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[RP] Voyager c'est naître et mourir à chaque instant *

Ode...


    Après des semaines de mi conscience, enfin Ode revient d'un lieu qu'elle ne souhaite à personne. Un mal inconnu, une douleur présente mais inexplicable.
    La jeune femme a prié tant prié pour revenir au monde des vivants, pour ne plus souffrir pour vivre simplement. Quand enfin ça arrive, la jeune femme est larguée totalement où est elle? Avec qui? Sont-ils toujours à ses côtés? Ont-ils supporté sa maladie?
    Quelle maladie aucun nom n'est pas posé mais elle survit des semaines durant sans pouvoir mot dire ni même maudire qui que ce soit.
    Pourtant, elle a en mémoire ses paysages magnifiques, elle a en mémoire le sourire de ses amies et amis, elle a une mémoire des événements sans pour autant les avoir vécu pleinement.
    Elle aurait voulu crier mais Ode ne l'a pu!
    Elle aurait voulu écrire à sa nièce mais pareil ce fut impossible.
    Quelle détresse!
    Quelle douleur!
    Personne ne pourrait comprendre le désert qu'elle a traversé parfois avec un sourire con.
    Mais elle vit!
    Elle est vivante n'en déplaise à certains!
    Elle sourit!
    Elle rit!
    Elle déconne!
    Elle est en vie!
    EN VIE!
    Heureuse et en vie!
    Plusieurs jours de bateau, elle n'a rien compris, elle s'est laissée emportée par le mouvement, confiance en Sa Duduche, confiance en ses amis, elle a suivi le mouvement sans rien dire juste qu'elle est heureuse d'être avec eux malgré son mal être!
    Jamais elle ne pourra remercier comme il se doit ses amies et amis, jamais!
    Toujours là pour elle malgré la difficulté, si ça n'est pas de vrais amis qu'est ce?


Sanctuaire de Taurins


    Descente de navire après des jours sans manger où la pèche s'est faite sans se faire, la soif, la faim... Qui n'a jamais connu la faim ne peut le comprendre. BREF!
    Ode de descendre d'un navire pour contempler le paysage.
    Magnifique!
    MAGNIFIQUE!

    L'endroit est sublime et plus encore en observant les navires présents sur place.
    Son coeur bat la chamade en découvrant que sa nièce s'y trouvent!
    Que son ami Abbechamel et le Duc aussi s'y trouvent.
    Même Pat!
    Tous les gens qu’elle aime se trouve au même endroit!
    C'est si Beau
    Paysage magnifique au point qu'elle ne pourrait le décrire en détail, subjuguée qu'elle est de l'endroit au point de demander à sa duduche d'en faire un lieu Breton!

    Puis la surprise d'y découvrir la présence d'amis et surtout une présence qu'elle adore,sa nièce, Roxane...
    Son coeur s'emballe, les voir, les serrer dans ses bras, papoter un moment mais non pas possible... Quelques missives mais c'est tout et ça c'est dur.
    Si elle est heureuse avec Sa Duduche, Titi, Cath et les autres, il n'en reste pas moins qu'elle aime Roxou, et apprécie Ab et le duc....Un soupir quand déjà on attend d'elle autre chose.
    Une boule à l'estomac en sachant qu'ils partiront avant même qu'elle puisse les prendre dans ses bras...
    Pourtant Ode doit suivre même si elle aurait vraiment aimer passer du temps avec eux.
    Alors elle se console comme elle peut.
    La beauté de l'endroit.
    Superbe... Vraiment, tout paysage a son charme mais là c'est inimaginable.
    LA mère qu'elle est sans jamais l'être un jour remercie le Seigneur de pareilles visions.
    Alors elle est là, assise, silencieuse devant l'immensité de la nature.
    Ode contemple, sans pouvoir prononcer quelques mots que ce soit.

_________________
Zakarine
Sanctuaire Taurin, Lundi 27 Mai 1467






Ah ça c'était certain! La nuit était propice aux rêveries en tout genre et, surtout, au repos bien mérité après une longue marche en terre inconnue. Piteşti, bientôt la ville mythique de Snagov et son fameux camp du Khan, leur premier véritable objectif. Manque de bol... Une fois arrivés en ville, on leur apprit que le camp se trouvait bien plus loin, à l'Est. Pour cela, ils devaient passer par Sulina, le port de Valachie. Ils décidèrent de s'y arrêter à leur retour du fameux camps. Sur la route désertique, ils rencontrèrent deux oasis. Zakarine n'avait encore jamais vu ça. La Rousse était émerveillée par tant de beauté. De l'eau au beau milieu du désert, c'était tout simplement magique. Mais, pour le moment, ils étaient trop impatients d'atteindre leur but. Ils ne profitèrent donc pas du site comme ils auraient dû.





La troupe continua à marcher tout en accélérant le rythme. Depuis le temps qu'il en rêvaient, ils le firent enfin le samedi 27 Avril sans encombre! Le terrain n'était pas aussi miné qu'elle avait entendu dire et c'était tant mieux... En même temps, les Trégorrois avaient reçu le soutien de l'amie de la Bretagne, l'Amirale Tanissa sans qui ils n'auraient sans doute pas survécu à l'armée qu'ils avaient croisée quelques jours plus tôt.

Spoiler:


La Duduche était excitée comme une puce.. et elle n'était pas la seule! Des fumerolles s'échappaient encore des restes des nombreux feux de camps. Zakarine n'hésita pas à en faire un elle-même afin de nourrir ses amis. Les habitations et les gens étaient différents de ceux qu'elle connaissait mais elle en avait pris l'habitude, depuis qu'elle traversait les Balkans. Finalement, ils étaient aussi accueillants qu'ailleurs. Elle alla sur le marché acquérir le fameux soc dont elle avait tant entendu parler. Toute contente, elle s'octroya une petite faveur en achetant une poignée de cerises et de châtaignes. Le plaisir fut de courte durée lorsqu’un vieux fou l’appréhenda. Il lui hurla des paroles incompréhensibles, la traitant de petite, de sans grade pour finir par la remballer en la traitant de tocarde. Sur le coup, ça l'avait plutôt énervée mais après, elle finit par comprendre qu'il n'avait plus toute sa tête et qu'il avait bien dû souffrir pour en arriver à insulter les visiteurs de l'endroit. Des fadas, il y en avait dans tous les villages et celui-ci ne dérogeait pas à la règle.

