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[RP] Nuit Gitane

Edouard_de_noireterr
Après l’heure… C’est toujours l’heure.
C’est donc un peu en retard que le Noire Terre se présenta à l’entrée de l’Aphrodite. Depuis quelques mois, il avait repris des couleurs, il s’était remplumé et commençait à avoir de nouveau une allure d’homme, et non plus d’ombre.

C’est que la vie au grand air, et surtout la certitude de faire enfin ce qu’il fallait, fut-ce illégal, était une aubaine pour notre bâtard de héros. Avec un sourire ironique semblable à une moue d’enfant boudeur, il marchait nonchalamment dans les rues, le nez au vent. Ses yeux d’émeraude et de miel avaient retrouvés tout leur éclat, brillaient de mille feux rehaussés par le trait de khôl qu’il avait mis pour l’occasion. Son regard devenait charbonneux, perçant. Pourtant, derrière ce dernier, on pouvait retrouver l’âpreté don son âme torturée.

Chemin faisant, il se trouva donc devant la porte de l’Aphrodite et de sa voix claire, caressant ses joues qui se couvraient d’acajou il lança :

B’soir ! Edouard Pelamourgue dict le Noire Terre.

Et de sourire, prenant un papier dans la panière...
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Volkmar
Une invitation à l'Aphrodite. Pourquoi l'avoir acceptée déjà ? Pourquoi celle-ci, plus que les précédentes ? Elle tourne dans ses doigts pendant qu'il approche fatidiquement de l'entrée. En retard. Il arrive toujours en retard. A croire que c'est de nature, et qu'il aura toujours un temps derrière les autres. Il y en a du monde. Sera-t-il le dernier arrivé ?
En tous cas, il coince l'invitation entre deux doigts, repliée, pour pouvoir la montrer à qui la lui demandera, et ajuste sa mise. C'est jour de fête ! Alors comme d'habitude, du rouge, des bottes au chapeau. Ouais, en fait, comme à son habitude, jusqu'au gilet de cuir histoire d'éviter un mauvais coup de couteau. Faut pas pousser mamie dans les orties. Déjà se satisfaire qu'il soit venu à Paris. Et qu'il se présente sans armes encore ! Et il se demande ce qu'il fout là.


"Je viens danser sur une tombe. Vous aussi ?"

C'est vrai qu'il y a du monde qui attend. Fêter les morts. Voilà ce qu'il vient faire là. C'est le genre de fête qui lui parle. Peut-être la seule. Et puis l'avantage, c'est qu'on ne manque jamais de tombes sur lesquelles danser !
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Foulques_de_malemort
    [Dans l'Enfumée - P5] [Bougeoir Rouge] (Elle/Foulques)


Se laisser porter par le caprice de l’envie, sentir les effluves de la décadence s’enivrer des hôtes qu’il accueille. Sentir la chair frémir de la luxure opiacée, sentir le corps manqué de raison par le sentiment de pêcher. Les doigts s’emparent de cette fiole pendue à son cou, comme il serait aisé d’en ouvrir le poison pour le laisser déversé sur la langue, sentir le brouillard de la folie vous gagnez, avant de sombrer dans les plus profondes torpeurs produites de ce médicament. Depuis combien de temps…

Mais l’heure n’est plus à la pensée douceâtre de cette douceur folle, ne perdons une seconde sur la véritable raison de sa présence entre les quatre murs de ce temple à la luxure. Rose. Car si rien n’avoue que le pétale se mue en épine, car si aucun murmure ni même le moindre trait de son visage n’avoue, le prince sur de ses certitudes, n’en est pas moins fier de cette petite pichenette offerte à l’orgueil de la belle courtisane. Mue du corsage abandonné pour le délice d’une statuette, quelle femme supporterait tel affront ? Mais une fois de plus le temps ne permet l’aveu ou le désaveu du jeu entamé car déjà Elle l’emmène dans les couloirs dérobés de l’Aphrodite. Voilà une information des plus intéressante. L'a noté. L'a sauvegardé. Les murs ont des oreilles et cela pourra un jour lui servir quand viendra l’heure de sonner le cor de la victoire.

Je vous laisse me guider, la rose est bien souvent attirée par la lumière, mais il semble qu’elle recèle bien d’autre secret.


