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[RP] Ils ont perdu, les doigts dans l'...

Archibald_ravier
"Malheureux au jeu, heureux en amour."
Il fallait bien se raccrocher à quelque chose pour éponger l'humiliation vécue la veille au soir, à la taverne du coin, en jouant aux cartes.
Il fallait bien se raccrocher à quelque chose quand le gage pour avoir perdu, c'était, je vous le donne en mille "courir à poil dans la neige". Oui mais.
Pas tout seul comme un con, non non non. En donnant la main à qui avait perdu avec lui. A qui ? A une femme ! UNE FEMME ENTENDEZ VOUS ?

Si vous avez vraiment besoin de savoir l'ambiance, Archibald se sent comme une Marseillaise en mineur jouée par un flutiste autodidacte, sans tact. Au moins.
Oh, ne craignez rien, ce n'est pas être à poil qui l'ennuie. Mais quand même, il se sent comme un producteur gros cigare qui lit le score à l'envers, et en plus qui a perdu son chien policier celui qui lui touche le pied chaque fois que c'est le premier temps.
En fait, pris un par un, les énoncés de ce problème n'en était pas un. De problème. Suivez un peu.
En fait, là, il se sent
définitivement
comme une bamba triste.
Mais vraiment. Le pauvre.
Courir à poil, encore, ça irait.
Mais là, le pauvre, ayez pitié ! Il se sent comme accord yougoslave auquel on aurait cruellement interdit l'entrée de la Belle Ferronnière, ou pire ! Comme Pierre le preneur de son qui rit sans envie parceque le client lui dit "écoutons hydrophilement", et ça c'est une blague tellement moisie que moi je viens juste de la comprendre après au moins la millième écoute de cette chanson que dis-je de ce sommet de... bah de l'utilisation innapropriée des boites à rythme, en fait.
Bref. Là n'est pas le propos. Il s'agit surtout de vous dire que bon, courir main dans la main avec une femme, ça passe encore.
Mais là... Là, il se sent vraiment, définitivement, comme une bamba triste. Comme, chais pas... comme un publiciste qui se dit plutôt mourir que Pluto Mickey.

Oh, être à poil dans la neige, ça irait encore. Même si on le sait, le froid c'est pas flatteur pour la virilité. Mais bon, de ce côté, Archibald avait vite su se faire une raison : chez lui, c'est vraiment pas la taille qui compte.
Non mais là par contre... il se sent comme un clip muet quoi ! Un où les seuls mots intelligents viennent d'un académicien qui dit
"je flippe, je flashe, je suis cool et j'ai les moules ainsi que les boules maman", vous imaginez un peu l'angoisse ?

Même courir dans la neige à poil ça irait, en fait.
Alors que là, soyons honnêtes deux minutes. Il se sent définitivement comme une bamba triste. Voir même definitly como una bamba triiiiiste en fait.
Je sais, c'est raide à imaginer. Raide comme... Non, pas comme ça, il va faire froid on vous dit.
A poil dans la neige. Main dans la main. AVEC UNE FAME !
Non mais alors là, vraiment, il se sent comme un vendeur d'instruments de musique auquel on vient de rapporter une guitare parce qu'elle sonne pas comme celle de Van Halen. Même si lui il connait pas Van Halen.
Ou pire, même. Il se sent comme, attendez, oui voilà, il se sent comme comme les 4 saisons de Vivaldi apres un compte donné très
fort et en Allemand "eins zwei drei vier". Même si il ne connait pas les Quatre Saisons lui, mais vous, imaginez un peu le truc !
Ah non mais vraiment, vraiment, depuisle début de cette affaire, il se sent, définitivement, comme une bamba triste.

Voilà. On est à l'aube, le convoi est sorti de La Teste et Monseigneur se marre déjà à l'idée de revoir le cul d'Archibald.
Monseigneur, c'est sa mule, au fait.
Mais j'précise, au cas où vous auriez imaginé qu'un évêque fasse partie du convoi. Y'a pas d'évêque. Mais y'a son amoureux, une fillette, et trois quasi inconnus.
Et Opaline, donc.
Avec qui il va devoir courir à poil dans la neige.
Pauvre Opaline, vraiment.

