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[RP]Pthinoporon chasse Théros et invite Dionysos : Vendanges

Belisaire_lablanche
        [Des Grilles du château de Mirefleurs à la Roseraie]


    Permis ?!! Oui bien sur.


Voilà que les mots jonglaient avec les nuances. Aucune crainte à avoir et la nouvelle de Carmen fut plutôt reçut avec soulagement.

    Deux jours dites vous ? Je pourrai donc vous tenir compagnie une partie du chemin.


La suite ne fut que surprises. Se laissant guider, il reçut l'invitation de visiter le jardin avec soulagement. Il ignorait s'ils pourraient être à nouveau seuls une fois au château; il apprécia donc cette brève intimité. Il ignorait l'anniversaire de Timothée; il fut soulagé du répit donné avant d'être introduit et être passé à la question et aux regards intrigués.
Bientôt, tout fut oublié. L'endroit, d'une beauté simple et complexe à la fois, chargé d'émotions, l'invita à la contemplation et à l'écoute. Elle lui ouvrait son cœur, Belisaire en fut ému, ébranlé si bien qu'il écoutait sans oser l'interrompre.

Il aurait aimé lui aussi que sa mère soit là ne serait-ce que pour ne plus la voir avec ce regard emplie de tristesse. Il ne la quittait plus des yeux et avançait en inscrivant ses pas dans les siens jusqu'au moment où une pensée prit corps face à la dernière demeure de La Serna. Carmen semblait avoir hérité beaucoup de ses qualités, il lui était dès lors facile de l'imaginer, d'apprécier ce qu'elle avait été et ce qu'elle représentait encore. Aristotélicienne, pieuse et parfois déçut par cette église emplie d'hommes et de femmes imparfaits et trahissant l'essence même de ce qu'Il voulait. Combien de fois avait-il vu cette déception dans le regard de sa propre mère. Il y avait là un écho qui faisait mouche et obligeait à une clairvoyance malgré les croyances intactes.

Il s’apprêtait à la rejoindre, à lui offrir son soutient à défaut de trouver les bons mots et pourtant, il ne le fit pas, interdit, figé aux paroles qui suivirent. Il en fut profondément attristé. Il en fut intimement perturbé. Longtemps protégé, sur protégé peut être, il était confronté, là, à plusieurs réalités qui l'obligeaient à décider de ce qu'il voulait faire et, plus important, être. Il admirait son caractère, sa détermination et son esprit. Elle savait ce qu'elle voulait et il en était heureux. Elle avait enfanté, il découvrait qu'elle avait souffert. Bien plus que lui. Il y avait une différence d'âge insignifiante avait-elle dit. Il s'apercevait à cet instant qu'il devait assumer toutefois et agir pour être digne de la jeune Serna. A quoi bon sinon que de lui faire perdre son temps ou de jouer avec ses sentiments. En quelques mots elle le mit face à une réalité et des réflexions jamais posées. Avoir un héritier ? Il éluda vite le sujet. Pour lui, seul l'égo narcissique pouvait associer héritage aux liens du sang. Devenir père ? La question était plus délicate mais il savait, de par ce qu'il avait vécu et vivait, il savait.

Il vint à sa hauteur, légèrement derrière elle, et le plus délicatement possible il posa sa dextre sur son épaule.


    J'ignore ce qu'Il a prévu pour nous. Mais je suis sûr d'une chose. Le Très Haut vous a mis sur ma route et je ne compte pas tourner le dos à ce don. Votre présence à mes côtés me réjouit, votre regard posé sur moi me comble de bonheur.


La senestre l’invite à se retourner et le regarder. Mais avec cette envie de ne plus la voir ainsi il continua ce par quoi il s’était convaincu.
    Un héritier se nomme. Je ne vois pas affaire de sang insurmontable à cette affaire. Tout comme devenir et être un père. Je suis fort aise pour en parler puisque je commence à reconnaître comme père une personne étrangère à ce qui coule dans mes veines. Et puis …

Il aurait aimé lui dire plus … Il ne put. Il prit le temps de réfléchir à ce qu’il devait dire.
    Si je dois faire une promesse à cet instant, ici, alors voilà … Jamais dans mon regard, dans mes mots, dans mon comportement je reprocherai quoi que ce soit s’Il devait nous mettre devant cette épreuve. Et je vous prie de me croire, je ne perdrai jamais mon temps à vos côtés. Et dans un dernier murmure Bien au contraire.

Carmen avait désormais tout son attention attaché à cet espoir qu’il l’avait rassurée, à défaut d’avoir trouvé les bons mots.
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Alexandre_serna
1er octobre - Chambre d'Alexandre.

Il avait passé une nuit détestable !
La raison : deux jeunes personnes avaient fait du bruit durant une bonne partie de la nuit et l'avait éveillé !
En vérité, il ne dormait pas, il...
Bon, il faisait semblant de dormir pour échapper au monde, pour se faire oublier et parce que le sommeil était la grande passion des adolescents, il aimait rester dans son lit à ne rien faire !
Ainsi lorsque le petit matin arriva et que George arriva pour mettre en place le plan pour le lever, Alexandre avait trouvé une solution au problème !
Il avait dormi avec un bandeau sur ses yeux, ainsi les rayons du Soleil orienté sur son visage ne faisait plus aucun effet sur le jeune Serna.
Naturellement, Germain avait donné l'information et à Mirefleurs il avait installé le même système, Alexandre avait beau crié au scandale et au complot personne n'y prêtait attention !
Pire que cela, personne ne semblait l'entendre !
Mais il avait trouvé la solution, mais ça c'était avant...
Avant que George ne se mette à chanter !

Et là, Alexandre se redressa dans son lit, souleva son bandeau et observa George !
Bon dieu !
Manquait plus que Gabriel et sa cornemuse, mais il ne fallait surtout pas en parler, donner l'idée, émettre la suggestion !
Il se leva et fit signe à George de quitter sa chambre, il avait compris !
Il devait décider de la tenue qu'il porterait, mais c'était une excuse pour ouvrir la fenêtre et bailler aux corneilles.
Il s'approcha de sa fenêtre, l'ouvrit en grand et son regard fut attirer par deux silhouettes en bordure de forêt !
Mais elles étaient loin, il plissa les yeux et se concentra avant de reconnaître la robe !


