[RP]Boudin entre Copains

En route vers un endroit qu'il ne connaissait pas encore Sacrai accompagnait Macricri, Honneur et Imladris pour préparer du boudin.
Il entra alors en grande discussion avec Macricri qui affirmait que la longueur était le plus important.Tout le monde sait bien sur que c'est la façon de s'en servir qui compte sauf la comtesse.Enfin bref, ils arrivèrent a destination ou Epson les attendait.

Il alla la saluer en prenant grand soin de bien jeter un oeil le plus loin possible sur ses courbes.

Oui nous voila les poivrots de service même si certains le sont plus que d'autres

Il se retourna soudain.Une conversation importante allait commencer Imladris parlait de son vin, il manquait les gobelets et il parlait de le boire a la bouteille.Voila une bonne idée mais il aurait fallu au moins une bouteille chacun.Macricri cassa bien vite la bonne nouvelle en annoncant qu'elle avait des gobelets.

Il vit ensuite Honneur crié au secours car il n'arrivait pas à allumer le feu.Il se demandait si Aristote et le malin viendrait danser.Puis il vit Epson rejoindre Honneur pour l'aider elle s'était bien positionner et Sacrai se rapprocha juste derrière comme le prédateur chasse sa proie


Besoin d'aide peut être miss??

Epson abandonna soudainement et Sacrai se retourna le plus vite qu'il pu en regardant ailleurs.Son regard fut bien vite re attiré par la belle rouquine lorsqu'elle remit ses cheveux en place.Et qu'elle le regarda en lui disant être affamée

Ma chère rouquine je dirais que cette petite robe te va à ravir et va rendre cette boudin 's party bien plus agréable a mes yeux .
Par contre si les autres n'arrivent pas à assouvir ta faim j'ai tout ce qu'il faut pour toi tu n'as qu'à te servir .

Son regard qui était retourné sur les formes de la belle rouquine fut encore une fois interrompu.Honneur avait enfin réussi à allumer le feu et voulais maintenant du bois.Il cherchait le bois des yeux il lui fallait un peu de temps pour se remettre de sa précédente vision.


Roooh Honneur qui te dit que je regarde ta sœur et qui te dit que je suis pas déjà saoul, c'est que la soirée est bien avancée et j'avais la gorge sèche avant le départ.

C'est alors que Kenny arriva en braillant il profita de la diversion pour déguster du Voiteur et jeta la bouteilles dans les buissons pour faire disparaitre la preuve
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Sacrai d'Eirbal essai de retrouver l'honneur perdu suite aux accusations de sorcellerie sur son jumeau

Honneur s'escrima un moment pour allumer le feu, tandis que Epson en verve n'arrêtait pas : Mes poivrots d'amour !, Imladris, j'avais senti ton ode, Je vais retrouver Cricrinette, Macricri tu es douée pour faire du boudin ?

Bon sang mais combien de bouteilles avait-elle déjà bu ?

Je suis affamée. Ah ça pas de doute... y avait qu'à voir comment elle allumait Sacrai, lui il allait pas avoir besoin du feu pour l'éclairer. Promis, la prochaine fois qu'elle parlerait à Sabotin, elle lui ferait quelques allusions, Cricrinette qu'elle l'avait appelée et quoi encore.

Souffle souffle, gratte gratte, voilà l'occupation d'Honneur tandis que Macricri déballait les boudins. Des longs et fin, des petits rabougris, des gros, des gras, des joufflus , y en avait pour tous les goûts. Elle se demandait pourquoi la fermière était pas fichue de les faire de la même taille. Pour varier les plaisirs lui avait-elle répondu... C'était à se demander desquels elle parlait.
Le tout posé prêt du foyer qui fumait enfin, Macricri s'approcha silencieusement dans le dos d'Imladris.

Allez Hop donne moi ça toi

Profitant d'un moment d'intention de son filleul, la Comtesse tira sur le col du manteau et le fit glisser le long de ses bras.

En plein été, faut être fou. Tu vas avoir trop chaud.

Elle l'étala par terre pour s'y assoir, Imladris eut beau lui jeter un regard courroucé, elle l'ignora et choppa une gourde qu'elle garda à ses cotés.
Pendant que les autres s'affairaient, et que Epson se pavanait au milieu de la clairière, Macricri resta sur le manteau. 2-3 gorgées pour éviter le dessèchement du gosier, elle se demandait s'il y avait des sangliers dans le coin. Observant le lieu, elle repéra l'arbre le plus proche, dont les branches pourraient lui faciliter l'ascension. C'est pas tout à l'heure, dans la panique et avec la gourde vide qu'elle prendrait le temps de chercher.

