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[RP]Pthinoporon chasse Théros et invite Dionysos : Vendanges

--Carmen_de_la_serna.



    Tout à surveiller les verres d'Alexandre et de guetter les petits qui écrasaient un peu plus loin le raisin, elle est surprise par un long et grand câlin de l'une des têtes blondes. Jules naturellement, il hoquetait lui aussi.. Décidément le jus de raisin et le jus de prune, avait un drôle d'effet sur les plus jeunes.. Elle le serre contre elle, à son tour.
    Jules s'était longuement ennuyé de sa grande sœur, en vadrouille avec un gitan à l'époque où le garçon était garde du corps de la couronne ducale de Normandie, et privilégié de la brune, puisqu'il avait le droit à un câlin de temps en temps, pour combler le manque fraternel. Mais le jeune garçon ne voulant montrer sa faiblesse avait prier la Serna, que cela reste leur secret, mais là, il bravait sa pudeur devant tous.


      "Toi aussi, mon garde préféré."

    Un ébouriffage de cheveux en règle, deux doigts qui se glisse sous le menton, pour lui faire redresser la tête, et les carmines lui embrasse la joue. Hanna revient de son labeur, les jambes recouvertes de petites peaux de raisin.. Une mini lépreuse... elle aussi reçoit un câlin du Marsac, et un compliment avec ça ! Un câlin à la Walburghe et là.. C'est le drame.. Jules court la main sur les lèvres, avant de déverser le contenu de son estomac non loin...

    Le regard se fait sévère et s'arrête sur le Chef de Famille.


      "¿ Qué pasa ? Tu n'aurais pas interverti les bouteilles ? Je ne suis pas ivre au bout de mon quatrième verres, et regarde Alexandre et Jules, ils sont ronds comme des queues de pelles !"


    Elle ramène Hanna contre elle, la soulève et hume près de sa bouche.. Des fois que... Mais sa gosse sent simplement la vinasse.. A mijoter avec le raisin depuis une bonne heure, rien d'étonnant à cela... Un brin contrariée..

      "Je vais laver César et Hanna. Timothée, c'est ta fête, tu te chargeras donc de nos deux ivrognes ?"
La.plume.


Quand vous buvez, le temps passe radicalement plus vite et Timothée avait perdu toute notion de temps, d'espace, d'espace-temps. Impossible de se caler dans le moindre référentiel et heureusement qu'il ne sentait pas le mouvement de la rotation de la Terre, de toute façon à l'époque la Terre était plate et bien fol serait celui qui dirait le contraire ! Une assiette plate avec des océans et des mers qui se déversaient dans le vide. Timothée en était là de ses réflexions et se demandait même si son frère avait vu le bout du monde. Il entendait vaguement que cela causait autour de lui, il appréciait de voir son peuple se donner dans les vignes, il avait noté les noms de participants pour offrir une belle bouteille des vendanges de 1466 l'année prochaine, lorsque le vin aurait suffisamment attendu dans les tonneaux de chêne.

Finalement, Alexandre lança un jeu enfin tenta de lancer quelques choses et Timothée manqua de recracher son verre de vin tant la scène était hilarante. Non vraiment. C'était amusant. Il but une première gorgée de son verre à l'annonce de la phrase d'Alexandre.

"Quoi ?! Me r'gardez pas comme ça ! J'ai du m'interposer entre Eléa et une paire de botte ! Elle voulait utiliser tout le magot que j'avais gagné en vendant les attrapes-pigeons de farce et attrape de mon paire et Eléa voulait tout dépenser dans des bottes ! Alors..."


Il leva son verre à la santé d'Eléa, de sa soeur qui lui manquait terriblement et qui manquait bien des choses dans la famille. Au loin Bélisaire discutait avec Alexandre, fallait-il prévenir Belisaire que si il commençait à discuter avec Alexandre cela pouvait ne jamais se finir ? Si Belisaire survivait à une discussion avec Alexandre, il pouvait au moins avoir le mérite de recevoir un travaux supplémentaires de valider. D'autant plus qu'Alexandre était parfaitement bourré. Il sourit à Bélisaire et l'applaudit, cela méritait au moins un oscar ! Oscaaaar ! Ah voilà ! Après un filleul César, si il avait un fils il l'appelerait Oscar et il ferait des cérémonies ! Il remettrait des Césars et des Oscars !


