[RP Ouvert] Si tu n'as pas étudié, voyage*

Koi

*proverbe foulfouldé.

Elle ne savait pas trop pourquoi Amaterasu avait pensé à elle pour le voyage.
Il y avait bien d'autres personnes qui auraient voulu l'escorter, ou même prendre un peu l'air.
Peut-être parce qu'elle en parlait déjà au Conseil avant que la vieille rende les clés.
Peut-être parce que ça se sent qu'elle aime bien bouger.
Allez savoir.

Quoiqu'il en soit, quand elle a reçu la missive lui disant qu'il y avait moyen de partir dès le lendemain, elle n'avait pas hésité.
Et le voyage avait débuté, tranquillement.

Ils étaient allés à Gero, avaient continué sur Takayama, et les voilà de nouveau à Gero. Sans trop parler, mais avec des gens qui descendaient du pouss-pouss, d'autres qui y montaient. A croire que la vieille femme s'était reconvertie en agence de transport.
Koi se contentait de suivre, tout en demandant à chaque fois si elle suivait ou pouvait vaquer à ses occupations.

Mais aujourd'hui, la tuile. Elle avait décidé de ne pas postuler pour être Daimyo afin d'être nommée en cas d'urgence s'il y avait besoin d'un remplacement à un poste où on ne pouvait se permettre une absence. Ben voilà. Daikan, 'tain. Le poste réputé le plus relou. Pas moyen de se payer le luxe de rester un jour sur le carrefour entre Gifu, Gero, Nakatsugawa et Kiyosu. A moins de réussir à blinder les réserves en cours et de serrer les fesses.
Elle a donc prévenu Amaterasu pour lui dire qu'elle ne bougerait plus de Gero, en lui expliquant vite fait et de loin, la situation. Ce qui n'a pas empêché le petit soleil de râler sur la jeunesse et les conneries susceptibles d'être effectuées.

Ce soir, encore un soir sur Gero.

Une missive part pour Kiyosu, direction le palais moche qu'elle squatte.

Citation:

Konnichi wa Tetsumi-kun.
Alors, ça se passe bien dans le palais ? Nyan-chan vous fait pas trop suer ?
Je pourrai pas revenir avant un ptit moment, prenez bien soin de lui.

Puis, la jeune femme se lève pour aller se placer auprès d'Amaterasu.
Il y a quelque chose qui l'attire vers ce genre de personnes. Un peu comme Mariko en fait. Des personnes qui ne craignent pas d'agir, peu importent les conséquences.
Koi se voit plutôt comme une grande gueule molle du genou en ce moment. Et cela l'agace.

Les bases, je pense connaître. Quoique, un rappel me ferait pas de mal.

Elle sort une bouteille de saké qu'elle avait achetée avant de repartir de Takayama, avant d'en servir assez pour elles deux.

Et j'aurais besoin des petites subtilités nécessaires à connaître, aussi, si cela ne vous dérange pas.

Amaterasu.

Tournes 7 fois ton Katana au dessus de ta tête avant d'agir. Proverbe Nippon

Il lui fallait lutter contre la léthargie. L'opium et le saké avait envahis ses veines au point qu'elle ne savait plus depuis longtemps ce qu'il se passait en Oda. Oda sa terre, celle qu'elle avait choisi pour fuir la guerre et pour laquelle elle avait investi toute sa vie durant. A la mort de sa fille Saku-vie elle s'était reconstruite en reconstruisant Oda. Seule Chin-li était loin d'elle et lui manquait terriblement. Mais elle ne voulait rien savoir de la vie de la gamine si loin d'elle à présent.

Elle se sentait vieille et elle l'était. Depuis peu elle était sorti des brumes des drogues et de l'alcool qui la plongeait dans un état second et lui permettait d'oublier les rhumatismes qui la faisait terriblement souffrir. Un séjour trop prolongé dans la rade de Kiyosu suite à un celui qui aurait du être son ultime combat. Les kamis en avaient décidé autrement et elle leur en voulait.

Elle voulait faire confiance à d'autre, se reculer loin de la vie politique et sociale. Elle voulait juste voyager un peu en compagnie de ceux qui étaient ses amis depuis si longtemps.

Aussi pourquoi avoir proposé à cette jeune arriviste de les accompagner ? Elle n'avait pas besoin d'elle. D'ailleurs elle ne lui faisait aucunement confiance pour gérer les terres d'Oda. Elle n'était pas d'ici. Elle n'était qu'une étrangère....

