Alexandre_serna
Libération - Août 1466 - Hostel Serna à Clermont
Il est des histoires, il est des aventures qui se terminent bien, certaines moins bien et d'autres tournent au véritable cauchemar.
Mais lorsque le cauchemar s'arrête aussi brutalement qu'il est arrivé, qu'il libère les coeurs et qu'il libère les esprits de toute menace, le Soleil se fait plus brillant, plus chaud et le ciel plus joyeux.
Mais pour le moment, il était encore tôt, Alexandre était allongé dans la cour de l'Hostel Serna, les mains derrière sa tête, il observait les étoiles, cherchant celles qui brillaient plus que les autres.
Le ciel était gouverné par Arctos, la déesse du ciel étoilé et des constellations, il ne savait pas encore les reconnaître, ni même celles qui étaient susceptibles dapparaître dans le ciel d'août.
Un parchemin déplié trônait sur son torse, il souriait aux anges.
Alors qu'il faisait sombre et que les bruits de la nuit se faisaient encore entendre, qu'Augé n'était pas encore levé, il entendit une porte de bois grincer et s'ouvrir sur une lueur, Germain semblait se tenir là avec une lanterne.
Que fais-tu là Alexandre ?
Je souris aux anges.
Tu ? Tu vas attraper froid !
Je ne risque plus rien, le cauchemar est fini.
Le cauchemar ?
Alexandre se redressa, saisissant la lettre qui était tombée, il se tourna légèrement de côté et la tendit à Germain.
Vois par toi-même. C'est fini. Tout est fini. Le mal a été coupé.
Le jeune Serna observa le visage de Germain, les flammes dansaient sur le vieux visage ridé et finalement un sourire suivit d'un rire égaya la mine du Maestro.
Tu as raison, c'est terminé.
Je remerciais le KER.
As-tu fini ?
Oui. Je vais rentrer dans quelques minutes.
Germain inclina la tête et laissa le Serna qui souriait aux anges et qui de nouveau s'était allongé sur les pavés de la cour de l'Hostel Serna.
L'avenir serait radieux, il le sentait, il le savait, plus rien ne pouvait arriver maintenant.
La journée serait belle, même si il faudrait encore attendre un petit peu le retour de Timothée, de Jules et de Cerise.
Après de nombreuses minutes, alors que les premiers rayons du Soleil arrivaient.
Hélios arrive tirer par ses quatre chevaux.
Alexandre se redressa, la lettre arrivée la veille l'avait maintenu éveillé plus longtemps qu'il ne l'aurait imaginé, cela lui changeait des livres de médecine.
Il était maintenant temps de rejoindre la cuisine pour déguster une bonne brioche de la belle cuisinière.
Elle avait de long cheveux blond, blond comme les blés.
Il s'installa à la table, Germain se tenait face à lui.
Tu n'as pas dormi Germain ?
Non, je m'occupais de répondre à Grind.
Grind, tu parles de l'Intendant de Mirefleurs ?
Oui.
Que se passe-t-il ?
Il y a eu un problème dans une des caves du château.
Oh ?
Oui, quelque chose à grignoter le bois, il est pourri et percé et je ne parle pas du vin répandu sur le sol de la cave.
Cela doit sentir le vin aigre ?
Oui.
Il faut mettre de la sciure sur le sol pour absorbé le vin aigre.
Je lui ai dit dans la missive, il a du y penser.
Il faut commander de nouveaux tonneaux !
C'est en cours, c'est en cours.
Ne t'inquiètes pas ! Pour payer je sais exactement où il faut aller !
Où donc ?
Chez Ducorbo !
Le notaire ?
Oui, il y a une cassette là-bas.
Bien, mais je verrai avec votre frère.
C'est tout vu, j'mets ma main à couper qu'il dira oui !
Alexandre attrapa un couteau sur la table, trancha une bonne grosse part de la brioche, et croqua à pleines dents dedans.
Il pouvait même se rendre chez Ducorbo cela ne le gênait pas le moins du monde, bien au contraire !
Il songeait déjà où l'armure de joute de leur mère trônerait, dans le salon de l'hostel, non loin de la cheminée, là où elle aurait toujours du être, il avait hâte qu'elle arrive.
Qu'allait-il faire de sa journée ?
