Amaterasu.
Elle était d'aussi bonne humeur que le temps ce matin là. Le ciel était chargé de nuages bas et lourds. Le soleil quand à lui romflait sûrement dernière ce qui est sure c'est qu'il faisait froid, humide et gris. La mer tout aussi grise laissait parler ses vagues et ses embruns. Pour parfaire ce chant sinistre, le vent s'était levé et empêchait Ama de ranger correctement bouts et voiles. Son chignon tentait désespérément de rester en place tandis qu'elle dénouait un noeud compliqué qu'elle n'avait certainement pas fait elle même !
Nom d'un kami, si je mets la main sur le marin d'eau douce qui à fait ce noeud, Je lui fait manger sa soupe de vermicelles avec des baguettes !
Les longues mains aux doigts fins et osseux laissaient paraître les tâches brunes sur une peau vieillie sans cesse exposée à l'air libre marin. Toutes les poudres de riz et autres onguents n'avaient pu venir à bout des traces du temps qui passe. Seuls ses longs cheveux toujours noué en chignon était ce jour d'un noir d'ébène et la faisait paraître plus jeune qu'elle n'était en réalité. Cela n'était pas du tout le fruit du hasard mais plutôt des longues décoctions de thé noir qu'elle appliquait chaque semaine sur sa chevelure.
Ce jour elle était enfin descendu de sa montagne pour reprendre la mer, mais c'était sans compter sur le temps. .... Elle arriva enfin à dénouer le noeud récalcitrant.
Pas trop tôt !
Elle poussa un long soupir, le Tatsuyama était dans un état pitoyable. Presque qu'aussi délabré qu'elle même, pauvre victime du temps qui passe
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Nom d'un kami, si je mets la main sur le marin d'eau douce qui à fait ce noeud, Je lui fait manger sa soupe de vermicelles avec des baguettes !
Les longues mains aux doigts fins et osseux laissaient paraître les tâches brunes sur une peau vieillie sans cesse exposée à l'air libre marin. Toutes les poudres de riz et autres onguents n'avaient pu venir à bout des traces du temps qui passe. Seuls ses longs cheveux toujours noué en chignon était ce jour d'un noir d'ébène et la faisait paraître plus jeune qu'elle n'était en réalité. Cela n'était pas du tout le fruit du hasard mais plutôt des longues décoctions de thé noir qu'elle appliquait chaque semaine sur sa chevelure.
Ce jour elle était enfin descendu de sa montagne pour reprendre la mer, mais c'était sans compter sur le temps. .... Elle arriva enfin à dénouer le noeud récalcitrant.
Pas trop tôt !
Elle poussa un long soupir, le Tatsuyama était dans un état pitoyable. Presque qu'aussi délabré qu'elle même, pauvre victime du temps qui passe
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