Epson fit de même et se laissa choir lourdement sur sa cape au sol. D'ailleurs Macricri réalisa qu'elle avait encore la sienne qu'elle quitta. Dire qu'Epson lui faisait tout le temps des allusions sur son poids, là la vibration du sol quand elle s'était assise était claire... ah moins qu'un sanglier approchait ... La Comtesse regrettait l'absence de Derk, au moins une hallebarde, c'était efficace comme arme face à une pareil bête.

Qu'est ce que vous fichez là ? Identifiez vous ou je vous fais un deuxième trou de balle en pleine tête !

Un chasseur, ah non juste Kenny. Mince, il allait falloir partager le vin et le boudin.

Bon on la commence cette cérémonie ? Tiens Honneur était pressé. La Comtesse sauta sur ses pieds, rejeta sa natte en arrière et prit son couteau. Elle allait appeler Epson quand Kenny parla de lapin ou lièvre à dépecer. Beurk, hop on range le couteau et on attend.


Hé... salut les gens... Un peu de musique pour faire passer le repas ?

Tiens voilà le Ménestrel. Un coin tranquille ? Tu parles.

Bien le bonsoir Kenny et Brieuc. Grand sourire aux derniers arrivants puis elle se tourne vers Epson :

Dis Epson, on devait pas vous saigner Honneur et toi en petit comité dans un coin tranquille ? Et s'ils ont peur de la vue du sang, qui les ranimera ?
En tout grâce à la harpe de Brieuc et aux calembours de Kenny, on va pouvoir faire ça en musique et en chanson.
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Macricri Adams de Mélincour - Comtesse de Nozeroy

Sourit en entendant Brieuc.

Salut mon ami. Joins toi à nous il y a de la place. Dit-il en allant le saluer.


Epson quand tu aura finis de te trémousser pour faire baver Sacraï tu m'appelle !

Il soupira et s'adossa contre l'arbre le plus proche le temps que le feu soit bien partit il aurait bien le temps de fumer. Il sortit sa pipe et commença à méditer.
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Maire de Dole

L'office de la loi est de fixer les maximes générales du droit, non de descendre dans le détail des questions qui peuvent naître de chaque matière.

Pfiouuu quelle vieille cette Cricrinette, une vieille de son âge en fait, mais ça pas question de l’avouer? Et puis en plus une vieille qui ne parlait pas beaucoup. Macricri ressemblait bien souvent à un épi faîtage de forme humanoïde, elle avait les yeux partout, tout le temps, elle causait peu et on se demandait toujours ce à quoi elle pouvait bien songer. Sans doute à des méchancetés.

Par les moustaches de l’oncle Marcel, c’est que la rouquine avait du derrière, rebondi et dodu à merveille. Ça en avait fait du bruit quand elle s’était lourdement assise. Valait mieux qu’elle se soit rembourrée un peu, ça faisait plaisir aux hommes les femmes avait un postérieur discret mais ferme et puis il vaut mieux faire envie que pitié disait-on, ça changeait du tas d’os qu’elle était récemment sur lequel son mari se blessé régulièrement.

La jeune femme n’en était pas au point de ressembler à une barrique, aux doigts boudinés, au gras pendant jusqu’au genou et aux seins cachant le nombril. Il ne faut pas confondre femme aux petites formes appétissantes et tonneau sur patte ; bien qu’Epson fut aussi amatrice de bon vin.

A peine avait-elle d’ailleurs fini son gobelet, le premier, qu’un barde vint les retrouver. Ah mais non ce n’était point un vagabond musicien voleur de bourses, c’était ce brave Brieuc. Un bel homme soit dit en passant. D’où venait-il ? D’une clairière ou d’un arbre avoisinant, vraisemblablement.

Avec Kenny et lui on était servi, niveau troubadours. L’un pourrait jouer à n’en plus finir et l’autre chanter les récits de chevaliers féroces épris de jeunes blondinettes à tresses coincées dans de hautes tours par des vilaines sorcières.