"Je crois que tu dois boire chère soeur ! Qui m'a tiré par l'oreille sur des cailloux au Mont ? Parce qu'elle pensait que je lui apportais un bâtard ? Moi ? MOI ! Moi qui déteste les bâtards ! T'en apporte un ! Cela serait se foutre de la gueule du monde et du KER !"


Il ne disait pas cela pour elle, pour lui Carmen était légitime, c'était juste un léger problème d'ordre héraldique et elle n'en était absolument pas responsable. D'ailleurs, est-ce que le fait de fournir un faux document qui pourrait paraitre plausible permettrait à la branche de Carmen de ? D'ailleurs tout en disant cela il sourit à Belisaire et agita les doigts de sa main libre. Message subliminal ! Hé ouais coco ; tu l'engrosses hors du mariage t'es mort ! Tu découvriras la joie des tortures hispaniques ! Bon dieu ! Il fallait vraiment que Timothée arrête de boire, il commençait à se parler à lui-même dans sa propre tête et il commençait à imaginer des plans de truands diaboliques ! Il se tourna vers Jules qui "courtisait" ou plutôt racontait de belles choses à Maywenn. Voilà qui ferait certainement plaisir à la jeune veuve.

"Ah l'une des premières cuite de mon écuyer ! Puisse-t-elle être..." Il marqua une pause avant de reprendre. "La première des dernières." Il y avait la soeur, il ne fallait pas encourager à la boisson. Puis alors que Carmen lui demandait ce qu'il avait fait des bouteilles.

"Hein ??? Quoi ??? Changer les bouteilles ? Mais non ! Tu tiens trop bien l'alcool ! Mais il est vrai que je suis à peine joyeux !"

A peine... A peine ! Mon cul ouais que t'es à peine joyeux ! T'es torché, tu imagines n'importe quoi dans ta tête et tu titubes ! Tu n'as même pas proposé de phrase pour le jeu d'Alexandre. Il leva son verre presque vide et le termina en vue de sa prochaine phrase.

"Je n'ai jamais ! Maiiiis aloooors jamais pensé que ma soeur retrouverait un gars bien ! "
Athenais.de.silly

Le temps était passé si vite. A peine avait-elle cligné des yeux que déjà elle n'était plus auprès de Timothée et Alexandre au travers d'une porte mais bien avec tous à partager un moment enivrant. C'est ce qu'elle aimait chez les Serna. Cette sincérité et ce bonheur pur que rien ne pouvait motiver autrement que par l'amitié sincère et dénué d'intérêt. Il n'y avait pas de rapprochement pour des fiefs en Ile-de-France pour quelques mois. Personne pour se dire ami lundi et indifférent ou critique le vendredi, faute d'un susucre suffisamment gros. Ce sont ces valeurs là qu'Athénaïs appréciaient par dessus tout car elle ne requerraient aucun léchage de fessard, la Princesse l'était mais n'avait pas besoin de le dire, ou de se le faire dire pour que cela existe. En fait, ce n'était pas le point vital de sa vie. Elle préférait amplement ces champs ouverts sur leur générosité. Ces instants volés de plaisir dans les vignes où Alexandre buvait trop pour son âge et on l'excusait pour cela, à la joie des convives et celle de Carmen. Mieux encore les sourires de Tim.

Tim...

Sans le vouloir elle avait formulé le prénom du Serna et lui sourit un brin contrite. Après tout elle aussi avait les céruléennes brillantes de ce je-ne-sais-quoi de fête. Visiblement ledit homme semblait être un des seul Serna capable de discuter sans partir dans des élans lyriques. Quoique... Entre Jules pété qui parlait à Maywenn et Alex qui en faisait autant avec Bélisaire, notre déesse Grecque avait toutes les raisons de penser que le chef de famille qui lui faisait quasi face finirait lui aussi par partir dans des théories bien à lui. Et ça ne manqua pas.

