--Carmen_de_la_serna.
Le dos de son index effleure la joue de Jules, son jeune garde du corps, il lui manquera lors de son retour sur le trône de Normandie, elle n'aura plus la présence du jeune garçon qui l'amusait et la divertissait avec le récit de ses rêves et des attentes qu'il avait pour sa sur, Solene.
- "Tu m'as manqué toi aussi, j'ai toujours ta peinture, elle ne quitte pas ma table de travail."
Elle lui sourit doucement, et chuchote comme pour lui assurer qu'elle ne sera jamais bien loin, et tiendra sa promesse, "Je suis là.", elle ponctue d'un clin dil.
Timothée descend les marches sous ses yeux, elle reste silencieuse et observe les deux hommes, ils ont sensiblement le même âge tous deux, elle navigue du brun au châtain, cherchant à deviner les pensées de chacun, Timothée semblait joviale et plutôt favorable à cette.. Situation ? Un trait d'humour, elle sourit doucement quand Bélisaire y répond, la charriant en tandem.
Elle sourit lorsque son frère la prend dans ses bras, fermant les yeux un court instant, prenant le temps de nouer ses bras dans son dos, sa fratrie, c'est bien tout ce qui lui reste de sa famille. Carmen manque de sétouffer à sa remarque mais elle ne perd pas en répartie, et lui répond dans le même chuchotis,
"Eh pourquoi pas ?! Rick mérite sa visite !"
Il s'écarte et se tourne vers George, quant à elle, elle en profite pour lancer un regard à Bélisaire, cela s'était plutôt bien passé, elle fit un pas de côté pour rejoindre son compagnon, et Timothée prenait le relais auprès de Jules, elle sourit à ce dernier curieuse de connaître l'histoire de l'animal qui calme demeure près d'eux. Son frère lui tend un parchemin, qu'elle déroule, les sourcils froncés. L'entête la rassure, elle entame sa lecture et rit à gorge déployée, elle sautille sur place en brandissant l'annonce pour la montrer.
- "A moi les rênes de la Prune ! Oh oh vous ne serez pas déçus ! Je vous ferai de bons prix ! Enfin nous ?"
Un autre sourire à Bélisaire, amusée, elle allait lui faire découvrir l'un des Trésors des Serna, elle gravit les quelques marches quand Jules aperçoit sa grande sur. Elle agite la main pour cette dernière quand elle les rejoint. Jules raconte son histoire, sa rencontre avec son destrier. Elle se permet de gratter le cheval entre les oreilles et de caresser le chanfrein. Le nom est bien choisi, un nom de rêveur.
- "C'est une belle bête Jules, il te rendra ton investissement et ton amour."
Une fois encore elle gravit une marche pour en redescendre trois, puisque c'est un tonitruant :
"YOUHOUUUUUUUUUUUUUU !!!!!!!! LES SERNAAAAAAAAAAAAAA !!!!!!!!!!!!
ON EST LAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !!!!!!!!!!!"
ON EST LAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !!!!!!!!!!!"
... qui les retient tous dans les marches.
Elle rit et glisse son bras autour de celui de Bélisaire, elle se penche un peu et explique,
- "Voilà Maywenn, Ely, sa fillette, Endy son fils, et Tino, un ami d'Endy, je présume." plus bas, "C'est mon amie, celle dont je vous ai parlé, qui a perdu son époux.. Nous allons la choyer et divertir les enfants.", de nouveau plus haut, "C'est la marraine d'Hanna."
Un carrosse dépasse les cavaliers Walburghe et s'arrête devant la porte du château, une tête blonde en saute, dès que la porte s'ouvre et se dirige droit sur eux, elle reconnait la voix de la mère qui les prie de l'attraper et enfin le garçon qu'elle saisit au vol, le tenant comme elle peut, un brin gauche avec sa robe.
- "J'ai ! J'ai attrapé le Marquizon ! Doucement Sebbe, César et Hanna dorment encore, si ta maman est d'accord, tu pourras aller les réveiller.. Bonjour Adeline !"