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[RP]La Salle des Doléances.

Philipusaficus
Philipusaficus regarda Bentich lui tourner le dos . Au moins messire Bentich reconnaissait il , lui ses erreurs et les assumait il

Philipusaficus était perdu dans ses pensées:

lancer du venin ? Rappeler certains faits , dire la verité c'etait lacher du venin? Les mêmes qui crachaient leur venin dés le début contre ce conseil comtal , ne supportaient pas quand on leur rappelait leurs turpitudes quand ils dirigaient le Languedoc

Des membres de la cour d'appel , la grande prévoté de France , elle même avait donné juridiquement raison a Philipusaficus, démontrant une nouvelle fois la partialité ou l'ignorance de ceux qui pourtant avaient utilisé ce codex languedocien pour opprimer la population

Décidemment ces gens n'avaient rien appris. Ils hurlaient contre Ryllas cet étranger selon eux , mais ils ne se posaient pas la question pourquoi les Languedociens en étaient venus a préferer un "etranger" a eux les soi disant Languedociens de souche, comme dirigeant

Non ils preferaient faire couler le Languedoc plutot que de penser aux Languedociens, du moment qu'ils avaient la peau de ce conseil


Philipusaficus secoua la tête. Voila qu'il se mettait a avoir cette etrange maladie: emettre des pensées auxquelles personne ne pouvait répondre sans faire acte alors de sorcellerie

Bon il avait fait son travail , dans le respect du codex languedocien, codex qui était parti pour durer. Il s'eloigna aprés avoir salué les différentes personnes présentes
la politesse était une chose que lui avait appris ses parents.Il faut dire qu'ils n'etaient pas des languedociens de souche
Andreia

Andreia salua l'entrée de messire Philipusaficus et, comme le reste de l'assemblée, pris connaissance de la teneur de la missive qui lui avait été envoyée par le Grand Prévôt de France.


- Messire, je vous remercie pour avoir porté ce document à notre connaissance et ne manquerait pas d'aviser notre Comte et le reste du Conseil Comtal de votre dépôt puisque vous semblez en destiner la lecture à Sa Grandeur et à l'ensemble de ses conseillers.

Elle ne fit pas d'autres remarques particulières puisqu'il n'y avait pas véritablement de doléances.

Vint alors le Vicomte de Pezenas qui s'adressa d'abord à elle mais qui semblait porter un pli à Doña Laurine, aussi laissa t'elle cette dernière prendre connaissance de la teneur de cette missive.

- Cher Vicomte, Doña Laurine étant elle même en ce lieu, je vous laisse en deviser ensemble. Croyez bien que cette missive étant également destinée à Sa Grandeur le Comte, je la lui transmettrais sans faute.

Elle en revint aux doléances à proprement parler en reportant son attention vers messire Bentich.


- Messire, vous touchez un point juste. Les personnes ayant des responsabilités n'ont vraisemblablement pas voté pour nous. Pourquoi ? Car nous souhaitions justement arrêter le clientélisme habituel, permettre aux bonnes volontés, aux jeunes, d'avoir eux aussi leur place au sein du Comté.

Andreia sourit largement.

- C'est cela qui à plu aux petites gens, aux personnes qui n'ont jamais eu la chance d'obtenir une quelconque place dans notre communauté. Et cela qui nous a mené au Conseil Comtal. Cette innovation.

Certaines voix en notre faveur viennent de là. De ceux qui, de mandat en mandat on été ignorés, méprisés, mis de côté, rabroués. Cette masse vivante, parfois silencieuse, mais qui pourtant, fait partie intégrante de notre Comté. Mais pas seulement. Il y avait ces autres personnes qui, làs d'entendre les sempiternelles batailles orales ont voulu inverser cette tendance.

Alors, oui, forcément, ceux à qui on demande de respecter une autorité nouvelle, chose à laquelle ils n'ont pas été habitué, ceux-là refusent en bloc de laisser leurs privilèges. Mais agissent-ils selon le sens commun ou un intérêt somme toute personnel ? Je laisse chacun seul juge. Je me fais moi aussi l'avocat du diable.


Elle écouta la suite des explications de messire Bentich, lorsqu'il évoqua le cas de messire Finubar.

- Nenni messire, le poste de Capitaine lui a été proposé avec des directives, mais celui-ci a décliné la proposition comtale. Aussi, après refus de sa part, c'est messire Amor qui a été nommé à ce poste.

