[RP]Les remparts, ses jardins, ses secrets

Le 17 juillet après une journée de travail

Il avait rêvé d’elle cette nuit, et c’était si réaliste qu’il se fit une joie de lui écrire en détail son rêve, espérant qu’elle accepte qu’il imagine ses nuits comme ça. Ils se connaissaient à peine en fait, il n’avait même pas sût qu’elle le regardait depuis quelques temps déjà. Lui-même avait depuis longtemps apprécié comme il le lui disait ses boucles brunes mais il s’était interdit à tord de le lui déclarer, pensant qu’elle avait déjà bien des hommes à ses pieds.

Les jours avaient passé, lui dans l’herboristerie à aider Lillaka avec la menace d’épidémie de consomption et elle dans son bureau à aider les nouveaux habitants.

Il appréciait de venir la voir, la surprendre en tant qu’ami mais maintenant, il avait envie de la surprendre en tant que.. que quoi d’ailleurs ? Elle lui avait permis de la conquérir mais avait elle des convictions qui faisaient qu’ils devraient se fiancer avant d'aller plus loin ? Lui et la religion n’avait pas vraiment fait bon ménage jusqu’alors, il laissait ça aux dévots qui en avaient besoin pour leur salut.

Il avait envie de la connaître plus et avait décidé ce jour là, de venir la chercher pour lui faire connaître certains endroits découverts en cherchant des plantes pour Lilla. Il voulait aussi la rassurer sur ses intentions, ses amitiés féminines car elle lui avait demandé si une personne ne serait pas jalouse de le voir avec elle. Avait-il des œillères ou bien sa courtoisie habituelle avait fait croire à quelqu’un d’autre qu’il était intéressé ? Il cherchait depuis qui pourrait être jalouse, mais les femmes étaient parfois si compliquées.



Donc après son travail à la mine ce jour là, il avait décidé d’aller chercher son ange et de lui faire connaître les jardins abrités des remparts. Il attendit patiemment qu’elle ait fini avec son travail puis l’avait entraîné derrière lui.


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Elle était venue le rejoindre sur les remparts, elle le suivait et son coeur était gonflé de joie et d'amour.
Qu'il était beau las haut, perché sur un rocher, les cheuveux au vent. Il ne savait pas comment elle avait su qu'elle avait une rivale, enfin peut etre une amie à lui, pas Lillaka bien sur, elle la connaissait...mais elle ne voulait pas etre jalouse, elle avait confiance en Max.

Myriam ne souhaitait pas de fiancailles ou de mariage, elle avait compris depuis longtemps que Max ne ne désirait pas de celà....tout ce qui comptait pour elle c'était l'amour, un amour pur et fidèle. Une union faite de joies, de réves et parfois aussi de tristesse, comme dans tous les couples.
Elle était heureuse de le voir tous les dimanches dans son bureau, fidèle Max, c'est ainsi qu'elle avait commencé à s'interesser à lui, puis à l'attendre avec impatience...c'est ainsi qu'elle s'attacha à lui.

Et là, enfin, elle était près de lui, ils allaient parcourir les prés et les bois pour trouver des herbes...interessant. Tout faisait vibrer sa curiosité.
Elle allait enfin pouvoir etre seule avec lui pour apprendre à mieux le connaitre, lui son ange qui peuplait ses reves.

Ils avaient parcouru le long des murs frais les jardins. Max essayait de reconnaître les plantes, ce qui n’était pas toujours évident et donnait le nom et éventuellement à quoi cela servait. Myriam semblait intéressée ou bien le faisait-elle croire pour lui faire plaisir. Une complicité déjà les liait.

Elle acceptait de lui qu’il lui pose des questions pour la connaître et attendait avec confiance qu’elle en fasse de même avec lui mais pour l’instant, ils préféraient rire. Il grimpait sur les murs pour mieux l’observer et elle d’en bas lui demandait de se tenir sur une jambe, de lever les bras au ciel, de sauter en bas du mur et il s’exécutait comme un jeune homme tout fou de plaire à sa belle. Elle avait dans les yeux des étoiles et il aimait ce qu’il voyait. Ils s’attrapaient, il la tenait dans ses bras et l’embrassait et la laissait se sauver.

