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[RP] Nuit Gitane

Satineduval
[P2 - L'impudique avec Elisabeth et Satine]

Dans la nouvelle pièce dite l'Impudique, la Noiraude en robe de gitane, voyait son reflet se répéter parfois à l'infini, suivant devant quel miroir elle se tenait. Bigre ! Des dizaines de Satine, aux jupons virevoltants, alors qu'elle tournait sur elle-même, la mine rieuse, tout en cherchant l'objet caché. Mais où..où..où !!!

Se rapprochant d'un miroir qui rendait l'image de sa silhouette fine et gracile en entier, Satine y déposa son index, délicatement, presque en crainte de briser la fine surface aux multiples reflets. Une légère caresse à son double, alors que le souvenir d'un couple qui se contemplait en un temps lointain, y avait souri en accord parfait. Il lui avait démêlé sa longue chevelure indisciplinée au petit matin, avec douceur et gestes attentionnés. Un ancien compagnon, un couple magnifique et heureux, si vivant et rayonnant de leur amour. Oulà... que d'eau avait coulé sous le pont, comme d'autres liens s'étaient formés et défaits, au cours de sa vie parfois bien agitée. Tête penchée lentement, alors que ses mèches bouclées s'étalaient sur son épaule gauche, la Noiraude eut un petit sourire fin, cherchant à deviner qui pourrait bien venir s'accorder derrière elle, à son reflet.

L'espace d'un instant, regard concentré sur la vision vide derrière elle, si ce n'était les autres miroirs et le lit à baldaquins... elle ferma les paupières, puis chuchota doucement :

Alors..hein..dis-moi qui ! Et toi, ne te trompe pas comme moi...

Plissant les yeux sous la force du rire moqueur qui voulait monter à ses lippes, elle se sermonna intérieurement tout en oubliant encore de les ouvrir pour quelques instants. Yep, devant le silence sidéral répondant à sa question, la jeune femme, joueuse, commença à tâtonner à l'aveugle. Après tout, il faisait si sombre que la différence serait minime, de parcourir la pièce du bout de ses doigts fins... Partant sur la gauche du miroir, Satine sentit quelque chose de moelleux. Paume exploratrice, elle la laissa découvrir la texture...ah....tiens..uhm..oui..on dirait bien ! Elle devinait. Son regard le confirmait...

Soulevant une couverture à la fourrure incroyablement douce posée sur un guéridon, peut-être même de l'hermine au toucher, bordant une large part de tissu en velours sombre, ses yeux myosotis cherchaient en vain la statuette de l'Aphrodite. Comme Elisabeth avait gardé la chandelle, alors qu'elle s'était allongée sur le lit bien large pour au moins trois personnes, si pas plus... sa partenaire de recherche semblait plus enclin pour l'instant, à se prélasser sur la couche de taille royale, à minima.

Son pied nu vint à faire connaissance frontalement d'une malle posée au sol, lui tirant plus un petit cri de surprise que de vraie douleur. Boudiou ! Fallait quand même dire la difficulté à explorer l'endroit, la lueur amoindrie du bougeoir n'aidant que peu la Noiraude à se diriger efficacement. Palpant l'intérieur du coffre en bois, Satine sentit divers objets, avant tout des tissus très fins qui devaient même avoir un effet transparent assez dévastateur sur un corps nu.

Wowowooo.. dentelles et tenues fines, légères, puis des plumes piquées dans une forme de masque, de nombreux longs bandeaux de soie...Rah..Dieu du ciel..si c'était pas tout un commerce de luxure, alors elle ne s'appelait plus Satine ! Là, non plus, rien d'assez solide et volumineux pour être une petite statue. Et non, un olisbos en bois, n'était pas une Aphrodite en pierre, bois de cerisier ou autre matière, car elle n'avait pas vu l'objet d'assez près pour savoir en quoi il était fabriqué. M'enfin, en tout état de conscience, les formes différaient grandement, y avait aucun doute. Bon, ben.. Zoup, couvercle remis en place pour les prochains visiteurs, elle avait eu mauvaise pioche jusqu'à maintenant, alors, remontant son petit chemin de quête, la jeune femme s'appropria la douce couverture pour la passer autour de ses épaules dénudées, en prévision d'une sortie dans le jardin.

Enfin, rejoignant Elisabeth alors qu'elle se postait au pied du lit, la Noiraude repoussa avec un geste fin sa tignasse sur ses épaules, les rassemblant pour les libérer de l'emprise de sa nouvelle cape anti-froid.

Elle avait entendu les propos de sa partenaire de jeu, qui tentait de se tirer les flûtes pendant qu'elle, exploratrice hors pair (et parfois, tout en impair aussi), chassait à qui mieux, mieux..la vach'te de statuette qui devait avoir un don : là, Satine n'était pas loin d'être convaincue que l'objet devait se téléporter à gauche et à droite.. et..et.. Une idée !


ELISABEEETH..JE SAIS !!! Veuillez bien bouger le..enfin..attendez...c'est ça ! ...votre seyant fondement de ce vaste lit !!

Vous m'écoutez, oui ? Il faut trouver l'homme..Cabochin.. Cachotin..enfin.. lui !!!
Celui qui avait la statue en main.. on va le torturer pour qu'il avoue.. uhm..ça vous va ? A vous le beau sire, à moi la jolie petite statue.. c'est vendu ?
Vous..vous dormez, dites ?
Je vous laisse volontiers explorer le dessous de la couche, vu que vous avez pris jouissance du dessus !!


Là, dans le doute, mais à nouveau motivée comme jamais, parce que quand elle a une idée en tête, elle ne va pas la lâcher, hein..pas si vite. La blondinette roupillait-elle ou pas ?
Alors, tirant sur le drap de soie du vaste radeau à plaisir où était allongée Elisabeth, elle tentait de la déloger avant que la belle noble, et un peu paresseuse, à voir comme elle s'était langoureusement vautrée dans le luxe, ne vienne à s'endormir en rêvant à dix corps entremêlés sur le plumard. 10 corps à maxima... Tout fantasme avait ses limites, non mais et le lit aussi !


Fait pas un peu chaud dans cette pièce, trouvez pas..Elisabeth ?

Un petit soupir plus loin, elle patientait, la damiselà..elle était trop empressée, parfois, pouquoi avoir déjà mis la cape, c'était idiot, il restait tout le salon à traverser pour aller au jardin, ou ailleurs, trouver Chabotin..
Fanette
[L’enfumée, équipe violette au complet, puis, avec Sabaude et Seayrath, à la découverte de l'initiée]


En un rien de temps, la fauvette s'était retrouvée la patte nouée à celle de l'Angevin sans vraiment avoir le choix. Après tout, il avait raison, elle était venue ici pour s'amuser, et en dépit de ce qu'elle avait récolté à jouer avec lui, rien ne pouvait être pire à présent. Elle esquissa un sourire, bien vite doublé d'une précision malicieuse quand il avait évoqué son fantasme de gagnant.

- Ouais ben, si le prix est un harem, vous s'rez gentil de libérer mon poignet avant d'aller prendre votre dû, et au passage, j'vous laisse ma part, bien sûr !

