Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   1, 2   >   >>

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP très ouvert] Venez faire swinguer vos zoris

Amaterasu.
Prise entre ces deux amours, le saké et l'opium, la belle - maintenant vieillissante et pleine de rhumatisme suite à une trop longue plongée au fond des eaux - s'était enfermée dans son appartement où elle se faisait livrer chaque jour un peu de riz et beaucoup de saké.

Elle ne voulait parler à personne et était devenu aigri et vite agacée.
Sa passion pour l'opium était bien entendu née d'une prescription médicale, aujourd'hui elle augmentait régulièrement les doses au point de vivre dans un brouillard permanent tant au sens propre qu'au figuré.

Pourtant la p'tite Tani - certainement la dernière personne à laquelle elle aurait pu penser s'était permise de la sortir de sa longue léthargie pour lui faire ressortir son katana avec pour objectif d'encore une fois sortir Oda d'un pétrin.


QU'ON ME FOUTE LA PAIX !

Tel fût alors sa réponse avant d'aller chercher son Katana et de s'infiltrer sournoisement et en râlant dans l'armée de sa vieille amie Kiwako.

PAR TOUT LES KAMIS, C'EST QUOI ENCORE QUE CE B...

Non, ne rêvez pas vous ne connaîtrez pas la fin de phrase, elle avait la tête fourrée dans un sac à la recherche de sa pipe à opium.
Ama ne savait plus parler sans hurler, elle avait perdu sa douceur et accentué son caractère bien trempé.
Elle n'avait même pas cherché à savoir qui était là avant et ce qu'ils avaient bien pu faire, il avait suffit qu'elle s'aperçoive du silence régnant alentour, propre à la laisser dormir certes pour savoir que ça ronfler dans le château.

Elle était de retour et prête à recevoir toute personne susceptible d'accepter de la remettre dans la danse. Elle avait des fourmis dans les jambes fallait que ça Swingue.

Prenant place sur un coussin elle s'installa sur ses genoux, droite comme un i.

La salle d'audience venait d'être improvisée, elle ferait sortir tout ceux qui ne seraient pas apte à lui redonner un peu de punch dans ce kuni endormi.

_________________
Nobuo
Glandant depuis un moment à Kiyosu alors qu'il aurait probablement du être en train de se préparer pour son propre mariage, Nobuo avait quand même pu observer les événements récents. Définitivement découragé par la nullité ambiante, il avait renoncé à occuper un poste d'importance, ayant la certitude de devoir supporter un entourage de suiveurs sans ambition ni entrain.

Et là, paf, le changement au Shiro, et voilà l'Amaterasu qui sort pratiquement d'entre les morts. Peut-être l'espoir de rigoler un peu, même seulement pendant 18 jours.

Il se pointa donc pour la rencontrer. La manière de s'introduire de Nobuo n'était pas des plus adaptées et il mit du temps avant d'avoir gain de cause.


Je vous dis que je viens pour un mariage, mais hai !
...
Mais iie, je viens pas demander Amaterasu en mariage, rien à voir, poussez-vous !


Il put enfin s'installer devant la très provisoire Daimyo. Dans cette position et l'âge aidant, on se demandait si elle pourrait encore se relever.

Konnichiwa ! Alors on sort de sa torpeur ? J'ai en effet quelque chose de la plus haute importance à dire ! Je dois t'inviter à mon mariage !

Son haleine parfaitement saine prouvait qu'il n'était pas bourré, ce que ses propos auraient pu laisser croire.

En effet, je vais me marier avec... avec...

On aurait pu croire qu'il faisait durer le suspense, mais pas du tout. Il essayait de se rappeler du nom de la personne en question. Un blocage semblait mystérieusement s'opérer quand il devait annoncer la nouvelle à autrui. Sa raison semblait refuser la possibilité de voir cette union se concrétiser. S'ensuivirent quelques longues secondes gênantes.

... Bref, c'est pas pour ça que j'venais. T'es Daimyo, mais ça va apparemment pas durer longtemps, alors tu dois profiter. Je ne comptais plus trop traîner avant de rejoindre mes cochons à Sakai, mais puisque je suis là...