Il appréciait leur rendez-vous et continuait de lui écrire chez lui des mots doux qu’il lui faisait parvenir discrètement. Elle lui répondait aussitôt et ce qu’il lisait lui faisait chaud au cœur et lui donnait envie à nouveau de la voir à son réveil. Mais il fallait qu’ils travaillent tout de même et chacun de leur côté, ils repartaient le soir chez eux après maintes embrassades en se promettant de revenir bientôt.
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Dimanche fin de matinée

Max avait repéré que Myriam venait régulièrement se promener sur les remparts qu’il lui avait fait découvrir en fin de matinée, sûrement pour y trouver la fraicheur et pour s’allonger dans l’herbe en compagnie de sa chienne fidèle. Pépita l’avait un peu senti les premiers temps, se demandant qui était cet inconnu venant si près de sa maîtresse mais son odeur se trouvait maintenant sur Myriam et du coup, à peine relevait-elle la tête pour le regarder arriver, sûrement que malgré tout elle reconnaissait son pas..

C’est parfait pour la surprendre pensa-t-il Pépita ne bouge pas, je vais pouvoir venir m’approcher sans qu’elle le sache. Il avait amené avec lui une petite surprise pour le déjeuner mais il verrait plus tard pour lui montrer. Pour l’instant, à pas de loup, il s’approcha derrière elle qui s’était étendue dans l’herbe en train de rêver, fermant les yeux pour se protéger du soleil.

Sans un mot, il se mit à genoux derrière elle et passa les mains sur ses épaules en même temps que l’embrasser tendrement. Bonjour mon Ange, tu étais dans tes rêves ? Reste là, allongée je vais te masser un peu, laisses-toi faire, je te ferai une surprise après, si tu es sage.

Il posa sa tête sur ses genoux repliés, passa une main de chaque côté de son cou et commença ses massages tout d’abord très professionnellement puis se laissant aller à la douceur de la chaleur montante, il défit en premier le lacet retenant le bustier, libérant la respiration de son ange puis, s’enhardit à défaire le lacet de son chemisier, vérifiant d’un tour d’horizon qu’ils étaient seuls au monde à l’abri des murs de pierre.
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Elle était allongée dans l'herbe fraiche depuis un long moment, le soleil commencait à légèrement rougir la peau, elle le sentait...un frisson de bien etre la fit frissonner de plaisir.
Elle avait bien remarqué le discret hochement de tete de sa chienne, surement un lapin qui se sauvait...elle n'y portait plus attention quand soudain elle sentit une caresse sur ses bras et de douces lèvres se poser sur les siennes. Max, tu es là, mon tendre Max comme je suis heureuse mais tu m'as fait un peu peur..je revais justement de toi. Ton massage me fait le plus grand bien, on voit que tu as de l'expérience, dit elle en riant.
Etre sage, moi, mais je le suis toujours..
Elle ferma les yeux en sentant les mains douces de Max se poser sur son cou, puis elle sentit une douce chaleur monter en elle quand le lacet de sa chemise glissa, des doigt timides parcouraient la naissance de son cou, elle osa le regarder avec tendresse mais la sensation était plus forte, elle referma les yeux , osa un baiser dans ses cheuveux et leva la tete vers le ciel avec un soupir de plaisir...Ils étaient seuls au monde, pour quelques minutes l'univers était à eux, sa respiration se fit plus rapide, elle sourit...

Toujours le dimanche fin de matinée

Son expérience oui il en avait maintenant un peu dans les soins, dans les bonnes manières aussi par son métier d’avant. Il savait être poli avec les hommes et charmant avec les femmes même de la haute société car il les avait côtoyé. Ces femmes aux plus belles parures aimaient se pavaner à cette époque au bras d’un homme à leur service, qui se tenait fier et droit dans son habit de majordome. En ce qui concernait la séduction, il laissait faire le naturel, des femmes dans sa vie il en avait eu très peu et il avait compté souvent sur la surprise du moment pour se laisser guider. Il était à l’aise pour mettre à l’écrit ses sentiments mais n’avait pas eu l’occasion de se révéler vraiment sur le long terme.

