Matthis_serna
Début d'une phrase célèbre, d'un livre célèbre de Tolkien.
"Tu devrais lui écrire."
"Ouais ouais."
"Señor Matthis de la Serna-Marigny, si tu ne le fais pas ! Lo hago [je le fais] et je signe Aurélia Catalina de La Vega future Madame de la Vega-Serna !"
"Tu n'oserais pas !"
"Ah oui ? Perfecto [Parfait] ¡Lo hago!
Elle posa non sans montrer son exaspération son ouvrage de broderie, releva le nez et s'approcha vers le bureau où se trouvait plume, encrier et vélins, sa future belle-soeur était si prévenante, elle attrapa l'encrier et dans un regard de défiance, elle fit sauter le bouchon qu'elle posa sur le côté, laissant ensuite ses doigts glissés contre les plumes pour choisir la plume parfaite. Finalement, elle en attrapa une qu'elle leva, observant toujours son cher vis à vis. Sans le quitter des yeux, elle plongea la pointe de la plume dans l'encrier et l'approcha du vélin, elle allait toucher le vélin de la pointe de la plume quant un bras lui attrapa le poignet.
"Si tu écris à mon frère, j'écris à ton père et je lui donne la vraie version de nos fiançailles !"
"Imposible! Tou es donc sans coeur !"
Il s'approche d'elle, collant sa joue contre la sienne, retirant la plume de la main d'Aurélia et la posa sur le côté, il se permit de lui glisser au creux de l'oreille.
"C'est amusant comment ton accentuation hispanique revient quand tu es énervée."
"BASTARDO"
"Moi aussi je t'apprécie. Mais sois un peu raisonnable."
"Je souis razonable [raisonnable] ! Cela fait trois jours que tou dois loui écrire ! Et que tou ne lo fais pas !"
"Je sais, mais Timothée est..."
"Je sais, je sais il est... Déconcertant."
"Voilà !"
"Hé bien écris à Alejandro !"
Il poussa un soupire avant de se reculer, est-ce que toutes les femmes étaient aussi lucides ? Ou était-ce un trait hispanique, Carmen suggérait de bonnes choses et maintenant il avait Aurélia. Cette dernière se leva et lui tendit la plume ou plutôt lui colla la plume dont la pointe était couverte d'encre contre sa chemise blanche, il grimaça. Mais qu'est-ce qu'il lui avait trouvé à cette femme, il lui attrapa le poignet pour le retirer de sa chemise, il observa la tâche qui s'étalait, s'étirait alors que la fibre du tissus la buvait.
"Je profite, je ne suis pas encore ton épouse, je n'ai pas à laver ton linge. Promis quand nous serons mariés je ne le ferai plus."
Il approcha son front et le posa contre le sien, il laissa filer entre ses dents la sentence, terrible sentence.
"Ce n'est pas une, deux ou trois ou encore six chambres qu'il y aura entre les nôtres, mais bien deux auberges différentes."
Elle le regarda avec ses petits yeux de chat, elle espérait le faire craquer, mais cela semblait bien mal parti. Il ne dit rien, récupéra la plume et s'installa au bureau pour écrire à son frère.
"Je pourrai laver ta chemise." Se rendait-elle compte qu'elle avait dépassé les bornes ? Peut-être pas, mais l'idée de fréquenter deux auberges la peinait profondément, néanmoins le Serna mi-hispanique ne comptait pas lâcher et campait sur ses positions. C'était bien cela le problème avec ces deux-là, ils étaient incapables de rester quelques heures sans se chamailler. Ils s'aimaient autant qu'ils pouvaient s'agacer.
"Est-ce une ruse pour apprécier ma musculature ?"
Elle avait repris son ouvrage, elle releva le nez, s'arrêtant dans son mouvement.
"No, j'ai plus efficace qu'une plume. Même si là nous n'avons ni tempête ni navire, si tu vois ce que je veux dire."
"Et tu es priée de ne pas le mentionner quand nous serons avec mes frères."
"Je ne dis rien tant que tu ne le dis pas à mi padre." [mon père]
"Tu crois vraiment que j'ai envie de subir ce que ton père m'a promis ?"
"C'est bien le problème quand on est issu d'un peuple aussi friand de torture."