A vrai dire, elle ne s'était aucunement posé la question de la récompense, et gagner ou perdre lui indifférait totalement. Seul le jeu comptait, et elle s'amusait énormément. La pénombre grignotait le pâle halo de la chandelle, échouée sur une tablette non loin de l'entrée, ne lui cédant de jour que dans un rayon d'une à deux coudée. Seayrath, reprit d'un intérêt soudain, ne s'épargnait aucun effort, obligeant constamment l'engrossée à se baisser, ramper à quatre pattes, se relever, et aussi pénible que commençait à devenir l'exercice, elle s'efforçait de garder en tête l'objectif. Les objets se dévoilaient au touché, n'offrant que leurs contours incertains au regard. Il y avait tant à soulever, déplacer, tant de caches où glisser les mains que, quand les deux hommes évoquèrent le moment de changer de lieu, elle se demanda si elle n'avait pas raté quelque cachette. Malgré tout, elle se remit sur ses deux pieds, un peu péniblement, accrochant de sa main libre le bras du barbu pour s'y aider.

Fanette laissa échapper un léger rire quand, sûr de son petit effet il lança à la cantonade un « qui m'aime me suive » et s'amusa tout autant à la réflexion du sieur Renard. Elle enroula ses doigts au bougeoir en passant à proximité et souleva légèrement le bras lié à celui de son comparse, invoquant de fait les raisons qui la poussaient à le suivre, en lui servant un malicieux clin d'œil.

Quand le Messey s'effaça pour les laisser sortir, elle lui offrit un sourire radieux. Elle avait définitivement mis de côté, le temps de cette soirée, les tourments des derniers mois, et malgré les douleurs qui commençaient à tirailler un peu son ventre et ses hanches, elle était passablement amusée. Aussitôt passée l'huis de l'enfumée, elle prit une pleine inspiration, retrouvant les délicieuses fragrances aux accents d'Orient. Impatiente de découvrir une autre pièce, elle longea le mur sur sa gauche, entraînant à son tour les deux bruns. Elle se retourna, ne cachant nullement la lueur malicieuse qui brûlait ses iris pailletés d'or, et glissa son regard dans celui de l'Angevin

- Voyez, c'est vous qui suivez à présent !


Elle crut percevoir des voix à travers la porte de la pièce adjacente, aussi elle continua jusqu'à la suivante. Là, elle marqua un temps d'arrêt, avant de porter la main liée par le ruban à la poignée. Elle chercha des yeux l'assentiment de leur guide avant de clencher la porte, puis entra, entraînant les deux bruns à sa suite.

Elle leva à hauteur d'yeux sa chandelle et balaya l'espace devant elle pour appréhender à la faible lumière l'organisation de la pièce. Elle fut déstabilisée par la présence d'un lit à baldaquin. Elle avait sans doute oublié la vocation de l'établissement que s'étaient amusés à lui révéler Foulques de Malemort et le sieur de Noireter la dernière fois qu'ils l'avaient croisée, visiblement surpris qu'elle ait pu recevoir elle aussi une invitation. Son attitude se fit sans doute sensiblement plus hésitante, quand elle déposa la chandelle sur le petit guéridon qui trônait entre deux fauteuils. Le regard mutin de l'instant précédent s'était fait plus gêné, aussi, par son immobilité, elle abandonna tacitement aux deux hommes l'initiative du début des recherches.


L'enfumée : à la lueur de la bougie les objets se dévoilent à votre regard. Il y a tant à soulever, à déplacer. Comment savoir si vous avez bien cherché ?

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Jd Lililith ... j'adore ...
.elle


~~[J2]~~Dans les jardins~~Elle/Foulques

    Iris herbacés ne purent faire qu'un amer constat, dans ce petit écrin précieux de verdure l’hiver a glissé un bout de son écharpe blanche, couvrant une nature endormie, et nulle trace d'un quelconque passage hormis le sien n'était visible.
    Les pieds frigorifiés, silhouette sylphide suivant le même chemin que le bout de son nez gelé et ses joues rosies, la florale ne se posait plus guère la question de voir si la statuette était cachée ici, tout supposait le contraire malgré la féerie se dégageant du tableau hivernal.
    Pointe de magie venant luire d'un nouvel éclat dans la verdoyance féline des pupilles se portant sur Foulques, pour le découvrir dénudé, au moment où l'étoffe précieuse disparue de son torse, vint à se poser sur ses épaules encore emprunte de la chaleur du prince.
    Les émeraudes, en croisant celles du Malemort, auraient sans doute exprimées l'étonnement, si leur attention n'avait été détourné par peau cicatricielle un court moment, avant qu'un murmure ne filtre entre les pétales carmin au rythme des doigts agrippant le tissu fin pour le resserrer contre sa peau glacée.
      Merci...

    D'instinct à la présence du prince, tête s'était décalée, juste un peu, juste pour le plaisir d'y sentir la présence du souffle princier mourir sur sa gorge, sensualité décuplée d'une chaleur précieuse en cet endroit, l'oreille offerte à la confidence, à la provocation, à la tentation.
    Alcôve confessoire entreprise par le joueur, murmurant l'aveu tentant de profiter de sa faiblesse visible en cet instant, atant que le déplaisir du jeu de le faire, faisant naître un léger sourire chez "Elle", un adversaire qui n'aimait la facilité s'en était encore plus intéressant.
      Il serait aisé...

    Subtilité d'un jeu qui n'annonçait pour l'heure ni gagnant, ni perdant, mais bel et bien un éveil des sens en puissance, chaque effleurement, chaque attouchement étant un pion avancé sur l'échiquier, les pièces jouées par le prince dans ce décor immaculé progressant de quelques cases, en faisant clore le regard de la galante sous la capture fugace de son oreille.
    Irait-il vers les pièges de la reine ?
    A la "vérité" demandée dans un tutoiement, les paupières dévoilèrent jades effilés scintillant d'une lueur nouvelle, si l'offrande de la chemise avait été une totale surprise, la question posée était des plus attendue et l'étirement des lippes bleuies de la galante n'exprimait plus que satisfaction conquérante.
    Le Malemort pouvait donc aussi être "prévisible".

    Température du corps princier diminuant peu à peu au travers de l'étoffe séparant les corps délicieusement lovés au creux de l'hiver mordant, la courtisane écoutait sans répondre pour l’heure, jusqu’à l’ouverture offerte.
      Et nous n’avons nulle envie de vous découvrir le mordant en berne, ça va de soi Foulques. Ni attraper pneumonie pour un apprécié geste de galanterie.

    Le rictus qui ornait ses lèvres en était presque mesquin, piquer la fierté virile pour caresser la bienveillance masculine, le jeu du chaud-froid, y’avait-il meilleur endroit pour s’y prêter ?
    Lent pivotement au creux de la neige pour éviter les coupures glacées à ses pieds, "Elle" fit face au prince, sans se défaire de l’étreinte qu’il avait pu apposer sur ses lignes, empreintes digitales furet déposées avec délicatesse sur le derme mis à nu, visage légèrement relevé pour capter regard princier, laissant l’onde tactile effleurer autant que caresser.
      Il serait avisé de rentrer oui… Je vous laisse encore décidé, à droite les bains, en face l’Initié, à gauche par le couloir dérobée, Mystique, Impudique ou Décadente…
      Et….
      Je ne me défile pas à votre question, vous le connaissez déjà Foulques.