Carmen !!

Il n'avait pas crié, sinon elle se serait tournée, mais elle était avec un homme !
Il se redressa, s'habilla très rapidement en ayant pris soin de refermer la fenêtre avant !
Que faisait Carmen avec un homme qui ne ressemblait à personne de la Mesnie sur la tombe de leur mère ?
Il y avait une anguille sous le rocher à ce niveau-là !
Qui pouvait avoir cet honneur ?
Il dégringola les escaliers, car naturellement comme il était adolescent, il s'était levé à la toute fin de la mâtinée et encore parce que quelqu'un lui avait envoyé George !
Et comme tout ado qui se respectait et fouille merde premier, il se glissa à côté de Timothée et lança d'une façon tout à fait normal.


Carmen a emmené un homme sur la tombe de notre mère à l'écart.
Il doit demander la main de Carmen à notre mère, mais il est bien courageux d'attendre la réponse...


Et voilà...
Ca c'est donc fait.


Je me demande vraiment pourquoi elle l'a emmené là-bas !
Ah je sais !
Elle doit vouloir t'éviter, elle va passer derrière le château et toi tu attendras comme un idiot ici !
Elle ne doit pas avoir envie d'avoir affaire à toi : chef de famille.


Il observa son frère de la tête aux pieds, avant de sourire et de hausser les épaules.

_________________
Intendant de Servon en attendant de devenir Seigneur.
Jules_de_marsac

On m'avait dit d'être prêt au matin pour aller aux vendanges. Cela m'fait peur mais j'dois bien admettre qu'une journée dans les vignes ça va me changer. Ca fait des jours et des jours que j'prends pas l'temps pour m'amuser. Etonnant pour un garçon de 10 ans vous n'trouvez pas ? J'vais vous expliquer pourquoi...

D'puis quelques jours, je m'occupe d'un cheval tout gris que j'ai trouvé dans la forêt. Perdu dans les bois, allongé sur le sol, il était très malade et dans un état de faiblesse immense. Avec la meilleure volonté du monde, je l'ai ramené aux écuries, bien à l'écart des autres montures au cas où il soit malade et qu'il contamine tous nos chevaux. J'ai passés des nuits entières à veiller sur lui. Dormir dans la paille c'est agréable, mais avec une couverture c'est mieux... Car il commence à faire sérieusement froid la nuit dehors. Messire Timothée m'a aidé et a fait appel à un médicastre afin de s'assurer que l'animal survive. Et il a survécu. Il fallait qu'il boive, il fallait qu'il mange et bien nettoyer son box et le désinfecté au cas où... J'ai adoré passé du temps avec cette bête. Je crois que mon chien Charlie et ma monture Epiphron ont été un peu jaloux... Mais j'me suis occupé d'eux quand je les ai eu au début ! Pi j'peux pas me couper en trois ! En tout cas, j'ai eu peur de lui donner un prénom au début. J'avais peur en le baptisant de trop m'attaché et de le voir disparaitre et de souffrir. Mais depuis qu'il va mieux, j'ai trouvé son nom. Sa robe étant d'un gris clair, j'ai décidé de l'appeler phonétiquement Synéfo qui veut dire nuage en Grec. J'adore cette bête, tout autant que j'adore Charlie et Epiphon. J'étais heureux de constater qu'il ne porte aucune trace de maltraitance... Je pense moi qu'il a été abandonné par une personne qui ne savait pas s'en occuper qui l'a abandonné le découvrant malade. C'est vraiment naze... les adultes sont parfois vraiment.... hein ?

En plus de tout ce temps que je consacre à Synéfo, j'essaie de me libérer un peu de temps pour assister aux cours à l'université. C'est pas simple, parfois même un peu compliqué pour mon jeune âge mais je m'accroche.

Rajouté à ce travail, que messire Timothée a du s'absenter quelques jours, il a bien fallu que j'me débrouille ! Il m'a délégué quelques tâches assez simples, mais obligatoires et quotidienne. En plus de les faire, je veux bien les faire... même TRES bien les faire. En tout cas, je fais ce que je peux. Puis y'a eu son anniversaire ! J'me suis occupé de son cadeau moi même et même de faire un gâteau.. pas très beau je l'avoue !

Et enfin, je veille de loin sur Solène qui sombre de jour en jour dans la mélancolie. Ca m'fait peur de la voir comme ça... Alors j'essaie de lui changer les idées mais j'pense pas que ça marche. Elle doute tellement d'elle et de ce qu'elle peut apporter aux autres. Sa solitude la tue à petit feu et son manque d'amie, voir son inexistance totale d'amitié la fait se refermer sur elle même... Alors j'essais de la voir tout en m'occupant d'une affaire personnelle... une affaire de famille dont je ne peux vous dire les secrets pour le moment...

En tout cas, me voici fin prêt ce matin pour les vendanges. J'ai décider de sortir un peu Synéfo. Le soleil et l'air frais va lui faire du bien. Il faut qu'il marche un peu pour se muscler à nouveau m'a dit le médicastre.

C'est alors que j'arrive devant la demeure où l'agitation se fait sentir, ma nouvelle monture au bout de la longe. Je souris un peu et tente un :

- Bonjour ! Je suis là !

... espérant que quelqu'un m'entende.
_________________
Jules de Marsac

Ecuyer de messire Timothée de la Serna-Marigny
S&J - Jamais sans ma soeur - S&J
Athenais.de.silly

Elle aurait pu ce jour là et même ceux d'avant subir les foudres du mauvais temps sur son palefroi. Elle aurait pu revenir trempée, perdre du temps en allez-retours divers et variés. Ce ne fut pas le cas fort heureusement. Grâce à l'hospitalité de Timothée, elle se trouvait déjà à Mirefleurs au matin de la journée d'anniversaire. Le temps était précieux en cette période troublée. Aussi avait-elle demandé à son hôte de pouvoir séjourner directement sur ses terres afin de s'épargner des heures trajets. C'est ainsi qu'à l'issue de l'allégeance Auvergnate, ils avaient fait chemin ensemble et avaient donc pu partager de nombreuses heures sur les joies de la fratrie et le bien fou que cela faisait d'être entouré des siens lorsque la fatalité s'en mêle. Bêtement, ils s'étaient un peu plus découvert. Aujourd'hui, Athéna avait ce sentiment fort que l'amitié Serna-Duranxie saurait perdurer au-delà du trépas de sa mère.