La charrette chargée des socs achetés par le groupe, même si certaines têtes en l'air avaient oublié de faire leurs achats, ils reprirent la route en sens inverse. Comme Sulina n'était indiqué sur aucune carte connue, Zakarine voulut en avoir le coeur net. Principat de Valahia (Domaine Royal) Mercredi 1 Mai 1467: ils atteignirent le port. Comme à son habitude, Robin s'était trompé de route. Et dire que Zak pensait ne pas avoir le sens de l'orientation! Son fils la battait à plate couture! Ils décidèrent donc de l'attendre là. Elle en profita pour visiter l'arsenal en construction. La Rouquine n'avait jamais vu autant de monde, ni de bateaux que dans cet arsenal en construction. Avec ses amis, ils aidèrent les marins français à terminer le chantier. Fidèle à elle-même, Zakarine notait scrupuleusement tout ce qu'elle voyait sur son carnet de route. Elle rencontra Tanissa qui leur proposa gentiment de les mener au sanctuaire taurin en bateau.


L'Elektra, Vendredi 3 Mai 1467. Embarquement immédiat!

L'organisation d'un groupe de huit bateaux n'était pas chose aisée. Les Bretons durent patienter quatre jours avant le partir. En attendant, ils passèrent le temps comme ils pouvaient. Ils pêchaient, se promenaient sur le pont. C'était la toute première fois que Zakarine montait sur une caraque de guerre aussi, elle l'observa tous les coins et les recoins. Seul point noir, la nourriture commençait à manquer. Fort heureusement, le capitaine mis du poisson au mess pour les morts de faim, telle était son expression et elle était tellement vraie! Même si naviguer dans un navire appartenant à une flotte allait beaucoup moins vite que seul, ils gagnèrent tout de même du temps de marche.

Comme ils ne s'éloignaient pas trop des côtes, tout le monde put admirer le détroit du Bosphore, la mer non-poissoneuse de Marmara. Mais quel délice pour les yeux! Zakarine en prenait plein la vue.




Le voyage continuait doucement, lentement... Quand au matin du 21 mai, elle entendit la voix de la vigie crier du haut de son mât: Terre! terre! . Ils y étaient enfin! Le sanctuaire taurin!



Quelle joie de remettre pied à terre depuis tous ces jours qui leur avaient semblé interminables tant ils avaient hâte de visiter ce lieu mystérieux! Il fallait d'abord ravitailler ceux qui n'avaient plus rien. L'Amirale les invita sur l'Obélix afin de leur vendre des sacs de maïs pour subsister jusqu'à la saison prochaine.. enfin, pour quelques jours, quoi.. Une amitié était née. Dès leur deuxième descente, Zakarine alluma un nouveau feu de camp et y mit les poissons qu'elle avait pu pêcher durant la traversée. Un bon gueuleton pour se requinquer avant de visiter le Sanctuaire. C'était une plage immense! Quelques étals étaient éparpillés ça et là. Vous pensez bien que Zakarine alla dépenser une grosse somme d'argent pour acheter des filets de pêche! Il y avait aussi des bulots ainsi que du bois flotté. Pour le bois, elle ne voulait pas s'encombrer et des bulots, en Bretagne, ce n'était pas ça qui manquait.. Non, elle s'arrêta juste à l'achat de filets. Elle fit une folie: elle s'en paya six!

Spoiler:


Tout au loin, elle aperçue une grotte et une falaise. Elle ne comprit pas comment certaines personnes pouvaient faire le saut de l'ange de tout là-haut, elle qui souffrait de vertige chronique. Seulement, sa curiosité l'emporta sur tout et elle grimpa au sommet. Elle craignit de s'approcher trop près du bord. Une lentille était à la disposition du public. Elle colla son visage dessus et vit de plus près la grotte qu'elle avait remarquée. Une silhouette se mouvait doucement. Comme c'était leur dernière journée ici, elle voulut rendre visite à ce qui semblait être un ermite. Elle emprunta une barque et pagaya jusqu'à l'autre rive, celle où se trouvait la grotte. Grand bien lui fit! Là encore, c'était un vieil homme armée jusqu'aux dents qu'il n'avait sans doute plus qui l'accueillit. Et quel accueil! Il lui dit qu'elle insultait le Grand Séleucos en se présentant là. Purée! l'armée et la vieillesse ne faisait pas bon ménage... Il fallait qu'elle fasse très attention lors des prochaines guerres de ne pas se prendre de coups sur la tête. Zakarine n'avait surtout pas envie de finir sa vie comme celles de ce vieux-ci et celui du camps du Khan.. Elle redescendit doucement rejoindre ses amis prendre une chopine pour leur dernière soirée sur cette plage avant de prendre la route vers Alexandrie.. Les triplettes, Ode, Titia et Zakarine, se promirent de faire le grand saut du haut de la falaise ensemble, après leur retour d'Egypte.
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Ode...


    Sanctuaire Taurin tout simplement magique, magnifique, quelques jours superbes à se dorer la pilule, euh faux!
    A chercher les coins d'ombre mais peu importe, un souvenir impérissable même s'ils décident de revenir après un passage à la ville phare!
    Là où nombreux pensaient que jamais ils n'arriveraient!
    A voile, à pied, à cheval ils ont tout pris! Tout fait! Même échapper de justesse à certaines armées.
    Le Grand Khan enfin ses restes, que de souvenirs qui se lovent en son esprit!
    Ode est rêveuse en avançant vers Alexandrie.
    La veille au soir alors qu'ils observent l'horizon, son ami pose une question.




      Ce sont les lueurs du phare il me semble Mon Eminence!

    A-t-elle répondu en ce pinçant vivement pour être certaine de ne pas rêver. "Gast! GAST! GAST! On y est! On y est !!!"
    Alors elle sautille sur place, mère Ode!
    Vi on peut être mère et pas pour autant moins femme, pas pour autant moins impulsive, elle a fait voeux de chasteté et de pauvreté pas voeux du faisage de tronche!
    NON!
    La Kerloc'h reste une jeune femme pleine de joie!
    Pleine d'entrain n'en déplaise!
    Alors elle tourne en rond en sautillant autour du feu de camp, sous les regards ahuris de ces compères de voyage.


      Folle! Folle!Folle!

      Oui et ce n'est pas nouveau!

    Elle rit et gambade comme un cabri malgré la soif, malgré la faim, l'essentiel est là face à eux à quelques longues heures de marche en plein soleil ou dans le froid de la nuit.
    Finalement, elle parvient à s'endormir en collant Titi qui se trouve entre elle et Zak. Les triplettes sont excitées et elles papotent jusque pas d'heure avant d'être emportée par le sommeil.


Dimanche 2 juin 1467
Alexandrie ha!
Alexandra ha!