La meilleure façon de s'assurer de sa fiabilité était encore de l'observer, et pour cela rien de tel qu'un voyage. Aussi c'est dans un silence presque religieux qu'elle avait prit le pouss pouss en sa compagnie, l'observant parfois du coin de l'oeil. La gamine n'avait aucune éducation, elle ne savait pas s'assoir correctement dans le pouss pouss. Aucune dignité dans son port de tête et encore moins dans son langage.

Assise face à elle, une bouteille de saké entre elle deux elle l'écoute passive.

Et j'aurais besoin des petites subtilités nécessaires à connaître, aussi, si cela ne vous dérange pas.

Elle porte le petit bol à ses lèvres en silence laissant passer de longues minutes. Elle est agenouillée stoïque sur le coussin toujours aussi raide. Son chignon est parfait et son oeil scrute la gamine.
Enfin, elle se décide à parler.

La subtilité c'est de ne pas paraître génial en retirant toutes les taxes pour épater les habitants. Maintenant il va vous falloir redoubler d'effort pour trouver du riz au environ de 2,50 kobans, vendre du fer ou de la pierre à d'autres provinces et remplir les mines d'or au maximum tout en gardant l'équilibre.

La subtilité c'est de rester suspendu sur le fil qui maintenant est plus fin qu'avant....

Vous savez marcher sur les mains ?

Son visage se ferme mais on y sent plus de tristesse que de colère. Elle est désabusée notre vieille Okasan. La fatigue ne lui permet plus de réagir. Elle préfère les regarder se casser la figure comme un jeune enfant qu'on regarde tomber alors qu'il apprend à marcher. Si sans cesse on lui tient la main jamais il ne saura se débrouiller. Alors oui ça fait souffrir une mère de regarder son enfant se blesser, mais cela est nécessaire pour qu'il apprenne à grandir.
Une nouvelle rasade de Saké et son regard se perd dans le vide.
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Koi

Mwhahahaha !

Ouais, bel effet d'annonce. Manque juste ce que j'ai précisé aux shomins ensuite.

De mémoire, elle répète.

"Bon, si par contre ça nous met grave dans la mouise, on verra pour en remettre quelques-unes.

Mais là, on a déjà quelques jours sans taxe, on va voir si ça booste un peu le commerce et les productions."

Un truc du genre. Z'inquiétez pas, on est cons mais on a quelques limites. Quoique. Koi a de la réserve en matière de connerie.

Faisant tournoyer le saké dans sa coupelle, elle contemple les flammes et parle plus doucement.

On n'a pas d'armée à entretenir. Pas de marine. Pas de keikan. De mémoire, quand j'étais keikan, c'était un truc genre 16-17 kobans par jour. Un soldat, c'est la paye plus la bouffe. Il faut qu'on trouve un moyen de se faire plus que 60-80 kobans par jour.
Ça en met certains aux abois ? Tant mieux, on va cogiter.

Et puis...
Elle regarde la vieille femme.

Oda est endormie. Ça me fait un peu flipper, que la seule chose qui la sorte de sa léthargie, soit une prise de shiro. Et encore, même pas.
Je veux voir la réaction des habitants face à cette annonce. En bien ou en mal, je m'en fous. Mais qu'ils se réveillent, quoi.

Elle termine la coupelle avant de se resservir.

Sinon, si ça dort trop, je demande à Masazane-san de proclamer le bouddhisme religion d'Etat.

Bah quoi ?

Amaterasu.

Ce qu'elle appréciait chez cette gamine c'était fort certainement son "franc parler" cela la rendait nostalgique de l'époque lointaine où elle s'amusait avec le rustre et autres lézards. Ce langage fort peu familier pour elle l'amusait. Elle avait l'impression de s'approchait un peu plus des gens du peuple. Evidement elle faisait une petite moue de dégout pour paraitre outrée, cela va de soi, il fallait paraitre offusquée par si peu d'éducation.

Oh mais rassurez vous, votre conseil peut tout à fait tenir deux mois sans être dans la mouise. Et si vous pensez que cela va relancer l'économie, tant mieux, personnellement ça m'arrange bien. Avant j'embauchais à 18 k et le pauvre cultivateur en touchait un peu moins de 17 k et aujourd'hui bein j'embauche à 17 k et j'en gagne 1 et l'ouvrier il grapille quelques miettes de plus pour acheter son riz quotidien. Alors elle est pas belle la vie des Oda jin, les riches resterons riches et les pauvres mangerons une petite viande de temps en temps en fin de semaine, ils en ont besoin après toute l'énergie qu'ils dépensent aux champs.