Le séjour d'ailleurs lui avait servi de rite initiatique, découvrant les horaires familier du jeune homme ainsi que les ronflements de Carmen tout autant que la prune de la maison. Alexandre quant à lui semblait vivre en décalage. Une manière sans doute de manifester sa condition d'adolescent. Et puis il y avait eu une découverte alors qu'ils sirotaient tout deux cette liqueur pendant que la maison était endormi. Une nuit calme, une heure avancée, des souvenirs, et finalement des portraits. Le duo était passé de la salle à manger servant aussi de salle de réception pour se retrouver au sein du grand salon Serna. Une odeur de Panthéon aurait pu se dégager du lieu à l'instar des tableaux et peintures qu'elle découvrit à foison. Chaque portrait ou paysages avait un attrait, une beauté qui avait charmé la jeune Duranxie.


Votre mère était magnifique, il se dégage d'elle beaucoup de douceur.

C'était peu dire.

A s'y méprendre, la jeune Vicomtesse aurait pu penser à cet instant pouvoir la toucher au travers de la toile de lin tendue tout autant que les divers enfants. Bizarrement, elle se sentit plonger entièrement dans leur univers. Alexandre était un charmant petit garçon et Timothée lui apparu comme un enfant parfait. Le bleu des yeux se retrouvait identique. Une poignée de secondes, elle avait cherché à en faire la transposition pour confirmer son impression mais n'avait de cesse d'échouer, trop embêtée par sa démarche avant que le petit salon suivant la mette définitivement à l'aise.


Je ne veux pas dire mais l'on pourrait croire à une exposition de petites poupées peintes.

Les iris de l'un avaient rencontrés celles de l'autre, se mêlant simplement, il n'y eu pas de battements de paupières. Un regard droit, franc, sans concessions qui lui révéla que ce regard n'avait pas changé d'un iotat. Un petit sourire s'était hissé sur les carmines de la jeune femme qui détourna en suivant son attention du brun pour observer le hanap légèrement alourdi par son contenant. La mine détendue, elle fini par rire à la bouille d'Hanna et fit un parallèle avec sa soeur Lilye qui faisait souvent la boude plus jeune.

Changeant radicalement de sujet, elle en vint à sa missive, expliquant qu'elle n'avait pas répondu à la dernière sachant son arrivée proche.
De ses terres de Gascogne, le jambon, et le vin avaient été convoyé. De l'Irouléguy issu du fief de ses vassaux, petite production efficace faisant jaillir un vin puissant mais suffisamment élégant pour convaincre le récalcitrant du tanin. Ainsi s'était achevé la soirée, entre bouille rieuse et bonne nuit cordiale. Le réveil du lendemain se ferait peut-être de façon couteuse. Ce qui ne loupa pas. La tête légèrement enfariné, c'est vers 8 heure du matin qu'elle émergea, chose peu habituel pour la Duranxie. Cherchant à se réveiller, elle s'était trempé dans un bon bain d'eau chaude, avant de se glisser dans une robe aux couleurs de prune pour faire honneur à la famille qui lui avait ouvert les portes de sa demeure.

Sans trop s'affoler, elle avait descendu les marches deux par deux comme elle le faisait chez elle, toutes provinces confondue attrapant le pan gauche qui libérait ainsi son pieds d'appel. En bas de l'escalier, elle aurait presque pu tomber sur Timothée et Alexandre qui se trouvaient là. L'air de rien, elle arbora une mine neutre et tourna ses mirettes dans la direction qu'ils lorgnaient tout deux.


Franchement les mecs vous pourriez la lâcher un peu votre sœur, elle est grande. On dirait deux vieilles sur un balcon qui chapeautent leur petite fille. Avouez et je ne lui en dirais rien.

Impossible n'était pas français, pourtant il lui avait été impossible de retenir ses mots qui avait fleuri à ses lèvres comme une boutade que l'on ne maitrise pas. Le ton était donné. La journée risquait d'être forte en petits évènements de ce genre.

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--Carmen_de_la_serna.




        [Près de l'Arbre où les Anges reposent..]


    Un Ange passa et la frôla de sa fraîcheur, de sa douceur, le cou disparu un court instant, elle haussa les épaules le temps d'un frisson, qu'elle chassa en croisant les bras, refermant ses doigts, telles des serres, sur ses bras. Elle les serrait douloureusement, enfonçant ses ongles pour chasser davantage que le frisson, le souvenir de ce triste jour de Septembre. Korydwen était là, Adeline, Alexandre, Ronan et Hanna, tous l'avaient entouré, choyé et aidé dans cette épreuve, sans eux, elle aurait abandonné. Les bras se décroisent, se tendent, la dextre effleure la cicatrice, un point sous son menton. La jeune femme se souvient de tout, de son petit pied, dépassant de la couverture immaculée, de l'absence de cri, de son propre cri... Sa douleur, ce sentiment qui l'avait emplie, que là était le prix du péché du père, que jamais plus elle n'enfanterait, ventre inutile, ce creux dans ses bras qu'elle ne comblera pas.

    La main de Bélisaire se pause sur son épaule, elle sursaute légèrement, elle ne s'y attendait pas, il est doux, il est encore là.. Les paupières se plissent légèrement et elle daigne ouvrir les yeux, elle couve du regard les deux monticules et pivote vers lui. Elle entend ses mots, une douce chaleur lui pare les joues d'un peu de rose, morsure de la brise automnale ou le sentiment d'avoir été comprise et acceptée malgré cela, malgré tout. Elle ose le regarder dans les yeux, émue, un fin sourire se dessine.