Elle accepta de boire également un petit verre d'eau, afin d'accompagner la Maréchal d'Exat qui semblait tout aussi assoiffé par tant de prises de parole. Elle déclina la bière, n'ayant pas d'attirance particulière pour la bière ou toute autre boisson alcoolisée.

Elle ne se mêla pas des histoires de Bentich avec Philipusaficus , pas plus que de celle entre Bbred et ce dernier, cela était une conversation plus personnelle qu'autre chose. Elle craignait de voir arriver la foire d'empoigne habituelle et à laquelle pourtant, elle avait pris garde de ne point laisser de brèche.

Mais tout sembla se terminer, plus ou moins, dans la cordialité. Ou dans des faux semblant, mais ce qui importait, c'était bien que les chamailleries avaient cessées.

S'il y avait bien une chose qu'elle détestait entre toute, c'était bien les conflits.

Elle salua les partants de la manière la plus respectueuse qui soit.


_________________

Suave volupté qui s'échappe et m'enivre, et qui naît dans tes yeux quand y meurt le désir.
Debba_1er
21 jours, 3 semaines et un tiers de mandat. C'était le temps que Domenc s'était accordé avant d'émettre la moindre critique, néanmoins, il suivit l'actualité avec attention. Et des fois, fermer la gueule revenait à de la torture pure & simple. Mais le temps était arrivé pour demander des comptes, mais même ceci, il ne savait même pas d'où le commencer. Les questions se bousculaient autant que la perspective d'une telle doléance était fatigante.

Il prit alors une plume et un parchemin et commença son écriture.


Citation:

De nous, Domenc de Blauzac, dit Debba Ier.
A vous, conseil comtal du Languedoc.

Salutations occitanes.

Voici maintenant trois semaines que les languedociens vous ont mis au Pouvoir, à force de promesses de Paix Sociale dont le Languedoc continue de rêver, une ville qui se déclare indépendante, des soldats qui se meurent, des alliés qui se demandent où va notre loyauté et notre honneur, une économie au bord de l'asphyxie.

Et ceci n'est même pas ma propre vision, c'est ce que le comte dit à propos de l'économie, c'est ce que le Maire de Narbonne a décidé, c'est ce que le Général de l'ost indique, c'est ce que nos alliés disent quand on leur laisse des armées s'approcher de leurs frontières.

Ma propre opinion ne sera faite que suite à des réponses à des doléances bien légitimes où chaque liste composant le présent conseil a promis aux languedociens transparence.

1- Économie : Bien naturellement, je commence par l'économie.
Je dirai que c'est parce qu'il s'agit d'un domaine important & apparemment, sinistré.
Mais surtout, c'est parce que celui que je connaisse le mieux.

a- Est-il possible de connaître l'état financier du comté?

Un premier inventaire public a été fait le 2 Décembre par le conseil précédent.
Avoir un bilan pour le 2 Janvier serait vraiment intéressant pour voir la progression sur un mois.
Le conseil précédent a réussi à amasser 15000 écus par mois, tout en assurant des soldes courantes [non comprises dans le bilan puisque c'était considéré comme "frais de fonctionnement"] de 6000 écus sur les deux mois aux armées.
Sur les 30 000 écus amassés, la moitié a servi à payer des soldes en retard & la seconde moitié a été laissé dans les caisses du comté.

Au ministère de l'économie, il y a une salle réservée aux bilans, même si elle doit être un peu vide. L'utilisation des mêmes prix, du même compte permet d'avoir une vision claire de l'état des finances du comté.

Pour avoir une idée, c'est de l'ordre :
Trésorerie
+ Valeur de l'Inventaire
+ Valeur retour des mandats en cours
+ Bétail
- Prévision sur les salaires (quand ce n'est pas Dimanche)
= Total.

b- Où en sont les ports?

Le conseil comtal a validé la politique du financement portuaire prise par le conseil de régence.
Selon mes souvenirs, le conseil de régence avait débloquer les fonds pour le financement des phases de terrassement de chaque port et la construction complète du petit port de Montpellier.

J'aimerai savoir où en sont les travaux, les investissements dans chaque port.
Quelle option d'investissement a-t-elle été choisie pour le chantier naval de Montpellier.
Quelle cadence de travaux sont adoptés?
Sans donner les noms des investisseurs ou les sommes, les totaux seront parfaits.