Elle éclata de rire et lui aussi. Matthis tout en rédigeant l'entête de sa lettre se demandait si il ne lui fallait pas non plus réfléchir et apprendre en détail ces fameuses fiançailles pour que cela paraisse naturel aux yeux de ses deux frères. Carmen avait été mise dans la confidence, elle était moins binaire que Timothée. Elle était nuancée.
La lettre quitta le Mont et le duo se prépara pour le voyage à venir. Mais avant cela, une dernière soirée avec la Duchesse de Normandie & du Mont s'imposait.
- Début Novembre - Mont Saint Michel
"Tu devrais lui écrire."
"Ouais ouais."
"Señor Matthis de la Serna-Marigny, si tu ne le fais pas ! Lo hago [je le fais] et je signe Aurélia Catalina de La Vega future Madame de la Vega-Serna !"
"Tu n'oserais pas !"
"Ah oui ? Perfecto [Parfait] ¡Lo hago!
Elle posa non sans montrer son exaspération son ouvrage de broderie, releva le nez et s'approcha vers le bureau où se trouvait plume, encrier et vélins, sa future belle-soeur était si prévenante, elle attrapa l'encrier et dans un regard de défiance, elle fit sauter le bouchon qu'elle posa sur le côté, laissant ensuite ses doigts glissés contre les plumes pour choisir la plume parfaite. Finalement, elle en attrapa une qu'elle leva, observant toujours son cher vis à vis. Sans le quitter des yeux, elle plongea la pointe de la plume dans l'encrier et l'approcha du vélin, elle allait toucher le vélin de la pointe de la plume quant un bras lui attrapa le poignet.
"Si tu écris à mon frère, j'écris à ton père et je lui donne la vraie version de nos fiançailles !"
"Imposible! Tou es donc sans coeur !"
Il s'approche d'elle, collant sa joue contre la sienne, retirant la plume de la main d'Aurélia et la posa sur le côté, il se permit de lui glisser au creux de l'oreille.
"C'est amusant comment ton accentuation hispanique revient quand tu es énervée."
"BASTARDO"
"Moi aussi je t'apprécie. Mais sois un peu raisonnable."
"Je souis razonable [raisonnable] ! Cela fait trois jours que tou dois loui écrire ! Et que tou ne lo fais pas !"
"Je sais, mais Timothée est..."
"Je sais, je sais il est... Déconcertant."
"Voilà !"
"Hé bien écris à Alejandro !"
Il poussa un soupire avant de se reculer, est-ce que toutes les femmes étaient aussi lucides ? Ou était-ce un trait hispanique, Carmen suggérait de bonnes choses et maintenant il avait Aurélia. Cette dernière se leva et lui tendit la plume ou plutôt lui colla la plume dont la pointe était couverte d'encre contre sa chemise blanche, il grimaça. Mais qu'est-ce qu'il lui avait trouvé à cette femme, il lui attrapa le poignet pour le retirer de sa chemise, il observa la tâche qui s'étalait, s'étirait alors que la fibre du tissus la buvait.
"Je profite, je ne suis pas encore ton épouse, je n'ai pas à laver ton linge. Promis quand nous serons mariés je ne le ferai plus."
Il approcha son front et le posa contre le sien, il laissa filer entre ses dents la sentence, terrible sentence.
"Ce n'est pas une, deux ou trois ou encore six chambres qu'il y aura entre les nôtres, mais bien deux auberges différentes."
Elle le regarda avec ses petits yeux de chat, elle espérait le faire craquer, mais cela semblait bien mal parti. Il ne dit rien, récupéra la plume et s'installa au bureau pour écrire à son frère.
"Je pourrai laver ta chemise." Se rendait-elle compte qu'elle avait dépassé les bornes ? Peut-être pas, mais l'idée de fréquenter deux auberges la peinait profondément, néanmoins le Serna mi-hispanique ne comptait pas lâcher et campait sur ses positions. C'était bien cela le problème avec ces deux-là, ils étaient incapables de rester quelques heures sans se chamailler. Ils s'aimaient autant qu'ils pouvaient s'agacer.
"Est-ce une ruse pour apprécier ma musculature ?"
Elle avait repris son ouvrage, elle releva le nez, s'arrêtant dans son mouvement.