Il lui adressa un regard mi navré, mi amusé, alors que le convoi s'arrêtait en haut d'une petite butte.


Si on court jusqu'en bas, ça ira ?


A vue de nez, il y avait un très faible dénivelé et environ cent mètres à galoper pieds nu dans le froid. Risques de chute limités, et poudreuse à coller dans le froc de Jörgen en guise de représailles à foison.
_________________
Opaline.
Non mais dans quelle galère la blonde s'est fichue ! Bon jouer au ramponneau et perdre ça c'est une habitude pour la blonde qui n'a jamais vraiment compris ce jeu et joue un peu au feeling. Mais pourquoi ce soir elle a accepté alors qu'il y avait un gage ? Pourquoi ? Peut être parce qu'elle ne pensait pas qu'ils oseraient lui faire un gage compliqué bref elle pensait pouvoir les amadouer... surtout Jorgen. Alors comment en était elle arrivée là !!

Bah elle a perdu ! Et non contente de perdre, elle se coltine un gage et pas n'importe quoi non !! Le truc que même pas elle aurait imaginer faire un jour ! Courir main dans la main avec Archi dans la neige TOUTE NUE !! COMPLETEMENT NUE !! Même pas le droit de garder ses bottes ou même son bonnet !!

Non mais la blonde n'est pas pudique hein !! être nue n'est pas vraiment le problème. Le problème c'est d'être nue dehors en plein hiver dans la neige ! Imaginez la blonde, le mètre soixante, féminine, douillette et frileuse a un point qu'elle se trimballe avec un bonnet de laine enfoncé jusqu'aux oreilles , des mitaines, et une cape qui l'enveloppe complètement. Alors c'est vous dire que c'est pas de gaité de coeur qu'elle va le faire. Mais bon elle s'est engagée alors pas le choix. Et puis on lui a promis un câlin avant et un câlin après pour la réchauffer.

Mais quand ils arrivent en haut d'une petite butte et que le convoi s'arrête, la blonde grogne de nouveau en marmonnant emmitouflée : Pas déjàaaa !!!!

Si on court jusqu'en bas, ça ira ?

Le regard de la blonde passe d'Archi a la petite pente qu'ils surplombent puis a Archi de nouveau. La caboche de la blonde tourne a grande vitesse cherchant une raison de dire non mais sait bien que quoi qu'elle dise ça marchera pas et soupire exagérement.

Mouai on va dire ! Non mais tu te rends compte qu'il va falloir la remonter ensuite ?


Elle rechigne oui, la blonde n'aime pas avoir froid et là elle sent qu'elle va en baver avec ce gage et resserre sa cape autour d'elle en rentrant la tête dans les épaules. Mais quelle idée elle a eut d'accepter de jouer hier soir !! Et ses ciels se portent sur Jorgen mi exaspérée mi amusée espérant qu'il se marre et leur lance : c'était pour de rire !! Bah quoi on peut rêver non ?
Gendry.
Il avait gagné, ils avaient perdus. Il les avait battu à plat de couture. Ou comment résumer la soirée en une phrase.

Comment expliquer sa chance aux jeux ?

Son amant ne le faisait pas cocu, ça, il en était certain. Il avait une confiance aveugle en son beau brun.

Ses adversaires étaient trop nuls ?

Non plus, Opaline se débrouillait bien, si ce n'est qu'elle n'avait souvent rien dans son jeu, et que Jörgen, dans la même situation, sauvait le tout par une carte plus haute.
Et Archibald apprenait petit à petit.

Pourtant, le gamin avait gagné à plusieurs reprises, à presque chacune de ses parties. Contre Rolin, contre Casas, contre Opaline, encore contre Opaline et là, contre Opaline et Archibald. Il ne savait pas pourquoi, mais en tout cas, il en profitait.