    [Dans le couloir dérobé] [Bougeoir Rouge] (Elle/Foulques)


Fin sourire, et l’envie d’un nouvel effleurement étouffé aussi rapidement qu’il ne s’était lancé. La main emprisonnée par celle de la galante restant sienne le temps de sa volonté. Néanmoins, ne laissons pas le plaisir se gâcher par une broutille inutile. Alors qu’elle s’avance, qu’elle murmure une question, le voilà qu’il vient se coller une fois de plus à elle, les deux corps muant de la froideur de ce couloir à la chaleur de deux corps provocants. Et au loup noir de se pencher à l’orée de son lobe, pour venir murmurer dans un souffle rauque et chaud, provocant et décadent – mais nul doute que la rose en connaissait bien plus là-dessus que lui ne risquait de sombrer dans ce petit jeu - et d’y répondre.

Allons aux jardins, il est certain qu’avec ce temps, nous serons bien seuls, et qui sait le froid vous fera peut-être un effet qui me plaira au plus haut point.


Et voilà que la jeune femme fit volte-face. Les deux corps si proches, se retrouvent à présent l’un en face de l’autre, toujours dans cette promiscuité amusante, plaisante, et cherché. Même si enfin l’aveu qu’elle n’avait soumis plutôt ressortait en une pointe épineuse et venimeuse. Rien de plus aphrodisiaque que pour Foulques même si volontairement, il n’y répondra pas, s’amusant un peu plus de voir comment celle-ci, réagira...

Les deux me conviennent ma douce rose. Ma tentation est de vous forcer à être vous pour savoir qu’elle genre de femme vous êtes.

Galante certainement.
Femme séduisante et mystérieuse, à n’en pas douter.
Mais femme qui se masque … te démasqueras-tu ?

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Satineduval
(La décadente, Elisabeth Stilton - Satine, puis plus tard, devant l'impudique)

Apparemment, la statuette n'était pas couchée sur le ciel de lit, laissant une Satine un peu déçue de ne pas l'avoir trouvée.

Vraiment Satine ? Au dessus du lit ?
Non. Elle n'est pas là. J'espère juste qu'ils ne l'ont pas caché dans les jardins.
Passons à la pièce suivante.


Quand Elisabeth décida de prendre le bougeoir pour passer à une autre chambre, la Noiraude s'empressa de sauter souplement du lit, envolée bien élégante de ses jupons, pour prendre pied à nouveau sur le plancher des vaches. Malgré les suppositions de l'autre chercheuse, La Noiraude s'accroupit rapidement pour vérifier le dessous du lit. Bon, pas qu'elle allait y ramper, là-dessous, pas le temps surtout, alors que Dame Stilton filait déjà avec la seule petite lumière du coin !

Passant vivement sa main sur le sol, tatillonnant du bout des doigts, épaule dénudée s'appuyant contre le pan de bois du lit, elle sentit un objet fin et tout en rondeur : des petites boules alignées ! Curiosité oblige, la jeune femme serra sa main pour ramener sa découverte à elle, et constata qu'un joli bracelet, dont la couleur était difficile à définir dans la pénombre, reposait à présent dans sa paume ouverte. Appartenait-il à une belle de nuit, une nobliaude venant se divertir dans ces lieux de perdition, pour oublier un époux peu efficace au lit ? Ahh..que de possibilité dont elle n'avait pas vraiment envie d'y accorder plus de réflexion.

Ne sachant pas trop où le déposer, elle le glissa à son fin poignet droit, dans l'idée de le rendre plus tard au personnel de l'Aphrodite. Abaissant encore sa tête pour lancer un dernier coup d'œil sous le lit, il était évident là que plus rien ne trainait au sol.. Recherche terminée, elle se redressa promptement, soulagée de quitter cet endroit un peu étouffant à son goût. Tout ce rouge, raviva en elle le souvenir d'une chambre visitée par mégarde, avec un brigand, des années auparavant. Sourire amusé, alors qu'en ce temps-là, elle ne connaissait même pas l'utilité des boyaux de porc ou plus élégamment nommé, gant de Vénus. Sans doute pourrait-elle apprendre ici aussi quelques nouveautés, mais le temps était à la recherche de statuette, et point encore, de plaisirs non explorés.

Cherchant à suivre Elisabeth avant de la perdre dans la foule du grand salon, les yeux myosotis croisèrent une table généreusement garnies de friandises et autres bouchées sucrées ou salées. Elle piqua en passant une datte fourrée aux amandes, qu'elle dégusta avec plaisir, tout en retrouvant sa coéquipière au lien bleu.

Devant la porte de la chambrée dite l'impudique, Satine se rapprocha d'Elisabeth, dont elle détailla un peu mieux encore, le visage baigné par la lueur de la chandelle.