      "Merci, cette promesse, vos mots importent beaucoup pour moi.. Je ne voulais pas que.. Je ne savais pas comment.. le dire, mais je le devais, je ne veux plus souffrir, et plus de mauvaises surprises, encore moins en être la cause."


    Elle se sent presque idiote de l'avoir dit si tôt, si elle avait su qu'il réagirait de façon si mature, si courtoise.. Était-il parfait ? Pieux et respectueux, doux et affectueux, et il lui plaisait, ce qui changeait de beaucoup avec ses expériences passées.. Elle sourit plus encore à Bélisaire et s'approche pour déposer un baiser sur sa joue, un gage, pour le remercier, pour le plaisir de l'offrir.

    Elle murmure,
    "Merci."

    Les émeraudes glissent sur Korydwen, puis remonte vers les cieux, elle guette les nuages, s'ils se prennent une averse de nouveau, c'est le signe que Rick n'est pas loin, une brise Korydwen.. Et sa mère, aucune idée, peut-être que Bélisaire allait recevoir un coup de foudre à l'Hispanique ? Elle dodeline de la tête et revient à lui.

    Seulement voilà, dans son mouvement, elle aperçoit au loin le comité d'accueil.. Une belle brochette d'espion.. Les moins discrets du monde, postés devant la porte, rien que ça..

      "Prêt ? "

        *Parce que tu l'es toi ? Qué no..!*


    Elle hésite entre lui tendre la main ou glisser son bras autour du sien, elle opte pour la deux, elle sourit et plisse doucement les yeux vers la brochette de commères,

      "Le grand brun, Timothée, le chef de famille vous l'avez croisé à Honfleur. Le petit brun avec la masse de cheveux ébouriffé, c'est Alexandre, le terrible.. La sublime brune, Athénaïs, votre presque cousine par alliance, et le petit blond là, c'est Jules de Marsac, un garçon charmant, protégé de Timothée."

    Carmen lui laisse le temps de digérer les informations avant de se mettre en marche. Le ton se fait plus léger, elle tourne la tête vers lui.

      "Si vous préférez, on peut aussi faire un tour par les écuries, puis par le bois et finalement entrer par les cuisines.. Mais je crains qu'ils ne nous retrouvent, où qu'on aille."
Belisaire_lablanche
        [… Vers la brochette… enfin non … vers le perron devant la porte de bois du château]


    Alors Carmen, comment vous dire ! Je crois que pour mettre en œuvre votre plan il eut fallu que nous eussions été cachés. Et là, franchement, non seulement nous sommes désormais à découverts mais je crois sans aucun doute que leurs regards nous ont bien harponnés… Enfin, je ne vois pas de flèches venir c’est déjà ça !


Il sourit. Sans cette légère infime pression qu’il avait, il aurait même ri.

    Allons-y. Prêt.


Alea jacta est disaient les anciens. Pour que ce soit dit, il fallait donc bien que ces ancêtres aient survécus. Il n’y avait pas de raisons … Il se le persuada en tous les cas.

[Précédemment]

Il la comprenait, il ne rajouta aucun mot. Et puis ce simple baiser sur la joue avait suffi pour qu’il adopte les mêmes couleurs que Carmen, rose voire tirant peut-être même sur l’écarlate … il pouvait y avoir débat … Aucun mot donc, simplement un regard compatissant, doux et toujours aussi émerveillé.

Timothée, effectivement il avait fait sa connaissance à Honfleur. Charmant et jovial, l’homme lui avait fait bonne impression. Enfin, ça, c’était avant. La situation lui semblait légèrement être autre à présent et pouvait mettre le chef de famille qu’il était en … ben il ne le savait pas en réalité et se demandait s’il avait envie d’épiloguer plus longuement sur la question. Il éluda donc le tourment. Il verra bien une fois sur place.

Alexandre, lui, Bélisaire en avait beaucoup entendu parlé, lui et de ses travaux, mais ne le connaissant point il préféra se persuader qu’il y avait au qualificatif terrible qu’un simple jeu entre la sœur et le frère. Voilà une marque d’affection en quelque sorte. Rien de bien grave.

Sa méthode Coué fut interrompue par la surprise qu’il eut à la découverte d’une presque cousine par alliance. Il chercha, trifouilla dans sa mémoire héraldique bien faiblarde et ne trouva pas. Athénaïs … Puis, comme par enchantement, une petite illumination et il aurait pu y aller de son « oui c’est bien sûr ». Une Duranxie comme David. Une alliée alors ?!! Ah oui mais David prendrait connaissance de son escapade et du coup sa mère. Comploter avec la brune ? Plan imparfait quoique non dénué de bon sens. Non, il fallait trouver autre chose. David n’arrêtait pas de lui dire d’oser, de prendre des risques. Voilà, il lui obéissait en réalité faisant honneur à ses conseils. Il nota toutefois qu’une conversation avec son presque beau-père s’imposait. Courage, témérité il y avait une subtilité qu’il n’avait peut-être pas bien cerné.

Quant au petit blond, Jules de Marsac, charmant disait-elle ? A la bonne heure.

Au bras de Carmen, en résumé, il n’en menait pas large.

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--Carmen_de_la_serna.




      "Vous avez raison.. Ils ne cessent pas d'ailleurs, pourtant nous les regardons aussi.. Il serait plus aisé d'éviter des flèches.. leurs regards.. C'est autre chose."

    Elle n'en menait pas plus large que lui, elle aimait, adorait ses frères, mais la présence de Matthis aurait su la réconforter, il aurait attrapé les deux par les épaules et les aurait conduit à l'intérieur, laissant un peu plus d'intimité aux jeunes gens.. Mais il n'était pas là. Il lui manquait terriblement, il était le seul à ce jour à savoir ce qu'elle ressentait pour Bélisaire, avant même ce dernier.. Carmen prit une grande inspiration, son bras se ressera légèrement, seuls contre tous. Ouais.