Est-ce que je peux faire quelque chose pour te faciliter ton passage ? J'suis à ta disposition. Heu, enfin ça dépend pour quoi, quand même.

Les gens sont nuls, lents, naïfs ou couillons, selon les cas, alors pour une fois qu'il y a quelqu'un d'autre, on ne sait jamais que je trouve la motivation nécessaire, même temporairement.
Amaterasu.
Le boucan à l'entrée de la salle sortit un instant l'okasan de sa torpeur. Aussi telle ne fut pas sa surprise en voyant se présenter devant elle une bien vieille connaissance.

Oh Nobuo tu n'es donc pas encore mort ?

C'est elle qui oscillait entre la vie et la mort, depuis qu'elle ne savait qui l'avait sorti du fond des eaux elle en voulait à la terre entière et avait mal partout.

Entendant l'invitation Ama parti d'un rire incontrôlé !

Ton mariage, vieux croulant ! Qu'elle est l'idiote qui pourrait bien vouloir de ta carcasse ? A moins qu'elle n'en veuille plutôt à ta fortune. Si je ne m'abuse tu n'as pas d'héritier.

Elle rit de plus belle tout en s'éventant. Son attitude n'était pas digne de son éducation, mais aujourd'hui elle s'en moquait totalement, et puis elle avait tous les droits elle était tout de même Daymio, alors....


Est-ce que je peux faire quelque chose pour te faciliter ton passage ? J'suis à ta disposition. Heu, enfin ça dépend pour quoi, quand même.

Au moment où Nobuo proposait ses services, son dos se mit cruellement à la gratter, à croire qu'une araignée tissait sa toile dans sa chair.

Elle se pencha lentement en avant pour ne pas être trop entendu, sa requête était plutôt génante.

Dis ça ne te dérangerait pas de me gratter le dos ? Juste entre les omoplates, c'est terrible ce que ça peut me gratter, je me demande même si une bestiole n'est pas venu installer sa demeure sous la soie de mon kimono.

Elle espérait surtout qu'il ne soit pas lent à réagir, parce que franchement c'était d'un désagréable cette démangeaison.
_________________
Nobuo
Nobuo était un vieux croulant. On lui disait ça, parfois, c'est vrai. Mais cela venait surtout de gens bourrés en gargote. Croulant sous les cailloux voire les kobans, peut-être, mais vieux, fallait pas exagérer.

Qu'en en voulait à ses kobans, il y avait bien pensé, mais il prenait sans cesse des dispositions pour éviter de voir son héritage tomber entre de mauvaises mains.


T'inquiète, j'me méfie. Et puis j'ai déjà un héritier, si ! J'ai pas tant glandé que ça au cours de ces années...

La tête d'Amaterasu prenait d'un coup une drôle de forme. Ce devait être la vieillesse qui lui faisait subir des maladies plus ou moins imaginaires.

Oh, ne te penche pas trop, tu vas tomber à la renverse et on aura du mal à te relever. Tu devrais te procurer un gratte-dos hein ! C'est pratique dans ces cas-là.

Il mima le geste de quelqu'un se grattant lui-même le dos avec une longue tige, puis se dit qu'elle manquait peut-être de souplesse pour y arriver.
Vu qu'elle semblait proche de l'évanouissement, il se leva rapidement pour la secourir. Après avoir jeté un rapide coup d’œil pour vérifier qu'un cafard n'avait pas élu domicile dans son dos, il fit parcourir ses doigts entre ses omoplates pour tenter de la soulager.


C'est un problème de circulation ça, t'es restée trop longtemps encroûtée, et maintenant y a des bestioles qui dansent la lambada dans ta peau. Faut te bouger !

Il sentait bougrement utile dans cette position.
Amaterasu.
A bein ils avaient l'air frais les vieux. Elle qui ne tenait plus sur ses jambes et fort heureusement elle était agenouillée sur son coussin et lui dans son dos en train de lui gratter entre les omoplates.