    Un index qui se pointe en voyant les portes de la ville s'approcher lentement mais sûrement.

      Alexandrie!
      Alexandrie!
      NOUS VOILA!!!

    Un franc éclat de rire alors que le convoi accélère sa marche du désert, après les mirages d'oasis et autres, celui là n'en est pas un!
    Non!
    La ville est là devant eux!
    Ce n'est pas un rêve, ou plutôt leur rêve devient réalité!

    A peine entré dans la ville, après avoir montré pattes blanches aux autorités, les filles se rendent sur le souk pour dépenser les écus qu'il leur reste.
    Essayage de tenue orientale, dandinements amusés, une marche déhanchée qu'elles s'amusent à faire à l'abri des regards des autres évidemment et des rires , des rires heureux.
    Superbes, elles sont superbes dans leur tenue, peu leur importe qu'elle soit identique pour toutes les femmes du monde, elles s'en carrent, elles sont justes très belles toutes les trois.
    Que ce soit, la rousse, la brune ou la châtain cette tenue leur sied à ravir.
    Après de longues heures à faire les différents étals, achats de fruits, de barracudas, de magnifiques tissus etc... Les triplettes se suivent pour visiter la ville en long en large et en travers!
    La grand bibliothèque splendide, évidemment les trois jeunes femmes s'y rendent et se voient repoussé par un garde agressif!


      Hors de ma vue bande de chiens ! Vous insultez le Maître en vous présentant comme des pouilleux, vous ne représentez rien !

    Surprises, les triplettes se carapatent au pas de course avant de se marrer quelques mètres plus loin.

      Gast! L'est moche en plus d'être pas aimable lui! Vous avez vu son sabre? Il ferait presque peur hein!!!

    L'est même carrément flippant l'abruti!
    Mais là , Ode en rit.
    Ensuite, elles décident de rejoindre les hommes pour visiter le phare et les catacombes.



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Zakarine
Alexandria, Lundi 3 Juin 1467


💃 On m'appelle l'Orientale,
La rousse
au regard fatal..
On m'appelle l'
Orientale,
Car moi je suis sentimentale..
💃




La destination finale! Ils étaient enfin à Alexandrie.. le bonheur se lisait partout sur leurs visages. En fait, ils ne savaient pas par quoi commencer.. le Souk, la célébrissime bibliothèque. De toute façon, les triplettes qui ne se lâchaient plus d'une semelle de babouche, allaient tout visiter. Je ne vous raconterai pas l'accueil plus que glacial de la part d'un garde au regard fou qu'elles reçurent à l'entrée de la bibliothèque. Aussitôt arrivées, aussitôt reparties en se tenant le ventre, tant elles riaient de bon coeur.

Spoiler:


Oh, faites voir comme vous êtes belles?

Le Souk était primordial! Les étals divers et variés attiraient les chalands. Chacune d'elle acheta sa tenue orientale tant attendue et la passa de suite. Elles se contemplèrent, tournèrent sur elles-mêmes et dansèrent au son de la musique exotique qu'elle entendaient. Elle essayaient de faire comme les indigènes sans grand succès: il leur manquaient un entrainement évident mais elles s'amusaient et c'était cela le principal. Un peu plus loin se trouvait un artiste qui peignait des tableaux des beaux paysages. La Duduche et les Barbars lui demandèrent s'il pouvait faire une peinture d'elles, avec le Sphinx en arrière plan contre quelques pièces. Il accepta et le résultat fut plus qu'éblouissant. Le souvenir de leur voyage resterait à jamais gravé dans leurs mémoires.

***
Spoiler:


Zakarine, comme à son habitude, aimait aussi visiter le port et notait tous les bateaux à quai dans son carnet de bord. Elle était d'autant plus méfiante qu'un navire de la flotte qui les avait menés jusqu'en Egypte avait été coulé part des pirates.

Grâce à Tuck qui s'était perdu dans une carrière, ils passèrent la nuit à la belle étoile et ne repartirent que le lendemain soir pour profiter une dernière fois des splendeurs d'Alexandrie.


*** Bravo à jd Ode pour cette magnifique gravure qu'elle a faite

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Ode...


    Au revoir Alexandrie, elle marcherait presque à reculons tellement elle ne désire pas perdre du regard cette magnifique ville!
    Son phare, son souk, sans rire Ode a tout aimé et ne regrette pas un seul instant les sacrifices qu'il a fallu faire pour en arriver là.
    Même pendant les moments difficiles de sa maladie, elle est parvenue tant bien que mal à suivre et heureusement!
    Et c'est la tête pleine de souvenirs qu'ils refont le chemin en direction du sanctuaire de Taurins, les triplettes n'en ratent pas une pour déconner, fredonner, chanter à tue tête ou danser tout bonnement.
    Même quand c'est compliqué de marcher au soleil ou de se cailler la nuit, personne ne se plaint, tout le monde est enchanté de ce voyage.
    Alors les projets vont bon train, La Duduche et Barbar Titi devraient reprendre pied à terre à Tréguier, quand Ode se voit déjà repartir vers d'autres horizons seule ou en compagnie de son ami et frère d'ordre.

    Arrivés à Taurins, les triplettes se sont donnés rendez-vous pour effectuer le grand saut.
    Odinette, a pris avec précaution les deux oriflammes qu'elle est décidé à installé tout en en haut de la falaise. Le premier est celui du Trégor et le second est celui de l'ordre Teutonique.
    Ensemble , alors qu'Ode sert contre elle les oriflammes, les trois jeunes femmes arpentent la falaise. Cette dernière est abrupte, mais rien ne les arrêtera, elles grimpent en cadence, d'un pas parfois hésitant quand sous leurs pieds roulent des cailloux. C'est même des fois flippant mais qu'est ce que c'est bon!
    Arrivées tout en haut, elles admirent le paysage, ensuite Ode installe fièrement les oriflammes le long de la falaise, accrochés contre elle, ainsi ils ne pourront pas s'envoler car quelques bourrasque de vent se font sentir.
    Un regard aux oriflammes avant de rejoindre les filles, elles se donnent la main, se regardent.


      Gast! C'est haut quand même!

    Leurs regards se croisent, elles éclatent de rire, serrent plus fortement leurs mimines et Zak compte à rebours enfin elle compte quoi pour qu'elles sautent toutes les trois en même temps.
    Trois pas en arrière, les triplettes prennent leur élan et se jettent dans le vide!


Spoiler:
09/06/1467 09:49 : Vous battez fort des bras. Pendant une fraction de seconde, vous avez l'impression de voler mais rapidement, vous vous écrasez dans le sable et vous mourez.
09/06/1467 09:49 : Félicitations ! Vous avez débloqué le trophée Comme un flan.


