.

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Jd Lililith ... j'adore ...
Martin.cv
[Petit salon - Les rubans violets en folies]


Je pénètre le premier dans le petit salon et si la pénombre me cache la plus part des détails je suis surpris de passer d'un univers à un autre. L'Aphrodite semble garder pour elle mille et un secret et je me prends au jeu d'avancer dans la pièce non pas pour chercher la statuette mais bien pour le plaisir de découvrir l'endroit. Appréciant le luxe mais surtout les pièces chaleureuses je me sens apaisé et le poison qui coulait dans mes veines l'instant d'avant vient de me quitter. Je m'approche d'une commode et je m'y appuie du coude laissant les autres chercher pour moi. Je le sens bien il n'y a rien ici. Absolument rien. Alors je les laisse fouiller, gratter, mettre les doigts on ne sait où et je lève les yeux devant le monologue de l'homme.

La lumière vacille tout juste, j'ignore superbement la blonde qui se retrouve prise dans les filets d'un mâle en manque de conversation. Je m'amuse à l'idée de la voir se battre contre ses démons. Prier pour qu'on la laisse et surtout qu'on ne la touche pas. Le sourire en devient sadique je ne peux que le confesser mais ce sera ma vengeance du Maxou. La prochaine fois, elle ne présumera pas. La prochaine fois elle attendra gentiment que je décide de ma destinée. Ce ne sera que le bruit du grelot qui tinte et la voix de face à pigasses qui me fera quitter des yeux mon spectacle du moment. J'observe tranquillement la semi-rouquine l'accrocher à son ruban et jouer avec. J'ai l'impression de voir un chat qui joue avec son grelot.

Finalement, je finis par me diriger vers un des fauteuils pour y prendre place. Le pied droit se pose sur le genou gauche et je reporte mon attention sur le spectacle qui se déroule devant moi. Cherchez mes petits... Cherchez....

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Sabaude
[Dans le petit salon - Seayrath, Maxou, Dinant, Fanette ]

Il semblerait surtout que la Comtesse ait oublié où se trouvent les limites à son insolence.

Les femmes savent que nous leur pardonnons facilement leurs écarts et en profitent.

Il n’avait ni haussé le ton pour agacer ces dames, ni baissé celui-ci pour éviter leurs foudres. Il avait parlé sur un ton égal, jamais le dernier pour avoir un bon mot sur la gent féminine. Et elle ne se privait pas de rendre la pareille.

« - Non vraiment, c’est plaisant de vous revoir, Messey. »

Si vous deviez avoir la chance de profiter plusieurs heures de ma présence, vous constateriez que s’il est plaisant de me voir, je suis aussi un homme charmant et fort agréable. Toujours prêt à rendre service. Sur un sourire en coin il revint au cavalier de Dinant.

Restez digne, Maxou, ou plutôt Comte. Je compatis. Maintenant que vous le dite, j’ai peut-être déjà posé mon regard sur vous dans une des salles de l’Ordre du Dragon.

Coté mémoire, Dame Nature avait raté ses jets de dé. Combien de fois avait-il éprouvé ce court malaise en découvrant que son interlocuteur n’était pas une première rencontre, pire, il avait un jour oublié des noms d’amantes. Sur le constat navrant Sabaude suivit le Duranxie jusque dans le petit salon où bien vite la troupe de rubans violets se reconstitua.

Dans la pièce il prit le temps d’habituer sa vision au peu de lumière et préféra laisser les mains féminines tâter, caresser et fouiller. Elles le faisaient si bien, surtout pendant que Seayrath naviguait sur de bien troubles eaux. Sabaude parvint sans rien renverser à se glisser non loin de l’homme soudain bavard, un œil essayant de suivre la progression de Fanette et de la comtesse.


Pour ma part je suis atteint d’incontinence verbale quand j’ai l’impression d’être dans les habits d’un jeune puceau. Vous c’est l’obscurité et les petites bêtes. Dans les deux cas on se retrouve piqué et pris au piège. Voyez notre porteuse de flamme et son comparse, le deuxième semble se débattre dans la toile du premier.

Rien de tel qu’un peu de convivialité bon enfant dans un espace réduit et clos ! Quant aux œufs...

Vous m’avez donné faim ! Allez mes dames, que trouvez-vous ?