    Petit sourire provocateur animant les carmines, paumes de main se plaquent sur le torse, et pointes de pieds se dressent, pour hisser les lippes à l’oreille royale comme pour murmurer la confession attendue et dans un souffle.
      Au moins en partie…
      Comptiez-vous ouvrir les pétales avec autant d’aisance Prince des Ténèbres ?

    Pieds reposés à terre, le sourcil très légèrement haussé toise le joueur d’un sourire en coin, à la limite de la jubilation du perfide aveu, la tonalité du jeu venait de changer, et la rose comptait bien prendre la main, tout homme avait ses faiblesses, ses secrets, et il était étonnant de découvrir certains objets sur une personne de son rang, percer le mystère et ôter le masque n'était-ce pas le défi qu'ils s'étaient lancés ?
      A vous de répondre maintenant...

    Avec finesse, dextre se porta sur la gorge du loup noir, glissant jusqu’à s’emparer du bout de ses doigts de la fiole accrochée à son cou.
      Que contient-elle Foulques ?

    On portait rarement un objet sur soi sans raison, c’était un fait avéré, surtout quand il ne collait pas avec le reste, tout comme on ne modifiait pas son prénom par hasard, et si la florale avait détourné sa réponse, elle n’en restait pas moins vraie.

    Alors lequel des deux Elle ou Rose ? Uhm….
    Elene ? Elven ? Eléa ? Elise ? Eléonore ? Elezebeth ? Elina ?
    Rosemarie ? Roseline ? Roseanne ? Roselia ? Rosemonde ?


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Merci JDMonty
Elisabeth_stilton
[P2 - L'impudique avec Elisabeth et Satine]

Mais non elle ne dormait pas mais ses rêveries la menait bien loin, elle avait toujours eu des amants sulfureux enfin non ce n'est pas vrai, il y en avait eu des nuls, des rapides mais les plus expérimentés elle les avait épousé. Son esprit continuait à divaguer ici et là, d'un ancien amant à un autre quand la douce et délicieuse voix de Satine la ramena à la raison ou plutôt là où elle est censé être. Reprenons donc la chasse à l'aphrodite.

Oui oui c'est bon j'ai entendu.

La blonde descendit de son perchoir pour aller explorer le dessous du lit mais elle fit choux blanc malheureusement. Il ne restait pas beaucoup de solutions, celle que lui présenta sa coéquipière aurait pu lui plaire en d'autres circonstances mais là non. Il faut être sport, on est pas en terrain conquit ici.

Je ne suis pas sur que la torture d'un membre du personnel soit la solution pour obtenir l'aphrodite, une balade dans les jardins sera sans aucun doute plus fructueuse ou pas mais plus honnête en tout cas. Après ce n'est qu'un jeu.


Elisabeth parti à la recherche d'un tissu capable de la tenir à peut près au chaud le temps de leur balade dans les jardins.

Allons y !
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Foulques_de_malemort
    [Dans les couloirs dérobées - P?] [Bougeoir Rouge] (Elle/Foulques)


Il n’est qu’une seule et unique certitude à cette seconde précise… Est-ce la seule embrasure du regard brûlant se glissant sous la courbure de l’Aphrodite galante, la caresse lancinante du vent glacée sur la peau dénudée arrachant la tiédeur de l’effleurement, ou la morsure gelée de l’air arrachant les dernières brûlures d’un corps hurlant à l’agonie ? Tout n’est qu’éphémère, envoûtements des sens, affrontements des opposées. Quand la nuit se joue du soleil, le froid elle s’oppose au moindre embrassement du derme. Savourer.

Le loup manque de fourrure, car déjà, le froid s’insinue odieusement dans sa chair, morsure dans les veines, glaçant le sang, la peau se tendant sous la morsure, le torse contractant la moindre chair pour en garder la source insuffisante de chaleur, quand le souffle ne s’évade des carmines de la Rose. Les pouces viendraient avides caresser ce visage, les lèvres pourrait goûter la douceur envoûtante de cette peau diaphane, sentir l’effluve douceâtre de ce corps sensuel, se jouant dans la candeur d’une luxure ensorcelante. Comme il serait simple de baisser les armes, de voler ce corps dans le silence d’un dôme, de sentir les corps éreintés dans la sueur d’un ébat. Et pourtant ou serait le plaisir à la simple décadence de deux corps, d’où serait le plaisir s’il ne suffisait que dans un instant comblé le manque d’un vice, pour en savourer le nectar. Si rare ceux qui comprennent le véritable délice. Et elle… Joue t’elle ou est-elle cette damnée.

Alors le jeu continue, d’abord celui de la recherche, celui de la quête principale. Le Graal ne se trouvera pas dans les jardins, la couverture de neige se laissant bien trop fine sans la moindre marque si ce ne sont les traces de leurs passages. Alors dans une poussée du pion qui avance, ou du cavalier sortant de sa tanière, la senestre se glisse à l’intérieur des genoux, alors que la dextre se glisse dans cet effleurement sensuel sur le bas du dos, avant que le prince ne renverse pas sa proie entre ses bras. Prisonnière volontaire sans doute. Il la soulève l’amenant un peu plus contre son torse, délicieuse excuse du froid de l’air des jardins.

Vous avez raison, il nous faut trouver la moindre source de chaleur avant de retrouver le monde et ses acteurs jouant leurs pièces de théâtre avec magnificence… Ou pas.

Après tout, le monde n’était qu’une pièce de théâtre dans laquelle chacun jouait un rôle, compensant les vérités cachées, les besoins irascibles, n’assumant pas les vérités derrière les masques de la bienséance. Si ce n’était Rose perdue dans ses bras, si le plaisir d’un désir, si les effluves de vice, si le souffle de la luxure n’était pas présent, l’instant aurait mené le prince à ses crises perfides de dégoûts de l’humain. Mais voilà… Son penchant, sa faiblesse pour la séduction, pour les jeux en font oubliés bien souvent le caractère de l’homme.
Le Malemort est un loup hurlant à la lune.

Rentrons. Un prince au mordant en berne serait un bien mal acquis pour une soirée voué aux plaisirs. Il vous faudra trouver le remède à un tel affront. Un corps et une nuit offerte pour vous faire pardonner. Serait sans aucun doute accueilli avec bien des éloges.

Le corps se détourne du paysage blanc, émeraudes posées en premier lieu sur ceux de la tentatrice, avant d’en revenir vers le temple de la luxure. Quelle serait leur prochaine destination.

Si mes souvenirs sont exacts, je vous propose Initiée ou Mystique, un premier choix. À vous de me donner l’ordre de votre destination, ma princesse.

Car telle est le jeu, si les mouvements, les caresses, les effleurements et les corps sont les pièces de l’échiquier, les mots, les jeux, et les murmures en sont une partie eux aussi. Blanc et Noir s’affrontant, avançant pour offrir des ouvertures, défendre en attaquant, attaqué en défendant, l’art d’un jeu qui endiable, qui embrasse, l’esprit et le corps. Se laisser porter par l’insondable nuit qui s’annonce dans la ferveur d’un final… Explosif ou intense… Ou un final solitaire. Bien que les mots, les jeux se jouent sans peine. Moitié de réponse, partie seulement, il n’en oubliait pas pour autant d’y penser, d’en jouer, de s’y soumettre avec délice.

Vous, vous défilez, princesse. Une partie de réponse n’est pas une réponse.
Vous avez donc un gage à accomplir pour vous faire pardonner. Je ne vous l’avais pas dit ?