Comme vous le faites si bien remarquer, je pense que le jardin doit receler des caches intéressantes pour une figurine si petite.
Je ne serais pas étonnée qu'elle y soit cachée, ainsi, tout le monde pourrait avoir chance égale de la trouver.


Elle considéra sa partenaire de fouille, l'idée de la voir avec pioche ou pelle, à l'image des recherches autour d'une lice ou de l'Eglise, lui paraissait bien saugrenue ! Cette femme était noble, cela se voyait à sa façon de se mouvoir. Et soudain, Satine se souvint qu'elle l'avait déjà croisée en Lorraine, du temps où on tentait d'y faire régner la Réforme. Ersinn, la Chancellerie, les tensions, et cette femme-là, qui y avait aussi vécu, en duché où la mirabelle était plus douce que n'importe où ailleurs. Avait-elle encore eu nouvelles du Warenghien... Son regard se fit involontairement un peu plus insistant, mais elle se ressaisit et termina sa petite dégustation de datte.

Si vous y tenez, on fouille cette pièce, mais ensuite, je suggère qu'on s'attaque au plus vaste domaine, les jardins...
Craignez-vous le froid au-dehors, Dame Elisabeth Stilton ?
Pourtant, en Lorraine, on y prend habitude, au frais... je me souviens vous y avoir vu à Vaudémont, en des temps peu cléments.


Elle faisait preuve de modération, hein.. la Noiraude. De plus, prendre l'air après la chambre carmin un brin oppressante, serait aussi bienvenu. Par moment, elle se sentait devenir claustrophobe, c'était sans doute dû à sa vie passée plus souvent sur les routes, qu'à l'intérieur de domaine, de salles ou d'offices. Ses yeux quittèrent le visage d'Elisabeth, pour se poser sur la nouvelle porte et chambre à découvrir, qu'allait-elle offrir comme décor ? L'impudique... voyons, voyons...
Martin.cv
[Petit salon - Les rubans violets en folies]


Toujours installé dans la pénombre, j'observe les silhouettes qui passent sans vraiment en reconnaître. J'écoute le grelot qui résonne dans la pièce. J'entends Lucette qui râle après le bavard. Je m'amuse de les voir chercher l'aphrodite car tout au fond de moi je le sais, je le sens. Ici il n'y a rien, juste de la poussière sur des meubles, des objets divers et variés qui n'ont aucun intérêt dans notre quête. Je m'amuse de les voir espérer et je n'ai aucune idée à quoi ressemble la statuette ni quel est l'intérêt de la retrouver. Qu'allons nous gagner ? Le droit de rejouer ? Non vraiment je n'en perçois pas l'intérêt car celui-ci est déjà orienté ailleurs. Tous mes sens suivent une seule et même personne. L'air de rien je veille. Alors quand Elle percute mon siège je ricane.

Mon regard accroche le sien. J'y lis la douleur de l'orteil contre le meuble. Tout le monde l'a connu. Tout le monde SAIT comme ça peut faire mal. Sa surprise m'amuse plus encore lorsqu'elle me découvre installé là. Son pas en arrière termine de me réjouir. Mon air sadique sur les lèvres, je me lève en frottant ma tenue. Son orgueil est forcément piqué et il faudra qu'elle tente de se défouler pour garder la face. Mon sourire s'agrandit à sa remarque et je réponds l'air de rien.


    Comtesse, il est toujours fort agréable de voir à quel point vous pouvez vous soucier de mon bien être.


Hélas déjà elle me quitte. Déjà seul son parfum reste prêt de moi. J'observe la chandelle bouger à la vitesse de ses pas. J'apprécie de l'entendre donner ses ordres en sachant que derrière personne ne va moufter. D'ailleurs, moi même je prends la suite du cortège main dans le dos donnant l'impression que je fais ma promenade du dimanche sous un soleil éblouissant.


[L’enfumée (P5) - Equipe violette]


A peine engouffrée dans la pièce que les odeurs viennent me prendre au nez et à la gorge. Je ne vois pas bien loin devant moi et je n'arrive pas à déterminer ce que je sens même si certains parfums me semblent familiers. J'inspire doucement les yeux fermés, je cherche à analyser pour mieux apprécier ce qui se présente à moi. Je n'ai fumé qu'une fois dans ma vie et je serais incapable de dire ce que Mary Lisa a pu me faire goûter ce soir là. Incapable de déterminer quoi que ce soit, je préfère m'avancer vers la chandelle. A sa hauteur, je laisse sa porteuse venir à moi. Bien conscient de ce qu'elle attend je lui offre un sourire et je suis curieux d'en savoir plus, plus tard dans la soirée je n'ai aucun doute sur cela.