    Il donna le signal comme pour leur course dans les marches du mont, elle lui sourit et avança avec lui, le même rythme de pas, déterminés à rejoindre la brochette, enfin le comité d'accueil.



        [Château de Mirefleurs]


    Sur le parvis de la demeure, elle regarde chacun, Alexandre d'abord, elle espère qu'il saura tourner sa langue une centaine de fois avant d'oser parler.. Timothée, elle lui offrit un sourire, elle voulait le rassurer, et empêcher l'espace entre ses sourcils de faire des rigoles soucieuses, le jeune Jules, qu'elle salua en agitant les doigts, enfin c'est Athéna qu'elle regarda, avec douceur, c'est Alvira qu'elle voyait en elle, une alliée pour sûr.

      "Bonjour.. Bonjour et Bonjour.."

        *Moui, je pense qu'ils ont compris..*

    Elle échange un regard avec Athéna, cherchant son soutien..

      "C'est une belle journée pour commencer les vendanges, n'est-ce pas ?"

        *Oh oh..*

    Les émeraudes passent au Chef de Famille. "Bon et Heureux Anniversaire Timothée !" Elle le rejoint, quittant le bras de Bélisaire pour embrasser son frère, puis Alexandre, Athéna et pour finir un baiser sur le front de Jules.

    Elle recule et se positionne de biais entre Bélisaire et eux, "Athéna, Alexandre, Jules, je vous présente Bélisaire."

    Carmen tourna la tête vers Bélisaire, inutile de les présenter en retour, il savait, cela saura peut-être leur plaire, qu'elle les ai déjà présenté, peut-être pas pour les qualificatifs.. Elle lui sourit. La Serna ne savait pas encore le qualifier lui, son ami, son compagnon ? Elle avait fait l'impasse.
Jules_de_marsac
Ma dame de Coeur n'est pas seule, elle est accompagnée d'un messire. Elle me salut et je sourit. Elle m'a beaucoup manqué, pour sur, mais je ne peux pas me jeter dans ses bras tel un bébé qui aurait besoin d'un peu d'affection. Je dois rester droit, discret et juste sourire. Mais, bienheureusement pour moi, Carmen s'approche et me bise le front. Je ferme les yeux pour profiter de ce doux moment. Je suis tellement ému que des frissons de plaisir parcours mon dos. Je sens son parfum qui m'avait manqué. Les souvenirs passés en Normandie remontent et je me sens apaisé. Je réouvre les yeux et je la regarde pour lui murmurer :

- Vous m'aviez manqué Dame Carmen, heureux de vous revoir à Mirefleurs et en ce jour si particulier pour votre fère.

Pour l'heure, des présentations s'imposent. Voici donc qu'il se nomme Bélisaire. J'avais jamais entendu ce nom. Ca m'fait penser à un bélier et un commissaire... Je crois que je divague un peu; certainement à cause du doux parfum de ma Dame de Coeur.
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Jules de Marsac

Ecuyer de messire Timothée de la Serna-Marigny
S&J - Jamais sans ma soeur - S&J
Timothee
Le brave Théodon avait réussi à attraper sa femme, Timothée l'avait regardé partir avec un petit sourire ! Il est vrai qu'Elise pouvait être invasive, mais elle était tellement dévouée à la famille qu'il ne pouvait s'en séparer, alors il faisait avec son caractère. Il plaignait ce pauvre Théodon, le trouvant bien courageux et tenace ! Mais alors qu'il se tenait droit une terreur arriva dans son dos. Pire qu'une terreur : un adolescent !

"Ce n'est pas interdit que d'emmener quelqu'un sur une tombe. Même si cela s'avère plutôt surprenant !"

Il se demandait bien qui elle pouvait avoir emmené sur la tombe de leur mère, quel homme pouvait être si important pour qu'elle l'emmène. Il finit par sourire et trouvé une réponse plausible.

"Peut-être un vieil ami de notre mère. Je ne les connais pas tous et Carmen a partagé de nombreux moment avec notre mère et ses amis. Elle doit le connaitre. Ou une des personnes du testament d'notre mère qui se bouge enfin avant que je ne dépense des héritages qui ne m'étaient à l'origine point destiné ! Ce n'est plus à notre mère que l'on demande la main de Carmen ! Mais à moi ! Et j'ose espérer que la main seule ne soit pas demandée, mais que le reste du corps le soit également !"

Il sourit et son regard se posa sur Alexandre qui allait bien souvent vite en besogne, souhaitait-il le bonheur conjugal de Carmen, ce qui jusqu'à présent s'était soldé en échec.

"Ou alors c'est l'adoléchiant qu'elle voudra éviter !"

Un point partout, Serna balle au centre, c'est d'ailleurs à ce moment là qu'Athéna arriva et Timothée manqua de s'étouffer de rire en l'entendant ! Est-ce qu'Elise commençait à déteindre sur lui ? Si tel était le cas, vraiment cela devenait problématique et il devait faire quelque chose ! Il se tourna vers Athéna !

"Une harpie ! Les anciennes vassales de mon père s’appelaient comme cela entre elles... Mon père parlait toujours d'un combat de boue entre elles ! Mais tout d'même Alexandre et moi, deux vieilles commères ? Nous prenons juste soin de notre soeur ! Nous ne voulons pas que "jamais deux sans trois" ne se produisent ! D'ailleurs n'hésitez pas à donner votre avis ou des idées pour les 12 travaux du Courtisan."

Il éclata d'un rire, Athéna n'avait pas tort, mais avoir vu Carmen doublement triste et surtout affublée d'une bâtarde non prévu à cause d'un problème de mariage annulé à cause d'un curé excommunié et puis un queutard qui avait besoin de planter sa glorieuse épée dans n'importe quel fourreau, non vraiment. Si Carmen arrivait avec un homme qui s'avérait être un courtisan, alors il comptait bien s'assurer qu'elle ne soit ni abandonnée avec un bâtard, ni cocufiée devant le Royaume de France entier. Jules arriva à ce moment-là avec le beau cheval ! Le cheval reprenait fière allure et tout cela grâce à Jules.