Il faut bien avouer qu'outre la situation, cela lui fit un bien fou. Aussi elle déplacer légèrement son dos dans un sens puis dans l'autre pour parfaitement profiter de la situation.


C'est un problème de circulation ça, t'es restée trop longtemps encroûtée, et maintenant y a des bestioles qui dansent la lambada dans ta peau. Faut te bouger !

Ah je l'avais bien dit il y a trop de monde à Kiyosu, la circulation en pousspouss est devenu insupportable, avec la chaleur et l'humidité qui s'y rajoute je suis toute gonflée et j'étouffe.

Même si lui parlait fort certainement de sa circulation sanguine, les connaissances générales d'Amaterasu en médecine était encore fort limitée.

Humm tu me disais donc que tu allais te marier donc, et qui est l'heureuse élue ?
Est elle d'une bonne famille ?


Il y avait fort longtemps que l'Okasan ne s'intéressait plus aux petites histoires familiales et qu'on ne venait plus la voir pour un conseil en matière d'épouse, aussi elle était ravie de cette invitation.

Il y a comme un vent des kamis qui soufflent vers les épousailles, j'en suis ravie.

Un sourire s'afficha sur ses lèvres tandis qu'elle se penchait légèrement sur la droite pour profiter des mouvements des doigts de Nobuo dans son dos.

Oui oui là plus sur le côté... hummm

On pouvait bien voir toute la satisfaction que ce moment lui procurait.
Il va donc falloir que j'investisse dans une nouvelle poudre de riz entre ma nouvelle fonction passagère et cette invitation à ton mariage.
Peut être dans un nouveau kimono de soie, olala je vais devoir courir partout dans Kiyosu !

_________________
Koi
A propos de zori et de "paf", y a une collision prévue dans quatre.. trois.. deux..un..

Comment ça vous avez oublié avec qui vous vous mariez ??
Et en plus, vous vous... vous..


Temps de pause.

Vous faites quoi, là ?
'Tain Nobuo-san... sans déconner.. vous êtes même pas encore marié que vous allez déjà grattouiller les petites vieilles.
Tani
Tani, pas peu fière d'avoir réveillée la vieille Amaterasu s'enquiert de sa santé avant d'aller lui présenter ses voeux.. enfin ses hommages, puisque plus vieille, plus charismatique.. hai là y a comme un bins.. vieille, charismatique hum ..? Faut dire pour sa décharge, qu'Amaterasu a été la première à l'accueillir en Oda.. accueillir.. l'a t-elle seulement aperçu finalement derrière le " Tchak " du katana de la fille du soleil...
Y a pas à dire, les petites escarmouches, cela crée des liens. Amaterasu, Testuo.. ou comment faire entendre raison à la petite Tani.. d'ailleurs " Petite " est depuis longtemps un terme rejeté par l'ex ashikaga. iié Tani n'est pas petite, elle est juste pas grande voilà tout.

Elle vérifie que les caisses de saké arrivent sans encombre dans les cuisines du shiro, caisses estampillées à l'encre noire " Daimyo " en large et en travers et se précipite vers le trône laissé vaquant sans aucune anicroche par l'empereur Hikohito ex fiancé, ex.. tout en fait.

Nobuo grattouille la vieille.
Koi fulmine.
Tani sourit amusée.

Elle s'incline profondément devant la vieille, chose rare pour elle, lui reconnaissant ainsi son statut.


- Chi wawa Votre grandeur ! j'ai pris sur moi d'apporter quelques.. friandises, afin de vous remercier d'être " venue ". Et chose qui peut paraître étrange à certains, bah j'en suis ravie..

Madame Beijita sourit. Alalla la grande époque où Amaterasu prenait les sô d'Oda pour rouspéter contre le conseil en place.. C'est qu'elle avait mis une sacrée ambiance. A vrai dire, mais faut pas le répéter.. Tani a toujours eu beaucoup d'estime pour les gens de caractère.. comprenez ainsi l'inverse en ce qui concerne Yukimasa.

- On fête votre retour comme il se doit, respectable Daimyo ? Nobuo.. un shifumi ?