A peine a t'elle rejoint son divan que je m'approche de nouveau d'elle pour lui prendre sa chandelle je la pose plus loin la laissant à qui veut... Quant à moi, je m'installe à son côté. Mon bras venant s'appuyer sur l'accoudoir, ma jambe droite se posant sur mon genoux gauche. J'inspire de nouveau profondément et je finis par lui murmurer.


    Que sentons nous exactement ?

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--L_aphrodite
Point infos recherches :

Dans l'enfumée (P5) : Fanette, Seayrath, Martin cv dit Maxou, Mary Lisa, Sabaude

Dans un couloir dérobé (zone neutre) : Elle, Foulques de Malemort

Dans les bains, (partie B1) : Jenifaelr, Le Corbeau

Dans le grand salon, (S2) : Melissandre Malemort, Gade

A la porte de l'impudique (P2) : Elisabeth Stilton, Satineduval
Jenifaelr
    [Bain B1 - Corbeau/Jeni ]

      Et c'est l'homme à plume, qui trouva l'indice. Elle lui sourit et caressa un peu le bout du ruban et les yeux se perdirent un peu dans le vague, à la recherche d'indices, par dessus l'épaule de l'amant. Corleone leva la main, pour la poser sur les lippes de celui-ci, lui intimant le silence un instant, alors que ses oreilles bourdonnait d'un étrange son. Les aigue-marine se pose alors sur l'eau, où le ruban a été trouvé.

      "- Vous entendez? "

      Ce léger ronflement. Très léger, ou peut-être, est-ce pur illusion auditive de sa part? Un stratagème, pour attirer l'homme dans l'eau et entamer un bain sur le thème de la soirée? Elle retire sa main et s'approche, s'accroupissant sur le bord du bassin et tends l'oreille.

      "- J'entends ronfler. "

      Voilà son verdict. Peut-être pas de statut ici, mais un endormissement bruyant, peut-être?

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Elisabeth_stilton
[P2 - L'impudique avec Elisabeth et Satine]

C'est pas faux.


La blonde répondait aux remarques de sa compère. Elisabeth allait avancer dans la salle quand elle lui parla de la Lorraine, Elisabeth se tourna et se demanda si un endroit la laisserait libre de toute connaissance. Visiblement non. Elle ne se souvenait même pas d'avoir mis les pieds à Vaudemont c'est dire. Enfin ...

Je ne me souviens de vous et encore moins d'être passé dans la ville, enfin pas plus que ça.
Enfin bref le froid, en temps normal, ne me pose pas de soucis mais là je ne suis pas vêtue pour des explorations jardinières en plein hiver.
Mais bon il faudra bien y passer. Finissons en ici et passons à la verdure.


Elisabeth entra donc et constata qu'un seul lit était présent, simple en quelque sort mais pas tant que ça en fait. Elle entra un peu plus afin de mieux observer la salle pleine de miroir. Un sourire étira ses lèvres, des idées plus qu'impudiques lui vinrent à l'esprit. Elisabeth avait de plus en plus envie d'oublier sa quête et de s'en trouver une autre avec Grégoire par exemple ou un autre, elle n'est pas sectaire, surtout là, à l'instant.

L'avantages des miroirs c'est qu'ils nous aideront à mieux voir tous les recoins de cette salle mais je n'ai pas l'impression de trouver quoi que ce soit et vous ?

Elle se décida à observer le lit, cherchant si dedans la statue n'était pas dissimulée quelque part. Ne voyant rien de spécial elle se hissa sur le lit se demandant si ... Elle leva la tête au plafond et sourit encore plus ... non mais vraiment. Elle s'installa sur le lit pour observer au mieux grâce à l'objet qu'on leur avait laissé.

Il faudrait regarder sous le lit tant qu'on y est.
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.elle


~~[Zone Neutre]~~Dans le couloir dérobé~~Elle/Foulques
    Obstination princière qui, même si distraite par ce jeu du saint graal aphrodien, n'a oublié en rien la raison de sa venue ici lieu, ouvrir les pétales d'une rose pour en découvrir le cœur, l'effeuiller avec lenteur, le dévoiler un peu, l'ouvrir beaucoup, le dénuder passionnément jusqu'à la folie en refusant d'office l'échec du pas du tout.
    Pénombre offrant écrin enveloppant de sensualité, le revers d'une senestre caressante découvrant le saillant d'une mâchoire royale pivote pour s'apposer sur la finesse du visage Malemort, pulpes digitales déposées comme pétales de rose soulignant ses traits.
      Mon mystère est donc votre tentation mais... pourvu qu'elle soit douce (*) ? Savez-vous que vous n'avez là qu'une chance sur deux que la rose soit...