Oulà, Epson eut la tête qui tourna un moment, le vin de Voiteur bien qu’il fusse bon était aussi parfait pour terrasser de jeunes vierges effarouchées enfin plus tout à fait. Enivrante sensation de chaleur intérieure, qui lui donna envie de poser ses petits souliers. Le contact de l’herbe qui vous chatouille la plante des pieds, tandis qu’autour d’elle s’agitait la bande de joyeux lurons.

Le chevalier se leva et brossa sa robe, c’est fou tous les insectes qui se promenait sur la robe d’Imladris et sur sa propre cape. Des tiques, des fourmis… tout ce qui pique ou presque.

Elle regarda Sacrai dissimuler des bouteilles et voyant un longue queue qui dépassait du buisson elle se dit que Platon avait encore du se planquer dans la malle du carrosse. Sale bête. Ne trouvait-il pas qu’il y avait déjà assez de CAT pour l’occasion il fallait qu’il la rejoigne. Le petit félidé vint les rejoindre et frotter sa tête contre les jambes du vicomte.

C’est mon chat, pas d’inquiétude, mon Platon adoré.

Alors qu’Epson toute souriante était en train de montrer avec fierté un de ses tendre ami à quatre pattes. Elle du préciser pour Brieuc qui tombait du ciel ce qu’ils faisaient tous assemblés ici.

Bienvenue chez les païens Brieuc. Ici on boit dans des cornes de diables et on copule avec le sans nom autour d’un bon gros cassoulet, pour fêter la nouvelle archevêque et pour faire d’Honneur mon frère de sang.

La rouquine éclata de rire. Quelle idée aussi d’avoir choisi la forêt, heureusement que le prévôt était pas là, elle les aurait fait boucler pour sorcellerie. Le gouverneur ajouta :

Je plaisante bien sûr.

Venant d’elle quand même, ce genres de pratiques païennes elle condamnait.

Macricri sauta sur ses pieds, sans doute sortie de sa torpeur par l’arrivée de Brieuc, un couteau en main.

C’était donc ça, Honneur l’avait trahie c'est pour ça qu'il s'était retiré au loin à fumer sa pipe. C’était un guet-apens !!!!!!
On vous fait boire, on invite les opposants politiques et on fait du boudin comme de gais compagnons.

Macricri que fais-tu, tu oserai m’assassiner pile avant les élections ?

Un sourcil levé plus haut que l’autre, un brin d’ironie sur les lèvres. Epson la fixa de ses grands yeux bleus. Un large sourire et elle lui lança :

Tu pourrais au moins attendre que je m’assoupisse ivre près de mon petit frère. Tssss pose ça tu vas te blesser, se serait dommage que tu deviennes manchote aussi bêtement.

Eclats de rire.

Dis Epson, on devait pas vous saigner Honneur et toi en petit comité dans un coin tranquille ? Et s'ils ont peur de la vue du sang, qui les ranimera ? En tout grâce à la harpe de Brieuc et aux calembours de Kenny, on va pouvoir faire ça en musique et en chanson.

La rouquine grimaça et blémit. Elle ne pensait pas la comtesse aussi assoiffée de sang et aussi mélomane. Ecoute le chant du sang qui s'épand dans nos campagnes...

Honneur ! Honneur ! Viens vite, Macricri s'impatiente !

Va chercher des pipes dans sa besace et les tend à tout le monde.

Allez on fume un coup, on boit et on saigne après, chaque chose en son temps.

Santéééé !! Cria t-il en sortant de sa méditation

Il les regarda tous une pipe à la main... Quel drôle de comité ! se dit-il

Il leva son verra et bu.

Il se leva et alla tasser un peu le feu de joie avant de rajouter des bûches

Kenny prépare ta viande ! J'ai une faim de Loup !

Il regarda Epson

Ouiiiiiii J'ariiiiiiive ! Que veux tu ? Nom de Dieu tu m'a surpris !
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Maire de Dole

L'office de la loi est de fixer les maximes générales du droit, non de descendre dans le détail des questions qui peuvent naître de chaque matière.

On dit souvent que les armes des héros ne cassent jamais.
Qu’on peut s’en servir des millénaires après pour vaincre une terrible entité maléfique ou autre trucs ayant un but vil et destructeur.

En ce cas, soit Derdekan n’est pas un héros, soit son hallebarde n’était pas destiné à occire les légions de la sans nom. Revenue de Dole, elle n’avait pas survécu au poids de Derdekan qui s’en était servi pour grimper à un arbre en vu d’échapper à un horrible monstre à deux têtes, crachant du feu. Peut-être qu’il exagérait un peu, mais ce sanglier était vraiment féroce.