Un grelot…

Oh mais c’est… Fanette, vous avez là de quoi nous rappeler à l’ordre, d’un tintement. Essayez donc avec le comte qui semble couver un œuf sur son fauteuil.

( De bonnes fêtes, absent quelques jours pour les fêtes. Je tenterai de rattraper le retard.;) )

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Seayrath
[Petit Salon - Avec l'équipe violette. Les mâles qui ne foutaient rien, les femmes plus volontaires.]

Il était bien silencieux à son habitude. Du moins, clairement pas aussi avenant avec des inconnus. Il était tout de même agréablement surpris que le fameux Sieur Renard qui fut le centre de bon nombre de conversation avec Fanette rentre un peu dans son jeu. C'est qu'il semblait aimable, à première vue.

"Pour ma part je suis atteint d’incontinence verbale quand j’ai l’impression d’être dans les habits d’un jeune puceau. Vous c’est l’obscurité et les petites bêtes. Dans les deux cas on se retrouve piqué et pris au piège. Voyez notre porteuse de flamme et son comparse, le deuxième semble se débattre dans la toile du premier."

Seayrath était pris d'un rire franc, c'est qu'il avait de la répartie, en plus ! Alors toujours installé à la table, il écoutait les mains féminines se balader ici et là. Cette statuette n'est pas là, il en était convaincu. On ne voyait pas grand chose mais la pièce était relativement étriquée. Un meuble ici et là, une table ronde et quelques fauteuils... Non, non, ça ne pouvait pas être là.

Voyant Martin.cv au moins autant motivé que lui, l'espoir le quittait entièrement. Fanette approchait doucement, venant lui souffler à l'oreille quelques mots :

Tout va bien Seay ? Vous m'semblez bien moins à l'aise que d'ordinaire ?

Il riait, passant une main à sa nuque pour l'approcher encore un peu plus, puis :

Maintenant ou plus tard, je serai bien attristé de vous perdre. Vous n'allez pas me faire cet affront, n'est-ce pas ? Et... Je suis parfaitement à l'aise. Autant que vous lors de notre soirée dans le pré un soir d'été...

Il relâchait sa main, puis riait un peu plus encore.

Bon, les copains ! J'ai l'intime conviction que la statuette n'est pas ici. Pire que cela, il n'y a pas de quoi se réchauffer le gosier. Je propose donc à toute la troupe de fuir cet endroit, dans le but d'aller trouver quelques coupes, avant de reprendre les recherches, cette fois tous ensemble, dans une autre pièce, hm ?

Sans attendre la réponse de ses coéquipiers, il descendait de la table, prenant la douteuse liberté de déposer une main à la taille de Fanette, cherchant la sortie d'un regard perplexe.

Porteuse de chandelle, lumière !



Petit salon

Salle qui déteint entièrement avec les précédentes. En effet dans cette dernière, aucune luxure. La pièce accueille dans le feutré de sa décoration qui enjoint au secret et aux confidences, vos conversations privées, vos négociations, vos noirs projets, vos complots ou tout simplement quelques contrats à signer et alliances à décider. Une table ronde, des chaises à hauts dossiers et des fauteuils capitonnés vous attendent sur des tapis d'Aubusson. Vous y trouverez aux jours mauvais un feu dans les braseros disposés à chaque angle pour dispenser leur douce chaleur et lumière.

Vous préférez rompre le silence plutôt que d’explorer au risque de heurter un autre meuble, ou une personne peut-être. Entre deux flots de paroles – nerveuses ? - la certitude que la statuette n’est pas ici s’impose à vous. Pourquoi? C'est ainsi, comme cette idée d'orgie qui trotte dans votre tête. Tous ces gens autour de vous auraient fini par la trouver si elle devait être dans le petit salon. Leur ferez vous part de votre impression, quasi certitude?

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Elisabeth_stilton
[La décadente - Elisabeth & Satine]

Elisabeth posa le regard dans la pièce à la lueur de la lumière du bougeoir. Du rouge partout et l'or ... Et le regard se pose sur le lit et ses accessoires. Elisabeth sourit car si sa coéquipière trouve cette chambre lugubre, elle la trouve tout à fait à son goût bien au contraire. Doucement elle avance avant de voir toutes les propositions que la pièce suggère. Elisabeth ne réponds pas aux paroles de Satine, elle la choquerait et pour se genre de choses même si elle est déjà excommuniée autant éviter de finir au bûcher à cause de ses pratiques sexuelles. Elisabeth caressa les liens du lit du bout des doigts comme si quelque chose pouvait lui arriver. Décidément les lieux avaient bien des choses à lui offrir en terme de délice, bains, chambre décadente, quel serait la prochaine étape ?