Puis elle sourit vers Koi et lui balance une poignée de riz.
_________________
Nobuo
Ca me revient ! Koi-san, c'est elle !

Suffisait de la voir pour se rappelle son nom. Comme quoi, il n'était pas si indifférent que ça.
Elle n'avait pas l'air super heureuse de le voir là en revanche.


Heu, une petite vieille ? Mais c'est la Daimyo, patate ! Venez ici d'ailleurs.

Il quitta le dos chatouilleux d'Ama et attrape Koi par le poignet pour l'amener à la place qu'il occupait. Elle allait rouspéter mais quand même pas lui faire une scène en plein milieu.

Prenez le relais, vous vous rendrez utile pour une fois. Et songez que quand vous serez Daimyo, vous aurez aussi le droit de vous faire gratouiller le dos. Alors faites ça bien.

Même Tani se pointait. Pourquoi que des filles ?

Ah iie, ça ira pour les jeux débiles, j'ai donné. En plus vous trichez sans arrêt. C'est bien un truc de fille ça. Quand je pense que je risque de me marier sur une entourloupe, j'espère que les Kamis ne s'en rendront pas compte...

Il se tut, ce serait bête que Mariko passe dans le coin et annule le mariage.
Il se frotta le front en se rendant compte de ses propres paroles. Ce Kuni semblait en mauvaise posture, comme d'habitude. Les uns ne pensaient qu'à boire ou faire des fêtes, les autres magouillaient ou faisaient des courbettes pour un peu de pouvoir, mais plus personne ne semblait capable de prendre les choses en main. A part pour sauver la baraque provisoirement comme la Daimyo en place, bien sûr.


Heu sinon, c'est le moment de fêter ? Faudrait pas que le Kuni tente de réparer les boulettes ou oublis des pignoufs précédents plutôt ?
Quand je parle de fête, je ne parle pas de celle du mariage bien sûr. Ça, ça va finir en beuverie de toute façon, on va pas s'éterniser dessus.
L'air désespéré à l'idée.
Amaterasu.
A peine était elle de retour que déjà il y avait surpopulation dans la place.
Qui manquait donc dans le coin ? Beijita et Mariko évidemment et on atteignait le summum du n'importe quoi symbole de ce kuni.



Koi ? Koi ! Elle sort d'où celle la ?

Erf voilà que la gratouille s'arrete mince alors. Elle se tourne vers la future mariée avec son riz dans les cheveux

Oui écoutez donc votre futur époux et prenez donc le relais dans mon dos. Avec application je veux une gratouille digne de mon rang et de mon grand âge !



Certains pourraient penser qu'elle abusait de son titre et de son rang mais c'était tellement agréable. ...

Puis elle tendit le menton vers Tani.


Où est donc passé votre fainéant et alcoolique de mari ? Il commerce comme il se doit ou est il en train de cuver ?

Elle prit une bouchée qui lui était présentée qu'elle engouffra avec avidité
_________________
Beijita
    Cela fait des mois que l'on a perdu sa trace. En réalité, il n'était apparu que pour se marier -dans un état déplorable, et plus récemment pour s'insurger contre les résidus démocrates installés en Oda depuis Branzing. A part ça, bien malin qui aurait pu dire ce que Beijita -alias le Boucher sans boucherie de Kiyosu au temps de sa superbe- devenait. Sauf peut être Ex Ashikaga no Tani, devenue entre temps sa moitié.... Ceci expliquait sans doute cela, et la suite aussi.

    Il souffre d'une vilaine bronchite et doit se rendre au chevet de sa mère, gravement malade, leur expliquait un de ses proches depuis des mois.
    La réalité était tout autre, il était déprimé le Beijita. Pis, il n'avait jamais connu sa mère.
    Le mariage était peut être bien sa dernière chance, et son heureuse épouse devrait se le supporter. Mais ça, la "Lumière de sa Vie" elle même l'ignorait, et il ne laissait rien paraitre... Du moins, c'est ce qu'il croyait ça.
    C'est d'un ton faussement enjoué qu'il fit son entrée en scène.