"Mon cher Jules ! Je vois que ton protégé reprend de la force et de la vigueur ! Tu peux en être très fier !"

Il allait expliquer la situation à Athéna mais voilà que le duo approchait et Timothée reconnut Belisaire croisé quelques semaines auparavant lors de son départ de Normandie ! Il était pleinement rassuré, il lui avait paru être un homme fort sympathique et aimable et surtout respectueux ! Voilà qui était parfait ! Il avait un large sourire, lorsqu'il descendit les quelques marches qui le séparait du couple.

"Messire Belisaire ! Quel plaisir de vous revoir ! Avez-vous fait bonne route ?"

Oui... Parfois Timothée avait des excès de joie et sortait de son glacier ! Et si il était important pour Carmen, il méritait un accueil à la hauteur !

"Ma soeur ne vous fournit plus suffisamment de Prune pour que vous soyez obligé de venir jusqu'ici !"


Il sourit avant d'attraper la main de Belisaire et de la serrer fortement pour lui souhaiter la bienvenue à Mirefleurs ! Il se recula et alla serrer Carmen dans ses bras ! Et lui glissa au creux de l'oreille.


"Merci ! T'as de drôle de façon de présenter les gens à ta famille ! Tu l'emmènes voir Rick ensuite ?"

Il relâcha son étreinte et sourit avant de se tourner vers George qui se tenait derrière lui avec un parchemin roulé. Il attrapa le parchemin des mains de George. Mais avant, il devait annoncer une petite chose.

"Permettez que je vous présente le protégé de Jules ? Le cheval ! Nous avons un preux chevalier qui sauve des chevaux ! Tu pourras raconter à Carmen et Athéna cette aventure ! "


Il sourit et s'approcha de Jules posant une main sur son épaule pour l'encourager à raconter son histoire de preux chevalier des chevaux. Sans doute que Jules n'avait peut-être pas l'habitude d'être ainsi sur le devant de la scène ? Mais il était important pour Timothée de montrer que tout le monde avait sa place et surtout que tout le monde faisait de grande chose à son échelle ! Mais avant cela, il se tourna vers Carmen.

"Avant que nous prenions le chemin des vignes, il y a quelque chose que je souhaiterai te donner Carmen !"


Il lui tendit le parchemin roulé.

"Je crois que tu ne peux pas refuser, mais je pense que tu as un associé tout désigné."


Il lui sourit et tourna la tête en direction de Bélisaire avant de finalement se tourner vers Athéna, avec un léger sourire dans le style "je ne suis pas un monstre avec le peut-être courtisan d'ma soeur."
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Belisaire_lablanche
Carmen faisait les présentations et il était fort aise de la voir aussi décontractée que lui. A n'en pas douter, ils ouvraient le bal avec confiance et sérénité. Le doute et l'expérience face à un futur inconnu ne les perturbaient aucunement.
Alors, il était étrange de la voir tenir propos avec redondance. Il était surprenant de le voir déglutir à plus d'une reprise. Voilà choses bien étranges !

"La valse à trois temps" débuta le plus simplement possible. Une inclination digne et respectueuse envers Athénaïs. Tiens, étrange ! Belisaire et Carmen étaient en phase quand on y regardait de plus prêt. Le même regard, le même sourire lui étaient destinés. Avaient-ils la même supplique ? Apparemment ... Assurément.

Le geste fut plus prompt mais non moins sincère vis-à-vis d'Alexandre.


    Enchanté de faire votre connaissance tellement Carmen m'a parlé de vous ... en bien, évidemment.


La précision était-elle nécessaire ? Il l'avait présupposé. Jules eut un large sourire.

    Protégé et donc de grande valeur. Heureux de faire votre connaissance jeune homme.


"La valse à quatre temps" allait débuter. Timothée descendit et venait à sa rencontre. Il pouvait y avoir "une valse à mille temps" mais à sa très grande surprise, il n'y eut pas symphonie mais mélodie joyeuse. Son soulagement n'était pas feint ; son contentement à la hauteur de ses inquiétudes et difficilement dissimulable. La jeune Lablanche se dérida ; la poignée de main partagée avec enthousiasme et générosité ; le tout fut saupoudré d'une large sourire.

    Merci, le plaisir est partagé. Et tous mes meilleurs sentiments pour votre année supplémentaire. La route fut faite d'impatience mais je suis heureux d'être parmi vous désormais.


Il sourit et désormais en toute confiance il entonna de concert.

    Oh contraire, j'apprécie de plus en plus à tel point qu'il me tardait de faire plus ample connaissance ... avec le secret de fabrication.


Il regarde Carmen son frère avec bienveillance et détourna son regard pour ensuite murmurer à Jules.

    Déjà preux chevalier, à votre âge. Voilà qui force l'admiration.


La première partition se jouait au delà de ses espérance. Il monta les marches pour rejoindre le reste de la troupe.
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Solene_de_marsac



Décidément ça n'allait pas!
Debout devant le miroir, lèvre nerveusement mordue en observant son apparence, elle pestait.

Lorsqu'elle avait reçu l'invitation de Timothee pour la fête des vendanges elle s'était dit "Moui c'est gentil de sa part mais je ne vais connaitre personne...", elle avait donc décidé de ne pas y aller.

Et puis le jour J en ouvrant les volets elle était resté un long moment accoudée au rebord de la fenêtre, les yeux mi clos humant l'air pur des montagnes, respirant la douce fraicheur de la rosée matinale, elle avait radicalement changé d'avis.
Allez savoir pourquoi...

Envolés les craintes sur qui serait la ou pas, peu lui importait, elle n'avait que peu d'occasion de voir du monde tant la ville était deserté qu'elle avait fini par devenir un peu sauvage.

Certes elle ne restait pas inactive, loin de la, les journées étaient bien remplies, entre l'ouverture de son échoppe, son apprentissage quelque peu houleux du dur métier de charpentier qui comptait plus de ratés que de réussite et ses études qu'elle suivait avec assiduité, le temps filait vite.
Oui il filait mais...
Elle devait aussi en prendre pour d'autres choses !