    Visage s'approchant en usant du tactile pour se guider, lippes se jouant de leurs vis-à-vis d'un effleurement
      Douce...
      Ou...

    Fin sourire s'étirant aux lippes de la florale et nacres venant mordre sans violence mais durement l'inférieure masculine
      Epineuse...

    Baiser chaste offert autant que pris par la rose avant de se dérober à l'étreinte du déchu royal, le privant du jouet désiré pour s'avancer vers la porte donnant sur les jardins faiblement éclairée par une chandelle, diffusant sa lumière depuis son guéridon.
      Si son altesse veut bien se donner la peine de me suivre, et comme elle me laisse le choix, j'écouterais votre question en entamant recherche au jardin.


~~[J2]~~Dans les jardins~~Elle/Foulques

    Porte ouverte sur les jardins, le couperet du froid hivernal tomba sur la florale comme un millier de petites lames lui entaillant les chairs laissées à nu, son enthousiasme redescendant d'un cran à explorer les jardins, son pas marquant alors un temps d'arrêt avant d'entreprendre la sortie dans ce paysage blanc.
    Satisfaire au désir d'un membre n'était pas toujours des plus aisé et en cet instant la brûlure de la neige sur ses pieds nus, "léger détail" qui lui était sorti de l'esprit, le lui rappela vivement, mais ne rien montrer et progresser en repliant ses bras sur son ventre, doigts fins enveloppant le haut de ses bras comme protection illusoire contre le froid.
      Foulques la balle est votre, que voulez-vous savoir ?

    Sourire en bonne galante malgré le changement de teinte progressif de ses lèvres sous la froidure de saison, verdoyance du regard félin balayant l'annexe du jardin éclairée par l'astre lunaire pour y voir peut-être la fichue statuette dorée.
      Je suis toute ouïe et encline à assouvir la tentation qui est votre au moins en partie...





    (*) Pourvu qu'elle soit douce (Mylène Farmer)


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Merci JDMonty
Cabotin
Il était une fois à Paris, Cour de la Jussienne, lors d’une nuit gitane, un moment de recherche.
On cherchait une statuette, on se cherchait un peu soi-même, et dans un bassin d’eau chaude des bains de l’Aphrodite, on avait fini par trouver le sommeil.

Nu comme au premier jour en dehors du grelot pendu à son cou, l’amuseur Cabotin s’était immergé, délesté de la représentation en pierre de la déesse. Il avait posé un bras sur un rebord et posé sa tête tout contre, le sourire aux lèvres de son petit tour.

Il n’avait pas présenté une copie de la statuette, mais la vraie, l’unique, la seule qu’il venait de cacher au nez et à la barbe de tous.

Cherchez mes jolis, cherchez, pour la trouver il faudra vous mouiller, fredonna-t-il sous des paupières alourdies par la chaleur et l’encens.
Mary_lisa.
[L’enfumée (P5) - Équipe Violette ]

Lorsque Martin prend place à mes côtés sur les délicieux coussins, un sourire en coin glisse sur mes lippes. La chandelle m’a quitté sans que je ne proteste. Elle était encombrante. Bien que rassurante en fait. Mais disons que la présence de Martin à mes côtés, sa respiration connue et rassurante, et surtout la connaissance parfaite de cette pièce, permettent que mes angoisses s’apaisent quelque peu. Non vraiment, si on pouvait rester enfermer ici cela m’arrangeait.
Les azurs glissèrent un instant sur les coéquipiers. Très bien Fanette semblait décidée à prendre en main l’homme qui parlait trop. La lumière loin de nous permettait ainsi que l’on se fonde dans le décor. Car bien enfoncé dans les coussins, je ne comptais plus bouger. C’est pour dire, une peau bien chaude qui trainait dans le coin fut tirer sur mes jambes en plaid agréable. A la question de Martin, l’amusement me gagne. On va enfin pouvoir jouer. Mon buste se penche légèrement vers lui pour chuchoter près de son oreille.

- L’odeur ne vous rappelle-t-elle pas celle d’une agréable soirée Toulousaine ?