Mais ça c'était sans compter sur la femme qui subitement lui attrape la main. La blonde la regarde d'un air étonné qu'elle ne doit surement pas voir vu la faible lueur qu'elles ont à leur disposition. Non mais vraiment ? Personne ne lui avait jamais tenue la main ainsi. Boarf c'est noël après tout, Elisabeth avait décidé de laisser courir un tas de chose en cette soirée, alors un peu de plus ou un peu de moins cela ne changerait pas grand chose. Se retrouvant enfin libérée, elle se mit en quête de la fameuse statue. Elle ne trouva rien d'intéressant dans la pièce hormis une femme qui pensait qu'une statue de cette taille puisse être cachée sur le toit du baldaquin.


Vraiment Satine ? Au dessus du lit ?
Non. Elle n'est pas là. J'espère juste qu'ils ne l'ont pas caché dans les jardins.
Passons à la pièce suivante.


Elisabeth attrapa le bougeoir et pris la direction de l'impudique enjoignant Satine à faire de même, ce qui ne devrait pas déranger la femme vu ce qu'elle pensait de la pièce qu'elles venaient de visiter.
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Mary_lisa.
[Petit Salon - Avec l'équipe violette. Les mâles qui ne foutent définitivement rien ]

Devant le monologue de l’homme j’avais soupiré. Certes le noir m’angoissait, certes j’avais besoin de couper ce silence mortuaire pour ne pas penser, pour ne pas revivre les mêmes images, mais non, entendre un flot de débits sans queue ni tête n’arrangeait en rien ma situation. Alors j’avais cessé de l’écouter. Me concentrant sur ma respiration pour en garder la parfaite maitrise. Jusqu'à ce que je devine qu’il s’adressait à moi. Nouveau soupir. Je priais pour que l’on m’oublie, c’était raté.

« - Si vous parliez moins et écoutez plus, sans doute auriez vous entendu mon nom lorsque je me suis présenté à vous. »

Et je déteste me répéter. Alors soit, je serais donc la dame à la chandelle. Après tout, on m’avait attribué un tas de surnoms allant de diminutif de mes trois prénoms, à Océane, à la pierre, la glaciale et paradoxalement la solaire. Plus récemment, Lucette aussi. Celui-ci était sans doute le plus original. Mais comme visiblement le comparse de Lucette boudait toujours, elle n’était pas de sortie ce jour.
Et comme je n’avais rien à raconter, la discussion avec des inconnus n’étant pas mon fort, la discussion tout court en fait, je me replongeai dans ma fouille.

Les mains en avant je cherchais à tâtons de quoi me cramponner. Parfois une main glissait sur la surface d’un meuble, mais toujours en vain. Des soupirs beaucoup ont dû se faire entendre. Je n’aimais pas parler, râler par contre… Prête à abandonner je fis un dernier tour de la pièce dans une ultime tentative. Agacée de ne rien trouver, j’allais un peu au hasard, mes précautions légèrement abaissées. Et ce qui devait arriver, arriva. Malgré ma chandelle, avec ma maladresse habituelle, mon pied se percuta sur le pied d’une chaise. Mon pauvre petit pied froid. Un léger cri de douleur m’échappa, sans doute aussi la première insulte qui me passa par la tête. Ma chandelle se porta sur la coupable de mon mal afin de sans doute lui reprocher tous mes malheurs. Mais la faible lueur n’éclaira pas le délicat tissu l’ornant, mais un visage familier. Un cri de surprise accueillit le visage de Martin et un sursaut en arrière. Ciel, on dirait le diable en personne entrain d’observer ses petits sujets du haut de son trône. Ma main se porta à mon cœur, et les azurs le fusilière.

« - Tout va bien votre Grandeur, vous n’êtes pas trop fatigué au moins ? »

Un sourire en coin taquin, tant pis s’il boudait toujours, et déjà l’homme aux œufs me rappelait. Un soupir, encore. Décidément, il ne me lâcherait pas la grappe lui. La femme à la chandelle donc, passa devant Messey aux éternelles piques qui loin de me piquer, m’amusait, pour éclairer la sortie à mes comparses.