Comment s'habille t-on pour ce genre de petite fête?
Le regard agacé scrutait les vêtements éparses sur le sol, non décidément rien n'irait pour ce genre d'évènement.
Finalement elle opta pour une robe simple de couleur violine et une tresse un peu lâche laissée sur le côté nouée par un fin ruban assorti à la robe.
La jeune femme de l'autre côté du miroir lui souriait d'un air approbateur, parfait, il était temps de se mettre en route.


Domaine de Mirefleurs

La jument d'humeur flâneuse avait eu du mal à avancer, préférant aller renifler et brouter l'herbe verte le long du chemin ce jour la mais elle avait fini par les amener à Mirefleurs d'un pas nonchalant puis avait été confiée au palefrenier du domaine.

Il y avait déjà du monde, malgré l'appréhension qui montait elle s'arma de son plus beau sourire , inspira un bon coups et s'avança pour saluer comme il se doit tout en cherchant discrètement du regard si il n'y avait pas une petite tête blonde dans les parages...



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J&S Plus qu'un pacte, le même sang dans les veines...
Maywenn
[Devant les grilles de Mirefleurs]


    La petite famille avait répondu à l'invitation de Timothée. La belle occasion de pour la Fée de se changer les idées et de sortir des affaires du Duché rien qu'une journée, elle avait prévenu son intendant de son absence pour cet après-midi, il avait donc toute responsabilité, et oui, avoir un tabouret avec coussin intégré, ça se mérite.

    Chevauchant son fidèle Amparo, sa petite Perle installée devant elle et les deux terreurs sur une jeune monture qui marcha au pas au côté de la sienne, ils arrivèrent devant les grilles de Mirefleurs.
    Mirefleurs, Mirefleurs... un mot, un nom, un lieu, un visage.... tant de souvenirs émanaient rien qu'en prononçant ces quelques sons...

    Si elle souhaitait profiter de ce jour pour simplement savourer le plaisir de partager quelques instants avec des personnes qu'elle adorait autour de quelques verres de vin, pour son fils, la journée était de la plus haute importance, enfin il allait pouvoir expliquer à son ami Timothée comment il comptait vaincre Ménétios !
    Il avait élaboré avec l'aide de Tino tout un plan de bataille dont il était impatient de tout raconter à Timothée bien sûr, mais aussi à Alexandre, car pour mener son projet à bien, il avait besoin de l'aide d'un maximum d'amis.

    Bref, c'est dans la simplicité et dans la discrétion qu'ils arrivèrent devant la grille du domaine.


    Mon brave le bonjour, nous sommes la famille ....

    YOUHOUUUUUUUUUUUUUU !!!!!!!! LES SERNAAAAAAAAAAAAAA !!!!!!!!!!!!
    ON EST LAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !!!!!!!!!!!


    Hurla Endy dès qu'il avait vu le joli p'tit monde sur le parvis...
    La jeune femme ferma les yeux un instant. Bonjour la discrétion.


    Hum... Walburghe.... Je vous assure que... nous ne sommes pas dangereux...

    D'esquisser un sourire avant de jeter un regard sur son fils puis vers Tino.. ça va les oreilles ?

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Jules_de_marsac
Et voilà que les présentation sont faites. Preux chevalier ? Oula, je me dois de montrer que je suis à la hauteur, pour Timothée et tous les Serna ! Tout droit, je souris comme je sais si bien le faire pour faire ma p'tite tête d'ange que Soly adore. Soly c'est ma soeur au fait ! Ma grande soeur qui veille sur moi de prés comme de loin. Essayant de ne pas me laisser dépassé par mon trac, je me retourne pour tousser avant de m'exprimer et voilà que j'vois ma Soly, un peu perdue, arrivée avec sa jument. Un grand sourire se dessine sur mon visage et je l'appelle :

- Soly ! Eh ! On est là !!!

Dès qu'elle a reconnu le son de ma voix, je la regarde en train de me chercher. Un signe du bras et un peu plus fort je dis :

- Ici !!!

Voilà qu'elle capte alors mon attention. Elle s'approche de nous, je lui fait une douce bise. Je suis alors fin prêt à raconter l'histoire si folle de ce cheval. Je sens que tout le monde attend cette fameuse histoire. Timothée me regarde d'un air confiant, Camren me sourit.

- Tout s'est déroulé il y a quelques jours. Je me baladais dans la forêt, non loin d'ici. J'aime y observer les oiseaux et à cette saison c'est vraiment joli car le paysage change tous les jours. Les feuilles changent de couleurs et finissent par mourrir sur le sol. Mais bon ça vous l'savez tous... Tout à coup, j'ai entendu un petit bruit, comme un souffle mais au sol. Pour sûr, ça n'était pas le vent ! Je me suis alors frayer un chemin vers ce que j'entendais et là j'ai découvert une pauvre bête, amaigrit, les yeux mi-clot, en train de se laisser mourir dans ce petit coin de forêt. Sans même y réfléchir à deux fois, je me suis précipité pour voir si un piège à renard ou sanglier ne l'avait pas blessé. Mais non, cette bête semblait affaiblie physiquement par un mal que je ne connaissait pas.

Je reprends mon souffle et essaie de laisser un peu de suspens pour pas que les gens s'endorment ! Ca serait un peu humiliant !


- J'ai alors prit ma gourde où il me restait un peu d'eau et j'ai parlé tout doucement à l'animal, murmuré aux coins des oreilles de petits mots pour lui donner le courage de se lever. Après de longues minutes qui m'ont paru interminable, j'ai vu que les rayons du soleil ne traversait plus la forêt et qu'il fallait que je me depeche de rentrer. Mais je ne pouvais pas laisser cette pauvre bête seule et sans défense. J'ai tout d'abord essayer de soulever l'animal... mais bien qu'amaigris, il était trop lourd! Puis j'ai vu qu'il avait une longe. Je l'ai attrapé et j'ai tiré la bête de toutes mes forces ! Voyant peut-être à quel point je voulais l'aider, le cheval s'est levé avec difficulté mais il tenait sur ses 4 pattes !!!