    Se rétamant de tout leur long , la tête dans le sable comme des autruches, l'arrivée n'a pas été amorti par l'eau comme Ode aurait pu le croire, non non! Pas du tout!
    L'impression de voler à durer quelques secondes à peine mais les douleurs ressenties elles vont durer plus longtemps à ça c'est sûr.
    Ode rampe difficilement dans le sable en sortant une connerie histoire de changer afin d'entendre Zak et Titi éclater de rire, mais même le rire est douloureux!
    Enfin les triplettes parviennent à mobiliser leurs forces afin d'admirer d'où elles ont sauté.


    Allongées sur le dos, à même le sable, Ode admire les oriflammes voler au vent et sourit connement.

      Wouah! Quelle descente!
      On recommence?

    Gémissements en même temps qu'elle rit, non car faut pas croire ça tiraille de partout, il faudra bien deux jours pour songer à pouvoir se déplacer sans trop de douleurs!
    Mais c'était le pied! C'était divin et logique puisque c'est Dieu qui a fait de pareil endroit!
    Alors Ode est heureuse, fière, cassée de partout ou presque mais c'est que du bonheur!

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Zakarine
Dans ce lieu mystérieux... Dimanche 9 Juin 1467






Ils en avaient rêvé, elles l'avaient fait! Le voyage des Trégorrois dévoilait chaque jour des moments rares et privilégiés qu'ils n'auraient jamais pensés vivre. Des rencontres à jamais gravées dans leurs têtes et dans leurs cœurs. Kenavo, Alexandrie la Belle! Kenavo, Alexandrie la magnifique!
Après quelques jours passés dans le désert, ils étaient revenus au Sanctuaire Taurin, seuls cette fois. Cela leur faisait bizarre de voir le port vide alors que, quelques jours plus tôt, il était archi-bondé par la flotte française qui les avait menés là. En fait, ils étaient juste seuls au monde et ce n'était pas pour leur déplaire. Ils avaient la grande plage rien que pour eux. Ils installèrent leurs affaires, prirent le temps de se nourrir avant de faire le grand saut. Les Triplettes s'étaient jurées de le faire toutes les trois ensemble et elles allaient tenir parole. Barbar Ode, la courageuse, n'oublia pas de prendre les gonfalons du Tregor et de l'Ordre Teutonique dans lequel elle s'était engagée à présent. Avec elle, Barbar Titi et la Duduche Zakarine gravirent tant bien que mal l'énorme rocher qui surplombait la mer, en cherchant les chemins les moins dangereux pour s'agripper et ne surtout pas risquer de glisser avant d'atteindre leur but. Le saut, c'était dans l'eau qu'il fallait le faire et non pas en dévalant la pente qu'elles montaient. Pour se donner du courage, la Rouquine n'hésita pas à chanter bien fort.


Aller plus haut! Aller plus haut! Oh! Allez les filles, nous y sommes presque!

Les voilà enfin sur le sommet. Les trois Trégorroises se regardèrent en souriant et admirèrent le panorama. Comme c'était beau de là-haut! Un petit coup d'oeil sur les hommes qui se reposaient en bas : ils ressemblaient à des fourmis. Zakarine prit un bon bol d'air iodé en fermant les yeux. Ah! Avant de faire l'Ange, Ode, qui s'était investie d'une mission très importante, accrocha les deux oriflammes avant de les rejoindre. La Duchesse leur sourit avec tendresse et tendit ses deux mains à ses amies. C'était l'instant I!

Prêtes? On y va? 1.. 2... et 3 !

C'était dans une partie de rire qu'elles plongèrent du haut de la falaise et se retrouvèrent, non pas au fond de la mer pour remonter, comme elles auraient pu le penser, mais ensablées. Fort heureusement pour elles, elles avaient sauté en bombe et non pas la tête la première! Du coup, à cause du peu de profondeur de l'eau, elles se fracassèrent d'une bien belle manière. Elle riaient mais riaient! Seule la douleur que ressentaient leurs corps meurtris pouvait les calmer. S'il y avait un peintre pour immortaliser cet instant, ça aurait été un beau souvenir de plus à montrer à leurs amis. Elles s'étaient retrouvées dans des positions complètement inimaginables. Ce n'était pas tout d'avoir sauté maintenant, il fallait rentrer! Un nouveau combat allait être mené. La Rousse, la Brune et la Châtain, tels des lézards marins, se mirent à ramper comme elles pouvaient jusqu'à la plage pour se reposer près du feu de camps.

Spoiler:
Citation:
09/06/1467 09:49 : Félicitations ! Vous avez débloqué le trophée Comme un flan.
09/06/1467 09:49 : Vous battez fort des bras. Pendant une fraction de seconde, vous avez l'impression de voler mais rapidement, vous vous écrasez dans le sable et vous mourez.


Cassées mais vivantes. Ne rien regretter... Le voyage de retour à prévoir dans quelques jours, après qu'elles eurent récupéré de leur exploit. L'aventure n'était pas encore terminée même si tous leurs buts initiaux avaient tous été atteints.
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Titia.
Alexandrie, dimanche 2 Juin

Les triplettes arrivent enfin à Alexandrie, que dire, magnifique, tous ses longs mois de marche pour en arriver là, et ça valait vraiment la peine, jamais vu un endroit aussi beau, même dans ses rêves les plus fous c'était pas aussi joli.

Elles filent toutes trois direct au Souk, elles avaient fait toute cette route pour cette tenue et enfin la voilà sur les étals, de suite acheté et de suite enfilé bien sûr, et voilà les triplettes entrain de défilé, de faire les belles en riant et en chantant " Alexandrie,alexandra haaaaaaa ".


Punaise les filles, mon roux va devenir fou en me voyant !
On est canon toutes les trois héhé !


Et c'est après de longues discutions et fou rires que les filles s'endorment et font de jolis rêves, Titi au milieu de sa Duduche et sa Barbar pour pas avoir froid.

Sanctuaire Taurin, dimanche 9 juin

Le sanctuaire de nouveau après quelques jours de marche, très joli aussi, achat de filets, et des bulots aussi, elle achète un peu de tout à chaque fois pour ramener à son roux, des souvenirs qu'elle lui racontera quand elle retrouvera ses bras.

Les triplettes se retrouvent pour le grand saut comme promis, elles s'étaient dit que ce saut, elles le feraient ensemble, toujours réunis ses trois là, et bien sûr dans leur belle tenue, elles font pas les choses à moitié nos triplettes, elles commencent à grimper la falaise en papotant comme d'hab, le jour ou les triplettes ne parlent pas, c'est qu'elles sont gravement malade.