« - Messey, vous qui connaissez si bien les lieux, guidez-nous donc mieux dans les pièces, cela nous évitera de perdre quelques membres. »

Non vraiment, je ne comptais pas perdre un orteil à chaque pièce. Si le guide n’était pas meilleur, j’opterais pour la solution Martin. M’asseoir et ne pas en foutre une.
Prenant donc l’initiative de quitter la pièce à la lueur de ma chandelle, qui m’aime me suive, ou pas, la direction de la prochaine découverte fut prise.


[ L’enfumée (P5) - Ouvre le chemin à l’équipe violette.] 

En ouvrant la porte de la seconde pièce, les quelques lueurs de la chandelle me suffirent à la reconnaître. L’enfumée. Une de mes deux pièces préférées des lieux. L’odeur sucré me remonte aux narines, ravivant l’agréable souvenir d’une soirée décadente. Dantes… le Dé aura été une des rares personnes à réussir à faire tomber le masque. A m’extirper de lourdes vérités. Vautrée sur ses coussins, l’esprit embrouillé par le délicat poison, je lui avais avoué quelqu’un de mes nombreux secrets. Ciel ce qu’il avait été bon d’être libéré d’un poids si lourd à porter. Pouvoir en partager quelques kilos avec un inconnu.
J’attendis que Martin arrive à ma hauteur pour lui murmurer quelques mots à l’oreille.

« - Voici une des deux pièces dans laquelle je voulais vous amener. J’espère que vous l’apprécierez. »

Et je comptais bien revenir ici plus tard dans la soirée me laisser enivrer par quelques herbes bien cachées. Quant à la deuxième pièce, il comprendrait de laquelle il s’agissait à l’instant même où il l’a pénétrerait.
En attendant que le reste de l’équipe arrive, je me laissa tomber sur le divans jonché de merveilleux coussin qui ne laissait d’autre choix que de s’y vautrer. Je pouvais bien rester là, la soirée durant.

Absente également pour quelques jours, je reprend à mon retour. Bonnes fêtes !

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.elle


~~[P5]~~Dans l'Enfumée~~Elle/Foulques
    Chaud... Froid...
    L'enfumée et ses fragrances opiacées ouvraient de nouvelles perceptions à qui voulait bien s'y laisser glisser, le monde chimérique des drogues et ses tours et détours, autant d'envoutement et de laisser-aller que la caresse habile d'un amant sur une peau délicatement sollicitée d'un corsage écarté ou survolé, précision prédatrice et subtilité royale de la tentation provocatrice.
    Le jeu avance et la danse se poursuit, Rose galante se voyant préférer la fouille d'une tablette dans un sourire en demi-teinte, l'ouverture d'un pétale se muant en dressage d'épine, le Malemort venait de perdre une longueur d'avance en la soulevant pour se défaire d'elle au profit d'une statuette absente au vu du retour rapide du prince
      Vos recherches bredouille vous offre l'avantage, je n'ai pour ma part pas explorer et me fierez à votre intuition.
      En revanche…

    Senestre se saisit d'autorité d'une main princière et se mit à tâtonner le mur de sa main droite, le froissement d'étoffe contre le mobilier rencontré indiquant plus ou moins les obstacles à éviter en cherchant du bout des doigts, quand la hanche heurte la console, le fin interstice et la marque d'appui dans le mur, avant de pousser pour entendre un léger bruit synonyme d'ouverture du passage dérobé.
      Un chandelier approche... Partons pour ne pas avoir à dire ce que nous avons découvert...


~~[Zone neutre]~~Dans le couloir dérobé~~Elle/Foulques

    Nul assentiment attendu et Malemort est entrainé dans son sillage, essence de rose de la Lyre pour le guider dans le noir, avant de pivoter pour tirer la cordelette et refermer la porte sur la dérobade longeant l'intégralité des pièces, "Elle" laissant main libre lisser les murs en pestant de n'avoir cette capacité qu'ont les félins à voir, n'arrivant qu'à distinguer vaguement dans cette pleine pénombre.
      Je vous écoute Foulques mais dites-moi avant Jardin ou Initiée... Froid ou Chaud...