Toujours paisible, sirotant bon vin des vignes de la Mesnie et ne boudant aucunement les mets offert, la brune continuait ses découvertes tout en portant une attention exacerbée à son entourage. Quand le Baron ajouta encore et encore des propos, la jeune Duranxie porta une main sur son avant bras comme on le ferait pour motiver un message tacite. Les billes bleutés partirent vers les branchages. Elle détournait l'attention en ajoutant tout bas.


Ecoutez, les oiseaux, la brise, nous ne sommes pas seul.

Bah quoi, pour éviter des meurtres on parle de pluie et beau temps, et vu comme c'était parti il était franchement temps de se dire qu'il fallait fermer les vannes.

_________________
Watson


Alexandre écoutait attentivement Belisaire, il devait s'assurer que c'était un homme bien et puis il devait réussir les douze travaux !
Le premier étant de suivre à une discussion avec le plus jeune de la quarte, Alexandre s'en donnait donc à cœur joie et puis cela lui permettait d'apprendre à mieux connaitre celui qui pourrait devenir un jour un potentiel beau-frère !


Si vous ne l'êtes pas vous aurez affaire à bien du monde !
C'dans votre intérêt vous savez !
Mais vous m'semblez quelqu'un de bien !


Il écouta de nouveau attentivement, opinant du chef pour montrer qu'il suivait le cheminement de la pensée de Belisaire.
Il fallait qu'il imagine une dame qu'il aimait, n'aimant pas encore de femme, il prit en exemple Cerise, après tout c'était une amie plus que très proche, une cousine même !


J'ai imaginé une femme !
Enfin une jeune fille, je suppose que cela fonctionne aussi même si je ne l'aime pas ?
Enfin pas dans le sens de "pas aimer" mais pas dans le sens des sentiments amoureux pour l'épouser !
Voyez pour que votre discours soit cohérent pour moi je dois imaginer avec quelqu'un de très important pour moi, j'ai donc choisi ma cousine Cerise, elle a mon âge.
Je l'aime, mais pas comme un amoureux ?


Là il fallait espérer qu'Alexandre n'avait pas trop perdu Belisaire sinon le pauvre !
Cependant, si le discours se tenait, Alexandre avait du mal à l'imaginer auprès d'une femme Serna.


Hum !
Pour une femme normale cela se tient.
Le problème des Serna, c'est que les femmes aiment ou plutôt acceptent et assument jusqu'au bout les conséquences de leurs actes et elles vont au bout de leurs idées et de ce en quoi elles croient.
Alors elles seront touchées par la proposition, mais je crains qu'elle ne vous assomme pour vous empêcher de vous faire torturer à sa place.


Il savait de quoi il parlait.

Et n'espérez pas que le mariage vous sauve aussi !
Voyez ma cousine Alethéa était une Licorne et son mari était un poitevin, il s'appelait Eragon. de Lisaran, c'était même à un moment le Héraut du Poitou je crois.
Hé bien figurez-vous que pendant la guerre du Ponant l'époux et l'épouse était dans deux camps !
Ma cousine Alethea n'en a eu cure, elle a combattu contre son propre époux, si un jour vous deviez avoir des convictions différentes de Carmen, des convictions qui vous mènent dans deux camps opposés, vous pouvez être pratiquement sûr que Carmen se comportera comme Alethea.


Il avait entendu sur l'amour et l'excitation, mais il ne voyait pas bien où il voulait en venir ou au contraire ?
Alexandre ne glissa pas sur le terrain il avait du mal à imaginer sa marraine nue comme un vers de terre dans les bras d'un homme tout aussi nu qu'elle !
La conclusion le fit sourire.
Il attrapa son verre qu'il but d'une traite pendant que son jeu prenait un essor important.

Alors tous les sacrifices !
Mais pas celui de votre vie, elle risquerait de venir vous chercher dans votre tombe pour vous tuer de ses propres mains.


