Amaterasu.
Sa tête tambourinait de plus en plus. Impossible de réfléchir correctement dans le château. Ils envahissaient depuis des jours la place publique à grand coup de cris et d'injures. Chacun critiquant l'autre un peu plus, un peu moins. La vie d'Oda quoi.
Ils avaient ensuite envahie le tribunal et elle ne pouvait qu'avoir de l'admiration pour Sirius d'avoir pu garder sa prestance et sa neutralité au milieu de la folie ambiante.
De son coté, elle n'arrivait plus à s'entendre respirer, aussi elle regarda leurs jonques amarrées depuis des mois. Des mois de gestion, des mois de surveillance et de veille pour maintenir Oda à flot tandis que les Oda'jin eux ne pensaient qu'à s'injurier les uns les autres.
L'arrivée des nouveaux conseillers dans les dédales du château tout en continuant à hurler avait été la goutte qui avait fait déborder le vase.
Un regard à Sirius avait suffit pour qu'il balance sa tenue de chef armée et juge du tribunal pour revêtir celle plus adapter à sa corpulence d'Amiral.
On s'tire ?
Tel avait été les mots de Sirius déclencheur d'un mouvement massif vers le port.
De son coté elle n'avait fait qu'un petit sourire avant d'attraper sa poudre de riz et sa pipe à Opium et de déposer un petit mot sur le bureau bien rangé qu'elle laissait bien volontiers à celui qui sortirait vainqueur de la bataille incessante entre les nouveaux conseillers.
A mon successeur quel qu'il soit.
D'abord bienvenu à bord du Kuni d'Oda.
La navigation risque d'être difficile. Il y a trop peu de mineurs qui fréquentent les mines. Personnes ne donnent des PEI alors à vous de vous auto fournir.
Nous vous avons laissé juste de quoi fonctionner, le reste est dans le port pour le bien d'Oda.
L'empereur peut éventuellement vous faire un rappel en koban, mais il est toujours actuellement en train d'examiner ma requète suite à une perte massive liée à des mandats inexistants en date du 16 décembre.
J'ai veillé à mettre les mines en automatique, je vous conseille de plutôt les gérer vous même en surveillant le seuil de rupture précautionneusement.
J'espère également que vous êtes un bon cuisinier, les cochons aiment le riz mais l'empereur aussi... je vous suggère de lui fournir chaque jour autre chose, sinon il viendra se servir lui même pour se goinfrer.
Je vous souhaite bon courage et soyez diplomate, j'ai pris soin d'être en bon terme avec l'ensemble des kuni alentours, et avec la shogun. Saurez vous maintenir ces liens fragiles mais si important pour la survie d'Oda ?
Que le soleil et la paix règne sur Oda.
Tenno No Amaterasu
Oda No Daimyo dit "petit soleil"
En sortant elle avait croisé ses amis, ses samourais, ses acolytes de toujours embarquant les jarres de saké indispensables au voyage ainsi que quelques sacs de riz pour éponger.
Elle respira longuement les embruns tout en regardant l'écume qui formait de jolis petits nuages blancs au dessus de l'eau bleu foncée.
L'odeur du bois neuf, le bronze des canons, les voiles légères encore enroulées, le léger roulis, elle revivait.
Caressant le bois verni de la barre, et respirant l'odeur du cuir des sièges de la cabine elle s'écria :
Larguez les amarres !
L'aventure pouvait commercer.
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Ils avaient ensuite envahie le tribunal et elle ne pouvait qu'avoir de l'admiration pour Sirius d'avoir pu garder sa prestance et sa neutralité au milieu de la folie ambiante.
De son coté, elle n'arrivait plus à s'entendre respirer, aussi elle regarda leurs jonques amarrées depuis des mois. Des mois de gestion, des mois de surveillance et de veille pour maintenir Oda à flot tandis que les Oda'jin eux ne pensaient qu'à s'injurier les uns les autres.
L'arrivée des nouveaux conseillers dans les dédales du château tout en continuant à hurler avait été la goutte qui avait fait déborder le vase.
Un regard à Sirius avait suffit pour qu'il balance sa tenue de chef armée et juge du tribunal pour revêtir celle plus adapter à sa corpulence d'Amiral.
On s'tire ?
Tel avait été les mots de Sirius déclencheur d'un mouvement massif vers le port.
De son coté elle n'avait fait qu'un petit sourire avant d'attraper sa poudre de riz et sa pipe à Opium et de déposer un petit mot sur le bureau bien rangé qu'elle laissait bien volontiers à celui qui sortirait vainqueur de la bataille incessante entre les nouveaux conseillers.
A mon successeur quel qu'il soit.
D'abord bienvenu à bord du Kuni d'Oda.
La navigation risque d'être difficile. Il y a trop peu de mineurs qui fréquentent les mines. Personnes ne donnent des PEI alors à vous de vous auto fournir.
Nous vous avons laissé juste de quoi fonctionner, le reste est dans le port pour le bien d'Oda.
L'empereur peut éventuellement vous faire un rappel en koban, mais il est toujours actuellement en train d'examiner ma requète suite à une perte massive liée à des mandats inexistants en date du 16 décembre.
J'ai veillé à mettre les mines en automatique, je vous conseille de plutôt les gérer vous même en surveillant le seuil de rupture précautionneusement.
J'espère également que vous êtes un bon cuisinier, les cochons aiment le riz mais l'empereur aussi... je vous suggère de lui fournir chaque jour autre chose, sinon il viendra se servir lui même pour se goinfrer.
Je vous souhaite bon courage et soyez diplomate, j'ai pris soin d'être en bon terme avec l'ensemble des kuni alentours, et avec la shogun. Saurez vous maintenir ces liens fragiles mais si important pour la survie d'Oda ?
Que le soleil et la paix règne sur Oda.
Tenno No Amaterasu
Oda No Daimyo dit "petit soleil"
En sortant elle avait croisé ses amis, ses samourais, ses acolytes de toujours embarquant les jarres de saké indispensables au voyage ainsi que quelques sacs de riz pour éponger.
Elle respira longuement les embruns tout en regardant l'écume qui formait de jolis petits nuages blancs au dessus de l'eau bleu foncée.
L'odeur du bois neuf, le bronze des canons, les voiles légères encore enroulées, le léger roulis, elle revivait.
Caressant le bois verni de la barre, et respirant l'odeur du cuir des sièges de la cabine elle s'écria :
Larguez les amarres !
L'aventure pouvait commercer.
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