Une vraie relation l’intimidait car il avait peur d’aller trop vite, de choquer peut-être par ses envies une jeune fille… les convenances… Myriam avait accepté le fait déjà de se laisser séduire sans être fiancée, c’était déjà beaucoup sûrement.

Mais là, à l’abri du monde, sa tête avait du mal à le raisonner. Ses mains qui parcouraient la peau de sa belle lui transmettaient tant de frissons qu’il n’avait plus envie de s’arrêter. Il avait cru qu’elle aurait arrêté d’un geste la danse de ses mains mais, ressentait-elle la même chose que lui ? Sa respiration soulevait sa poitrine si tentante et son sourire l’invitait à continuer. Il ne voulait pas rompre ce moment magique mais il ne voulait pas mal se comporter, profitant d’une faiblesse passagère peut-être de son ange.

Ses mains glissaient sur ce cou si blanc, sur cette peau si douce et ouvraient imperceptiblement le chemisier dénoué pour aller sur la naissance de ses seins, puis remontaient comme prise de remords.

Il lui déposa un baiser passionné sur ses lèvres qui l’enflamma et des étoiles dans les yeux en souriant osa lui dire : Sage ? toujours ? Tu es sûre ?
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Le même dimanche, non loin des amoureux...

La môme avait réussi à déjouer quelques instants la surveillance draconienne de sa belle-mère Aliénor. Suivie de son fidèle loup Aïon, presque aussi gros qu'elle, Clotilde, "5 ans presque 6", et l'esprit rempli de bêtises, courait à travers une ville dont elle ne se souvenait déjà plus du nom, à la recherche de méfaits gentillets à commettre pour mettre en rogne sa belle-mère et son papa.

Des murs de pierre... Remparts du village. Ca lui rappelait Bourges... Et Bourges ça lui rappelait sa défunte maman, Ananou. Elle se sentait libre en courant ainsi, ses boucles brunes au vent, mangeant littéralement le paysage de son joli regard bleu-vert. Elle aurait tant aimé entendre au loin les rires de son père et de sa mère, la cherchant, lui courant après pour la rattraper, la trouvant enfin, et la disputant gentiment de leur avoir faussé compagnie... Ou au moins entendre les avertissements de sa défunte tante Euphrasie... Mais malheureusement la seule chose qu'elle s'attendait à entendre dans quelques instants, c'était les hurlements haletants d'Aliénor, sûrement excédée de devoir lui courir après tout le temps alors qu'elle n'était pas sa fille.

Soudain la gamine stoppa net. A quelques pas d'elle, un couple d'amoureux vraisemblablement ?! Elle se cacha derrière un buisson et attendit voir. Elle appela son loup à voix basse pour ne pas se faire repérer...

Aïon !! Viens là !!

Le loup vint se poster à l'abri, près de sa jeune maîtresse.

J'me demande s'ils vont faire un bébé... Elle se tourna comme pour parler à son loup. Tu crois que ça commence comme ça quand on fait un bébé ?? Je vois pas encore le zizi du monsieur... Par contre les doudounes de la dame, j'sens qu'elle va bientôt les avoir à l'air !!

La gamine plissa les yeux, pour mieux voir la scène, espérant qu'Aliénor ne la trouverait pas avant que le couple ne commence à copuler. Elle voulait tant savoir comment on faisait les bébés...
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Aliénor était arrivée tôt ce matin en compagnie d'Ovni, son compagnon, de Clotilde, la fille de celui-ci et de Aïon, le louveteau de cette dernière.

Ils étaient allé se rafraichir dans une auberge, et se restaurer un peu puis, Aliénor avait absolument tenu à les emmener visiter un peu Montmirail !
C'est que ce n'était pas la première fois qu'elle venait ici elle, et qu'à chaque fois elle avait eut droit à une visite guidée de la part du sympathique Max.
C'est fois ci, ce serait elle la guide !

La voici donc, se promenant main dans la main avec Ovni, la petite Clotilde courant devant avec Aïon.