J'espère juste que vous pourrez vous rattrapper sur le prix du riz ou du Udon, comme ça les vieux comme moi qui ne digèrent plus que ça seront encore plus riches qu'avant....

Elle la gratifia d'un sourire narquois et lui lança.

Merci donc au conseil de m'éviter d'aller jouer les pirates pour continuer à m'enrichir.

Car il faut bien l'avouer pour ceux qui ne la connaissait pas bien, les activités passées d'Amaterasu n'avaient pas toujours été des plus "shintoïste"

C'est cela cogitez, cogitez, tant que vous n'abandonnez pas le port.... L'Arsenal est le seul chantier d'Oda auquel je tiens, après les mines bien entretenue et à niveau bien entendu...Elle rajouta plus bas, se penchant vers elle Ce qui n'était d'ailleurs pas le cas lorsque nous avons repris le conseil....moi je vous le dis on aura au moins servi à celà, relancer le port et rétablir les mines.

Elle l'écouta poursuivre tout en sirotant son Saké qu'elle avait versé dans son thé.

Une réaction du peuple endormi....Elle éclata de rire tout en ouvrant son éventail qu'elle plaça délicatement devant sa bouche, non mais vous voulez rire ! La seule façon de les réveiller c'est avec une guerre civile, des villes franches, enfin ... le retour d'Oda libre et debout...

Les souvenirs affluaient dans son esprit trop souvent enbrumait par l'opium, ce qui la fit sourire.

Oh pardon, vous n'avez pas du connaitre cette époque là !

Elle se ressaisit devant la gamine, mais se dit que finalement à cette époque au moins les gens étaient bien vivants.

Sinon, si ça dort trop, je demande à Masazane-san de proclamer le bouddhisme religion d'Etat.

Faites donc voyons et à part cette pauvre Mariko, vous n'allez pas réveiller grand monde, j'vous le dis ! Il vaudrait mieux encore aller attaquer Miyoshi, là au moins il y aurait de l'animation, même Yasu reviendrait de son voyage de noce pour l'occasion.....

Bah quoi ?
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Koi

Owi, envahir Miyoshi ! En plus ils ont des super marchés là-bas ! Puis on mettrait le ouaille à Sakai. "Et j'verrai la tronche de mon mari". Hmm. Mouais.

Non, non, laissez tomber. Si un jour je suis vénère, ouais, d'accord.

Et à propos de d'accord, je le suis pas avec votre vision de l'influence de l'abolition des taxes sur les riches.

Et le pire, c'est que ce n'est même pas par esprit de contradiction.
Non, le pire, c'est que causer théories alakons, elle aime bien ça. On a jamais dit qu'il fallait être doué dans un domaine pour s'y intéresser.
... On l'avait pas déjà dit, ça, une fois ? Ah oui, il semblait bien. Nous pouvons donc en conclure que pour Koi, l'éco, c'est comme l'amour et la baston. Aucune technique, limite une brêle, mais une brêle motivée.
Même si elle a noté le petit ton narquois... Hinhin, elle est sûre qu'il partira vite.

Genre les taxes auraient permis aux pauvres d'être moins pauvres plus vite. Que dalle. Déjà parce que les taxes, le Shiro se les enfile tranquilou, et qu'on en revoit jamais la couleur.
Ensuite, les vrais pauvres... y en a peu... Franchement, des nouvelles têtes, mais des nouvelles têtes de gens qui ont connu qu'Oda dans leur vie, y en a pas des masses.. Et pour les rares, c'est aux So de les dépanner dans un premier temps.
Après, on produit plus qu'on achète. Donc le pauvre aura aussi droit à sa part d'udon.

Mais regardez, pauvres comme riches, y en a qui vont se dire, "super, on va se faire du fric". Ils vont produire, puis se dire "on va s'acheter un second champ", et hop, ça relance l'éco, et une fois que le commerce est reparti, PAF!
On met toutes les taxes à 9.9%. Alooors ?

Un grand sourire à la vieille enfumée avant de redevenir sérieuse.