Il s'approcha de Belisaire et mit ses mains autour de l'oreille de Belisaire et lui glissa au creux de l'oreille un secret.

Elle a beaucoup souffert avec les hommes, alors je compte sur vous pour être le bon. Vous comprenez, je dois m'assurer que vous saurez être cet homme-là ! D'ailleurs Timothée vous dira à la fin de la journée si vous avez réussi le premier des douze travaux qui vous sont promis !


Il se recula et observa Belisaire tout en agitant les doigts de sa main en riant !
Mais voilà que Carmen voulait s'enfuir pour laver Hanna et puis Jules que faisait-il ?
Il faisait l'éloge à May !
Il se tourna vers Belisaire.


Bienvenu chez les Serna !
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Chien de Berger de son Althiesse Alexandre.
Vif d'or de son surnom grâce à sa cape de super-héros !
--Carmen_de_la_serna


        [Près d'Athéna et de Tim]


    Hanna juchée sur sa hanche, elle regarde son frère, une lueur de défi dans le regard, elle l'avait effectivement fait marcher sur les rocher, elle opine, se saisit d'un verre plein abandonné sur la table, le soulève,

      "A ton anniversaire, à César, à la Famille sous toutes ses formes !"

    Elle appuie d'un clin d’œil, car ce souvenir, bien qu'il s'agisse de sa lourde méprise, l'amuse aujourd'hui, au moins il était prévenu. Bâtarde elle-même, elle ne supporte pas que des parents puissent infliger cela à leur enfant juste pour partager un instant charnel.. Certain réparait leur faute par le mariage, d'autres non.. Alors elle espérait que si cela devait arriver au sein de la fratrie, ils auraient la chance comme elle de réparer l'erreur, qui parfois n'est pas le fait d'un péché propre à soi.. Elle boit cul sec son verre.

      "Satisfait Timothée ?"

    Un sourire et elle embrasse la tempe de sa fille, avant de la faire sauter sur sa hanche opposée, elle commençait à être trop lourde pour que la brune ne ressentent pas de tension dans le bas des reins.

      "Au bain Damoiselle !"

    Seulement voilà, le jeu reprend, elle ne voulait pas lambiner plus, devant s'occuper de sa fille, qui empestait la vinasse - rappelons-le...

      "Je n'ai jamais ! Maiiiis aloooors jamais pensé que ma soeur retrouverait un gars bien ! "

    La Serna fixe son frère, boira, boira pas et Alexandre ? Ben ouais Athénaïs pourrait tout à fait lever son verre pour Raimbaut, May avait-elle une sœur ? Jules pour Solène mais égoïstement c'est plutôt les deux têtes brunes qu'elle regarde, navigant de l'un à l'autre, Timothée qui se fait papouiller le bras par Athéna, justement ? Et Alexandre qui assomme certainement son invité, Bélisaire, avec bien trop de question du type : "Et si - tu ferais quoi.." Il le testait donc.. Peut-être que cela était bon signe, tout dépendrait des réponses assurément, toujours est-il que c'est finalement vers lui qu'elle posa son regard.

      A l'intention du Chef, les yeux toujours sur Bélisaire, un peu plus loin "piégé avec Alexandre : "Il l'est."


    Après l'aveu qu'elle lui avait fait devant la tombe de sa mère, peu d'homme aurait accepté de "perdre leur temps." Principes et fatalité avaient été confié, accueillies avec beaucoup de tendresse et de compassion, il l'avait touché.. Mais consciente que le premier travaux était en marche, elle ne devait pas interféré, et le laisser faire ses preuves devant ses frères.. Elle se l'est promis, cette fois, leurs avis seront consultés et décisifs.


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En deuil de sa Reyne
--Belisaire.