Ne t'éloigne pas trop Clotilde ! Tu pourrais te perdre !

En réalité Clotilde ne craignait rien, surtout avec un loup comme compagnon de jeu, mais Aliénor ne pouvait s'empêcher de s'inquiéter pour elle, et de la traiter comme une petite fille.
Petite fille qu'elle n'était pas vraiment, puisque depuis bientôt 6 ans, de nombreux évènement, certains connus par Aliénor, d'autre non, avaient jalonné sa vie, et l'avaient fait grandir plus vite que les autres enfants de son âge.

Aliénor s’arrêta un instant et regard autour d’elle le paysage grandiose qui s’y trouvait : Un jardin, un peu sauvage, mais magnifique, et un peu plus loin, de grands remparts.

C’est beau hein !

Puis, un sourire coquin se dessina sur son visage lorsqu'elle se retourna vers Ovni.

Et ça aussi c’est beau ... Dit-elle en caressant tendrement la joue pas très bien rasée d’Ovni.
Elle avança son visage près de celui de son homme et y déposa un doux baiser.

A part le bruit du vent dans les arbres et les chants des oiseaux, elle n’entendait rien d’autre que les battements de leurs deux cœurs. Il lui semblait alors qu’ils étaient seuls au monde ...

Norf !

La jeune femme réalisa que ce n’était pas normal tout ce calme. Clotilde avait du drôlement s’éloigner pour qu’on ne l’entende plus courir et rigoler !

Ah la la ! Elle est passée où ta fille encore ?

Elle lâcha Ovni, un peu à regret, et pressa le pas dans la direction où elle avait vu la dernière fois la petite.

Clotilde ! Clotilde !!!
Tu es où bon sang ?
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En voyage !!!

La vieille et calme Pépita ce coup-ci n’était plus du tout rassurée, elle leva la tête, se redressa aussi vite que ses membres puissent le faire et se mit à gronder en direction d’un recoin de la végétation ou les buissons étaient nombreux.

Aussitôt dégrisé, Max enleva ses mains du cou de son ange et même attrapa les pans de son bustier pour l’aider à se refaire une contenance..

Il se leva lui-même assez vite ne voyant rien de particulier de sa position mais Pépita ne cessait de grogner, le poil hirsute, apeurée apparemment..

Qui va là ? Allez maraud montres-toi, où tu vas tâter de ma botte dans ton fessier si je te trouve.

Un cri, un hurlement plutôt se fit entendre non loin.. : "Clotilde ! Clotilde !!! Tu es où bon sang ?"


Clothilde ? mais c’est une fille en plus ? Il posa sa main sur Pépita pour la calmer attendant que Myriam la maintienne, étonné de voir la réaction de la chienne si c’était juste une fille.

Allez montrez-vous !!! Le jeu est fini !!!
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La gosse était repérée... Saleté de chien ! Il avait du sentir l'odeur d'Aïon. Le jeune loup, pour sa part, se tenait plutôt tranquille, tapi dans l'herbe haute, habitué à supporter moult animaux plus ou moins amicaux. De plus il n'attaquait que lorsqu'il sentait sa jeune maîtresse en danger, et apparemment l'homme qui vociférait à présent à leur encontre n'était point une menace selon lui...

Qui va là ? Allez maraud montres-toi, où tu vas tâter de ma botte dans ton fessier si je te trouve.

Le fessier de Clotilde en avait vu d'autre... La gosse pouffa de rire, essayant de se retenir de faire trop de bruit. Elle hésitait intérieurement entre déguerpir, ou jouer le jeu jusqu'au bout... Un peu d'amusement ne lui ferait pas d'mal, surtout qu'apparemment Aliénor s'était rendu compte de son absence. L'amusement allait donc bientôt prendre fin !

Clotilde ! Clotilde !!! Tu es où bon sang ?

Allez montrez-vous !!! Le jeu est fini !!!

L'homme semblait peu prompt à jouer avec elle. L'Unique seul savait quelle serait sa réaction lorsqu'il se rendrait compte que son agresseur invisible n'était qu'une gamine de 5 ans et demi. Tant pis ! Il fallait bien s'amuser un peu dans la vie !