Agréable en tout point. L’opium avait dévoré nos esprits, apaisé nos âmes, et éveillé nos sens. C’était lors de cette soirée que l’on s’était pour la première fois laissé aller. Jusqu’à ce que mon abrutit de frère vienne tout interrompre. Quoi qu’il en soit elle me laissait un bon souvenir. J’avais pour la première fois montré une partie cachait de ma personnalité à Martin. Loin de la Comtesse irréprochable, Mary-Lisa avait de nombreuses failles. Et la drogue me permettait bien souvent d’y faire face.
Un instant, je m’éloigne à nouveau de lui. Ma main se tend vers le guéridon où je devine l’ombre délicate d’une pipe prête à être utilisé. Les doigts devenus connaisseur exercent les gestes observés des centaines de fois sur Lutecien, pour en vérifier le contenant. A l’odeur je devine que c’est du pavot. Très bien. A dire vrai je n’ai essayé que cela. Un soupir de contentement, et déjà je me laisse retomber contre le dossier près de Martin. La pipe ne tarde pas à trouver place entre mes lippes, je n’aurais su résister bien longtemps. J’avais prévu de venir ici plus tard avec lui, seuls. Tant pis, la soirée commençait simplement plus vite que prévu.

Sans en dire plus à Martin, ma tête se cale dans les coussins, les azurs clos pour profiter pleinement de cette fumée âcre qui envahit mes poumons. J’adore ce moment. Celui où tout le corps se relâche pour laisser la drogue faire son œuvre. Juste quelques bouffées, assez pour me détendre, garder éloigné mes angoisses, mais pas encore assez pour me plonger dans l’état de semi-conscience que j’aime tant. La soirée est encore longue.
Le buste est redressé, et à la dernière bouffée que je me concède la fumée est relâchée en direction du Sud à quelques centimètres de lui pour lui en offrir les effluves. La pipe est tendue pour partager ce moment et les explications enfin délivrées.

- Tout comme la dernière fois, c’est de l’Opium. Une substance extraite du Pavot que vous connaissez surement pour son utilisation médicale.

Un fin sourire gagne mon visage et les azurs encore parfaitement vigilent suivent les gestes du sud. C’est fou cette façon que l’on a tous les deux d’aimer s’enfoncer ensemble. Prendre plaisir à regarder l’autre atteindre de nouvelles limités, se laisser aller et faire tomber le masque d’apparences que nos titres nous forcent à conserver. J’aime ce que j’observe et ma contemplation malsaine me fait oublier que dans cette pièce le reste de notre équipe œuvre pour la victoire. Tout mon attention est sienne, l’invitant à plonger avec moi une nouvelle fois.
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Cassandre_
[Dans la ruelle, puis à l'entrée de l'Aphrodite, avec Eymerick, Jujoss]

Ses parents auraient mieux fait de la nommer Désirée.


La blondinette le savait pourtant que Jujoss était souvent en retard. Combien de fois en avaient-elles parlé ? Mais bon, compte tenu de la température extérieure, elle avait naïvement espéré que l'heure serait respectée. Heureusement, la Champenoise avait malgré tout le bon goût de ne pas les avoir fait trop attendre. D'un côté cela lui enlevait la possibilité de pouvoir réfléchir à une sanction à lui coller au Parlement. Genre la coller trois mois aux archives ou mieux, recevoir les visiteurs sur le parvis du Tribunal du Palais en tutu rose bonbon. Gardant cette formidable idée dans un coin de sa tête qui aurait forcément du succès, elle sourit en apercevant la vilaine comploteuse, et des fois qu'ils passeraient inaperçus à faire le pied de grue, Cassie leva un bras pour lui faire signe du style "Youhouuuuuuuuuuuu ! On est làààààààààà !".

Laissant les présentations se faire, non sans adresser discrètement un pouce levé à la confession de Jujoss sur les cordes, elle invita ensuite ses deux complices à se diriger vers l'intérieur de l'édifice, où les salutations d'usages furent faites, les prénoms donnés ainsi que les invitations pour montrer patte blanche.

Il ne restait plus qu'à prendre un papier dans le panier d'Angèle, de vérifier si le vicomte serait joueur en la mimant et se lancer dans le grand bain, comme dirait l'autre.



[Aux talons du bougeoir au ruban rouge]

C'est là qu'elle aurait voulu commencer à faire la curieuse auprès de Jujoss, mais finalement, la soirée semblait suffisamment avancée pour qu'un jeu commence et les voilà séparée le temps de l'animation. Cassie lui lança un "bonne chance" avant de regarder autour d'elle qui seraient leurs partenaires improvisés. Après tout c'était une façon comme une autre de faire connaissance. Sauf que...