De hallebarde, il ne restait que la longue lame de 70 centimètres.
D’abord, il pensait la réparer, mais au final, il s’était rendu compte que l’arme n’était pas très adaptée au combat, ni à la chasse.
Et Macricri pestant contre cette lourde et imposante hampe, il valait mieux oublier cette idée.

Il avait ensuite pensé à en faire une épée à deux mains, du style cimeterre, comme les guerriers cathares.
Pour cela, il lui fallait du bois solide mais il ne savait pas encore lequel.
Pour cette raison, il était allé en forêt, afin de sélectionner la future poignée.

Craignant de revoir le sanglier cracheur de feu, il avait pris son ancienne épée, sait-on jamais.
Et c’est depuis un moment qu’il arpentait les bois touffus en quête de bois sans boi-re une seule fois.
Il espérait ne pas tomber sur les bois d’un cerf, ni avoir le fond des braies trouées par un sanglier.

Peu de temps après, son attention fut attirée par des bruits et des éclats de voix.
Des brigands ? Certainement. Nul ne faisait ripaille en forêt, hormis eux.

Enfin, il en tenait ! Macricri n’allait bientôt plus avoir la victoire.
Il espérait qu’ils étaient au moins 7, pour qu’il gagne.
C’est ainsi qu’il se dirigea en courant, épée à la main, vers la provenance sonore, afin d’occire les malfrats.
Notons qu’il avait oublié qu’il était tout seul.

Morts aux truands ! Yaaaah !

Et c’est ainsi que Derdekan débarqua en plein milieu d’une clairière où s’amusaient innocemment quelques amis, où trônaient boudins et alcool et même un feu, mais qui semblait récent.

En face de lui, que des gens qu’il connaissait.
Ils devaient certainement le regarder, éberlués d’une arrivée aussi impromptue, surtout un Derdekan, avec son épée levée.

« Tu t’es trop mis la tehon, mec » aurait dit un jeune du village.
Il n’aurait pas eu tort. Lentement, Derdekan renfourna son épée à sa ceinture où le fourreau était ceint et déglutit.

Bonj.. euh .. Salut ?
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Découvrez ma hallebarde sauvage !
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Kenny prépare ta viande ! J'ai une faim de Loup !

Ouais ça vient ! La patience est une vertu hein.

Il dépeça les deux bestioles, les vida et les embrocha comme il aurait empalé un hérétique en place publique. Puis il les mit à cuire. La viande crue ne le rebutait pas, mais tout le monde n'aimait pas forcément ça.

Pfff.... encore deux bestioles rachitiques c'est bien ma veine. Y a personne qui voudrait faire passer une loi pour obliger les gens à engraisser les bestioles qu'on chasse ? Parce que là on va pas aller loin...

Et d'un coup, un énergumène sorti de nulle part arriva une épée à la main en gueulant comme un damné.

Morts aux truands ! Yaaaah !

Il se tourna vers l'origine du bruit et éclata de rire. Une chance que c'était pas un campement ennemi. Pour se retrouver avec une flèche entre les deux yeux ou une épée dans les parties génitales, rien de mieux qu'arriver en gueulant.

C'est les nouveaux cris de guerre pendant les réquisitoires ça ? Ce qui expliquerait les bruits étranges provenant du palais de Justice. Quoi qu'à la réflexion, c'était des cris féminins. Les secrétaires doivent encore boiter à mon avis. M'enfin les lapins sont cuits.

Il les posa hors du feu pour éviter de les carboniser. Après tout fallait pas gacher la nourriture.
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Après avoir fini discrètement un peu de Voiteur , il pensa qu'il faudrait peut etre qu'il aille faire un tour dans la cave de ce bon vieux Imladris.

Il alla quand même saluer les nouveaux arrivants qui affluaient alors qu'il pensait que le nombre serait restreint et a ce moment une pensée lui vint et il courra vers Imladris.


S'il te plait dis moi que t'as assez d'alcool y commence a y avoir du monde et je voudrais pas qu'on en manque


Puis Cricri se reveilla et commençait a s'impatienter quand va - t - on enfin entaillé bonne questions.Et surtout qui entaille qui??Le suspense est a son comble.Il en profita pour tourner la tête en direction de Epson.Il se demanda alors aussi : Mais que va -t - on entailler??.
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Sacrai d'Eirbal essai de retrouver l'honneur perdu suite aux accusations de sorcellerie sur son jumeau

Une fois que la rouquine bavarde eut enfin terminé ses explications, enfin si on pouvait appeler cela des explications à Brieuc, Macricri avait cru un bref instant que les choses sérieuses allaient commencer.