Les festivités allaient bon train. Les enfants s’abandonnaient au gré des oublis parentaux ou plus encore, si l’on devait en croire Carmen, à leurs erreurs. Toujours est-il que lui ne buvait pas trop au jeu lancé par Timothée. Sage ? Fallait-il le penser de fait ! Mais sa concentration était ailleurs. Alexandre le maintenait aux aguets et il se forçait de garder toute son attention.
Un bon point ! Belisaire semblait aux yeux de l’examinateur quelqu’un de bien. C’était un début. Il continuait à suivre.

    Une cousine ? Même Cerise je crains que ça ne soit pas la même chose. Il faut être amoureux. Si non ça ne fonctionne pas.

Bien sûr il éludait les probabilités d’ordre dirons-nous de « découvertes tous azimut » cela va s’en dire.
    Mais soit, faisons cela, laissez-vous porter par votre imagination. Je comprends c’est important de visualiser.

Même si cela pouvait jouer des tours à Belisaire quand lui aussi il laissait libre court à ses pensées vagabondes. Il écoute, il comprend et la perspective de se voir assommer par sa Serna, effectivement, laissait guère d’alternatives. Un choix cornélien ? Il avait le don avec ses questions. Quoi dire à ça ? Il se fait torturer, il se fait torturer quand même. Sacré choix ! Alors impatience qui pointait ou bien repoussé dans ses retranchements il sortit le plus naturellement possible.
    Effectivement le choix n’est pas simple mais à choisir je préfère me faire torturer par une Serna plutôt que de vivre avec l’idée d’avoir laissé torturer ma Serna.

Oui il avait dit « ma ».
    *Oh miséricorde ! tu as osé dire ça !*

Il se penche et dans un murmure.
    Je suis d’accord avec vous, je ne compte pas sur le mariage pour revoir ce positionnement. Ne vous en faites pas, je reste lucide sur cet état de fait. Quant au reste …

Et bien quant au reste … Il n’y eut pas de reste. Confusions en tous genres obligent. Timothée lance une saillie inattendue dont lui seul est maître et dont le propos peut à la fois piquer ou complimenter. Alors difficile de rester concentré qui plus est quand Carmen murmure une réponse tout en ne le quittant pas des yeux. Là, là à cet instant, il est présent mais nulle part à la fois. Interdit un moment, il entend vaguement ce qu’Alexandre lui dit.
    Souffert ? Oui … Ah oui ?!! …. Oh oui j’ai cru le comprendre ou le deviner plutôt. Loin de moi cette intention, vraiment.

Il ne la quitte pas des yeux lui aussi légèrement ému pour ne pas dire décontenancé. Mais voilà, Alexandre aurait le don de ranimer un mort. Une légende même pourrait sortir d’une telle aventure. Il parle de travaux …. A sa grande surprise.
    Travaux, quels travaux ? … Comment ça ? Ils ont déjà commencé ?

Les choses se précipitent et à cet instant il prend un verre, bien rempli, vraiment à ras bord, et l’avale d’une seule traite. A quoi il allait boire ? Les choix ne manquaient pas : a l’accueil d’Alexandre au sein de la famille, à la réponse de Carmen, au défi car après tout lui aussi avait trouvé une femme formidable, ou bien à l'espoir de retrouver un peu de contenance.
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Watson


Il nota dans sa tête les réponses de Belisaire, ce dernier avançait qu'il fallait que cela soit une amoureuse pour que la théorie fonctionne.
Voilà qui était bien embêtant pour son explication et sa démonstration, mais au bout d'un instant, il valida l'hypothèse.
Parfait songea Alexandre.
Il l'écoutait de nouveau, certes avec quelques grammes d'alcool dans le sang, il n'était pas toujours très concentré, mais il tentait de garder le cap !

Ah aaaaaaha !
Votre Serna !
Je ne sais pas si je vous autorise à l'appeler comme cela pour le moment !
Parce que le possessif est la récompense pour deux travaux achevés !
On va faire une exception pour aujourd'hui.
Ainsi je vous y autorise !


Il se gratta la joue avec son index avant de reprendre.

D'ailleurs vous avez de la chance, pour le moment le choix des Serna-filles pour les tortures est... Limité !