    La feignasse bourrée est bien là! Et elle commerce comme il se doit!
    Elle fait savoir à la tremblotante en manque qui fait office de Daimyo en Oda -et qui aime à se faire gratter l'dos, qu'elle espère un jour que ce Kuni redeviendra ce qu'il fut... Parce que là, entre ceux qui viennent parler de "force", et tous ces mariages, cette joie et c'bonheur... C't'assez grisant! Pis, ça fout l'cafard!


    Vrai quoi! Oda, c'tait pas ça! Où est donc passé ce joyeux bordel qui fit la gloire de ces terres, hein? Que la Nique swingue, k'sôo!
    M'enfin, l'déprimé parvient à s'arracher un léger sourire, quand même. Le retour de la momie errante est sans aucune doute un présage intéressant.
    Il pique une friandise à son épouse et compense....

    On parlait de moi? Que puis je pour vot'Grandeur?

    Première bonne nouvelle depuis une éternité : sa chère et tendre avait l'air habile en cuisine.

_________________
Tani
La zori gauche tapote doucement le sol, tandis que la droite fait un quart de cercle. Hai tout est une question d'équilibre. Doit elle se ruer sur la daimyo pour lui faire ravaler sa langue, ou bien répondre.. Mais super époux arrive, ce qui lui retire une épine du pied, car elle le pensait vautré devant une pyramide de bol vide, à tenter de reconstituer un semblant de ville fortifiée.

Tani sourit. Elle avait oublié les vapeurs de la vieille Amaterasu. La seule fois où elle l'avait vu rire, c'était à Gero. Va falloir égayer leur mandat, songe t-elle en mâchouillant le tour d'un beignet, façon yasu*. Puis elle se place aux côtés de Beijita, histoire de lui montrer qu'elle le soutient..


- Alors déjà c'est pas un fainéant.. Elle croise les doigts dans son dos. - Ensuite.. alcoolique.. alcoolique... c'est vite dit.. Tani lève les yeux vers son mari et lui fait un clin d'oeil des deux yeux. - Il goûte le saké avant vous, pour éviter les empoisonnements..

Elle sourit la jeune épousée et se marre intérieurement.


*yasu : écureuil
_________________
Koi
Leçon de survie n°38 : ne jamais demander à une femme énervée un service nécessitant l'usage de ses mains ou de ses pieds.

C'est avec des mouvements rageurs qu'elle obtempère et gratte le dos avec énergie, toute à ses pensées.
Il va voir l'autre, là. Sitôt qu'il y aurait moins de monde, elle lui balancera à nouveau sa zori à la tronche, et ailleurs aussi, tiens.
Faut avouer que là, il avait fait fort en l'évitant l'air de rien, l'air de même pas remarquer son existence. Pourtant, elle vise bien quand elle est pas bourrée.

Tout en gratouillant furieusement, elle répond nonchalamment -concentrée sur sa tâche, bien entendu-


Savez ce qu'elle vous dit celle qui parle de mariage et de "force" ? Non ? Un petit effort ?
Puis c'était pas le dernier à se précipiter côté mariage... j'suis sûre qu'ils seront les premiers à faire des gamins, tiens.
Beijita
    Dans la vie, s'il est une devise qui pourrait lui correspondre, ça serait bien celle du Chat : "qu'importe ce que tu as fait, essaie toujours de faire croire que c'est de la faute du chien"

    Ne pas chercher plus loin d'allusion à la récente épidémie de mariage qui ravage Kiyosu, comme si il n'était pas concerné.
    C'est qu'il est d'humeur taquine, ça le sortait de monotonie, et pis ça lui évitait de ressasser son union avec... qui vous savez.
    Et le tout sans aller assécher les tripots de la capitale, c'était un peu comme une thérapie... Il essaye de se soigner quoi.

    Tout cas, il vient de faire mouche avec ses principes félins, c'est qu'elle a l'air bien en pétard la carpe!