Rictus. Amusement. Plaisir. Jeux.

Et pour vous répondre elle contient… Mon passé et une part de mon avenir, mon rêve et mon délice.
Elle est mon talisman… Elle m’offre le sommeil, le repos, et l’espoir.


Les deux âmes, déjà, retournaient dans les couloirs en quête de leur prochaine pièce sans même encore savoir si le chandelier les suivait, ou s’était perdu dans les méandres de leurs mondes.

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.elle


~~[J2]~~Dans les jardins~~Elle/Foulques

    Etoffe fraiche d'un jupon glaçant le derme caché d'une cuisse sous la manœuvre d'un loup capturant sa proie pour l'emporter au creux d'une tanière plus encline à la dégustation de sa prise. Le chat avait-il attrapé la souris ? Eût-il fallu que la souris en soi une... et le regard félin qui croisait celui du prédateur sous la voute céleste était bien plus celui d'une chatte sur un toit brûlant surtout depuis que ses petons gelés avaient été sauvé par une envolée de pétales par la volonté princière.
    Reconnaissante de ce sauvetage lui évitant de traverser le jardin pieds nus ? Qui ne l'aurait pas été.
    Une ingrate surement, mais si la rose avait bien des défauts, celui-ci n'était pas un des siens, et c'est un sourire plus franc, moins "léger", qui vint orner les lippes de la brune aux reflets chatoyants, senestre venant envelopper la nuque avec douceur de ses digitales, ancrage au prince, qui se voulait charmant en cet instant, teinté d'une subtile caresse du bout des doigts.
    La requête qui suivit, poussa l'étirement de lèvres jusqu'à dévoiler les nacres de la galante, à presque en rire, mais celui-ci resta à sa place au fond d'une gorge gracile qui malgré l'intimité établie entre eux ne se serait gaussée d'un membre, d'un prince et encore moins d'un joueur aussi habile.

~~[Zone Neutre]~~Dans le couloir dérobé~~Elle/Foulques

    Chaleur du vestibule intermédiaire rejointe, la rose délia enfin pétales labiaux à la teinte revenant doucement vers un rosé plus seyant.
      Bien accueilli je n'en doute aucunement... Dois-je vous remémorer que ce choix de venir aux jardins était votre ?

    Rêvait-elle ou tentait-il de négocier la nuit qui semblait se profiler aux frais de la princesse ? Ou dans le cas présent de la rose... l'appellation qui suivit, si délicieuse soit-elle à son oreille, avait en l'occurrence tendance à confirmation de cette conviction chez "Elle".
    Si l'ambroisie royale comptait se voir "offrir" les délices de l'épineuse, il allait devoir être un joueur des plus convaincants, quoique parfois... perdre une partie pour en voir d'autres se jouer pouvait être une décision finement calculée, et s'il était un qualificatif qu'on pouvait accorder à la belle plante d l'Aphrodite c'était qu'elle agissait toujours avec finesse, tout en délicatesse.
    Au chaud de la vaste demeure des plaisirs, senteurs de cannelle, de miel vinrent à taquiner le nez délicat, émeraudes se portant un vague instant vers la porte entrouverte donnant vers la droite, avant de revenir vers le chêne la portant depuis le jardin sans l'avoir reposé depuis.
      Alors si destination est mienne, les fragrances épicées de cannelle de la Mystique ont ma préférence. Cela dit...
      Je crains que nos corps ne doivent se passer de leur proximité actuelle pour ça et qu'il vous faille me poser à terre.

    Le regard échangé alors entre eux fut plus parlant qu'un flot de mots, sans doute le léger râle de mécontentement, qu’il n'avait pas su dissimuler suffisamment de leur proximité, avait aidé aussi alors qu'il relâchait son étreinte, le regret de cette proximité étant une évidence tant pour l'un que pour l'autre.
    Et sans autre forme de préambule, digitales d'une dextre galante vinrent se mêler à celles d'une senestre princière, entrainant l'Adonis sans assentiment, ni fioritures bienséantes, dans le couloir dit des voyeurs, chandelle du vestibule empruntée en main ayant perdu le bougeoir lors de leur fuite de l'enfumée, pour chercher à tâtons dans la semi-pénombre le point d'ouverture externe de la pièce désignée.

~~[P3]~~Dans la Mystique~~Elle/Foulques

    Oreille tendue un instant avant d'activer le mécanisme, les odeurs épicées et sucrées s'échappèrent un peu plus de cette pièce où l'on n’entrait pas habituellement sans desseins, y attirant presque d'autorité celui qui l'accompagnait, elle l'avait mis au défi lors de leur épistole d'être habile à attiser son attention, et pour l'heure il était indéniable qu'elle lui était toute acquise, il ne lui restait donc plus qu'à être comme promis en retour maitresse de ses passions.
    Dérobade close derrière lui, et chandelle déposée sur le premier meuble à portée, les iris herbacées mirent un léger temps à s'adapter à la pénombre, main libérée se portant sur la peau encore dénudée, douceur de la pulpe de ses doigts effleurant les cicatrices encore récentes, en remontant pierre de jade vers son homologue masculin.
      Vous aimez à vous jouer des règles, les détourner comme il vous arrange, enroulant vos branches comme un lierre pour vous insinuer dans la moindre faille n'est-ce pas ?

    Senestre sensuelle, voile d'une paume découvrant les dessins d'un torse inconnu, exploration digitale des sillons creusés d'une musculature offerte, le corps venant au contact de l'autre ne sera pas royal mais floral cette fois, le jeu reprenant dans le feutré d'un murmure.
      Il vous sera donc aussi gage à accomplir, car votre réponse n'en est pas plus une que la mienne pour qui ne connait votre passé, n'est devin ou... n'a accès à vos plus secrètes pensées...
      Et cela ne répond pas à ce que contient la fiole que ce soit votre talisman.

    Sourire presque piquant de satisfaction d'une rose prenant plaisir au jeu attendu d'une épistole inattendue
      Nous voilà à égalité mon Prince

    Pupilles pétillantes de malice fouillant les siennes, la rose se fait silencieuse, laissant regard s'exprimer autant que la sensualité de la main conquérante s'appropriant liés et déliés du corps offert à son envie.




    Action de Foulques en accord avec son JD


_________________

Merci JDMonty
Aphrodite.
Une ronde au grand salon, de danseurs et danseuses, se forme et se déforme pendant que chacun cherche, palpitation humaine qui s'emballe sur un chant.

Bonne Année Iris Noisetier
Aime Ici Nos Baisers
Imagine Nous Bons Amants
Nous Batifolerons Ainsi, Irresistiblement.

Les voix montent et descendent, suivent les pas empressés et légers qui maintenant foulent le sol de leur course folle, passant au plus près des portes par les invités poussées.
Les paroles sont en boucles répétées et deviennent entêtantes pour ceux qui l'oreille ont prêté.
_anastasie_

[Grand Salon, seule]


Nuit de Chine, Nuit câline, Nuit d'amour, Nuit d'ivresse, de tendresse où l'on croit rêver jusqu'au lever du jour...
Là je crois que je m'égarais un peu. Nuit oui oui, mais le thème c'était pas trop les regards bridés, mais plutôt le teint hâlé, moui en fait je savais franchement pas à quoi ça ressemblait tout ça, que ce soit nuit bohémienne ou nuit parisienne, tout ce que je savais c'est que ces breloques qui scindaient mes hanches, et qui faisaient un ramdam de tous les diables, ça allait finir par me rendre maboule.