Non, c'pas vrai, je déconne. Pas au max.

Amaterasu.

Bein voilà, elle commençait à se révéler la p'tite, sous ses airs de bien gentille qui veut le bien des Oda'jin... Petit coup d'éventail, remise en place parfaite de la position traditionnelle sur le coussin et elle reprend

Pour être honnête, je vous l'ai dit la situation me convient parfaitement. De plus tous les shomins auront beaucoup moins de mal à calculer les taxes et vous entant que Daikan aussi, bien évidement. Peut être avez vous fait cela juste pour vous simplifier le boulier !

Donc l'objectif est : Tout Oda'jin à le droit à ses deux champs et vive la surproduction...

Oups c'est dit... Et comme toutes les vieilles qui se respectent elle enchaine avec une petite histoire issue de ses lointains souvenirs de vieille femme.

Vous savez à Gifu aussi un shomin avait voulu faire ça. Devenir le grenier d'Oda et va y que je te produis du blé et du riz à t'envahir le marché, les offres d'emplois n'étaient même pas toutes prises à la fin du jour et conclusion des courses... (sur le marché bien sur !) et bien la carrière de pierre, la seule et unique d'Oda était totalement désertée. C'est bien pour cela que le conseil avait opté pour mettre des taxes sur les salaires afin de récupérer un peu de kobans pour aller acheter de la pierre à nos voisins d'Hatakeyama. Je m'en souviens très bien, je suis moi même parti chercher la pierre.

Évidement la gamine doit bien s'en foutre de ses vieilles histoires dépassées, et comme toutes les jeunettes elle doit se dire qu'avec elle ce sera différent toussa toussa, mais la vieille s'en moque, elle l'aura prévenu, elle veut des conseils, les voilà, pour les subtilités du type comment créer des animaux à moindre coût, elle a qu'à rechercher dans les archives, qu'elle bosse un peu la môme, elle ne va tout de même pas tout lui mâcher non plus. Le riz prémâché c'est valable pour les dents de lait, et la petite n'est plus un bébé non plus.

On met toutes les taxes à 9.9%. Alooors ?

Ama garde un visage des plus froids tandis que la gamine lui offre un grand sourire
Non, c'pas vrai, je déconne. Pas au max.

La réplique est cinglante.

Si vous ne le faites pas vous,d'autres ne se priveront pas !

Elle boit une gorgée de thé chargé de Saké et repose bruyamment la tasse sur la table, montrant bien sa désapprobation.
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Koi

Mais c'est qu'elle mordrait ! Koi sourit. Au début. Par la suite, elle est perplexe, et s'en gratte la tignasse.

Dans ce cas, pourquoi vous l'avez pas ordonné quand vous étiez Daimyo ? Vous avez bien touché aux taxes pourtant.

Quant aux deux champs, la plupart des Oda-jins l'ont. Les riches, en tout cas.
Ceux qui n'en ont pas encore sont ceux qui doivent encore faire un bout de chemin.

Et la surproduction, mouais... sûrement pour ça que j'étais allée récupérer du blé à Ueno pour le Conseil, hein... Ou que tout les shomins se plaignent du prix et de la rareté de la viande.

Des récriminations pour la forme, entre autres. Elle sait d'avance ce qui est à répliquer dans ce cas-là : mauvais équilibrage des champs et des métiers. Du riz, du riz, du riz, à Kiyosu. Et des champis, partout.
Elle hoche toutefois la tête, en revenant sur les propos tenus. Discuter pour tout rejeter en bloc, autant éviter de demander des conseils dans ce cas-là.

Le coup des embauches qui empêchent d'aller à la mine, par contre, je l'avais pas vu venir. C'est vrai que c'est déjà chaud pour les fréquentations. Mais ça revient à ce que je disais tout à l'heure.

Quand je vivais à Kokura, y avait deux fois plus d'actifs que Kiyosu. Et deux fois plus de tout. Pourtant, par rapport à d'autres villages, c'était plutôt médiocre.
Et j'ose pas imaginer quand vous étiez jeune. On m'a raconté, y a longtemps. On accumulait quelques centaines d'habitants facile.

Elle laisse le silence s'abattre, en écarquillant les yeux, pensive.

Ouaip...

Amaterasu.

Celle là au moins on peut dire qu'elle n'a pas la langue dans la poche de son kimono. De la répartie elle en a....