Puis un peu plus bas sur le ton de la confidence.

La torture préférée de Carmen est le berceau.
J'vous conseille pas d'essayer, généralement quand on en a terminé on va manger les pissenlits par la racine...
Ou dit autrement : il vous faudra quitter la chambre les pieds devant !


Il avait prévenu l'homme, maintenant il espérait que cela resterait vrai !
Il aurait bien bu un verre pour la remarque de Timothée, mais il voyait bien que si il prenait autre chose, il risquait de décorer d'une façon les chausses de ce cher Bélisaire.


Je prendrai bien un godet mais c'est pas possible !
Mais il est vrai que j'ai pensé que jamais une chausse serait trouvée pour Carmen !
C'est ce que disait Rick !
Une chausse !
Enfin… Heureusement que Bélisaire est plus qu'une chausse !
Parce que fraaaanchement !
Epouser une chausse !


Puis de revenir à Bélisaire.


Des travaux !!
Comme Héraclès-Hercule, des travaux qui prouveront que vous méritez Carmen !
Aujourd'hui était premier jour de travaux !
J'allais quand même pas vous prévenir, cela aurait faussé les résultats !


Alexandre laissa ce pauvre Bélisaire boire un godet et se tourna vers Timothée complètement beurré.

Chef ?
Est-ce que le premier des travaux : Boire de la Prune sans finir sous la table est validé ?

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Chien de Berger de son Althiesse Alexandre.
Vif d'or de son surnom grâce à sa cape de super-héros !
La.plume.


Le regard se dirige vers les branches qui se libèrent d'un feuillage devenu plus fardeau qu'utile, se colorant peu à peu en marron, et finissant par tomber. Les écureuils ne sont plus là, ils ont fait leurs provisions et vont doucement commencer leur longue hibernation. Il observe l'oiseau chanteur, et fixe sa soeur avec un léger sourire, avant de laisser glisser ses yeux sur Athéna, sa main se posa sur celle d'Athéna pour la remercier. La pauvre ne devait pas être tout à fait habituée aux conversations des Serna et encore moins aux conversations des Serna imbibés. Il observa Belisaire et Alexandre, piégé il l'était et plus que largement. Il s'approcha doucement, du duo, visiblement Belisaire semblait inquiet de découvrir le pot aux roses Serna.

"Comme vient de vous l'expliquer Alexandre, les Serna vous ont réservé douze travaux, ni un de plus, ni un de moins."

Il n'expliqua ni le pourquoi du comment ni du quoi. Carmen expliquerait à Belisaire si elle le souhaitait, cela lui appartenait, c'était sa vie. Il n'avait nullement le droit de parler à sa place.

"Rassurez-vous vous n'aurez pas de lion de Némée à étouffer ou d'hydre à tuer. Parce qu'une hydre ne se trouve pas à chaque coin de rue... Votre premier travaux consistait à survivre à un Symposium."

Il marqua une pause, un sourire à la main.

"Symposium est un autre mot pour définir le "Banquet de Platon". Dans la Grèce Antique un Symposium rassemblait les hommes."

A l'époque les femmes... Voilà quoi ! Et encore les Royaumes sont d'une modernité, puisqu'une femme pouvait faire bien des choses. Mais du temps de Platon, d'Aristote et des autres philosophes, il n'en était pas ainsi.

"Un Symposium se déroule après un banquet où chacun et chacune dans notre cas, pourra boire pour son bon plaisir. Ce Symposium s'accompagne de musique, de récital... Ce que n'avons point eu ici. Mais également de conversation. Conversation que vous avez eu la chance d'avoir avec Alexandre."

Il attrapa son verre et tout en souriant, il répondit à la question d'Alexandre.

"Ainsi, votre premier travaux était d'être le "parfait Symposiarque". Vous auriez pu être notre symposiarque, vous avez su boire avec modération et survivre à la Prune. Vous êtes un peu le "roi du banquet" et pour notre prochain Symposium, vous serez responsable de pourvoir en alcool. "

Il leur sourit à tous en levant son verre, voilà qui marquait le début des douze travaux de Belisaire pour gagner le droit d'épouser Carmen si elle le désirait, naturellement.