Aussi, j'aimerai connaître le montant pour l'amarrage dans un port languedocien, le prix d'un mauvais marcheur, s'il y a des commandes de ces bateaux.

c- La population du Languedoc : Ceci n'est pas vraiment une doléance mais un constat qui vous aiderait, je l'espère à une meilleure réponse.

Il faudra arrêter d'accuser la faiblesse de l'économie par la fuite de la population à cause d'une politique antérieure.
Les faits sont simples, sur le 29 provinces francophones, le Languedoc est classé 17/18ème en terme de moyenne de population par ville (ex equo avec l'Artois)

Là où la population a chuté, c'est dans la population des vagabonds et ce, depuis la colonisation du Sud Ouest de France et l'ouverture des toutes dernières capitales, une trentaine de ville en plus. Ce qui a fait chuté le nombre de nos vagabonds de moitié [actifs ou pas, c'est proportionnel], voir plus et ce qui a eu donc un effet sur les mines & donc, l'économie.

Cela ne date pas d'aujourd'hui, cela ne date pas d'il y a deux mois, cela date de plus d'une année ! Bienvenue En Languedoc.

d- L'équilibre économique.

Selon KlanAcier et sa déclaration, les céréales ne sont plus rachetées d'une manière régulière.
Selon un berger, le comté ne fournissait pas les moutons, Mardi.

Il y a bien une contradiction ici.
Pas d'animaux mais pas d'achat de céréales aussi.

Plusieurs scenarii sont possibles, mais tous sont catastrophiques pour le comté.
Dites moi lequel a bien pu engendré une telle situation, si c'est possible.

2- La sécurité : Naturellement, le second point revient à la sécurité.

a- Les gardes des villes non assurées :

Il s'agit là du début du mandat, mais cela sera bien idiot de ne pas en parler.
Aucune explication n'a été donnée concernant cette politique.
- Pourquoi cette politique fut adoptée?
- Es-ce la politique sur laquelle la conseillère Ahlatete était contre et qu'elle a du démissionner à cause d'elle?
- Pourquoi cette politique fut abandonnée après la venue du nouveau prévôt?

Je sais de sources sures que cette politique a été utilisée pendant le début du mandat, par contre je ne sais pas combien de temps.

Il parait aussi que l'ancienne maire du Puy a demandé une protection supplémentaire sur la ville du Puy, protection refusée et que le Puy fut alors protégée par des volontaires contre une tentative de révolte.

Rumeur? Vérité? Vérité maquillée?

b- La relation avec l'ost :

J'ai la version de l'ost, j'aimerai bien avoir la version du conseil comtal.
Selon la coutume & le code militaire, chaque capitaine non issu de l'état major doit être accepté par la majorité des officiers.
La vicomtesse Enduril a subi ce vote.
Messire KlanAcier a subi ce vote.
Le baron Djahen a subi ce vote.
J'ai subi ce vote.

Et tout les quatre n'étions pas de l'état major quand le vote eut lieu.
Ce n'est pas une chose nouvelle.
Ce n'est pas une chose étrange.
Et quand un conseiller reste sans charge alors que c'est un Haut Officier dont les qualités sont reconnues, quoi de plus normal de refuser la nomination d'un capitaine ayant comme seule référence une carrière comme soldat & dont une procédure de Cour Martiale est à son encontre, si j'ai bien suivi.
Il est même indiqué que la priorité va aux membres de l'état major dans le choix du capitaine.

Maintenant, le second point, vous indiquez que le poste de capitaine a été proposé à Finubar avec des directives mais qu'il l'avait refusé.

Question, quelles sont les directives du comte concernant l'armée?

Aussi, je demande à ce qu'une annonce publique puisse permettre à Messire Finubar de parler librement et même contre l'avis du comte concernant cette affaire pour donner sa version.

Le conseil de régence de Laurine a eu le culot de publier les discussions concernant la guerre en Rouergue et toutes les discussions sur la motion de censure de Bbred ! Aurez vous le même courage? Le même culot ? La même transparence ? Je l'espère.

Maintenant, je trouve immoral d'enlever l'agrément aux armées languedociennes, agrément qui avant permettait d'éviter des mutineries si les armées entraient en villes alors que les villes aient accepté uniquement les armées du Languedoc [standard en Languedoc].

Si une telle tragédie arrivait, le comte en sera personnellement responsable, ainsi que le pseudo capitaine qui a enlevé aux armées du Languedoc leurs agréments.