Alors, lorsqu'il fut évoqué, que le ou les perdant devraient courir, nus dans la neige, il accepta. Il aurait du perdre, ses deux amis se liguant contre lui. Mais non, il avait gagné. Alors il avait été convenu, malgré la volonté d'Opaline qui tentait coûte que coûte de ne pas faire ce gage, qu'il se déroulerait à l'aube, devant leur convoi.

Alors, au petit matin, alors que le convoi avançait, que le gage se rapprochait de plus en plus, sourire moqueur étirait les lippes du brun. Il avait hâte.
Bon il faudrait regarder Opaline aussi, pour ne pas attirer les soupçons, mais il verrait son amant, courir nu dans la neige, et ça, il avait hâte.
Il avait hâte aussi. Hâte de voir la tronche que son amant allait tirer lorsqu'il serait main dans la main, à poil, avec la blonde, miches et chibre sautillant.

Une fois arrivé à la butte, sourire s'intensifia et croisant les yeux bleus d'Opaline, il la nargua, fortement amusé :

- Hop hop hop ! On attend ! On veut voir le soleil se lever accompagné de trois lunes, nous !
Opaline.
La frimousse se plisse et la langue insolente sort de son antre chaud en réponse à Jorgen suivit d’un gnagnagna de la blonde, alors même que son regard s’illumine d’une lueur d’amusement et de bravache. Elle continuerait bien a résister encore un peu mais ils seraient bien capable de la déshabiller de force et Archi de la trainer derriere lui. L'image d'un Archi nu trainant dans la neige la blonde par les cheveux la fait glousser bêtement mais au moins son humour est revenue.

Alors accroche toi Jorgen tu vas être éblouis !

Bon pas tout de se marrer, mais quand il faut y aller, faut y aller. La blonde ne prend pas son temps pour se dessaper. Plus vite elle en aura terminé de ce gage, plus vite elle sera de nouveau bien au chaud. Debout sur la charrette, elle retire bonnet, bottes, braies, bas, pull et chemise, se tortillant sous sa cape qui a la mérite, de la cacher à la vue des hommes, mais et c'est le principal, surtout de la protéger encore du froid un peu.

Jesse ! Je te confie mes vêtements ! Garde les au chaud hein !

Comment ? Elle s'en fiche, le principal c'est qu'elle puisse vite les remettre a son retour. Les mitaines sont ôtées en dernier. Il ne reste qu’un seul rempart au froid : la cape mais elle attend le dernier moment pour la retirer. Moment qui se rapproche de seconde en seconde.
Un regard vers Archi pour voir ou il en est et les épingles qui retiennent ses boucles blondes en chignon sont retirés pour laisser cascader jusqu’au bas des reins sa chevelure qui retrouve la liberté et ses ondulations naturelles qui couvrira en partie son corps. Bah quoi ? Archi a ses poils, elle a ses cheveux.

Il n’est plus temps de tergiversé, et elle finit par descendre de la charrette ses petons se recroquevillant au contact du froid glacial de la neige alors qu'un long frisson la traverse des pieds a la tête. Serrant les dents, elle retire la cape la lançant a Jesse alors que tout son corps se hérisse, se tend, et sa peau frissonne prenant l’aspect de chair de poule très peu esthétique. Le corps mince et délié blanc comme la nacre en hiver, est dévoilé sans pudeur aux yeux des autres. Seules imperfections sont les cicatrices qu’elle ne peut cacher à sa hanche et sur son sein gauche. Eve blonde insolente dans sa nudité, elle reluque Archi une seconde et lui tend la main, tremblante de la tête aux pieds déjà mais tentant un sourire crispé.

Je..je suis prête !