    Ouais bon. Faut pas être si susceptible.. L'mariages, j'ai juste dit que j'trouve assez déprimant de voir qu'il s'en célèbre un tous les trois jours. J'ai reproché à personne d'en causer sinon.
    N'empêche qu'il est très déplacé de parler de "force" quand on évoque l'intronisation de Mamy Zinz'euh... du nouveau Daimyo au Shiro d'Oda, ça par contre j'en démordrai pas... Faut vraiment être d'une mauvaise foi digne d'un Kiato de retour de vacances en Ito... Au moins!


    D'humeur taquine hein? Inconscient du danger des zoris qui pouvaient swinguer bien haut (ou bien bas), il pique encore un tit gâteau à Tani -privilège du mariage oblige, et s'empiffre joyeusement.

_________________
Amaterasu.
Aille Aille Aille, voilà qu'elle passait de la douce main habile de Nobuo à l'impression d'avoir un râteau aiguisé dans son dos. Elle ne pouvait pas dire que la carpe n'y mettait pas du sien, bien au contraire, elle y mettait une telle ferveur que la pauvre Ama se demandait à quel moment elle allait perdre un os dans la bataille.
Pendant ce temps ça discutaillait mariage et fanfreluche. Mais ce n'était pas du tout du goût de notre bonne vieille Daymio qui se leva d'un bon pour échapper à la folle furieuse qui la labourait comme une vulgaire rizière avant de semer.
Le cri qu'elle poussa interrompit illico la discussion générale.


AILLEUH !


En ce remettant sur ces pieds nus puisqu'elle avait prit soin évidement de retirer ses zoris avant de prendre place, elle passa d'un pied sur l'autre tout en s'agitant fortement ce qui aurait pu ressembler à une danse moderne si tant est qu'elle fût connue à cette époque.


Nobuo San commençait donc par éduquer votre future femme à la douceur,
dit elle tout en balançant une de ses zoris d'un coup de pied vers la carpe, mais ceci était sans compter sur la jeune Tani qui passait par là avec son plateau de friandise sur lequel la divine chaussure atterri avec fracas.
_________________
Tani
Tani souriait la bouche pleine, mâchouillant de temps à autres un petit bout de gâteau au gingembre. De temps en temps, elle roulait des yeux, haussait un sourcil amusé, ou retenait un rire en avalant une gorgée de saké. Un coup d'oeil vers Koi qui ruinait avec amour.. euh emphase le dos de la vieille bique.. euh de Petit Soleil, puis vers son cher et tendre qui chuchotait à l'oreille de la carpe les bonnes paroles du jour.

Elle passait entre les présents - les gens hein pas les cadeaux - pour leur offrir une friandise en chantonnant gaiement une petite chanson qu'elle pensait adéquate à la situation.


Elle était pâtissière,
Dans la rue du Croissant,
Ses gentilles petites manières,
Attiraient les clients,
Elle vendait des petits gâteaux,
Qu'elle pliait bien comme il faut,
Dans un joli papier blanc,
Entouré d'un petit ruban..


Un bras se tend et la main qui l'accompagne dérobe un biscuit. Elle sourit, et reprend en s'arrêtant non loin de Beijita, puis l'air de rien, enchaîne.

Un jour dans sa boutique,
Un important san entra,
D'un petit coup oblique,
Vite, il la remarqua,
Pour parler à la coquette,
Il demanda du nougat
Puis il hocha la tête
tristement répliqua..
" Dans mon état, voyez vous..
J'ai bien peur que tout soit..


Au cri généreux de la Daimyo, elle s'agrippa avec force au plateau qu'elle portait tout en répondant machinalement au cri par un autre dans les aigus

- MOUUUUUU !

Un objet, un instant non identifié vint s'écraser sur le tas de gâteaux qui volèrent un peu partout, l'éclaboussant de crème.. Le regard ahuri se posa un instant sur la Zori trônant fièrement sur le plateau, puis la petite langue sortit de son antre et tenta de repousser ce qui collait à sa joue.

- ' sont bons quand même mes gâteaux..

*Barbara revue par bibi
_________________
See the RP information <<   1, 2   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)