Martin.cv
Au baiser, un sourire vient flotter sur mes lèvres. Sans hésitation, je le lui rends et je presse son bras dans un geste affectueux. Mon attachement pour la Lisreux est flagrant et je me contre fou de savoir si je peux choquer la ménagère au fond de sa chaumière. Arseline a toujours été là lorsque j'en ai eu besoin. Notre amitié et notre affection ce sont construites dans la douleur du deuil. Nous nous sommes épaulés durant des jours, des semaines et nous avons bu jusqu'à oublier qui nous sommes. Alors mon plaisir de la retrouver n'est pas feint. Mon plaisir se voit autant que celui de la Commingeoise.
Le compliment même si il est sincère est surtout donné pour voir le rouge monter à ses joues. Il est offert pour la voir bafouiller dans son malaise mais si je ne le faisais pas, cela ne serait pas comme d'habitude. Si je ne le faisais pas, ce serait un manqué et je ne peux pas me le permettre. Je me tourne enfin vers Geneviève qui se tient toujours non loin de moi avec un large sourire. Je le sais, elle ne m'a jamais vu ainsi, mais à dire vrai ici peu m'ont déjà vu avec un sourire aussi grand. Peu m'ont vu de bonne humeur plus de cinq minutes. Il n'y a pas à dire, je vais de mieux en mieux.
Mon sourire se fait taquin vers la Mini. Je sais pourquoi elle était partie. Elle était partie pour les même raisons que moi et à ce que je vois, elle semble avoir repris plaisir à vivre elle aussi. J'ai espoir d'avoir le plaisir de parler avec elle en intimité plus tard. Espoir de vérifier ce que je suppose et balayer une bonne fois pour toutes mes inquiétudes suite à ses lettres. Mon regard accroche par dessus l'épaule de Mary Lisa un autre visage qui m'est familier. Line. Ma marraine. Celle qui été venue jusqu'à Saint Girons pour tenter de me faire réagir. Celle qui m'avait vu m'effondrer et m'enfermer dans ma chambre pour ne jamais en ressortir. Celle qui me comprend d'un seul regard. Je la suis du regard tandis que son fils va la retrouver. Ce sera mon tour mais plus tard. Mon attention revient sur les deux jeunes femmes qui me tiennent compagnie.
Ne trouvant pas le visage de Kenny, le regard se porte à nouveau sur les retrouvailles du duo. Les azurs scrutent Martin avec intérêt. Il était bon de le voir ainsi. Son visage détendu, son rire et sa bonne humeur étaient habituellement réservés à leurs moments de solitude dans leurs bulles. Mais dès que l'isolement éclatait, le masque reprenait place sur son visage. Cette fois, il réussissait enfin à s'en soustraire. Il avançait. Quant à elle, les présences inconnues avaient plus tendance à l'angoisser qu'à la rendre joyeuse. Alors c'est un sourire poli qui s'installa sur le visage de la Comtesse pour saluer l'amie de Maxou, et la nuque fut légèrement courbée.
Oui le même "ravie" ou "enchantée" que Martin détestait. Mais ces formules toutes faites rendaient le tout un peu moins... froid ? Enfin, ça comblait quoi. Bref, on l'aura compris, niveau sociabilité elle est aussi doué que lui.
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- C'était une surprise, si il vous en avait parlé ça n'en aurait plus été une. Comme toujours, vous êtes ravissante.
Le compliment même si il est sincère est surtout donné pour voir le rouge monter à ses joues. Il est offert pour la voir bafouiller dans son malaise mais si je ne le faisais pas, cela ne serait pas comme d'habitude. Si je ne le faisais pas, ce serait un manqué et je ne peux pas me le permettre. Je me tourne enfin vers Geneviève qui se tient toujours non loin de moi avec un large sourire. Je le sais, elle ne m'a jamais vu ainsi, mais à dire vrai ici peu m'ont déjà vu avec un sourire aussi grand. Peu m'ont vu de bonne humeur plus de cinq minutes. Il n'y a pas à dire, je vais de mieux en mieux.
- Laissez moi vous présenter une amie, Arseline Lisreux. Une Commingeoise quand elle ne part pas traverser le royaume à la suite de mon Oncle.
Mon sourire se fait taquin vers la Mini. Je sais pourquoi elle était partie. Elle était partie pour les même raisons que moi et à ce que je vois, elle semble avoir repris plaisir à vivre elle aussi. J'ai espoir d'avoir le plaisir de parler avec elle en intimité plus tard. Espoir de vérifier ce que je suppose et balayer une bonne fois pour toutes mes inquiétudes suite à ses lettres. Mon regard accroche par dessus l'épaule de Mary Lisa un autre visage qui m'est familier. Line. Ma marraine. Celle qui été venue jusqu'à Saint Girons pour tenter de me faire réagir. Celle qui m'avait vu m'effondrer et m'enfermer dans ma chambre pour ne jamais en ressortir. Celle qui me comprend d'un seul regard. Je la suis du regard tandis que son fils va la retrouver. Ce sera mon tour mais plus tard. Mon attention revient sur les deux jeunes femmes qui me tiennent compagnie.
Ne trouvant pas le visage de Kenny, le regard se porte à nouveau sur les retrouvailles du duo. Les azurs scrutent Martin avec intérêt. Il était bon de le voir ainsi. Son visage détendu, son rire et sa bonne humeur étaient habituellement réservés à leurs moments de solitude dans leurs bulles. Mais dès que l'isolement éclatait, le masque reprenait place sur son visage. Cette fois, il réussissait enfin à s'en soustraire. Il avançait. Quant à elle, les présences inconnues avaient plus tendance à l'angoisser qu'à la rendre joyeuse. Alors c'est un sourire poli qui s'installa sur le visage de la Comtesse pour saluer l'amie de Maxou, et la nuque fut légèrement courbée.
- Le Bonjour, Geneviève de Sevillano, ravie de faire votre connaissance.
Oui le même "ravie" ou "enchantée" que Martin détestait. Mais ces formules toutes faites rendaient le tout un peu moins... froid ? Enfin, ça comblait quoi. Bref, on l'aura compris, niveau sociabilité elle est aussi doué que lui.
Rp à 4 mimines avec JD Mary Lisa
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