Hypocras envoyé au fond de la gorge, je posais mon verre sur le plateau d'un serviteur qui, heureux coup de bol, passait justement là avant de m'atteler à virer ce folklore. Au fond de moi je me disais qu'on s'était bien foutu de moi, et qu'on m'avait surement raconté des bobards sur les us et coutumes des gens du voyage. Non parce que sérieusement, qui aurait l'idée de porter une alarme annonçant son arrivée à dix lieues ? Oui non, je sais pas, peut-être... en tout cas c'était pas pour moi. Et calvaire retiré, et enfouie au fond d'une poche, merci mon dieu j'entendrais pu tinter à chacun de mes mouvements.

Et alors que je me décidais à tenter une entrée dans la danse, après avoir observer aller et venus, un coup de blabla par un étrange personnage et par un tour de passe-passe, on passait du jour à la nuit et je me retrouvais avec un ruban vert dans les mains, mais sont couillons ou quoi ? Le temps de voir à capter qui que quoi dans le peu de clarté, je voyais le bougeoir que je devais suivre, si j'avais tout bien compris, se faire la malle avec un couple sans attendre, et voilà que je me mettais à marmonner pour moi même au milieu du salon.

[Nan mais ohh !
Bah puisque c'est ça... qu'ils se débrouillent tiens, pis qu'est-ce que j'en ai à fiche moi d'une statuette ?


Et voilà, m'avait agacé, et un haussement d'épaules plus tard je vagabondais dans la pièce pour me trouver un coin tranquille, me fendant quand même d'un sourire aux invités qui arrivaient au fil de l'eau. Finalement mes pas s'étaient arretés devant les saltimbanques et leur musique, avec l'envie de danser au son des pipeaux et tambourins, mais l'endroit était-il ouvert à ça ? Encore une réponse que je n'avais pas.

Un porteur de plateau à moitié nu, et là je me demandais si les serveurs étaient pas aussi un peu courtisans, parce que franchement... Brrrref, et hop un verre saisi, ce qu'il y avait dedans m'était inconnu, mais la première gorgée avait trouvé bon accueil sur mes papilles, me tirant un petit effet sonore du genre "mmm" de contentement, ça goutait bon cette boisson.

Et en attendant, mon pied s'était mis à taper la mesure dans le moelleux des tapis, hanches retenues ondulant à peine, alors que pourtant les sonorités appelaient à se déhancher, quand une ronde se mit en route dans mon dos, et si ça n'avait été des recommandations du Duc, du bien se tenir et tout ça, je serais bien aller les rejoindre pour suivre cette joyeuse sarabande. Mais non bien se tenir tu devras, avait dit maitre Yod... hum... sa grâce d'Aunou, alors sagement, je restais calme, en enviant les joyeux drille et leur litanie.

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Melissandre_malemort
[Dans le grand salon, s’approchant du bougeoir blanc – Mélissandre, Gade]


La princesse était à demi allongée sur le tapis, glissant sous un meuble son avant bras menu pour tenter de dénicher un quelconque indice et lui permettre de balayer le camouflet infligé par Aubusson. Si Stilton avait décidée de gâter la soirée des autres, c'était une réussite complète : Elle était parvenue à jeter un froid entre Malemort et Veynel, gâchant cette soirée sur laquelle ils comptaient tous deux. Lorsque ses doigts effleurèrent un appendice poilu, elle poussa donc un hurlement particulièrement aiguë et se précipita dans la pièce voisine sans croiser le regard du comte pour s'adosser au mur et reprendre son souffle, calmant les tremblements de ses mains en les serrant très fort contre sa poitrine. (S3)


- Mais qu'est ce que je fais là ?


Mélissandre envisagea de s'en aller. Il serait aisé dans la pénombre de glisser parmi les convives pour rejoindre son coche et partir glaner sur paris quelques choppes dans lesquelles noyer son agacement. Mais cela revenait à fuir une fois encore et elle s'était promis d'affronter à l'avenir les coups bas en levant le menton. Elle rassembla ses jupes dans sa paume gauche, s'engouffrant dans la première pièce devant elle pour ouvrir absolument chaque tiroir et retourner chaque étagère. Il ne serait pas dit qu'elle perdrait ce jeu là !(P6)
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Satineduval
(Elisabeth - Satine, sortie de l'Impudique, passage dans le grand Salon )

La Noble blondeur semblait enfin sortir de ses songes pour filer inspecter sous le lit, faisant chou blanc à son tour, décidément, nul cadavre de statuette planquée sous les matelas, c'était vraiment pas de chance. Puis Elisabeth Stilton, déclina l'idée de la torture, pour raison de lieu convivial et non de champ de bataille. Clair... Satine le savait elle aussi, puis il y avait dans la vie, tant de torture possible, plus ou moins rude ou douce, évidente quand la chair était lacérée ou plus subtile, quand les sentiments étaient atteints plus que le derme.

Allons-y !


La Noiraude n'avait pas vraiment le temps de s'arrêter à plus de réflexion à ce sujet précis, et ne tenta pas de faire valoir ses idées actuelles au sujet de la torture. Chapitre clos alors qu'elle se mit à suivre une Elisabeth Stilton drapée presque royalement dans sa toge-couverture, quittant l'Impudique et laissant là le magnifique lit à baldaquin, que Satine admira d'un dernier coup d'œil avant de repartir vers le grand Salon..

Et là..ohhh...joie !!! Une sarabande ! non..une farandole.. non..bref, ça s'agitait ici et là, soudainement de partout devant son petit nez qui se plissait déjà de plaisir.. Musique entêtante, propagée partout dans la vaste pièce, les corps des danseurs et des invités sautillant, glissant, ondulant ou dandinant, certains styles ne manquaient pas de classe, tandis que d'autres ne faisaient que tenter de suivre un mouvement qui leur échappait un peu, mouvement moins souple, maladroit parfois, alors que les pas se précipitaient au son de la mélopée.

Je revois l'Aphrodite en fête et en délire
Suffoquant sous la chaleur et sous la joie
Et j'entends dans la musique les cris, les rires
Qui éclatent et rebondissent autour de moi
Et perdue parmi ces gens qui me bousculent
Étourdie, désemparée, je reste là
Quand soudain, je me retourne, il se recule
Et la foule vient me jeter entre ses bras


Et c'était parti pour un tour ! Une main qui l'attire dans la ronde, couverture chutant au sol alors qu'une autre menotte se glisse contre sa paume, s'ajoutent encore d'autres danseurs, pour former un ruban mouvant et zig-zagant entre les gens plus statiques. Elle joint ses pas aux autres, pour tenter de suivre le rythme soutenu, ou parfois plus lent, mais quand la musique s'accélère à nouveau, alors que la Noiraude s'amuse à de petits entrechats, la personne devant elle s'arrêta net et elle alla écraser son épaule contre celle du danseur, son pied nu droit s'encoublant dans le talon masculin. Repêchée in extremis avant de tomber, la voilà qui se redresse, un peu confuse et la mine mi-douloureuse, mi-rieuse. Un petit..désolée plus loin, et rebelote, la chaine ouverte semble repartir de plus belle.
Emportés par la foule qui nous traîne, nous entraîne
Écrasés les un contre les autres
Nous ne formons qu'une seule chaine
Et le flot sans effort, nous pousse, enchaînés l'un et l'autre
Et nous laisse tous deux, épanouis, enivrés et heureux
Entraînés par la foule qui s'élance et qui danse une folle farandole
Nos deux mains restent soudées
Et parfois soulevés les corps enlacés s'envolent
Et retombent, épanouis, enivrés et heureux*


Heureuse et joyeuse, oui, mais le pied un peu douloureux malgré tout, alors que ses orteils réclament une pause dans cette vivace farandole. Satine avait bien évidemment perdu de vue sa partenaire de quête, alors, ne brisant pas encore la chaine pour le moment, elle tenta de l'apercevoir dans la foule mouvante et tournoyante. LA !! Sa blondeur Stilton n'était pas partie encore trop loin, ouf.. Enfin..c'était-elle ou pas ??