Mais punaise ça grimpe !
On va mourir avant d'arriver en haut les filles !


La Zakouille qui chante pour motivés ses Barbars, et la Ode et la Titi qui se retiennent de rire, imaginez une Duduche Bretonne chanter "Aller plus haut, aller plus haut", non mais on aura tout vu.

Elles arrivent enfin là haut, elles se prennent la main, profite de la vue, elles se regardent et se sourient, se reculent pour prendre leur élan et elles se jettent dans le vide.


Citation:
09/06/1467 09:50 : Félicitations ! Vous avez débloqué le trophée Comme un flan.
09/06/1467 09:50 : Vous battez fort des bras. Pendant une fraction de seconde, vous avez l'impression de voler mais rapidement, vous vous écrasez dans le sable et vous mourez.


Elles arrivent en bas, enfin non, elles s'écrasent en bas comme des flans, elle se regardent et ne peuvent pas s’empêcher de rire, elles rient tellement que ça leur fait mal.

Punaise que ça fait mal !
Chut Odinette, arrêtes de dire des conneries, je remonte pas moi !
Vas y, on te regarde si tu veux !


Titi la regarde ramper et éclate de rire.

Je t'imagine bien remonter là haut en rampant tiens !

Elles s'allongent toutes les trois sur le sable, et se reposent pour récupéré, elles en ont besoin là.
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Ode...
15 juin
Quelque part entre fromage et désert!!!!


    A sa dextre le désert.
    A sa senestre le désert.
    Derrière elle , le désert.
    Devant elle, le désert.
    Un désert à perte de vue.
    Un horizon de sable...
    Chaleur la journée et froidure la nuit...
    La faim tiraille l'estomac...
    La soif aussi...
    Tout va, tout va, ou plutôt tout fout le camp même ses maigres kilos.
    Alors elle garde le moral malgré tout, prie, déconne aussi, rit, car le rire permet parfois d'oublier qu'elle a faim. Qu'ils ont faim!
    Alors elle guette les mirages; elle se plait même à en voir.
    Des fois elle pointe le doigt vers l'horizon , un oasis, une cascade, ou tout autre endroit merveilleux qui s'estompe peu à peu et la fait râler.

      "Ahem!
      Quand est-ce qu'on arrive?
      Quand est-ce qu'on mange?
      C'est encore loin?
      J'ai faim!
      J'ai soif!
      J'ai envie de faire pipi!
      "


    Voila le genre de pensée qu'elle a parfois.
    Un peu comme les enfants durant les long voyage.... Mais elle sait se raison et les marmonne pour elle même.

    Pourtant , Ode adore ce voyage. Même si la faim et la soif sont là, même si parfois c'est difficile, elle a pris de grandes décisions pour l'avenir.
    Le voyage fera parti de sa vie, même si ce n'est pas évident tous les jours. Alors elle imagine la suite, elle pense à l'avenir...
    Vivre et voyager égoïstement mais avec des buts, des objectifs pas juste pour traîner ses frusques.
    Ce qui lui sera difficile c'est de laisser ses amies à Tréguier c'est certain mais en même temps, elle ne pense plus y avoir sa place, ce qu'elle entend de la Bretagne ne lui donne pas envie d'y rentrer.

    Mais pour l'heure, Odinette profite de ce voyage, elle repense au Sanctuaire, à Alexandrie la Belle, aux personnes rencontrées, à l'aventure qu'ils vivent et elle est heureuse!
    Ode n'a jamais été aussi heureuse, alors y a pas à dire si les voyages forment la jeunesse, elle est en voie d'être bien formée.
    Le trajet de retour est tracé, encore quelques jours de désert avant de croiser la première ville!
    Quatre ou cinq jour de jeûne encore avant de pouvoir manger quelque chose.
    Elle s'accroche, ils s'accrochent tous, ils se serrent les coudes, ils vivent une merveilleuse odyssée!

_________________
Ode...


    Dix jours..
    Onze jours...
    Douze jours...
    Treize jours?
    Ode ne sait plus!
    En fait, elle a préféré ne pas compter.
    Entre faux départ, retard, contre temps, contre coups!
    Ils ont pris un peu de retard.
    Mais là... ça devient urgent de trouver âme qui vive à part eux car la faim commence à tortiller les entrailles.

    Ode a faim!
    Ode a soif!
    Ode a....

    Mais ce matin alors que la chaleur est étouffante, alors qu'elle se frotte vigoureusement les yeux et se pince pour voir si elle ne rêve pas.


      Terre!
      Non sans déconner!
      VILLE!
      VIIILLLLE!
      Gast!
      Enfin !!!!
      Zak, Titi!!!!!!
      VILLLEEEEEEEEE!

    Après ce désert à perte de vue!
    Après des déconvenues.
    Des fous rires aussi hein! Car même la faim n'a pas d'emprise sur la connerie Odinesque, ni même sur sa bonne humeur.
    Mais là il faut avouer qu'elle ne sera pas mécontente de voir un peu de civilisation, faire un tour sur le marché, picoler un peu, faire l'idiote histoire de changer!
    Les folles du désert auront survécu à ce périple. Les triplettes toujours réunies et unies pour le meilleur et pour le rire même si elles savent se soutenir en cas de coup de mou.

    Encore une journée de désert ou tout de même le paysage commence à changer, mais là bas au loin se dessine la silhouette d'une ville. C'est une évidence et une réalité car malgré le temps qui passe, la silhouette est toujours là, alors Ode ressent une forme d'excitation qu'elle ne peut dissimuler et elle se met à chanter à tue tête.
    Si ça pouvait faire venir la pluie, mais même pas!
    Des jours et des jours qu'il n'y a pas eu d'humidité, elle se dessèche, elle est amaigrie, mais épanouie et heureuse!
    N'est ce pas l'essentiel.
    Voilà un voyage qu'elle n'est pas prête d'oublier, sûrement le plus époustouflant voyage de toute sa vie. Et maintenant son envie de voyager est totale et déjà elle fait des plans sur le prochain! Seule ou pas, peu lui importe même si ça va lui coûter de laisser les filles en Bretagne... Même si ça va lui coûter de laisser aussi sa nièce...
    Si au départ elle pouvait en douter, aujourd'hui, elle peut le dire haut et fort:


      Voyager c'est naître et mourir à chaque instant !

    Le célèbre écrivain qui l'écrira bien des années plus tard a totalement raison, elle a la Foi et profite, savoure ce voyage.