Le financement & les vivres, nos soldats ont résisté à un approvisionnement difficile pendant la guerre et très rares étaient les déserteurs. La solidarités fut aussi une arme que les languedociens ont su brandir avec ceux qu'ils les défendaient. Nos soldats, les soldats du Languedoc ne mourront pas de faim ! Même si le conseil comtal s'en désolidarise, par choix ou par nécessité.

c- La guerre en Rouergue :

ça en est où?
Quoi? Comment? Quand?

Les trois points qui empêchaient la signature de la paix, c'est :

- La grocom n'est pas une guilde financée par une partie du pillage du Languedoc. Et pourtant, les conseils successifs ont avancé des documents prouvant que le fondateur de la grocom était un pilleur de Montpellier & que les fonds de la grocom transitent entre leurs membres.

A ce jour, le Porte Parole de la Grocom est toujours maire de Rodez.

- La bataille du 7-8 Septembre n'a pas eu lieu à Lodève mais sur les chemins entre Lodève et Millau, contrairement à ce que racontent les languedociens "vils menteurs", et pourtant, nous disposons de preuves du contraire là aussi.

- Les indemnités, un autre point litigieux.
Alors que le Languedoc demande le remboursement de ce qui a été volé par les membres de la grocom pilleurs de Montpellier.
Le Rouergue demande une compensation à l'occupation de sa mine d'or [en surestimant sa rentabilité, mais c'est un détail.]

Une paix était proche sous la régence de Laurine, mais l'ancien comte rouergat fut renversé par son conseil.
J'aimerai connaître alors la position du conseil comtal actuel sur chacun de ces points litigieux.

d- Le passage des armées croisées.

La politique de l'autruche, voici comment on peut bien qualifier le traitement de cette affaire.
Ni accord, ni désaccord je n'ai vu.
Le conseil comtal travaillerait il dans le secret?
Est-il normal que ces armées puissent traverser tout le Languedoc sans être inquiétées.
Voilà un dossier tout à fait étrange.
Étrange, surtout si le conseil comtal autorise le passage d'une personne ennemie au Languedoc.

J'aimerai bien comprendre comment une personne ayant fourni le Rouergue en mercenaires puisse bien passer en toute tranquillité en Languedoc.

Encore, j'aimerai bien comprendre comment ces armées vont passer chez nos alliés dauphinois et savoyards, qui eux nous ont aidé & non fourni des hommes contre nous, alors que le Lyonnais et le SRING se sont clairement prononcées contre cette croisade.

Ainsi donc le Languedoc remercie ses alliés?
Ou alors une nouvelle diplomatie nait en Languedoc?
On renie nos alliés pour faire ami-ami avec ceux qui nous ont combattu?

3- Le Droit:

a- La rétro-activité & la fête aux brigands :

Une nouvelle bien inquiétante, les lois sont devenues rétroactives en Languedoc.
Procès de Xyno contre le Languedoc, le juge l'acquitte parce qu'un décret valide aux moments des faits a été annulé après, au moment du verdict. L'annulation étant rétroactive.

Il faudra aussi expliquer au juge qu'un salaire MINIMUM est justement un MINIMUM, le conseil de régence n'a rien touché de ce côté et les mairies peuvent fixer des salaires plus hauts, puisque le MINIMUM est respecté.

Second point, apparemment, une faute de prononciation de la part du procureur engendre l'acquittement de l'accusé pour vice de forme. Dans le procès de Passepartout contre le Languedoc, j'aimerai bien connaître quel droit de l'accusé n'a pas été respecté pour qu'il soit acquitté.
Dans ma logique, un vice de forme devrait entacher un rendu de justice équitable, une procédure de proximité non entamée, un juge partial, ou toute autre chose, mais là, il s'agit d'un procureur qui se trompe du nom de l'accusé, en indiquant la victime. Tout en ayant le bon accusé qui comparait & les preuves.

Troisième point, le procès de Thecorzze, un brigand habitué des forfaits, sans qu'il y ait récidive à cause d'une carence des conseils précédents.
Il comparait pour un brigandage dont le montant est de 1200 écus ! Le délit répétitif est connu par le juge, et là, Grand Moment de Justice Équitable, l'accusé s'en tire avec 3 jours de prison uniquement.