Ouai non en faite la blonde est pas prête du tout, comment courir dans la neige alors qu'elle n'a qu'une envie, c'est de remonter dans la charrette et se mettre en boule sous une tonne de fourrures pour se réchauffer. Pourquoi elle a accepté !!
Archibald_ravier
Baby this time
there's no retreat
there's no surrender


Bien. Le grand moment arrivait.
Il était temps de virer ses fringues, ce qu'il fit avec le plus grand soin, comme sa camarade de loose.
Parce que, pas fou, il avait envie d'avoir chaud immédiatement après avoir cavalé à poil dans la neige. Avec un médecin personnel barré à l'autre bout du royaume, c'était pas le moment de chopper la glairette.
Il plia donc soigneusement son linge sur le banc de la petite roulotte familiale, coulant de temps en temps un sourire amusé vers Opaline, qui affichait un air sur d'elle.


Girl we need some
Girl we need some
Action!


- Fait frisquet quand même, hein ?

Nu comme un ver - un ver à fourrure ! - Archibald se dirigea vers la charrette d'Opaline pour l'aider à descendre. Il sautillait fort élégamment d'un pied sur l'autre pour ne pas se geler les deux en même temps dans la neige. C'était... charmant. Tout à fait charmant. Et au pied de la charette il se retrouva face à une Opale qui n'avait absolument pas besoin d'aide pour descendre et une cicatrice là au niveau de la hanche qui avait quelque chose de fascinant. Il l'entendit à peine, et mit dix bonnes secondes à réagir.


- Prête ? On y va quand tu veux, alors.

Il pressa les doigts fin entre les siens.


If we re gonna make it like a true survivor
We need some
Action!


Et surtout, en courant on a moins d'risque de se les geler.

____
* traduction pour les plus courageux.
_________________
Opaline.
La blonde n’aurait pas dit frisquet. Plutôt froid glacial ça oui elle aurait été d’accord. Non mais chaque expiration qu’elle fait donne l’impression qu’elle fume tellement le nuage blanc est dense. Mais non elle n’exagère pas la blonde ! Je rappelle que c’est l’hiver, très très tôt le matin et qu’ils sont à poils dans la neige !

Quand il fixe sa cicatrice, elle doit se contrôler pour ne pas la cacher instinctivement. Cela faisait tellement longtemps qu’elle ne s’était pas ainsi dévoilée à la vue d’autres personnes qu’elle avait oublié le poids d’un regard sur ces cicatrices physiques. Elle se rend compte qu’elle avait retenu son souffle dans l’attente d’une remarque mais quand il lui serre la main, elle inspire doucement et hoche la tête.

Alors c’est parti !

Un pas puis deux, les pas s’allongent alors qu’elle attaque la pente neigeuse. Et là vous voyez le générique de la petite maison dans la prairie avec les gamines qui dévalent la colline ? Bah transposez cela en hiver avec un couple nu qui cours comme ils peuvent dans la neige en se tenant la main et vous avez une idée de la scène. La blonde ne sent plus ses pieds anesthésiés par le froid. Sa poitrine ballote à chaque enjambée et le fait que courir main dans la main avec un homme dont les enjambées sont plus grandes la déstabilise, que le sol sous la neige est plutôt inégal, et que parfois elle glisse, la blonde manque plusieurs fois de se rétamer laissant échapper à chaque fois des cris aigus qui s'envolent dans les airs tout en agrippant instinctivement la main qui la tient bien heureusement.

Si elle n’était pas aussi attentive à ne pas s’écrouler dans la neige, sur qu’elle aurait pu imaginer la scène plutôt drôle qu’elle représentait avec Archi a courir, sautiller et tanguer, bras écartés pour garder l'équilibre tout en dévalant la butte. Mais elle ne pensait a rien d’autre que le but à atteindre et ne pas perdre l’équilibre. Et surtout en espérant qu'Archi ne tombe pas en l'entrainant avec elle.
Archibald_ravier
On n'va pas s'mentir, ils sont quand même vachement moins glamour que ça.
Même si la pente est un peu pareille. Mais couverte de poudreuse. Et avec deux gugusses qui courent main dans la main, et finissent par se casser la gueule tout pareil quand même.