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Intendant de Servon en attendant de devenir Seigneur.
Il est des histoires, il est des aventures qui se terminent bien, certaines moins bien et d'autres tournent au véritable cauchemar.
Mais lorsque le cauchemar s'arrête aussi brutalement qu'il est arrivé, qu'il libère les coeurs et qu'il libère les esprits de toute menace, le Soleil se fait plus brillant, plus chaud et le ciel plus joyeux.
Mais pour le moment, il était encore tôt, Alexandre était allongé dans la cour de l'Hostel Serna, les mains derrière sa tête, il observait les étoiles, cherchant celles qui brillaient plus que les autres.
Le ciel était gouverné par Arctos, la déesse du ciel étoilé et des constellations, il ne savait pas encore les reconnaître, ni même celles qui étaient susceptibles dapparaître dans le ciel d'août.
Un parchemin déplié trônait sur son torse, il souriait aux anges.
Alors qu'il faisait sombre et que les bruits de la nuit se faisaient encore entendre, qu'Augé n'était pas encore levé, il entendit une porte de bois grincer et s'ouvrir sur une lueur, Germain semblait se tenir là avec une lanterne.
Que fais-tu là Alexandre ?
Je souris aux anges.
Tu ? Tu vas attraper froid !
Je ne risque plus rien, le cauchemar est fini.
Le cauchemar ?
Alexandre se redressa, saisissant la lettre qui était tombée, il se tourna légèrement de côté et la tendit à Germain.
Vois par toi-même. C'est fini. Tout est fini. Le mal a été coupé.
Le jeune Serna observa le visage de Germain, les flammes dansaient sur le vieux visage ridé et finalement un sourire suivit d'un rire égaya la mine du Maestro.
Tu as raison, c'est terminé.
Je remerciais le KER.
As-tu fini ?
Oui. Je vais rentrer dans quelques minutes.
Germain inclina la tête et laissa le Serna qui souriait aux anges et qui de nouveau s'était allongé sur les pavés de la cour de l'Hostel Serna.
L'avenir serait radieux, il le sentait, il le savait, plus rien ne pouvait arriver maintenant.
La journée serait belle, même si il faudrait encore attendre un petit peu le retour de Timothée, de Jules et de Cerise.
Après de nombreuses minutes, alors que les premiers rayons du Soleil arrivaient.
Hélios arrive tirer par ses quatre chevaux.
Alexandre se redressa, la lettre arrivée la veille l'avait maintenu éveillé plus longtemps qu'il ne l'aurait imaginé, cela lui changeait des livres de médecine.
Il était maintenant temps de rejoindre la cuisine pour déguster une bonne brioche de la belle cuisinière.
Elle avait de long cheveux blond, blond comme les blés.
Il s'installa à la table, Germain se tenait face à lui.
Tu n'as pas dormi Germain ?
Non, je m'occupais de répondre à Grind.
Grind, tu parles de l'Intendant de Mirefleurs ?
Oui.
Que se passe-t-il ?
Il y a eu un problème dans une des caves du château.
Oh ?
Oui, quelque chose à grignoter le bois, il est pourri et percé et je ne parle pas du vin répandu sur le sol de la cave.
Cela doit sentir le vin aigre ?
Oui.
Il faut mettre de la sciure sur le sol pour absorbé le vin aigre.
Je lui ai dit dans la missive, il a du y penser.
Il faut commander de nouveaux tonneaux !
C'est en cours, c'est en cours.
Ne t'inquiètes pas ! Pour payer je sais exactement où il faut aller !
Où donc ?
Chez Ducorbo !
Le notaire ?
Oui, il y a une cassette là-bas.
Bien, mais je verrai avec votre frère.
C'est tout vu, j'mets ma main à couper qu'il dira oui !
Alexandre attrapa un couteau sur la table, trancha une bonne grosse part de la brioche, et croqua à pleines dents dedans.
Il pouvait même se rendre chez Ducorbo cela ne le gênait pas le moins du monde, bien au contraire !
Il songeait déjà où l'armure de joute de leur mère trônerait, dans le salon de l'hostel, non loin de la cheminée, là où elle aurait toujours du être, il avait hâte qu'elle arrive.
Qu'allait-il faire de sa journée ?
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Intendant de Servon en attendant de devenir Seigneur.