Oula.. je m'emporte un peu... puis l'histoire traine alors je vais un peu raccourcir tout ça hein !

- J'ai donc pu le ramener aux écuries, dans un box éloigné des autres au cas où il soit malade et qu'il contamine nos montures. Au calme, j'ai passé la nuit avec lui. Au petit jour, Timothée a accepté qu'on fasse venir un médecin pour le soigner.

Je me tourne vers Timothée et le remercie encore un fois d'un sourire sincère.

- Enfin voilà…. Le médecin m’a dit de bien veiller à ce qu’il mange suffisamment et qu’il boive beaucoup. On a désinfecté par mesure de sécurité le box et maintenant il se remet à marcher petit à petit. Je suis fier de lui !

Pfiouuu voilà, j’étais arrivé à la conclusion !!! Quoi que non ! Il manquait un élément, l’élément le plus important !!!! Son nom !

- Ah oui et, il s’appelle Synéfo car en grec phonétique ça veut dire nuage m’a dit mon précepteur.

J’espère avoir été à la hauteur !

YOUHOUUUUUUUUUUUUUU !!!!!!!! LES SERNAAAAAAAAAAAAAA !!!!!!!!!!!!
ON EST LAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !!!!!!!!!!!


Oh bah tient ! D'autre enfants ! C'est chouette ça ! Mais la Dame avec eu, je ne la connais pas... pas de vue en tout cas.
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Jules de Marsac

Ecuyer de messire Timothée de la Serna-Marigny
S&J - Jamais sans ma soeur - S&J
Adeline_de_courcy
[Juste avant le voyage]
    Non Sebbe, tu ne peux pas emmener ton cheval.
    L’escargot écrasé non plus….

    Non, même si tu as essayé de le réparer. Je t’assure.

    Oui je sais c’est pour montrer à César, mais ça ne va pas être possible.
    Bon… va pour le crapaud séché, mais tu ne le sort pas de la boite !

    Oui, ton épée en bois tu peux, mais interdit de taper le cochet avec !

    Ahhh non ! Le chat il reste là !


    Voilà a quoi avait ressemblé les quelques jours précédant le voyage. Un rapport de force et nombre de négociation pour préparer la malle du marquizon et la sienne. Si elle l’avait écouté, c’est toute une chambre et sa ménagerie qu’il aurait fallu emballer.
    Le petit marquis tenait absolument à tout montrer, absolument tout à son jeune ami César. Sauf que… la marquise se voyait mal voyager au milieu d’escargot en bouilli, de cailloux baveux et autre joyeuseté de ce genre…
    Tout trésor que ce soit !

    Au final, c’est épuisée, tant par les événements récent que par les préparatifs qu’Adeline embarqua en direction de l’Auvergne, accompagnée seulement de son fils.
    Un voyage qu’elle voulait incognito, sans escorte, loin des tourments politiques et surtout… loin des souvenirs qui l’assaillaient chaque fois qu’elle posait les yeux a tel ou tel endroit chez elle.
    Un voyage comme une bouée de sauvetage.
    Finalement Timothée avait peut etre raison.


    -pipi !

    La Marquise ouvrit de grands yeux en regardant Sebbe.

    -Mais on vient juste de partir !
    -Pipi !

    Et Adeline ferma les yeux en poussant un long, long soupire. Par Aristote, que le voyage risquait d’être long !


[L’Auvergne, nous voila !]

    Et le voyage avait été très très très long !
    Si elle était épuisée avant, imaginez sa tête après des jours et des heures passés sur les routes. Entre les arrêts pipi, les pauses goûtés, les stop-vomi et les « on est presque arrivé », le voyage avait été un véritable cal-vaire !
    Promis au retour, elle abandonne la bestiole à Carmen !
    Na !

    Lorsque la voiture s’arrêta enfin et que la porte s’ouvrit, la marquise n’eut même pas le temps de soupirer de soulagement, que son marquizon déchainé sauta à terre en criant.


    -Tézaaaaaaaaaaa ! yega’ddde !
    -Sebbe ! non ! Reviens !

    Et n'ayant pas d'autre choix que de courir apres une mini tornade Normande, Adeline ecouta vaguement les indications du garde et tenta de rattraper la fureur.

    -Attrapez le ! Attrapez le !

    S’écria-t-elle en avisant un groupe un peu plus loin devant elle.
    Ou comment faire une entrée en toute discretion…


Écris à 5 doigts et 10 orteils !

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Constantiin
Assit sur une jeune monture avec Endy derrière moi, nous nous dirigeons vers Mirefleurs, je ne connaissais pas mais le nom avait l'air chouette, donc bon, j'étais sûr qu'on allait passer une super journée là bas.

Depuis que May était la duchesse du Bourbonnais-Auvergne, on sortait plus de trop en famille et ben du coup, j'étais super mais super content! Endy aussi l'avait l'air et sa c'étais chouette parce que Endy depuis la mort de son papa, et ben il ne souriait plus beaucoup et moi j'étais triste de sa.

Avec Endy, depuis quelques jours, on travaillait sur un plan pour battre Ménétios et pis il avait l'air d'avoir super hâte de l'expliquer à Timothée mais mois à vrai dire, j'étais super impatient de jouer!
Endy m'avait déjà parler beaucoup de Timothée avant et il avait l'air super chouette! Je l'ai vu quelques fois et il avait raison, il avait l'air super cool!
On arrive à une grille et May nous présente.. mais pourquoi on entre pas comme sa!

May commençait à parler quand soudain..


YOUHOUUUUUUUUUUUUUU !!!!!!!! LES SERNAAAAAAAAAAAAAA !!!!!!!!!!!!
ON EST LAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !!!!!!!!!!!


Je l'avais pas vu arrivé celle là... aïe mes oreilles et je me tourne de coté afin de voir Endy et May.

Endy... mes oreilles euh.

Avant d'apercevoir un jeune garçon dans mon champs de vision... chouette on va pas être seul à jouer! On va être plein, c'est chouette
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