"Hé... Vous n'êtes pas obligé de faire comme les symposiarques de l'Antiquité, ne mêlez point d'eau au vin, je vous prie. Tout du moins dans mes amphores, dans votre vie, faites comme bon vous semblera !"

Car effectivement du temps de Platon, le symposiarque avait la responsabilité de doser le taux d'alcool dans le vin en ajoutant plus ou moins d'eau, il avait aussi le pouvoir de faire resservir ou non les participants au Symposium, un drôle de pouvoir, mais il avait souhaité rester dans les histoires de son enfance, dans ces petites choses de la Grèce Antique et de cette petite part de sang qui coulait en lui. Tous pouvaient féliciter Belisaire pour cette première performance, néanmoins le chef de famille n'en avait point terminé.

"Comme rien n'est figé et immuable, en ce beau jour d'octobre. Je peux vous annoncer que Belisaire a réussi un second travaux : survivre à une conversation avec Alexandre et en plus il était bien imbibé."

Il observa Alexandre avec un large sourire, il ne savait pas trop de quoi ils avaient discuté, mais connaissant Alexandre cela pouvait être tout et n'importe quoi. Après tout, Belisaire était le... Comment définir ce rôle ? L'ami de Carmen et Carmen la marraine d'Alexandre, alors sans doute qu'il souhaitait lui-même s'assurer que tout irait bien.

"Ainsi avec deux travaux... Vous gagnez le droit d'utiliser le possessif ! Mes félicitations !"
Belisaire_lablanche
Les mots prononcés par le chef de famille actaient donc le lancement officiel des olympiades. Afin de prouver sa valeur quoi de plus normal pour se faire accepter par sa belle-famille mais aussi pour montrer, démontrer sérieux et engagements. Puis après tout, il y avait en la matière de très bonnes nouvelles ; tout d’abord qui dit travaux dit déjà que l’idée n’était pas inenvisageable ; enfin, ils avaient débuté et avec succès ce qui déjà le rassurait quelque peu. Par contre la quantité avait assombri l’horizon. Belisaire se demandait ce qu’il avait bien pu prévoir en sus. Le symposium, soit. Rien de désagréable dans l’affaire bien au contraire. Peut-être simplement parfois à avoir eu besoin de tenir le fil conducteur de la conversation. Et le prochain il devrait régaler les palets. Les idées germaient et ma fois il pourrait y avoir amusement à assurer un tel service.
    Marier du vin et de l’eau ?!! Quelle idée ! Soyez assurer du contraire. Voilà un crime de lèse-majesté dont je saurai supporter d’être accusé.

Il sourit ensuite aux propos de Timothée et eut une attention particulière pour Alexandre.
    Je vous remercie. Un possessif heureux et qui sera utilisé avec zèle et démesure.

Il prit un verre plein, le leva.
    En tous les cas, merci pour l’accueil et le moment partagé. Ce fut … non c’est un vrai plaisir.

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Carmen_de_la_serna


        [Le 1er Octobre 1466]


    Les émeraudes couvent le Lablanche, les regards se rencontrent, elle meurt d'envie à cet instant de l'embrasser mais elle n'en fera rien, ils n'ont jamais sauté ce pas, ni aucun autre, ils prennent le temps pour chaque chose, entretiennent une relation épistolaire, parlent de l'avenir, du meilleur comme du pire, les obstacles qu'elle connait par avance et lui les accepte un à un... Ils chamboulant peut-être un peu l'ordre établie par les usages amoureux, jusqu'aux présentations aux proches. Elle avait choisi l'Anniversaire de son frère pour faire les présentations avec les membres de la Mesnie, commençant respectueusement par la matriarche, feu leur mère, sa marraine.. Ils ne font rien comme les autres mais toutes ses attentions, ses mots, la chaleur qu'il est capable de répandre dans tout son être avec un simple regard.