"No, j'ai plus efficace qu'une plume. Même si là nous n'avons ni tempête ni navire, si tu vois ce que je veux dire."
"Et tu es priée de ne pas le mentionner quand nous serons avec mes frères."
"Je ne dis rien tant que tu ne le dis pas à mi padre." [mon père]
"Tu crois vraiment que j'ai envie de subir ce que ton père m'a promis ?"
"C'est bien le problème quand on est issu d'un peuple aussi friand de torture."
Elle éclata de rire et lui aussi. Matthis tout en rédigeant l'entête de sa lettre se demandait si il ne lui fallait pas non plus réfléchir et apprendre en détail ces fameuses fiançailles pour que cela paraisse naturel aux yeux de ses deux frères. Carmen avait été mise dans la confidence, elle était moins binaire que Timothée. Elle était nuancée.
Citation:
Mon cher frère,
me voilà de retour en Terre de France, je suis actuellement au Mont Saint Michel chez Carmen, elle a la gentillesse de m'accueillir chez elle. Timothée t'a peut-être parlé de mon précédent passage en coup de vent en Auvergne ? J'avais des affaires qui me pressaient et je n'ai pu rester plus longuement.
L'heure du retour a sonné et me voilà sur le départ, je suis accompagné pour ce second voyage et parce que je sais que tu n'en feras pas toute une histoire, puis-je compter sur toi pour préparer Timothée ? Parce que si la dernière fois je suis venu seul et si les fois d'avant j'étais avec Johann, cette fois je suis avec une dame. J'espère que tu n'as pas hurlé en lisant la phrase précédente, sinon je t'invite à inventer une diversion pour que l'esprit de Timothée se dirige vers autre chose.
Nous serons aux alentours du 10 novembre à Clermont, puis-je compter sur ta présence ce jour-là à l'Hostel, ainsi que sur celle de notre cher frère Timothée, l'imprévisible ? C'est important pour moi de vous voir tous les deux. J'ai des choses à vous dire et vous avouer. Tu pourras simplement expliquer à Timothée que j'ai des nouvelles. C'est suffisamment crédible pour que tu ne sois pas passé aux questions et que tu n'aies pas à mentir.
Nous resterons à priori plusieurs jours, peux-tu voir à préparer deux chambres éloignées afin que Timothée soit rassuré ? J'ose espérer que tu auras compris à travers ses lignes.
Fraternellement,
Matthis.
- A Alexandre de La Serna,
De Matthis de La Serna-Marigny,
Mon cher frère,
me voilà de retour en Terre de France, je suis actuellement au Mont Saint Michel chez Carmen, elle a la gentillesse de m'accueillir chez elle. Timothée t'a peut-être parlé de mon précédent passage en coup de vent en Auvergne ? J'avais des affaires qui me pressaient et je n'ai pu rester plus longuement.
L'heure du retour a sonné et me voilà sur le départ, je suis accompagné pour ce second voyage et parce que je sais que tu n'en feras pas toute une histoire, puis-je compter sur toi pour préparer Timothée ? Parce que si la dernière fois je suis venu seul et si les fois d'avant j'étais avec Johann, cette fois je suis avec une dame. J'espère que tu n'as pas hurlé en lisant la phrase précédente, sinon je t'invite à inventer une diversion pour que l'esprit de Timothée se dirige vers autre chose.
Nous serons aux alentours du 10 novembre à Clermont, puis-je compter sur ta présence ce jour-là à l'Hostel, ainsi que sur celle de notre cher frère Timothée, l'imprévisible ? C'est important pour moi de vous voir tous les deux. J'ai des choses à vous dire et vous avouer. Tu pourras simplement expliquer à Timothée que j'ai des nouvelles. C'est suffisamment crédible pour que tu ne sois pas passé aux questions et que tu n'aies pas à mentir.
Nous resterons à priori plusieurs jours, peux-tu voir à préparer deux chambres éloignées afin que Timothée soit rassuré ? J'ose espérer que tu auras compris à travers ses lignes.
Fraternellement,
Matthis.
La lettre quitta le Mont et le duo se prépara pour le voyage à venir. Mais avant cela, une dernière soirée avec la Duchesse de Normandie & du Mont s'imposait.