Clotilde empoigna un bout de bois de taille moyenne, pas de quoi faire peur à un canard dans un marais... Elle sauta ensuite hors de sa cachette et se planta devant l'homme, en position pour débuter un combat à l'épée, sauf qu'il n'y avait pas d'épée, et qu'elle voulait seulement jouer !

EN GAAAARDE INCONNUUUUU !!!!
AÏON !!! A L'ATTAAAAAQUE !!!

Le jeune loup arriva auprès de sa maîtresse d'un pas extrêmement lent, la regardant avec un air d'incompréhension totale, pas du tout emprunt à attaquer qui que ce soit, vu qu'il n'y avait toujours pas vraiment de danger autre que celui de se prendre une grosse fessée si l'adversaire n'avait pas d'humour...

Clotilde jeta un coup d'oeil à l'animal et éclata de son petit rire cristallin d'enfant. Puis baissa son bâton avec un air joyeux.

J'vous ai fait peur m'sieur ? Se frottant la tête, le visage légèrement penché, la môme lui sourit. C'était juste pour jouer, pardon...
Moi c'est Clotilde ! Et mon gros loup c'est Aïon !
Elle tourna la tête en direction des cris incessants d'Aliénor.
Et la dame qui hurle pour rien là-bas c'est ma belle-mère, Aliénor. Pis y a mon papa aussi plus loin, Ovni ! Mais ils veulent pas jouer avec moi, alors chuis venue jouer toute seule. Tu m'en veux dis m'sieur ??
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Ah ! Il lui semblait voir une tache de couleur au loin, surement Clotilde cachée dans un fourré.
Aliénor sourit à Ovni.

Je crois qu'on l'a retrouvée !

Quand soudain, Aliénor entendit un chien japper, et aussitôt "la tache" se redressa et hurla:

EN GAAAARDE INCONNUUUUU !!!!
AÏON !!! A L'ATTAAAAAQUE !!!

Norf qu'est ce qui se passe ?
Clotilde ! Noonnn !!!!!

Le temps d'arriver en courant jusqu'au "lieu du crime", Aliénor se trouva face à Max, une charmante jeune femme, et un chien apeuré, ainsi que Aïon, assis tranquillement aux côtés de sa maitresse, et Clotilde en train de discuter joyeusement avec Max.
Un peu bafouillante Aliénor salua le couple.

Ah Max, bonjour !
Mademoisellle.

Puis se retournant vers sa belle fille:

Clotilde, qu'as-tu fait comme bêtise encore ?

Max, demoiselle, j'espère qu'elle ne vous ennuie pas.

Le petit chien quitta alors les bras de sa maitresse pour se rapprocher des nouveaux venus, et Aliénor remarqua alors le corsage dénoué de Myriam.
Elle bafouilla alors de plus belle.

Ah heu ... si je crois bien qu'on dérange en fait ...
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En voyage !!!

Max était furibond, il n’aimait pas constater aussi peu de savoir vivre mais quand il vit sortir en trombe une fillette et un jeune loup que celle-ci arme en bois à la main en criant :

« EN GAAAARDE INCONNUUUUU !!!!
AÏON !!! A L'ATTAAAAAQUE !!! »

Surpris, il n’osa plus rien dire quand la petite voyant son loup très peu enclin à lui obéir s' arrêta tout et ajouta : « J'vous ai fait peur m'sieur ?... »

Il mit ses mains sur ses cuisses et se mit à éclater de rire.. Ils furent rejoint peu de temps après par Alienor qui les salua puis s’excusa pour sa belle-fille.

Ta belle-fille cette petite Clothilde et bien dit donc, quel tempérament. Tu ne dois pas t’ennuyer tous les jours.

Il jeta un coup d’œil discrètement derrière lui, il s’était placé ainsi pour la protéger mais maintenant elle était totalement présentable.

« Ah heu ... si je crois bien qu'on dérange en fait ... »

Nous déranger et bien, tu serais arrivée un tout petit peu plus tôt ou plus tard, je crois que.. enfin, nous ne faisions rien de mal hein ? Nous apprenions à nous découvrir. Il sourit à son ange.