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Ode...


      Héééééé!
      Y a quelqu'un?

    La voilà arrivée après des jours et des jours de désert et la ville turque est presque aussi désert que le désert lui même!
    Alors elle fait le tour du marché.
    VIDE!
    Enfin des morceaux de viande et quelques sacs de maïs à des prix exorbitants!
    La honte!
    La haine!


      Gast!
      C'est quoi ces prix de merde?
      Y a quelqu'un?

    Mais rien, personne, la vendeuse semble perdue quelque part où les vivants n'ont pas accès.
    Là pour le coup Ode se soucie, pauvres turques doivent ils vivre ainsi ?
    Vraiment?
    Les pauvres c'est une honte pourtant la diaconesse est adorable.
    Confessions à volonté!
    Mais ça semble être la seule âme vivante.


      Héééééé!
      Y a quelqu'un?
      Allez montrez vous je ne mords pas!
      Quoi que à force d'avoir les crocs ça pourrait venir hein!
      Allez!
      Viendez!
      Même boire un coup en taverne!
      OOOHHHHHHH!!!!!!!!

    Sauf qu'en taverne!
    Y a rien à manger non plus et boire même pas sûre qu'il y est!
    Alors franchement c'est dépitant, dans le désert, elle savait pourquoi elle ne voyait personne mais ici?
    Bon le bon côté de l'affaire, Ode a pu se confesser à maintes reprises mais c'est bien le seul avantage de cette ville!
    Mais partir n'est pas possible pour le moment, ils attendent un retardataire.
    Ode ne pensera même pas le nom car ça leur est tous arrivés au moins une fois depuis fin janvier.
    L'air de rien ça fait bientôt cinq mois qu'ils sont partis!
    Chouette voyage même si là, elle râle.


      Réveillez vous!
      La vie est belle.
      Ne vous cachez pas nous ne vous voulons pas de mal!
      Montrez vous!!!

    Après un long moment ainsi passé à chercher du contact humain, la Kerloc'h abandonne et va se poser sur la branche d'un arbre dans le verger de la ville.
    Pour elle, cette situation est bien tristounette, elle si gaie, si dynamique, là ils lui ont coupé l'herbe sous le pied, la jeune femme n'a pas envie de faire des efforts ici et rêve déjà de quitter l'endroit!
    Alors autant piquer un somme pour faire passer le temps.
    Passer en taverne?
    Y en a qu'une et pas âme qui vivent à part les bretons en voyage!
    C'est pour dire!!!

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Ode...


    Nath les a rejoint, ils peuvent reprendre leur périple.
    Si Tavşanlı est une ville des plus calme, l’hospitalité est de rigueur, il suffisait d'écrire au maire ou au prêtre pour avoir de quoi se nourrir sur le marché à des prix plus raisonnables et des confessions ouvertes.
    Au final quel bonheur ces quelques jours de repos afin de se refaire une santé financière et c'est pas du luxe car l'argent vient à manquer et le jeûne imposé reprend.

    Dursunbey , une ville guère plus grande que la précédente, mas un marché plus fourni, quoi que pas forcément en nourriture, deux tavernes et ... un paysage atypique.
    Ode profite pour se promener dans les alentours et sur un place trouver une animation qui la fait au départ sourire car elle ne comprend pas le turque puis au fil de la chanson, la jeune femme se met à danser comme quelques badauds sur place.

    Quand elle a bien profité de l'animation et que les ondulations de son corps l'ont assez essoufflée, la jeune Kerloc'h repart visiter la ville. Jolie ville, bien que peu d'habitation au point qu'elle se demande où vivent les gens. Pas de rempart pour protéger la ville, à croire que c'est un pays sans risque ou qu'ils n'ont pas les moyens ? Elle ne saurait dire, par contre, elle est sous le charme des battisses comme la mairie, l'église et sénéchaussée.

    Un verger magnifique au loin attire son regard, un peu en hauteur, il domine la ville, certains arbres sont en fleurs , d'autres porteurs de couleurs. Ode accélère le pas vers l'endroit, quelques minutes après avoir quitté la ville, quelques enjambées le long d'une côte assez raide et la voilà au pays des fruits et des parfums.
    Immédiatement, un bien être complet se saisit d'elle, l'endroit est sublime, les effluves fruitées enchanteresses et les fruits juteux suspendus à leur branches sont très tentants.

    La jeune femme se promène dans le verger, laissant ses doigts caresser les écorces, les feuilles, les fruits. C'est si doux avec ce soleil qui se lève à peine et la température qui est encore acceptable ce qui risque de ne pas durer alors autant en profiter maintenant pour errer sans réel but sauf celui de découvrir.
    Ode hume les parfums environnant, choisit un fruit qu'elle détache doucement de sa branche pour croquer dedans avec gourmandise et envie.
    Le fruit juteux rafraîchit sa bouche sèche, de plaisir ses yeux se ferment un instant alors que son pas ralentit, il ne faut pas croire mais quand on a connu la faim durant des jours entiers de désert, manger un fruit comme celui ci en serait presque extatique.
    D'ailleurs elle en soupire d'aise!

    Sa promenade entre les arbres est agréable, ses pensées s'envolent vers Tréguier et la Bretagne en général, si il lui tarde de rentrer pour revoir l'océan et certaines personnes, dont sa nièce, Ode sait pertinemment qu'elle repartira prestement.
    Déjà un futur voyage de prévu, dans un pays étranger aux côtés de l'ami, car oui! C'est décidé, ils voyageront ensemble pour faire ce qu'ils ont à faire, elle l'épaulera dans ses démarches et de son côté, Ode tentera de recruter pour l'ordre.

    Des projets plein la tête, elle sait pourtant que ni Roxou, ni Zakouille, ni la Titi ne la quitteront totalement et ce sont ces trois femmes qui lui manqueront le plus lorsque repartira sur les chemins ou les mers.
    Elle grimpe sur une branche accueillante, scrute le paysage et s'en émerveille puis elle s'adosse au tronc sagement, laissant son esprit vagabonder dans ses souvenirs, une pensée particulière pour un homme qu'elle a aimé et qu'elle ne peut oublier. Pourtant jamais elle ne le lui avouera, ni même osera lui écrire , ni rien en fait, Ode garde ce goût d'inachevé en bouche et pourtant, elle ne regrette rien et aime la vie qu'elle vit aujourd'hui.