Après le : Macricri que fais-tu, tu oserai m’assassiner pile avant les élections ? vint le : Honneur ! Honneur ! Viens vite, Macricri s'impatiente ! Va chercher des pipes dans sa besace et les tend à tout le monde.
Allez on fume un coup, on boit et on saigne après, chaque chose en son temps.

Mais qu'est-ce qu'elle racontait là ! Depuis quand fêtait-on un évènement avant qu'il ne se produise ? Honneur et elle voulaient être frère de sang ? Et bien qu'il coule ce sang, qu'il se mêle et après on aviserait.

La pipe à la main, elle qui n'enfumait pas, c'est un truc d'hommes ça, la Comtesse allait contester quand un cri tonitruant fit sursauter tout le monde. Joli envol pipeuse jusqu'au feu, oups une de moins, ça ne se verrait pas.

Morts aux truands ! Yaaaah !

Derk ! C'était pas une clairière, c'était pas une forêt, c'était la place de marché en plein Dole !

C'est les nouveaux cris de guerre pendant les réquisitoires ça ? Ce qui expliquerait les bruits étranges provenant du palais de Justice. Quoi qu'à la réflexion, c'était des cris féminins. Les secrétaires doivent encore boiter à mon avis. M'enfin les lapins sont cuits.

Se dirigeant vers Derk, Macricri lui souffla : tu devrais dire à tu sais qui de faire attention, un jour ils vont se faire surprendre, et le .... n'est déjà pas commode.

Puis se tournant vers Epson et Honneur :

Dites vous deux là, ça ne va pas du tout ! Déjà vous n'êtes pas encore frérôt et soeurette de sang parce que du sang, on n'en a pas vu une goutte ! Ensuite, imaginez ceux qui ne supporte pas la vue du sang le ventre plein. Ca va faire désordre si ça vomit partout. Donc, on coupe, on saigne, bref on vous entaille un bout de votre personne, vous mêlez ou buvez, là ça vous regarde et après on fête ça !

Nanmého ! Et elle comptait bien suivre cela avec intention !
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Macricri Adams de Mélincour - Comtesse de Nozeroy

Au rire d'Epson avouant l'ignooooooble plaisanterie Brieuc pensa...

"Tant pis pour le cassoulet! J'aurais pu jouer de l'Anusette"

Tout le monde semblait enfiévré, survolté par l'ambiance. Etait-ce l'approche de Lugnasad, fête paienne dédiée au dieu Lug, le dieu de lumière Celte?
Non... Ils étaient simplement heureux de saigner deux des leurs... Haa la belle vie que voilà!

Rarement prit au dépourvu Brieuc fit un baise menotte aux dames présente et une série de tapes amicales aux messieurs.
Il en profita pour coller dans le dos de ses messieurs des poissons découpé dans du parchemin... il faudra faire de cet acte peu glorieux une tradition... Mais bon, faudra trouver une autre date... en effet le 26 juillet 1457 est trop dificile a retenir...

"Dites, j'ai avec moi deux bouteilles qu'un ami me ramena de voyage... du Calva qu'il appelle ça... on goute...?"

Brieuc n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'on lui proposa une pipe...

"Heu ... merci... mais heu... c'est que c'est ma première fois... alors heu... ptet pas devant tout le monde..."

C'est vrai, Brieuc n'avait jamais fumé...

Brieuc posa sa cape au sol contre un arbre et y posa sa harpe. Il aimait beaucoup cet instrument... mais il n'était pas pratique de le transporter.
Il posa aussi son sac et entreprit de sortir le fameux Calva tout un gardant un oeil amusé sur Sacrai...

*Pendant ce temps, dans les bois, non loin de là*

Un cri guttural retentit à des lieues à la ronde.

Grimaçant, se frottant la crinière, elle délaissa le coin à fraises des bois qu'elle était en train de dépeupler pour observer ce qu'il se passait autour d'elle.

Crénondidiou, marmonna-t-elle, qu'est ce que...

Un bruit dans les bois, un peu de vent... les arbres et buissons bougèrent...