On vole 1200 écus et on s'en tire avec 3 jours de prison, une journée à 300 écus & dire qu'on affame nos soldats ! ça doit être une indication du chemin à suivre pour les soldats? Une piste !

Quatrième point, celui qui m'a donné des fous rires.
Pauvre Tachin, il doit faire une course poursuite avec le juge, reine de l'acquittement pour n'importe quoi.
Question : Y-t-il un nouveau délai pour que le procureur fasse son réquisitoire? Il ne me semble pas. Mieux, le réquisitoire n'est même pas obligatoire.
Pourtant, c'est uniquement le juge qui fait passer les tours des personnes venant à la barre, procureur, accusé & témoins [C'est IG].
Dans l'affaire Ludinono, alors que le juge est le seul à pouvoir faire passer le tour du réquisitoire du procureur, elle le fait puis, elle reproche au procureur de ... ne pas avoir fait de réquisitoire pour ... acquitter l'accusée.

Question?
Y-t-il une demande d'avoir du chiffre? Un nombre d'acquittements durant le mandat? Pour n'importe quelle raison, mais surtout pas pour "innocence" parce qu'il me semble que c'est la seule raison qui peut compter.

Et tout ça, c'est avec une professionnelle du Droit, diplômée de chez les dragons. Si c'était un magistrat formé en Languedoc, bien évidemment, ça sera corruption et injustice.

Plus sérieusement, un commentaire sur chacun des points? De la part du juge & du procureur, de façon bien distincte.

b- La diffamation :

Je cite une de vos annonces.

Citation:
Ayant été dans les pires heures de notre Histoire, accusés sans preuve, insultés sans honte, ostracisés sans justice, condamnés presque sans procès puisqu’il s’agissait là de procès politiques pendant que l’obscurantisme endurilien se répandait sur nos contrées


Pouvez vous argumenter les propos tenus?
Sur une trentaine, voir plus, de lodévois s'étant désolidarisé du comté, seuls 8 ont été poursuivis en procès.
Pour des chefs d'accusation qui étaient différents, et même des fois, il y a eu l'acquittement [Pour Enalia] du chef d'inculpation principal.

Pour y avoir été, je sais que seuls les personnes contre lesquels l'appareil judiciaire avait des preuves ont été inculpés et que des personnes sympathisantes d'Amor n'ont pas été inquiétées s'il n'y avait eu aucune preuve.

Alors, expliquez nous où il y a eu procès & accusations sans preuves.
Même l'excuse pour laquelle la Cour d'Appel a infirmé le procès d'Amor est une jurisprudence qui date d'après les faits.

Ou alors, c'est votre méthode de bâtir une Paix Sociale et un Changement que les électeurs vous ont choisi pour ! Accuser les autres à tort & sans preuves ! Génialissime quand tout le monde s'accorde à dire que le climat politique en Languedoc est devenu morbide, que ces grâces auraient pu tourner une page & éclaircir ce climat, il faut que vous y mettiez une couche pour masquer toute éclaircie.

Minable, quand la Paix sociale & la réconciliation ne peut être faite qu'avec TOUT les languedociens.

Bref, des explications?

c- Le conseil des sages :

Il semblerait que toute révision du coutumier soit bloquée par le conseil des sages.
Voilà ce que le comte Ryllas considère comme un verrou [Et Bentich n'y est pour rien], mais si on regarde la composition de ce conseil des sages, il y a trois tiers :
- La noblesse.
- Le clergé.
- Le tiers état.

Les représentants du tiers état sont choisis parmi et par le peuple.
Et la noblesse et le clergé sont déjà connus.
Ce conseil des sages a décidé à ce que les votes soient des votes par ordre.
Ainsi, le nombre de la noblesse n'influence pas sur le choix de cette institution.

Rassembler ce conseil, même s'il est inactif [ou alors, je n'y ai pas accès et dans ce cas, toutes mes excuses aux membres le composant] n'est pas une chose impossible.
Même la liste RL a proposé un parlement dont la désignation sera très proche de l'élection du tiers-état.

Alors, j'aimerai savoir pourquoi ce conseil est il un verrou?
La noblesse n'y est pas majoritaire, contrairement à ce qu'on dit ou croit.
Et aussi, les membres de ce conseil ne sont pas là pour stopper l'avancée du Languedoc.
Doutez vous de ceux que les languedociens peuvent choisir, avec des votes à mains levées?
Doutez vous de notre clergé?
Doutez vous de notre noblesse?