    Amusée, ses yeux se ferment alors qu'elle fredonne un air entendu sur la place où évoluait le chanteur turque une mélodie entraînante même si elle entrave que dalle de ce que ça veut dire! Cela ne l'empêche pas d'aimer la rythmique et l'air de la langue, c'est ainsi que ce passera la prochaine heure, à l'ombre d'un arbre, posée sur une branche, les yeux mi clos et fredonnant.
    Puis d'un bond agile, la jeune femme retourne au sol avant de partir en courant en direction de la ville afin de rejoindre les autres pour délirer autrement avec les deux amies, réunir les triplettes histoire de s'amuser ensemble et pourquoi pas retourner danser sur la place avec elles si l'homme s'y trouve toujours?

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Zakarine
Tavşanlı (Bursa Sancağı) Vendredi 28 Juin 1467






Elle s'était endormie dans le désert. A trop casser du caillou, le sommeil l'avait surprise juste avant le départ, épuisée qu'elle était. C'est donc avec un jour de retard qu'elle arriva dans la première ville turque pour rejoindre ses amis. La ville semblait vidée de tout habitant. Faut dire qu'avec la chaleur qu'il faisait, les gens préféraient certainement la fraîcheur de leurs maisons à la température extérieure. Même les commerçants faisaient la grève du marché. Très peu de denrées à vendre. Chose inouïe, la seule et unique taverne de Tavşanlı, la municipale, n'était pas approvisionnée!

Comme la Trégorroise ne connaissait pas la langue indigène, elle prit sa plume et écrivit en Angloy au maire, à la dame qui s'occupait de la cure. Bien que très discrets, ces gens avaient aimablement répondu à l'appel immédiatement. Du maïs avait apparu sur le marché et nos amis les Bretons avaient pu en profiter quelque peu.

La chaleur était accablante. la rouquine avait perdu l'habitude, depuis qu'elle habitait la Bretagne. Bien que dérangeante car elle suait à eau, Zakarine appréciait tout de même cette sensation sur sa peau. Elle essayait de se protéger au maximum car sa peau de rousse ne tolérait qu'avec modération les ardeurs du soleil.

Décidément, la ville était très petite: leur groupe la remplissait quasiment à moitié. Il était temps de reprendre la route pour la ville voisine.



Dursunbey (Bursa Sancağı) Samedi 29 Juin 1467



Zakarine avait pris le relai de Titia, sa Barbar. Elle aussi avait le droit au repos, comme tout le monde. Du coup, c'est Zak qui avait pris l'initiative de s'occuper du cheval qui tirait la charrette où les autres dormaient comme des bébés: surtout les hommes qui se laissaient aller au gré du vent, enfin des femmes de la troupe qui prenaient les décisions pour eux. Ils arrivèrent dans un village pas beaucoup plus grand que le précédent. A l'instar de ce dernier, il y avait un beau verger. Zakarine se serait bien laisser tenter d'aller cueillir quelques fruits mais ça aurait été du temps de perdu pour aller à la mine qui était bien mieux rémunérée. Et, pour le moment, c'était d'espèces sonnante et trébuchantes qu'ils avaient tous besoin afin de continuer leur périple. cela ne l'empêcha pas cependant d'admirer ce beau paysage aux senteurs et aux couleurs mille fois plus éclatantes grâce à la température caniculaire.

Pour récupérer un peu de fraîcheur, elle alla rejoindre ses amis en taverne où les prix étaient néanmoins assez prohibitifs.. mais bon, au moins, ils étaient au frais durant leur pause. Elle profita de ce moment d'accalmie pour écrire au Comte Alemdar. Les bonnes vieilles habitudes revinrent assez vite une fois sur la route. Ce charmant homme lui répondit très vite que le groupe de Tregorrois ne risquait rien car il n'y avait pas d'armée qui risquerait de les poutrer et leur avait même souhaité bon voyage.

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Ode...


    Arrivés à la capitale, tout le monde descend de la chariote. Les triplettes filent vers le marché et à peine arrivées sur la place inondée de marchands de tout et de rien, Zakouille la Duchouille s'exclame.

      Venez voir les filles, ce sont les soldes!

    C'est la période des soldes rien de plus logique non?
    Les barbars la rejoignent sans plus attendre avec un cri superficiel et léger penseront certains.


      Les soldes?
      Non sans rire!
      Chouette!
      Oùùùùùù?

    Hééé!
    Ce sont des vraies filles qui se respectent hein!
    Les soldes sont sacrés et encore messieurs soyez rassurés elles ne vous demanderont rien, elles sont indépendantes!
    L'ébène et la brune retrouvent la rousse pour contempler les étals avec elle.
    Des belles miches rondes et chaudes à 5 écus.
    Des beaux maïs à 2.1 écus.
    Des viandes à 17 écus.
    Et j'en passe.
    Ha bah vi!
    Ce ne sont pas les belles robes, les beaux tissus ou autres qu'elles regardent et non!
    C'est qu'elles ont les crocs et qu'elles salivent presque devant la bouffe qui est en abondance devant leurs regards pétillants d'affamées!
    Ode regarde sa bourse bien maigre...


      Euh... Gast! Il ne me reste presque rien... Juste ça...

    De tendre toute sa fortune avant de grimacer en réfléchissant.

      Il nous faut trouver du travail!

    Wouah ça fuse dans les esprits même si elles y ont toutes les trois pensé c'est la Duduche qui le dit en premier! Voilà maintenant on sait pourquoi c'est elle la duchesse!
    Accord est pris, les triplettes au lieu de faire des emplettes partent en quête d'un métier qui pourrait leur donner quelques piécettes...

    Les triplettes font toutes les rues de la capitale en long, en large et en travers sans trouver le moindre emploi.


      Allons voir à la mine, il fait si chaud ça nous fera du bien, non?

    Triplettes d'accord, elles partent en direction de la première mine qui est.. FERMÉE pour cause de travaux!
    Dépitée, elles se rendent à la seconde qui est également fermée pour les mêmes causes ou presque.
    Soupirs mais le contremaître les informe qu'elles peuvent travailler au RMI qui signifie sûrement Rotary Militant Intérieur ou autre chose? Parce que Revenu Minimum d'Insertion pour une duchesse, une vicomtesse et une baronne faut pas déconner quoi!

    Donc pas de boulot, pas de mines, que du cassage de cailloux un peu comme si elles étaient en prison et alors là... C'est qu'elles vont avoir les mains calleuses les filles, que va penser Roxane la nièce d'Ode en constatant que ses doigts fins sont tous...
    Tant pis ce sont les soldes et pour pouvoir manger il faut des écus et donc taper du caillou!
    Alors les triplettes vont y passer des heures à en taper de la caillasse, sur les chemins en plein soleil, en fredonnant gaiement malgré la chaleur et la fatigue.

