Arillys
Après quelques semaines cramponnées à un sceau dans sa cabine, Arillys Elegiaa, fille de marchands de son état, revoyait enfin le ciel azuré de la Méditerranée sur le pont du navire la conduisant tout droit vers le Marquisat de Provence. Née sur à Chypre d'un père provençal et d'une mère vénitienne, elle n'avait jamais posé le pied sur le continent aussi était ce là sans doute la plus grande aventure de sa vie jusqu'alors.
Son regard bleu-vert errait sans but sur le pont, observant les matelots qui s'affairaient dans un curieux ballet sur les cordages maintenant les voiles battues par les vents. La houle régulière faisait danser le navire gracieusement porté par les vagues. D'un pas léger, la blonde à la peau tannée par un soleil de coutume ardent se joignit à ce bal esquivant le pas de ses compagnons de voyage pour rejoindre le bastingage. Plongeant les yeux dans les flots à la douce cadence, elle se prit à penser à lui.
Un homme qu'elle laissait bien malgré elle dans le sillage des vagues fendues par la proue du navire. Ses mains originellement caressantes sur le bois humide qui la portait se cramponnèrent avec vigueur tandis que son cur se serrait.
La voix cinglante de sa mère résonnait encore aux oreilles de la voyageuse qui sentie une vague de fureur la submerger.
La gifle qui avait suivi brûlait encore l'orgueil de la blonde.
C'était là un fragment de cette nouvelle histoire qui débutait pour Arillys. C'était un époux que sa Mère désirait ?
Vous l'aurez Mère...
Un sourire glaçant orna ses lèvres roses. Le voyage ne faisait que commencer.
Son regard bleu-vert errait sans but sur le pont, observant les matelots qui s'affairaient dans un curieux ballet sur les cordages maintenant les voiles battues par les vents. La houle régulière faisait danser le navire gracieusement porté par les vagues. D'un pas léger, la blonde à la peau tannée par un soleil de coutume ardent se joignit à ce bal esquivant le pas de ses compagnons de voyage pour rejoindre le bastingage. Plongeant les yeux dans les flots à la douce cadence, elle se prit à penser à lui.
Un homme qu'elle laissait bien malgré elle dans le sillage des vagues fendues par la proue du navire. Ses mains originellement caressantes sur le bois humide qui la portait se cramponnèrent avec vigueur tandis que son cur se serrait.
Citation:
Ma fille, vous trouverez un époux digne de vous là où les bons partis se trouvent ! Aucun barbare ne saura vous passer la bague au doigt tenez le vous pour dit ! Ce va-nu-pied sera pendu avant que pareille hérésie nentache notre nom !
La voix cinglante de sa mère résonnait encore aux oreilles de la voyageuse qui sentie une vague de fureur la submerger.
Citation:
Il vaut bien mieux que vous et votre petite troupes d'admirateurs intéressés ! Si mon cher père n'avait fait fortune par son travail, vous n'auriez jamais été plus qu'une imbécile prétentieu...
La gifle qui avait suivi brûlait encore l'orgueil de la blonde.
Citation:
Vous reviendrez en ces terres mariée ou vous ne reviendrez jamais. J'ai déjà pris les dispositions auprès des chefs de port.
C'était là un fragment de cette nouvelle histoire qui débutait pour Arillys. C'était un époux que sa Mère désirait ?
Vous l'aurez Mère...
Un sourire glaçant orna ses lèvres roses. Le voyage ne faisait que commencer.