Plus concentrée, la jeune femme, un brin essoufflée par la danse, tenta une échappée pour vérifier si sa vision avait été correcte. Deux pas en arrière et juste derrière elle une femme battait la cadence, signe évident du peton féminin qui démangeait quand la musique était bien entrainante. Pourtant elle patientait assise en buvant un verre. Quel dommage....Passant près de la dégustatrice (Anastasie), elle lui adressa un sourire cordial.


Dame, entrez dans la danse... N'hésitez pas en tous cas, c'est amusant !

La Noiraude passa une main dans ses longs cheveux noirs pour tenter un coup de discipline à ses mèches parties elles aussi jouer les serpentines sur ses épaules. A peine souffle retrouvé, elle encouragea la femme d'un hochement de tête, genre..hop, profitez ! puis s'éloigna pour se faufiler et se diriger là où elle pensait avoir vusa partenaire se tenait au moment du repérage. Les paroles du chant des danseurs commencèrent à tourner en boucle dans son esprit, tant et si bien que quelque chose d'indéterminé encore, s'imprégnait plus fortement à son oreille fine. Uhm....au bout de la langue, mais cela ne voulait pas se préciser, l'idée se formait, tout en s'échappant encore un peu.

Petit sourire fin et un ouf de soulagement quand ses yeux myosotis rencontrèrent la silhouette élégante de sa partenaire au ruban bleu, auprès de laquelle elle s'excusa :

Désolée, j'ai été happée par la danse... pfiou, la chaleur n'a guère baissée d'un cran, bien au contraire.
Puis j'ai perdu ma protection anti-froid, je vais attraper la mort si je sors à présent... mais..


Cela trottait dans sa tête, sans pour autant s'assembler clairement. Vague impression, idée floue à la dérive, semblable à une bruine trop fine, imprécise, qui peinait à virer à l'ondée franche et libératrice.
Oh...Bordiau, si seulement ça pouvait tilter...
*Edith Piaf - la foule, un brin modifié pour coller à la fête
https://www.youtube.com/watch?v=6PX1OPPp8fc
Foulques_de_malemort
    [Dans les couloirs dérobés - P?] [Bougeoir Rouge] (Elle/Foulques)


Bien qu’un râle de mécontentement s’échappe des lèvres du loup, bien que la proie soit libérée de l’étreinte de son prédateur. Chat et souris dans la même pièce danse de la plus belle parure, de leur plus délicate caresse, de cette provocation d’un jeu qu’il s’était promis à la première lueur du mois de décembre. Le chat avait planté ses griffes sur la petite souris recroquevillée entre ses pattes, certitude et assurance d’emmener au délice d’une nuit, avant de voir la souris maligne, s’évader. On aurait pu lire la frustration sur le visage du Malemort, si celui-ci ne se délectait pas d’un jeu aussi délicieux qu’une chasse animale dans le temple de la luxure.

Mh. Effectivement, ce choix était mien… Mais somme tous, ne m’avez-vous laissé que deux choix. Si vous n’aviez proposé un autre lieu que les jardins jamais nous ne nous serions retrouvé dans ce froid terriblement mortel. Donc le souffle de l’idée est vôtre. Même si les loups ne sont pas particulièrement chassés par l’hiver.

Et puis, je ne suis si facilement influençable, si facilement manipulable, une petite proie entre les pattes d’une sensuelle chasseuse.


Étouffer le fin rictus qui pointe à la commissure des lèvres, muer les traits de son visage en un délice infantile, lèvre se muant en un fin tremblement, regard émeraudes grandissant dans une lueur à peine perceptible d’une humidité provoquée. Voilà le jeu qui s’inverse en un cadeau offert par le prince. Il ne pouvait être plus amusant que de voir brûler l’envie de cette provocation dans les prunelles de son acolyte. Jeu rapidement raccourci par la main s’emparant de la sienne, de la douceur féline attirant sa victime dans l’antre mystique de ce temple. Savourer chaque seconde dans le jeu jonglant entre la quête d’un Graal et celui du plaisir de l’instant présent et sensuelle. Capter l’attention de sa proie, s’offrir en victime – dont la crédibilité ne serait peut-être pas suffisante – et se laisser guider par la caresse sensuelle des mains. Le paon déploie ses plumes pour attirer le mâle dans son gîte. Inversez le cours même de la nature … Un défi à hauteur d’Elle.


    [Dans la mystique – P3] [Bougeoir Rouge] (Elle/Foulques)


Un instant, le loup profita du mystère. De ce couloir dérobé, aux odeurs multiples issu de l’ensemble des chambres, ce fut celle de la mystique qui s’empara de son odorat. Les gérants de ce temple avaient eu le nez de mêler ainsi des mondes aussi différents dans un lieu de luxure. Des affres des bains, au moult autre monde qui se dessinait chacun d’eux révélait d’une provocation, d’un appel au charnelle, d’une tanière abritant le plus somptueux des pièges. L’Aphrodite était un temple de la luxure dédié à la nature, chacune était un piège attirant ou émerveillant la victime, attisant la confiance et le bien-être, l’abandon et le désir, la victime se jetant dans la gueule de sa proie, sourire aux lèvres avant de se faire croquer par la prédatrice tapie dans l’ombre. Se méfier.

Se méfier ? Alors que le charme opère, alors que le sensuel charme dans une danse flambante, dans un charme animale et sensuelle, l’envoûtement naturel se joue quand l’effleurement des doigts caresse son torse. Alors que le regard de la panthère remonte dans les herbacées, image de ses pupilles se plongeant l’un dans l’autre, de la panthère défoulant son corps dans le plaisir d’un monde verdoyant. Et de victime, il s’en amuse, et de proie, il s’en régale. Prolonger le jeu, offrant le délice de la chasse à sa partenaire. N’y a-t-il plus grand plaisir que le jeu.

Nous ne sommes que des animaux, des créatures libres des règles et des lois. L’homme est le seul incapable de vivre librement. Alors oui… Je me joue de celle-ci, je les détourne pour m’en amuser. Bien, souvent, je reste tapi dans l’ombre, invisible, et j’observe le monde, j’observe les pions avancer, jouer et perdre.

Et le plus amusant, c’est que même dans la défaite, ils crient victoire.