    C'est que quand on est des femmes indépendantes quelque soit nos rangs parfois il faut savoir se salir les mains pour obtenir ce qu'on convoite et là, c'est l'alimentation qui est leur objectif premier.


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Ode...


    Deux jours de forêts,de plaines, de terre encore désertique, mais les vivres sont bien dans la charrette, chacun à de quoi se nourrir et même boire! Alors tous sont ravis, aux anges, comme une renaissance en prenant conscience de la chance que leur offre Dieu de pouvoir voir le jour une fois encore et le coucher du soleil et ainsi de suite! Oui avec ce genre de voyage, on relativise, du moins Odinette le fait.

    Une ville portuaire proche du détroit des Dardanelles. paysages magnifiques, une forteresse superbe, un port assez grand, grand d'ailleurs puisque c'est un arsenal.
    Beaucoup de monde aux abords et dans la ville, beaucoup trop surtout quand on a été aussi éloignés de la civilisation.
    Des pierres chargées d'histoire, des gens accueillants malgré le souci de langue, des sourires ici et là , le sourire est un langage universel, alors Ode en use et abuse pour le coup, surtout lorsqu'elle se rend au souk pour ses courses.
    Obligée de négocier chaque article qu'elle désire, les étales sont fournies, les marchands amusants, mais elle a peu en poche à dépenser alors son tour commercial se fait prestement.

    En suivant, elle se rend au centre ville afin d'apprécier l'architecture des bâtisses, la ville est jolie, plus jolie que celles traversées dernièrement.
    La visite est agréable, Ode marche à l'ombre des maisons car le soleil tape dur dès la matinée. Un peu plus loin, aux extérieurs de la ville, une crypte, elle s'y rend et y pénètre histoire de profiter de la fraîcheur de l'endroit mais aussi par curiosité.
    Une pancarte à l'entrée qu'elle lit attentivement.

    "Vous êtes dans la luxueuse crypte royale de Çanakkale.
    Le poids du souvenir des monarques défunts vous donne la chair de poule et vous n'avez qu'une envie, vous recueillir silencieusement devant cet illustre tombeau.

    Ci-gît le corps de Totalwar , Roi de Osmanlı İmparatorluğu qui a régné du 29/01/1461 au 28/08/1461"

    La jeune femme visite l'endroit avant d se recueillir sur la tombe de l'illustre placé ici même avant de retourner braver la chaleur, pour retourner en ville afin de poursuivre sa visite.
    Quelques souvenirs achetés ici et là, trois fois rien car plus d'argent mais un petit truc de rien du tout pour dire à la personnes à qui elle l'offrira qu'elle a pensé à elle.
    La ville est sympathique bien que trop bruyante pour Odinette.
    Sous peu, ils vont traverser le détroit et cela risque d'être un nouveau inoubliable comme chaque jour vécu depuis leur départ!

    En fin d'après midi, la Kerloc'h va se trouver un coin à l'ombre au bord du lac, après avoir vérifier qu'elle est seule, la jeune femme se déshabille afin d'aller se baigner dans l'onde du lac pendant une bonne heure au moins. C'est qu'elle aime l'eau et la chaleur l'incite à y rester plus longuement que d’ordinaire.
    Puis , Ode sort de l'eau pour se sécher avant de s'allonger à l'ombre d'un arbre et s'autoriser à mi nue un petit somme avant de rejoindre les autres aux portes de la ville.

    Avant de trouver le sommeil, la jeune femme repense aux derniers mois, esquisse un sourire en retraçant ce voyage qui dure depuis bientôt six mois!
    De merveilleux souvenirs même si parfois c'est compliqué car entre la bouffe qui manque, la chaleur insupportable parfois, les bestioles à écailles comme les serpents qu'elle a appris à apprécier de loin. Mais un voyage extraordinaire dont elle se souviendra toute sa vie.

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Ode...


    Nouvelle journée de voyage, pourtant au réveil SURPRISE!
    Deux ont loupé le départ.


      Gast on a paumé la relique et ton fils!

    Non et merde!
    Genre cela devient plus en plus souvent ou bien elle rêve?
    Depuis janvier qu'ils sont partis, il y a eu quelques oublis mais là, ça doit être la fatigue, la faim, et tant d'autres choses qui entrent en jeu et qu'elle ne sait gérer , pas plus elle que les autres d'ailleurs!
    Alors que faire?
    Rapide échange entre les triplettes, genre on se renvoie la balle.
    "C'est toi la cheffe!
    Oui mais on est tous ensemble, alors?
    Alors quoi?
    Oki doki no problemo!"
    Bah si justement y a un problème, z'en ont paumé deux c''est pas rien tout de même.
    Alors c'est Odinette qui se colle à l'écriture pour savoir ce qu'ils ont fichu, s'ils sont pas malades tout ça, toussa épicétout!
    Une fois rassurée, décision est prise et c'est une nouvelle fois la barbarOde qui s'y colle.




Coucou à toutes et tous,

Nous avons perdu en chemin Robin et Tuck, alors nous allons tous nous retrouver à Gelibolu.
Soit vous faites tous les deux une lance et avancez de deux miles , soit vous venez chacun par vos propres moyens.
Nous reculons pour vous y retrouver!J'espère que ça vous a permis de faire le plein.En attendant on suit tous les jours, sauf contre ordre donné la veille.

Voilou , voili, on se retrouve tous à GELIBOLU demain!

Gros bisous

Odinette


    Pigeon envoyé prestement à tous, oui pour être sûr de pas en perdre un autre le lendemain, manquerait plus qu'ils soient tous éparpillés en Turquie, c'est beau hein!
    C'est pas le souci, mas bon papoter avec les mains ça a des limites tout de même à la longue.
    Subitement, la jeune femme se demande quand ils arriveront en Bretagne et si Dieu leur permettra d'y arriver un jour ou pas!
    Même si elle sait d'ores et déjà qu'elle repartira loin et longtemps, il n'en reste pas moins qu'elle aimerait retrouvé un peu l'océan, Tréguier, cela reste chez elle malgré tout!

    Ils sont encore loin de leur Bretagne d'origine, ils font un voyage merveilleux, pourtant parfois elle doute.
    Aussi quand il lui arrive de douter autant, la jeune femme se met à prier simplement en silence, demandant à Dieu de leur venir en aide!
    Ce soir, c'est ce qu'elle fait après s'être éloignée du groupe pour pouvoir en toute sérénité converser avec le Très Haut.
    Enfin, Lui l'écoute et elle cause! L'est pas très bavard Lui.

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