Ou alors, quelle serait la raison pour que le conseil des sages & l'institution soient un verrou?

e- Le coutumier :

Durant les états généraux de la justice organisés sous la régence de Laurine. Vous étiez partisans du "On crame tout & on amène un coutumier déjà prêt du Berry & on le colle au Languedoc".

Si ce n'est pas votre avis, veuillez bien m'en excuser, mais j'aimerai connaître les orientations du "nouveau coutumier".

Si vous voulez toujours tout raser & faire de l'import, j'aimerai connaître ce qu'il deviendra du statut légal des médiateurs, des maréchaux, des ambassadeurs, des banquiers, des vassaux, des bannerets, de la garde épiscopale, de la procédure judiciaire, du barreau & la liste est trop longue pour que je puisse la continuer.

Est-ce-que tout ceux la n'auront plus de présence juridique en Languedoc?
Est-ce-que 1400 articles dans un texte seront échangés contre 140 articles dans 10 textes différents?

La première option aura pour "problème" de nier toute la force vive du comté, son histoire & son organisation pour laisser la place à l'anarchie.

La seconde option aura pour "problème" de ne pas plaire à son Infinie Glandeur, Le messie des Brebis Égarées du Languedoc. Et tout le monde sait combien son égo est sensible à la contradiction.

4- L'université :

Une ignorance a coup sûr, mais vu que je suis gentil, je vais vous éclairer.

N'avez vous pas trouver que l'absence d'un texte sur l'université dans un Languedoc régis par les lois était quelque chose de louche.
En fait, ce texte existe. Rédigé le 10 Février et annoncé le 11 Février, par le vicomte Actarius, alors comte du Languedoc.

[page 22 des allocations du Comte]

Le truc le plus amusant là dedans, c'est que tout les dispositifs pris sont en total désaccord avec cette loi.
Et je vous rappelle encore, une loi ne peut être changée qu'avec l'acceptation des trois quart des conseillers.

Alors, on commence les violations de la loi ?

Citation:
Article 3.5.1.1. L'Université languedocienne a pour objectif fondamental l'accomplissement et la transmission du savoir nécessaire au bon fonctionnement des institutions municipales et comtales et à la préservation de l’intégrité physique et morale des citoyens languedociens. Elle est pluridisciplinaire et doit s’attacher à former des érudits ouverts à l’esprit critique.


Rien que le préambule, vous le changez, zut !
L'université n'est plus un organe d'accomplissement et de transmission de savoir.
L'université est devenue un organe de pompage d'argent pour le comté.

Sur le principe, je n'y suis pas contre.
Mais on ne peut franchement pas dire que l'université a toujours pour objectif de transmettre le savoir.
Durant la semaine où le regretté Hiram était recteur, c'était plutôt l'enseignant qui acceptait qui payait la taxe qui était pris.
Les critères de sélection avaient changés, le cours dispensé n'était plus le critère, le fréquence d'enseignement n'était plus un critère.

Citation:

– Le règlement de l’Université Languedocienne est partie intégrante des lois coutumières du Languedoc. Toutes modifications du présent règlement doivent être soumises au conseil comtal pour validation.

[...]

– Il peut être démis de ses fonctions et/ou remplacé temporairement ou définitivement, soit :
- par le comte en exercice après vote du conseil comtal à la majorité absolue.
- à sa demande personnelle, après démission ou pour pallier une absence personnelle ou professionnelle qui pourrait entraver la bonne administration de l’Université.

[...]

– Le comte doit veiller à ce qu'un recteur remplaçant soit nommé dans l'immédiat afin de garantir la continuité des enseignements.


Sans commentaire.

Citation:
Article 3.5.3.3. Rémunération des professeurs

– Le tarif maximum des cours est fixé à 12 écus par élève, frais administratifs non compris.


Zuteuh, encore un article que la décision comtale a violé.
Mais bon, on n'est plus à cela près dans ce dossier.
Alors, question : Est-il normal que le conseil comtal viole les lois du Languedoc?

Bon, attaquons le fond.
L'utilisation de cet impôt.
Déjà, peut on avoir un avis clair sur la proposition retenue.
Le conseiller Amor, jusqu'à récemment parlait d'une rentrée de 3000 écus par mois. 100 écus par jour. 50 écus par professeur. Ce qui revient à l'ancienne procédure refusée en bloc par le corps professoral et que même son initiateur a dit qu'il voulait frapper fort pour récupérer une moindre contribution, voir même qu'il voulait choquer & imposer.