Parce que oui. Pieds nus dans la neige, forcément, ça glisse. Alors Archibald a beau essayer de stabiliser Quand Opaline dérape, ben... des fois, c'est lui qui glisse. Chacun son tour, somme toute. Il réussit à rétablir l'équilibre in extremis à chaque fois.
A chaque fois, sauf une !
Donc oui, Archibald finit par déraper, et méchamment. Et comme il est plus lourd qu'Opaline...
Zouiiiiift !

Il roule boule dans la neige, entrainant sa comparse et refermant par réflexe les bras sur elle pour la protéger des chocs. Ce n'est qu'au bas de la pente qu'il se souvient qu'ils sont nus, et qu'il la relâche brusquement, se redressant pour s'épousseter. Il déplorera plus tard quelques contusions, mais pour le moment, rien, rien n'est pire que la morsure du froid. Enfin si en fait, il y a pire : la honte d'avoir chu. Tout nu. Sur une femme. Une fÂmme vous vous rendez compte ?


Ahum. Tout va bien, Opaline ? Rien d'cassé ?


Parce que bon, si elle s'est pété un truc, ça sera quand même à cause de lui. Et y'a trois hommes en haut de la colline, très occupés à se rincer l'oeil, et tout à fait prêts à lui péter les dents si elle est blessée.
_________________
Opaline.
Elle est encore vivante ! Allongée de tout son long dans la neige, les yeux fermés, la blonde tente de reprendre son souffle et d'évaluer les dégâts. Elle ne semble avoir mal nul part. Enfin façon de parler. Elle ouvre un oeil puis l'autre et sourit bêtement en voyant Archi debout a s'épousseter partout pour ôter la neige.
La jambe droite se pli alors qu'elle se redresse sur les coudes en grimaçant. Elle va être toute courbaturée la blonde après cette chute. Lentement elle s'assoit et frissonne violemment alors que le froid la saisie d'un coup et elle resserre ses bras autour d'elle frottant sa peau gelée. Si pendant qu'elle courait elle ne ressentait plus vraiment le froid mais plutôt la chaleur de l'adrénaline de la course, là c'était tout le contraire. Et sous la morsure du froid, les larmes embuent ses ciels alors même qu'elle répond en claquant des dents.

ça.. ça va.. j'ai ri..rien de cassé.


Elle en bafouille de froid tandis qu'elle se relève en tremblant. Plus de peur que de mal. Même si sa peau à certains endroits comme les fesses, le dos et les cuisses commence a rougir vivement du frottement de la neige. Demain elle aura surement des bleus mais rien de méchant. La joie d'avoir une peau qui marque vite. Pour autant elle réalise que sans Archi pour la protéger des chocs, elle aurait eut plus de bobos. Bon sans Archi peut etre qu'elle n'aurai pas non plus fait un roulé boulé dans la neige. Mais c'était de sa faute a elle aussi, elle aurait du lui lâcher la main au lieu de s'y agripper avec l'énergie de désespoir pour tenter de le retenir comme une idiote. Elle savait bien qu'elle faisait pas le poids.

Mer..ci de m'avoir protégé.

Tout comme le brun, elle se tapote et se secoue la tête pour ôter la neige qui lui colle dans les cheveux. Elle est trempée et gelée mais entière. Les bras serrés autour d'elle pour tenter de se réchauffer en se frictionnant les bras, elle le regarde en coin à moitié caché par ses mèches blondes, pour ne pas qu'il voit qu'elle a envie de pleurer puis fronce le nez en reniflant légèrement et lève le museau vers le haut de la colline.

Faut re.. remon..ter main...tenant...?

Ouai alors là la blonde est plus du tout sur d'y arriver et cela s'entend dans sa voix hésitante et hachée. Un bon feu, un bon bain bouillant et ne plus toucher de la neige pendant 10 ans ! Voilà ce qu'elle voudrait la blonde là tout de suite.
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