Sauf que quand la blonde réalise qui ce sera pour cette fois, elle hésite clairement entre la simulation d'un infarctus ou de prendre un sacré fou rire nerveux. Parce que coller des Mainois avec des Bretons et autres perturbateurs connus pour avoir secoué un brin leur Comté, bien qu'ils aient aussi œuvré pour lui à une époque, c'est drôle. Ou les organisateurs de l' Aphrodite ont des envies de meurtres pour distraction. Parce que si Cassie fera abstraction de ce genre de détails, quand bien même il ne faudrait pas trop la titiller sur le sujet, elle appréhende un chouia la réaction d'Eymerick. Elle qui n'a jamais vu les colères légendaires du faux blond pourrait bien y goûter sous peu.

Alors en bonne courageuse mais pas téméraire qu'elle peut être quand cela risque de puer, Cassie suit à distance - et avant qu'ils ne disparaissent par la porte dérobée - Foulques et Elle, attendant le verdict vicomtal, histoire de savoir à quelle sauce elle va être mangée.

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Seayrath
A l'enfumée (P5), accompagné de Mary Lisa (Geneviève) et Martin, Sabaude et Fanette

Seayrath amenait alors Fanette dans la pièce suivante, l'enfumée. Les odeurs étaient fortes, complexes et oppressantes. Presque désagréables, puis il s'accoutumait tout doucement à la teinture olfactive de la pièce. Quelle fut sa surprise lorsque Fanette se déroba un peu plus loin, lui capturant les doigts des siens, sans même un coup d'oeil interrogatif.

"Pas question de ne rien faire cette fois-ci, je ne vous lâche pas ! Il vous reste une main pour trouver Aphrodite."

Il souriait, amusé par la prise initiative enrobée d'une volonté à faire travailler l'homme.

Soit, soit ! Vous ne savez même pas ce que je suis capable de faire avec une seule et unique main.

Bon, la perche était tendue, et en tant qu'homme incorrigible, il s'en saisit le coeur à la fête.

En revanche, servons-nous de ce foutu ruban qui cette fois, aura une utilité !

Alors il récupérait le ruban dissimulé dans une poche intérieure de son veston, venant le nouer aux deux poignets. Le sien, celui de Fanette. Il n'y voyait pas des masses, mais parvint à nouer celui-ci d'une qualité qui ne lui permettrait pas de se dérober au premier coup de force.

Pas trop serré, Fanette ? Tant pis pour vous si ça l'est. Vous vouliez jouer, jouons ! Mais cherchons convenablement, hein ! D'ailleurs, que remporte l'équipe qui trouve la statuette ? Un harem de femmes dénudées à l'appétit légendaire ? Oh, oh... Cherchons !

Sourire aux lèvres, de plus en plus à l'aise au petit jeu des recherches. D'ailleurs, il fallait le voir à quatre pattes en train de fouiller ici et là, accompagné de Fanette qui lui mâchait le travail. Des doigts baladeurs sous l'armoire, sous les coussins, puis d'autres objets dont il devinait seulement les contours. Il fallait s'y résoudre, cette foutue statuette n'était pas là.

P'tain. A tous les coups, il n'existe aucune statuette. Les organisateurs viendront nous sortir une réplique à vomir "Oh, oh, l'important n'était pas de trouver cette statuette, mais bien de développer vos sens confus, dans l'intimité d'une lumière faiblarde qui reflète la beauté d'âme, détruisant les imperfections. Car oui, bande de couillons que vous êtes, la statuette, c'est vous !" Ou bien un truc de ce genre, qui aura encore moins de sens que ce que je viens de déblatérer. Dans le doute, changeons d'endroit, Fanouille ?


Il se retournait, avisant ses compagnons.

Qui m'aime me suive. Partons !



Vous tâtez, tâtonnez, recueillez un peu de poussière sur vos doigts en les glissant sous l’armoire. Qui sait quelle bestiole trop pleine de pattes pourrait aussi s'y trouver...
Pas de statuette en vue et votre intuition, ou votre crainte de déloger quelques araignées vous dit que cela ne servira à rien de continuer à fouiller par ici.

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Foulques_de_malemort
    [Dans les jardins - P5] [Bougeoir Rouge] (Elle/Foulques)


Délice des opposées, jeux entamée depuis son arrivée, jouant de la chaleur de leur corps ou de la froideur de cette absence, mais rendu en cet instant, un simple souffle éphémère. Sentir les lames acérées parcourir votre chair, sentir la caresse épineuse de la glace remonté sur votre peau. On a beau connaître les délices suaves des corps chauds, des provocations endiablée, on en reste pas moins soumis à perdre son enthousiasme quand vient l'hiver se coucher sur vous.