Ali je te présente Myriam tribun de Montmirail et depuis peu ma bien-aimée. Il s’approcha de Clothilde et doucement lui pris le menton.

Clothilde, je ne t’en veux pas mais tu sais, ce n’est pas beau de regarder les gens sans qu’ils te voient, il n’y a que les brigands ou les espions qui font ça mais ceux-là ils sont payés pour ça. Toi tu es une jolie petite fille, il faut que tu te comportes bien, pour ressembler à Ali.. et puis ton loup est jeune, quand il sera grand et fort, les gens en auront peur et il peu mourir d’un coup de bâton ou de fourche. Regarde la pauvre Pépita, la chienne de Myriam comment déjà elle a eu peur, bon elle est vieille mais quand même. Promis ? Tu ne feras plus ça ?

Il regarda la fillette sachant pertinemment que ce genre de promesse, était soit dure à obtenir ou bien tout à fait inutile car chasser le naturel, il revient au galop mais au moins il aura fait ce qu’il fallait.
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La gamine écouta avec sérieux ce que lui disait l'homme. Les conseils étaient toujours bons à entendre, ne serait-ce que pour savoir s'ils étaient bons à suivre, ou bien à oublier. "Ressembler à Aliénor"... Conseils à oublier !

Oh m'sieur j'aurais pas regardé jusqu'au bout vous savez ! Pis j'vous rassure, je sais déjà comment on fait les bébés, j'ai pas besoin de voir !! Même si elle en aurait crevé d'envie quand même pour rigoler un peu...
Pis j'ai pas envie du tout de ressembler à Ali, au contraire L'Unique m'en préserve comme disait grand père d'Überstadt, je veux ressembler à ma maman Ananou moi, pis à ma tatie Euphra !!

Elle continua sur sa lancée déjà bien longue, comme à chaque fois qu'elle commençait à parler à un adulte : C'était de belles brigandes avec de beaux cheveux bouclés et de grands yeux verts, et elles étaient riches !! Enfin surtout maman, parce que tatie Euphra, elle a pas eu le temps d'utiliser les sous qu'elle a volé aux germains... Air ultra sérieux, elle retint un soupire d'émotion. Enfin bon... Elle se félicita intérieurement quand même de ne pas avoir sorti ses dagues en argent, héritage familial important, et presque aussi lourd qu'elle à porter... Z'avez raison pour Aïon, il faisait pas vraiment peur sur le coup, hein Aïon ?? Tu perds la main mon vieux... Un tape amicale sur l'encolure de l'animal, et un grand sourire au m'sieur. Clotilde essaya de bien imprimer son image dans son esprit, pas question de le brigander plus tard, quand elle aurait enfin 7 ans, l'âge légal requis pour voler les bourses des gens toute seule... selon tatie Miramaz... !

Puis elle tourna enfin les yeux vers Aliénor, avec un soupire d'ennui profond quand à la suite de la journée... Discutions, balades, impossibilité de parler à son père comme elle le souhaiterait, cueillette de fleurs, ramassage de champignons et elle ne savait quoi encore... Palpitant !
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Aliénor sourit à jeune femme.

Myriam, je suis enchantée de faire votre connaissance.

Et oui, Clotilde est la fille d'Ovni qui est ...

Aliénor se retourna et le vit arriver au loin

... Là bas !

Clotilde, je te présente Max, un ami.
On s'est rencontré à St Aignan, alors qu'il voyageait pour venir s'installer ici.
Il cherchait des choses extraordinaires à voir, et je l'ai emmené à ma chocolaterie ^^
Et écoute donc ses conseils, ils ont l'air bien plus sages que ceux d'Amberle ou Mira.

Alors que la petite câlinait son loup, Aliénor chuchota à l'oreille de Max:

Dis, tu pourrais peut être lui raconter ce que tu as vu d'extraordinaire à Bourges ... C'était sa mère le fantôme du lac.
Enfin, si ça ne t'embête pas bien sur !
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En voyage !!!