Scrutant les alentours, ne voyant rien à part les bois et le ciel, elle se mit à genoux et pria silencieusement...demandant à Aristote si son heure était venue et qu'elle devait mourir ainsi...

Puis, un peu effrayée tout de même, elle s'avança et scruta dans la foret pour trouver l'origine de ce cri de bête, armée d'un bâton...

Un bruissement derrière elle !

Prise de panique, elle se mit à courir, bâton à la main...trébucha sur une bouteille, lâcha son arme rudimentaire en tombant au sol violemment et avec élan, du coup... pour finir par s'éclater à moitié contre un arbre, et s'écrasa sur un homme.

*POC*

Le bâton lui retomba sur les fesses.

Outch !
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Porte-boutei.. euh Parole de FC

Décidément, elle n’obtiendra rien, avec ces soldats…Avoir un renseignement ne semblait pas une tache facile. Ils devaient recevoir des écus pour leurs incompétences.
La danseuse fit simplement demi-tour, et se dirigea vers le marché pour faire le plein de provision.

Sa sacoche, désormais bien remplie elle entreprit de quitter Dole et son commissariat pour se diriger vers une autre ville Comtoise, et cela dans l’espoir de retrouver cet homme.

Ce n’est pas compliqué de savoir ce qu’un confrère soldat fabrique quand même….enfin, elle verra bien si dans une autre ville, ils seront plus réactifs.

Légèrement déçue de n’avoir pu, le trouver, il lui fallait quand même se reposer et surtout remplir sa panse et celle de son chien.
Toujours sur les chemins, le ventre de la danseuse se tordait sous cette faim sans nom. Se rapprochant d’une rivière, elle posa son attirail, et laissa son animal profiter de la fraîcheur de l’eau.
Quant à elle, ce n’est pas ce qu’il fallait pour sa brulure à sa cuisse droite...Depuis la mort de Chaos, chaque pas, lui rappelait les souffrances qu’il lui avait fait subir…et cela jusqu’à ce que sa propre lame finisse dans les entrailles de cet assassin. Elle s’allonge sur sa cape, et se repose quelques instants, jusqu’à ce que l’odeur d’un repas copieux viennent titiller ses narines….

Décidément, ses sens n’avaient pas encore perdu en qualité et cela même depuis qu’elle pu retrouver sa vue…
Fourbe…vient ici…Le chien de berger aux pieds, elle se releva. Trouver d’où vient cette odeur…et puis, autant ce n’était qu’un petit voyageur imprudent, et l’alléger de sa bourse serait d’une grande facilité…

Maelle, c’est ainsi qu’ils la surnommait s’empressa de suivre cette odeur, cape sur ses épaules pour la protéger de ce froid qui s’installait.

Les bruits étaient plus présents, et enfin elle pouvait « les » voir…d’un simple gueux, elle était passé à plusieurs gueux….noble ? vu leur conversation, il ne manquerait plus que cela…

S’inviter à eux…elle n’y songeait pas…Elle était arrivée trop tard pour entendre le nom de ce Kenny, et si seulement elle était arrivée plus tôt, elle serait restée…

Au lieu de cela, la jeune femme les observa tranquillement, cherchant du regard les objets intéressants, brillants et surtout s’il n’y avait pas un petit quoi que ce soit à se mettre gratuitement sous la dent…

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Dites vous deux là, ça ne va pas du tout ! Déjà vous n'êtes pas encore frérôt et soeurette de sang parce que du sang, on n'en a pas vu une goutte ! Ensuite, imaginez ceux qui ne supporte pas la vue du sang le ventre plein. Ça va faire désordre si ça vomit partout. Donc, on coupe, on saigne, bref on vous entaille un bout de votre personne, vous mêlez ou buvez, là ça vous regarde et après on fête ça !

La rouquine éclata de rire.

Ben c’est-ce que j’ai dit, faut suivre comtesse, d’abord on boit, on saigne, on boit et on mange. Pas envie que mes souliers soit souillés par un jet de tripes.

La fausse vierge effarouchée haussa les épaules, elle était marrant la vieille Cricrinounette. Remontant ses manches à franges, elle lança à Macricri :

Bon par qui tu veux commencer ? Je suis prête à me… me… donner à toi, si je puis dire ainsi. Mais fait attention de te pas te couper à ma suite, se serait dommage que mon sang se retrouve par malheur mélanger au tien.