Le visage se fige tandis que les paupières se ferment. Une longue et insidieuse respiration glacée s'infiltrant entre ses fines lèvres. Si le corps est soumis au monde qui l'entoure, l'esprit lui se pare de sa plus belle parure. Une longue et douloureuse inspiration laissant l'air glacée pénétrée sa chair comme pour laisser son corps s'habituer à l'inattendu. Le visage se délie, les lèvres s'entrouvrent laissant fuir un nuage de chaleur, et les paupières, enfin, s'ouvrent sur le corps de Rose.

Un pas de plus, les mains, recroquevillées en un poing fermé, se délient pour remonter sur sa poitrine. Un à un, les boutons le délie de sa chemise, le prince observent les mouvements rudes de la galante. Un fin sourire quand enfin le tissu découvre son torse, dévoilant quelque différence à ce torse qu'elle avait pu effeuiller du regard dans les bains, une cicatrice sur le torse, et de nombreuses autres morsures d'acier plus fine encore rougie de la médication. Quelque pas de plus, et dans un mouvement félin, le tissu de jais s'envole dans les airs affrontement du blanc hivernal à la noirceur de ses frustres. En un clin d'œil, le tissu se pose sur les épaules de Rose. Un tissu bien trop fin pour tuer le froid, mais juste assez pour un peu de chaleur.

Et dans la suite de ce mouvement, le voilà qu'il se penche à son oreille dans un murmure aussi suave.

Douce ou épineuse, la rose n'aime pas l'hiver. Ses pétales se durcissent et deviennent d'une extrême sensitivité.
Ne serait il point trop facile que j'en profite ou que j'en abuse à cette seconde.


La dextre se pose sur la hanche, remonte avec langueur le long du corps avant de venir effleurer le haut du corsage, sans s'offrir le plaisir d'y goûter avec la chair, ne pas lui donner la victoire de l'envie et du désir, mais seulement celui de sombrer au frolement de l'insidieux froid sur le corps de sa délicieuse compagne. Les lèvres savourent le lobe avant de reprendre un délicieux murmure, sourire goguenard sur la commisure des lèvres.
Ultime provocation ... Ou rien de plus qu'une goute dans l'eau.

Qu'elle est ton vrai prénom ?

Inutile sans doute.
Dangereux potentiellement.
Une victoire ou une défaite, cela dépendra.

Quoi qu'il en soit n'est il pas le premier secret que l'on désire connaître, celui le plus intime, le plus personnel, le seul et l'unique qui fait de vous la personne que vous êtes ... Son prénom. Donnera t'elle le sien, mentira t'elle, jouera t'elle, une simple réponse offrant bien nombre de réponses. Tout est dans l'art de connaître pour découvrir.

Alors que le loup noir, s'approche de sa proie, alors que son corps une fois de plus se love contre le sien, alors que les courbes de leurs corps s'unissent sous le rideau blanc de l'hiver, les lèvres finissant en un dernier souffle délicieux, suave, enjôleur. Le joueur n'est jamais loin.

Je pense que nous ne trouverons rien ici, cacher la statuette icelieu serait une folie à rendre malades les clients, et une bien mauvaise publicité pour l'Aphrodite. Même si savourer deux corps qui se délient de leurs luxures sur la couche de neige devrait être un spectacle du plus agréable ... Mais qui ne me métrait pas en valeur.


Un dernier rictus, un dernier sous-entendu.

Alors si nous rentrions.

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Sabaude
[L’enfumée – équipe violette, puis à la suite de Seayrath et Fanette ]

J’aime le jambon au miel, mais je ne suis pas de porcelet quand j’en vois un. Je vais toutefois mettre mes pas dans les vôtres, ou presque, Seayrath.

Sur son visage planait la légereté d'un sourire, il ne fallait trouver nulle offence dans ses factéties. Il s’était assez reposé dans cette pièce où son nez commençait à le chatouiller. Il n’était pas utile, en outre, qu’on le trouve à proximité d’un couple dont les sens semblaient exaltés par quelques secrets de Dame Nature.

Je vous propose de quitter cette pièce en laissant nos étranges amis s’y perdre. Pour le reste, allons où bon vous semblera, je puis vous guider si la flamme de notre chandelle venait à vaciller puis s’éteindre.

Sabaude se dirigea vers ce qui devait être la porte, l’ouvrit et d’un geste de la main invita les liés par ruban et peut-être plus encore, à sortir.


Je vous en prie, les femmes et leur enrubanné d’abord.
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