La vieille femme s'évente tout en l'écoutant d'une oreille distraite, non pas qu'elle n'est pas attentive, mais elle sait que ça doit l'énerver un peu plus, alors Ama jubile.

Oui ma p'tite j'ai touché aux taxes, je les ai baissée. Mais de la à les éliminer, il y a des limites. Tout est une histoire d'équilibre ma p'tite.

Elle insiste bien sur le "ma p'tite", elle trouve que ça sonne bien.

Du blé Oda en a. Aussi il suffit que les shomins se bougent un peu les fesses et il y en aura. Qu'ils commencent par informer les producteurs de leur prix de rachat rapide et systématique et tout ira bien dans le meilleur des mondes.

La meilleure des solutions n'est pas forcement de travailler avec des shomins, mais directement avec les artisans, notamment pour la viande ou le udon. Généralement lorsqu'on leur écrit directement ils sont partant, aussi faut il se donner la peine de les contacter.

Elle s'évente et regarde au loin. C'est qu'elle est fatiguée de toujours devoir répéter les mêmes évidences.

A moins que vous ne vous sentiez déjà trop élevée dans la société pour vous adresser aux gens du peuple !

Le pouvoir d'Ama était bien de toujours considérer les gens comme son égal, malgré ses études et son rang, elle était restée très près du peuple, trop peut être aux yeux de certains...

Si Kokura c'était mieux, il fallait y rester, je déteste que l'on me parle d'Otomo ! Ceux là a force de se croire supérieur aux autres seront bientôt obligé d'aller mendier, alors comme exemple il y a mieux !

Et voilà, elle a réussi à s'énerver.

Dites vous n'auriez pas besoin d'un chef d'armée, j'ai le Katana qui me démange quand on me parle d'Otomo ?

Mince voilà que ça la reprend...
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Koi

Ieee, j'ai pas dit que c'était mieux.
J'ai dit que c'était plus peuplé quand j'y étais. Et que la situation des villages devait être encore meilleure quand vous étiez jeune.
Vous écoutez rien, c'est hallucinant !

Faut voir qui parle. Même si certains conseils ne sont pas tombés dans l'oreille d'une sourde.

Une armée ? Ben non, faudrait vous payer. En plus, étant données vos dernières frasques, pas sûre que ça plaise à tout le monde au Conseil de vous voir à la tête d'une armée.
Ce serait fun, mais quand même.

Puis si vous vous énervez en causant d'Otomo, faut plutôt penser bateaux. Les couper du monde via l'océan, ça, ça les ferait plus suer qu'une bête armée.

Amaterasu.

Voilà qu'elle plonge dans ses souvenirs lointains.

Plus peuplée certes et puis l'empereur nous épuisait moins avec ses frais autant sur ses repas que sur les mines. Enfin c'était le bon temps. Certains ont su en profiter, puis l'on dilapidé, d'autres se sont rattrapé après. Les terres d'Oda ont été peuplée tardivement par les colons comme moi, nous avons fait de notre mieux mais franchement nous avons toujours rasé l'eau sans jamais faire des prouesses, avec tous les pillages que nous avons subi, notamment par le Razan qui joue les coq aujourd'hui en Otomo.

Ah celle là elle ne l'aura jamais digéré, quel sale voleur ...

Oda ne m'a jamais payé pour une armée, mais si l'envie vous en prend...

Elle rigole puis écoute plus attentivement ce qui suit.

Puis si vous vous énervez en causant d'Otomo, faut plutôt penser bateaux. Les couper du monde via l'océan, ça, ça les ferait plus suer qu'une bête armée.

Héhé, Ama se réveille, comme c'est intéressant...

Un bateau, oh mais ça c'est quand vous voulez, justement il m'en faut un. J'aurais préféré attendre que nous ayons l'arsenal mais en attendant.

Elle songe a ses anciennes prouesses que ce soit sur les mers ou en armée, elle en a fait des bonnes la vieille dans sa jeunesse. Aurait elle un regain de santé...
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Si tu n'as pas étudié, voyage*

Koi

Citation:

Konnichi wa Tetsumi-kun.
Alors, ça se passe bien dans le palais ? Nyan-chan vous fait pas trop suer ?
Je pourrai pas revenir avant un ptit moment, prenez bien soin de lui.

Amaterasu.

Koi

Amaterasu.

Koi

Amaterasu.

Koi

Amaterasu.

Koi

Amaterasu.

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