Les paupières se ferment une fraction de temps, savourant l’effleurement, le torse retrouvant un peu de sa chaleur perdue dans les jardins, contraste de cette peau tiède caresser de ses mains brûlantes. Effleurement des contacts sensuels, savourer celle-ci dans l’indélicat. Mais ce ne sont pas vraiment les caresses ou l’effleurement, mais les sens qui s’embrasse. La saveur de deux corps qui se chevauchent, qui s’abandonnent dans la luxure de la sueur, au cri des possessions. L’instant ou les deux corps s’unissent dans la jouissance, des deux corps s’embrassant de cette flamme du vice, abandonner le corps pour savourer l’autre, goûter la moindre parcelle de la chair dans les mouvements mêlant la douceur a la violence, cet instant de possession… N’est rien de plus qu’une finalité. Femmes capables d’embrasser les sens, charmes des effleurements et de la séduction, des mots et des affrontements. Quand une femme se laisse posséder, abandonnée … Elle n’est rien de plus qu’un jouet usé dont on se débarrasse. Les paupières se rouvrent sur la beauté animale et ensorcelante qui se tenait devant lui, arrachant un sourire.

Nous sommes à égalité. Mais je suis un homme galant, soyez donc la première à me donner mon gage. Le mien… Je pense que vous l’avez déjà compris car si les jardins ne sont pas une excuse valable, celui de votre gage en est une parfaite.


Et voilà pourquoi depuis la première pièce, il avait entamé ce second petit jeu, celui du gage ou vérité. Loup aimant la victoire, il se devait de réaliser son gage de la plus belle des manières.

Elle, sera tu joueuse.
Rose, acceptera tu de perdre la partie ?

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Eymerick
[entrée avec Jujoss et Cassandre puis avec Cassandre à la poursuite du bougeoir rouge]

Non mais franchement ! Quelle idée ! Une soirée dans un établissement pas très aristotélicien ! Il avait fini pourtant par céder, notamment en remerciement pour services rendus. Même s'il se demandait toujours ce qu'il foutait là.

Arrivés devant l'établissement en question, ils attendirent la compère, qui finit par arriver. Heureusement, ils commençaient à se peler les miches. Il sourit à Jujoss :


Eymerick, enchanté également.

Et les voilà entrés à la suite de la blonde, qui avait le fameux sésame. Heureusement qu'elle ne l'avait pas oublié !

Débarrassé du surplus de vêtements lui servant de bouclier contre le froid, il fit comme tout le monde, ou presque, et prit un petit papier dans le panier tendu et suivit le mouvement, observant les personnes présentes autant que la décoration des lieux.

Sûrement beaucoup trouveraient toutes ces couleurs, etc sublimes et autres, lui trouvait tout ça trop tape à l'oeil. D'ailleurs il ne s'était vêtu que simplement, braies noires, chemise bleu, et ceinture de tissu noire, nouée sur le côté. Toute façon, il ne savait pas comment s'habiller dans le thème et ne voulait pas faire injure à la culture gitane.

Sa cavalière du soir était quant à elle fort bien belle dans sa robe bleue.

Les deux femmes parlaient tandis qu'il examinait toujours les personnes présentes, un peu en retrait. Et s'il avait su que certaines personnes seraient présentes, il n'aurait certainement pas accepté l'invitation. Sourcils froncés, il sentait la colère montait en lui, mais se retint. Il était là pour elle, pas pour lui. Alors il détourna son regard pour examiner plutôt les tenus colorées et souvent légères des femmes alentours.

Puis on vint leur remettre des rubans tout en leur expliquant les règles d'un jeu. Il attacha le sien au poignet alors qu'ils se séparaient de Jujoss, qui se trouvait dans une autre équipe. Lui faisait équipe avec sa vassale et... non mais ils le font exprès ?

Mine sévère alors que les lumières se tamisaient, ils finirent par aller vers le bougeoir rouge qui ne mit pas longtemps à se mouver. Même pas la décence d'attendre leurs coéquipiers. Ils le suivirent à distance raisonnable et c'était tant mieux. Il préférait se tenir à distance de l'animal, surtout que celui-ci semblait en rut. Certes, les lieux, l'ambiance, les tenues et les femmes incitaient, mais là... on aurait cru qu'il était vraiment en manque.

Et puis, laissons les chercher la statuette, c'est bien aussi de profiter du travail des autres.

Les deux tourtereaux s'éclipsèrent par une porte dérobée, les laissant tous deux dans le quasi noir. Il en profita pour se reculer dans un coin, attirant Cassandre près de lui puis de lui demander :


Voilà, sont partis... que fait-on maintenant ? Pas envie d'en voir plus.

C'est à ce moment là qu'une farandole se mit en branle. Il espérait ne pas être entrainé mais connaissant la petite blonde qui l'accompagnait, rien n'était moins sûr.
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Martin.cv
      [L’enfumée (P5) - Avec Mary Lisa]



Tandis qu'elle prend un peu plus ses aises, mon regard cherche toujours à percevoir les autres membres de l'équipe. Les odeurs poursuivent leurs chemins au sein de mes narines, allant chercher mes souvenirs. A l'évocation de la soirée Toulousaine au creux de mon oreille, je ne peux qu'hocher la tête. Comment oublier cet instant quand l'un et l'autre nous avons testé nos limites une nouvelle fois. L'un de nos premiers rapprochements. L'une de nos premières découvertes. Je me souviens et même très bien de l'instant. Cela reste gravé en moi.

Mon visage se tourne vers elle dans l'espoir de pouvoir respirer son odeur, approcher mes lèvres des siennes mais déjà elle est au loin. Déjà elle s'abandonne aux coussins la rendant un peu plus désirable. Toujours dans la retenue, je reste à ma place et je l'observe tirer lentement sur la pipe comme une experte. Je ne m'occupe plus de nos compagnons. Je la regarde Elle. Je la regarde savourer cette herbe qui pénètre chacune de ses fibres.

Les effluves qui me viennent attirent toute mon attention. Je la laisse revenir à moi, me souffler au visage dans une invitation à la rejoindre. Mes doigts viennent attraper la pipe alors que les explications sont offertes. Tout du long qu'elle parle et sans la lâcher du regard, je tire doucement dessus. Je cherche à en découvrir tous les parfums. Rien n'est jamais simple avec moi. J'ai besoin de comprendre ce que je fais. J'ai besoin de comprendre ce que je goûte. J'ai besoin d’appréhender tout ce qui m'approche si ce n'est l'apprivoiser.

Au moment où je sens la drogue engourdir légèrement mes sens, je fronce les sourcils. Je tente de résister pour ne pas perdre pied. Loin d'être un habitué, la drogue vient et s'insinue en moi à une vitesse folle. Elle prend possession de mon esprit pour l'embrumer légèrement. Je tente une nouvelle fois de reprendre contenance. Une nouvelle fois je tente de combattre cette envie de lâché prise. Il y a encore trop de monde. Mes yeux clignent légèrement et enfin dans un dernier effort je parviens à ne pas me laisser tomber dans les coussins. La fin serait là sinon pour moi, je le comprends aisément.

Mon regard revient accrocher les azurs et dans un sourire victorieux, je ne la lâche plus. Elle fait office de bouée pour ce soir. Je lui fais confiance et elle le sait. Ma main lui tend la pipe et j’aperçois du coin de l’œil les autres qui nous quittent. Nous nous retrouvons dans l'intimité de cette pièce et la tentation qui est trop grande depuis quelques temps fini par prendre le dessus. Je me penche pour venir embrasser ses lèvres. Je me penche pour prendre ce dont j'ai envie sans me soucier de la brusquer. Sans me soucier de la voir se raidir. Pour être honnête à cet instant je ne m'en préoccupe pas. J'avais juste envie de sentir ses lèvres contre les miennes. Je voulais juste sentir son odeur, son haleine. Je la voulais elle.