    Les bras se resserrent autour d'Hanna, l'enfant a bien profité de sa journée, elle niche doucement son minois dans le cou maternel, si bien que Carmen commence à la bercer dans ses bras, murmurant la comptine préférée de la fillette.. Un léger signe du menton, l'invitant à venir, à l'accompagner pour débarbouiller et baigner les enfants, César a lui aussi un coup de barre, il s'appuie contre elle et un pan de sa robe est étreint par les poings du bambin, priant lui aussi la Serna de le porter.


      "Oui César, un instant, Bélisaire va te porter, tu seras encore plus haut que Hanna."

    L'argument paru lui plaire, et cela permettait à la brune de s'échapper du jardin pour rejoindre le château, avec son compagnon, un doux sourire, Bélisaire avait semble t-il plus à sa famille et ainsi qu'à ses amis.

      "Vous vous en êtes très bien sorti, et deux travaux de validé, dès le premier jour, mes félicitations. Vous feriez donc bonne chausse pour moi, d'après Alexandre."


    Carmen rit, elle n'avait pas oublié qu'il pouvait - après validation d'Alexandre et sur-validation de Tim - user du possessif, elle devenait sienne, un peu plus chaque jour et ce malgré la distance que la Reyne mettait entre eux depuis maintenant plus d'un mois.

    A tous,
    "Rentrons, si vous voulez bien, les enfants ne tiendront pas plus longtemps."

    La nuit tombera dans quelques heures à peine, l'Automne est bien là avec ses couleurs chaleureuses, tant dans les arbres que dans le ciel, mais aussi la fraîcheur qui le caractérise ne tardera pas à chasser les frileux du jardin, son bras effleure celui de Bélisaire, ils remontent le jardin avec les enfants de la quinte génération afin de les baigner et de les coucher. La Serna veillera tard avec quelques verres de prunes et la compagnie de Bélisaire et des siens dans le salon continuant de festoyer pour l'Anniversaire de Tim, et sa nomination à la tête de la distillerie, le tout au chaud cette fois.

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En deuil de sa Reyne
Timothee
Un simple hochement de tête pouvait parfois en dire bien plus long qu'une tirade et au vu de l'état du Serna, il valait mieux s'en arrêter là, sinon il serait bien capable de réciter l'intégralité du panthéon grec et cela prendrait bien plus d'une heure, ou d'une soirée. Il avait réussi, mais il ne semblait pas prendre la mesure et la grandeur de l'aventure dans laquelle il se lançait. Le verre se lève et flirte avec les cieux, il observe le ciel et se demande combien sont là avec eux ? Combien veillaient sur lui ? Sur eux ?

Finalement, les vignes se vident, les serviteurs débarrassent et les restes ? Les restes seraient offert à la paroisse, ils le savent et cela fera bien des heureux, la pénurie n'est point à Mirefleurs, mais même si il essaye d'être honnête et juste, la misère ne s'éradique pas aussi facilement. Il divague et finalement il reste le dernier, il observe et fixe ces vignes ou ses vignes, les siennes, son héritage et il en vient à se demander si il saura être à la hauteur ?

LA question des héritiers, souvent critiqués parce qu'ils avaient des terres et des titres facilement, souvent décriés, parfois traité comme des sous-noble. Mais finalement, si il le pouvait en ce jour il donnerait ses titres et ses terres pour revoir sa mère et voir son père sortir de son monastère. Il lui rendrait Cournon, il lui plaquerait son blason sur le torse et lui dirait de reprendre son du. Il poussa un soupire et attrapa la dernière bouteille, fermant la marche derrière ceux qui avaient décidé de rester à la Seigneurie pour la nuit.

Le rideau tombera sur le petit salon où l'alcool coula de nouveau à flot et où les rires et l'intimité seraient gardés secrètement. Un moment qui leur appartenait et de toute façon vu la quantité d'alcool dans le sang, ils auraient bien été incapable de se souvenir de la discussion. La dernière fois qu'une soirée avait été si arrosée, quelqu'un était mort. Cette fois en serait-il de même ?


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