    Stoppant pour pousser la porte donnant sur l'intersection entre les différentes pièces, la galante fit volte face pour se planter devant le prince.
      Et quelle est votre tentation dites-moi... me soumettre à un gage ou à une question Foulques ? A moins que cette statuette ne me dérobe encore votre attention...

    Piqure de rappel ? Peut-être
    Vanité florale touché ? Possible
    Epines de la rose sorties ? Probable


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Merci JDMonty
Le_corbeau
    [Bain B1 - Jenifael, Corbeau]

L’œil aiguisé du pirate avait su saisir le spectacle offert par la robe fendue de l'italienne. Il ne pouvait en être autrement pour celui qui mettait un point d'honneur à toujours veiller à être bien accompagné. Il la suivit jusqu'aux bains, ne perdant pas des yeux l'oeuvre à laquelle il était convié, rythmant son pas à celui du déhanchement de celle qui le précédait.
Là, le brun, s'émerveilla un instant des lieux avant de faire un peu à l'intérieur, prudent. Après de longues secondes d'observation, il hocha aux propos de "Lisbeth"


    - Des bains. Cela me convient pour débuter nos investigations ...

Corbeau approcha du bassin et s'accroupi et ramassa un ruban safran qui était comme déposé là, près du bassin, une extrémité frôlait la surface du bassin. Il se releva et le tint devant sa cavalière dans la paume de sa main.

    - Un ruban. Mais qu'ont ils bien pu vouloir dire ...

Tel un enquêteur dans un pays mystérieux, Corbeau se la jouait détective en prenant un air faussement sérieux.

    - Lisbeth ? Une idée ?

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Fanette
Du petit salon (P6) à l'enfumée (P5), à la suite de Mary Lisa (Geneviève) et Martin, et toujours avec Sabaude et Seayrath

Les doigts Angevins enroulés à sa nuque en saisirent sans doute la légère contracture, témoignant d'un baiser dérobé qu'elle n'avait pas oublié, quand d'un même geste, il avait habilement amené ses lèvres aux siennes. L'obscurité se fit l'alliée du trouble qui teinta ses joues à l'évocation du pré du vieux Ferdinand. Elle se figea imperceptiblement, refermant un bref instant ses paupières sur une sensation depuis trop longtemps écartée quand la main prit sa taille, épaissie d'un enfant que des rumeurs lui attribuaient. Pourtant, si leur amitié était équivoque, le Corleone restait encore à ce jour l'unique mâle à s'être glissé entre ses cuisses.

Elle se laissa entraîner presque docilement vers la pièce suivante, le regard accroché au faible halo de la flamme, qu'occultait parfois la fine silhouette de sa porteuse. Sitôt passé le seuil, il lui fallut quelques instants pour réprimer l’écœurement et apprivoiser le mélange d'odeurs qui emplissait son nez et sa gorge. On pouvait presque encore déceler la moiteur d'une présence, étouffée par le froissement d'une étoffe et le déclic discret d'une porte doucement refermée. Les saveurs orientales, suavement épicées ne parvenaient à couvrir d'âcres relents de fumées sucrées imprégnées dans chaque fibre des lourdes tentures. Elle reconnut dans le parfum si caractéristique de caramel brûlé, les vapeurs opiacées que Vivia s'amusait à lui souffler au visage, ou celles plus agréables, auxquelles elle avait cédé, quand Corbeau lui avait tendu sa pipe, un soir de voyage.

L’œil doucement s'acclimatait au lieu, effleurant les contours sombres d'un mobilier invitant à l'indolence, à la tiédeur des gestes et l'abandon des sens. Déjà, les coussins s'écrasaient, accueillant d'un son mat la chute nonchalante de Geneviève. Fanette s'écarta alors de Seayrath, et inversant les rôles, noua ses doigts aux siens, d'une autorité dont elle était peu coutumière. Elle l'entraîna à son tour, se guidant à tâtons, de sa main libre, en suivant le bord moelleux d'un triclinium, puis, recouvrant assurance, lui glissa d'une voix teintée d'amusement.

- Pas question de ne rien faire cette fois-ci, je ne vous lâche pas ! Il vous reste une main pour trouver Aphrodite.
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Jd Lililith ... j'adore ...
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