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.elle


~~[P3]~~Dans la Mystique~~Elle/Foulques

    Regrettable, voilà ce qui vint à l'esprit de la rose quand la faible lueur de la chandelle empruntée n'éclairait qu'à peine le faciès du loup, devenu agneau pour quelques instants.
    La présence du bougeoir rouge et de son porteur laissé à l'entrée de l'enfumée lorsqu'ils y avaient pénétrés seuls, faute de voir acolytes en approche, impatience aidant à vouloir disparaitre aux yeux du commun pour ne paraitre qu'à l'unique regard du divin, ayant été un plus pour offrir au touché, le plaisir d’un visuel sans demi-teinte.
    Ombre et Lumière étaient aussi opposées que complémentaires, autant que le royal et la florale, quoique... bien plus qu'il n'y paraissait pouvait s'avérer être un lien invisible entre eux, des similitudes dans l’attitude ou la pensée.
    Tout comme cette vision de l'humain empêtré dans les chaines d'un monde cartographié, où chacun se trouvait prisonnier du carcan de sa naissance pour peu qu'il n'ait pas cette envie de liberté à laquelle tout à chacun devrait prétendre.
      C'est cette analyse du genre humain qui te vaut le fol amour de la dauphine et de ses comparses qui t'offrent ce doux nom de félon ?

    D'un revers de phalanges effleurer le saillant d'une mâchoire au sourire vainqueur d’avoir dévoiler son idée du gage à donner, et… celui quasi imposé par la perfidie d'un joueur manipulateur et, bien que ne l'admettrait-elle jamais, reconnu comme des plus habile en la matière.
    De la suite dans les idées, la galante ne pouvait pas lui retirer ça, chaleur d'un corps en éveil sous ses doigts se transmettant doucement dans l'impulsion des digitales venant extraire la rose piquée dans ses cheveux.
      Joueur jusqu'au bout votre altesse...

    Subtilité dans le geste, la chatoyante brune à la rose reprenait le dessus, velours des pétales venant tracer médiane abdominale, caresse végétale, volubile, velouté de ce qui caractérisait sans doute le mieux sa façon d’être, finesse et délicatesse.
      Soit... qu'il en soit ainsi...
      Vous avez habilement joué vos cartes Foulques.
      Je serais votre de bonnes grâces, il vous appartient maintenant d’éviter les épines ou de vous y piquer pour atteindre la rose.

    La verdoyance du regard mêlé à son double, pupilles sombres sondèrent l’abysse chlorophyllienne du loup, les ourlets carmins de la fleur léchant le torse princier se mettant à glisser sur un flanc, prodiguant Onde Sensuelle, pour revenir sur les zones cicatricielles, Sensibilité Charnelle, et venir tracer un collier au Malemort.
    Gager un homme de son rang, prince de sang ou traitre à la couronne, selon l'avis de chacun, pour "Elle" le statut de séduisante énigme et de joueur enivrant lui suffirait, celui d'un défi à relever aussi, celui de la tombée des masques, désir avoué des deux protagonistes de ce petit jeu de dupe, mais si le ténébreux était habile, l'épineuse pouvait se montrer maline et… têtue.
      Je vous laisse le choix de votre gage... et.... ses conséquences.
      Je veux un de vos secrets devenir mien...

    Main libre s'enroulant autour du talisman mystique, de ce passé présent avisant du futur.
      Choisissez votre pénitence ou la mienne Foulques, me dire sans détour ce que contient votre talisman ou...

    Geste vif et précis, nœud du cordon cédant sous l'impulsion sèche d’une chasseuse déterminée, la fiole au creux de la paume, "Elle" achève d'offrir LE choix.
      ... me regarder l'utiliser, quoi que ce soit.

    Sourire largement dévoilant nacres carnassières et s'approcher de son visage, faisant rouler la fiole sur les lippes masculines du bout des doigts, la laisser accessible, désirable, objet de convoitise, pour au final l'en priver et l'enfermer au creux de sa main, toisant la victime consentante, de la suite dans les idées, mais surtout défier le malin démon qui avait réussi à obtenir l'offrande d'une nuit par des moyens détournés.

    L'enjeu était risqué, "Elle" le savait, après tout cette fiole pouvait bien contenir tout et n'importe quoi....
    Extase ? Euphorie ? Mort ?
    Mais on était joueur ou on ne l'était pas...
    La prendrait-il au sérieux ?
    Allait-elle trop loin ?
    Dés lancés, cartes jouées...

    Avoir perdu une manche ? Fait avéré
    Avouer qu’elle n’avait rien vu venir ? Jamais
    Gagner la suivante ? Qui sait

_________________

Merci JDMonty
_anastasie_

[Grand Salon, seule]


Une branle double... une...
Et personne qui vient se joindre aux danseurs, mais peut-être que ces gens de la haute n'ont peut-être pas trop l'habitude de danses plus emmenées que les trucs pompeux qui se dansaient à deux, j'avais aperçu ça, une fois, en servant aux cuisines d'un chatelain, quand j'étais pas bien vieille, et rond de jambes par-ci et que je vous salue Marie, rien que d'y penser ça me faisait lever les yeux au ciel. Boire encore de ce délicieux nectar qui m'enjolait la bouche avec le suave d'un baiser d'amant, et jeter un coup d'oeil autour de moi pour repérer, se faire une idée, et surtout au final pour voir que dalle, parce que les petites chandelles c'était bien gentil mais on voyait pas grand chose avec tout ça. Au final, je venais de poser mon p'tit cul sur une causeuse quand une invitée se fit prendre sans comprendre ce qui lui arrivait me faisant sourire.

Et tourne les jupes et s'envole la ronde, la nobliaute semblait apprécier l'amusement, jusqu'à ce qu'elle se mit à interpeller une dame quelque part vers moi, alors bêtement je me tourne, je regarde, et je cherche, et puis je réalise que c'était à moi qu'elle s'adressait. Moi une dame, moui ça devait être la tenue ou le lieu ou... oui non la pénombre en fait, mais c'était amusant de la voir se planter à ce point, mais me faire convier à la danse, j'avais fini par me lever alors que j'étais à peine assise, après avoir déposer mon verre sur le premier meuble à portée, mordillant l'intérieur de ma joue en hésitant encore, en mode j'y vais j'y vais pas.

Mes noisettes cherchaient un peu une sorte d'assentiment de quelqu'un, n'importe qui mais... alors que la jolie brune sortait de la ronde, une main puis un avant-bras enroulé en crochet vint m'embarquer en agrippant mon bras. Plus d'hésitation, plus de tergiversation, en piste Stasie ! Et puis sois franche deux secondes avec toi même, tu demandais que ça d'aller virevolter avec les troubadours. Pas besoin de se faire prier plus que je joignais mes pas à ceux des autres danseurs, le plaisir de me trémousser en leur compagnie irradiant mon visage comme la loupiotte du nez rouge de Rudolf. Comprenez là que c'était visible pour n'importe qui m'ayant dans son champ de vision. Un peu de naturel dans tout ce paraitre et ses faux semblants, ça ferait pas de mal.




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