Sifflota quelques minutes, elle fit mine d’être dégoûtée. Fallait rester cohérent tout de même. La comtesse n’était pas l’amie de son parrain, par conséquent la jeune gouverneur n’avait pas particulièrement envie de perdre la vie avant les élections à cause d’une mauvaise manipulation qui l‘aurait faite devenir la sœur de la Nozeroy.

Epson sourit à Sacrai qui ne cessait de lui faire des compliments. Enfin un homme qui n’était pas contrariant un !

C’était amusant de voir Macricri une pipe à la main, aussi lui lança-t-elle :

Macricri la pipe c’est entre les lèvres que tu dois la mettre ! Tu vas pas la tenir fumante, pendant quinze ans à la main, tu vas ressembler à de la vieille carne fumée.

Prenant garde à ne pas trop agacer le brutal Derdekan par ses gentilles petites attaques personnelles envers la Comtesse. Le Chevalier porta sa pipe à la bouche et aspira une grande bouffée qu’elle garda un moment avant de faire des volutes de fumées au-dessus d’elle, la tête inclinée vers le ciel. Puis elle passa l’objet à Sacrai.

Une femme avec une pipe c’est grandiose Macricri, tu te rends compte, toi qui a déjà un caractère masculin, ça ne ferait que renforcer cela. Bon… on… commence.

Alors que Epson continuait de jacasser comme au beau milieu d’une taverne, en trémoussant du derrière, avançant vers Kenny et Brieuc, légèrement enivrée, elle fut coupée par un bruit sourd et un cri de douleur.

Elle fit volte-face étonnée et vit une rousse, une vraie, à la chevelure de feu étalée par terre sur Sacrai ; son bâton gisant au côté.

Le gouverneur faillit éclater de rire, et demander au commissaire aux commerce pourquoi il emmenait ses amantes jalouses en forêt, mais elle s’aperçut de l’identité de la « victime ».

Merdouillis mais c’est Ellaessya !

Elle ne put contenir un éclat de rire. Et ça riait et ça riait en se tenant le ventre. La pauvrette avait pourtant du se faire mal. Rho et puis alors non de zut, quand allaient-il pouvoir commencer cette cérémonie.

La rouquine fit une moue boudeuse, en se disant que dans une église ou dans un presbytère ils eurent été mieux. Décidément cette forêt grouillée autant de bêtes sauvages que d'hommes. Quelle poisse !
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Le climat était plaisant, l'ambiance amicale et l'atmosphère sèche, avec des températures de dix à vingts degrés pour les jours à venir, on attend de la pluie pour vendredi.

Mais des choses restaient bien moins claires que le ciel sous lequel ils se trouvaient.
Pourquoi est ce que Macricri voulait entailler quelqu'un à tout prix ?
Avait-elle des moeurs guerrières qui s'étaient réveillées après la traque ?
Réclamait-elle plus de sang, comme une barbare ? Y allait-il avoir un duel ?
Et Sacrai et Epson .. ils étaient ensemble ? Et le nordique Sabotin, que devenait-il ? Sacrifiait-il les vierges de son ordre, l'OCF ?

Tout cela semblait très embrouillé et les vapeurs montantes d'alcool n'arrangeraient rien.

Il se pencha vers Macricri et chuchota doucement : "Tu peux me dire ce qu'il se passe, ici ? Une orgie ? Un sacrifice humain ?"

Non, Derdekan n'aurait jamais soupçonné Macricri de participer, si cela avait été le cas, il aurait certainement pensé qu'elle était là pour arrêter le tout, empêcher de tels débauches.
Non, il n'est pas naïf. Juste confiant... Je vous dis qu'il est confiant !
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Découvrez ma hallebarde sauvage !
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La jument du jeune homme était nerveuse. Elle grattait le sol de ses sabots d'un air anxieux. Il s'approcha de sa bête pour voir ce qui n'allait pas.

Eh ben ? Qu'est ce que t'as vu trouillarde ? Un lapin ? Un serpent ?

Il scruta les environs, mais ne trouva rien d'alarmant. Il haussa les épaules et alla attacher sa bête ailleurs. Il soupira légèrement en revenant près du feu.

L'est bizarre ma bestiole. Qui lui a filé du pinard ? Elle s'affole pour rien là.

Il eut un léger rire. Après tout, même s'il y avait eu un animal, il aurait fini cuit sur le feu.
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