Peut on connaitre la forme retenue par le conseil, finalement?
La dernière proposition fait rentrer au Languedoc 560 écus sur 2 semaines.
La première proposition fait rentrer au Languedoc 1400 écus sur 2 semaines.

Apparemment, l'objectif de la taxe a pour objectif de changer l'imposition d'une taxe subie à une taxe choisie.

Bon, je trouve ce raisonnement tellement idiot !
On ne vous a jamais indiqué qu'une taxe est toujours choisie?
Qu'une taxe est la contre partie à un service ou un revenu?
Si un paysan ou artisan ne veut pas payer de taxes, il n'a qu'à laisser ses champs en jachère & raser son échoppe.
Si un universitaire ne veut pas payer de taxes, il n'a qu'étudier lui même & ne pas enseigner, même si cela le désavantage. Tout comme un paysan est désavantagé s'il laisse ses champs au repos.

Comme indiqué plus haut, l'idée de la taxe, je n'y suis pas contre en principe.
L'université rend un service, donne un plus-value & ça peut être taxé.

Mais en Languedoc, il faut justifier les taxes.

J'ai repris le suivi de l'utilisation des impôts depuis leur apparition & jusque là, elles sont largement justifiées. Le remboursement des dettes et les travaux sur les mines sont supérieures aux impôts perçus, jusqu'au mandat de Laurine. Et le bilan de Laurine indiquait aussi l'utilisation des impôts.

Il a été indiqué que cet impôt sera utilisé pour remplacé l'impôt sur les élevages ou les champs. Mais vu qu'avec votre conseil, on lance des réformes, puis on réfléchit dessus. Je vais vous livrer ma réflexion.

Je prends Nîmes comme ville témoin.
146 champs actifs [non retraités], ce qui nous fait un impôt de 438 écus toutes les deux semaines.
Si on multiplie cela par dix, ça nous donne : 4380 écus et j'enlève 150 écus pour la spécificité de Montpellier, ce qui nous donne 4230 écus.

Impôt sur les champs : 4230 écus.
Impôt sur l'université 1 : 560 écus.
Impôt sur l'université 2 : 1400 écus.

A croire qu'il y a des génies de l'économie qui ont cru pouvoir remplacer l'impôt de plusieurs centaines de personnes par l'impôt sur une dizaine de personne, et tout cela en affirmant qu'ils ont aboli l'impôt ... Pour le remplacer par une taxe.

Il est évident qu'il est impossible de remplacer l'impôt sur les champs par l'impôt sur l'université.
Dans ce cas, plusieurs pistes sont envisagées :

I- Enlever l'impôt sur les champs & maintenir l'impôt 1 sur l'université :

L'effet pour le Languedoc serait le maintien de l'impôt sur les échoppes beaucoup plus longtemps & le paysan qui aura été exempté aura à subir des impôts plus longuement une fois artisan (& universitaire).

Par contre, l'universitaire de son côté, il devra payer 20 écus [réforme I] toutes les 4 semaines [moyenne d'enseignement] mais il sera épargné de 12 écus d'impôts sur ses champs au long de ces 4 semaines s'il a deux champs [et généralement, c'est le cas].
Enseigner lui restera profitable puisqu'il gagne 40 écus [salaire de base : 25 écus], soit une plus value de 15 écus, devra payer 20 écus d'impôt mais aura un affranchissement de 12 écus.

Finalement, le seul qui est vraiment handicapé par cette réforme est l'artisan & paysan futur artisan. L'effet sur l'universitaire est amoindri. Et le grand perdant, c'est le comté qui voit la réhabilitation du parc minier s'enliser dans le temps, avec ce que ça peut être coutant en terme de perte de rentabilité.

II- Enlever l'impôt sur les champs & maintenir l'impôt 2 sur l'université :

Le raisonnement au dessus est toujours valable.
A deux différences près :
- L'universitaire n'aura plus de raison d'enseigner & on a tous vu ce que ça donne une université avec 4 enseignants qui enseignent 5 matières différentes.
- Le temps de réhabiliter le parc minier est prolongé mais moins que le premier point, néanmoins, prolongé quand même.

III- Taxer à la fois les champs & l'université :

Cela sera juste une taxe de plus.
Cela sera marrant de la part de personnes ayant passé les huit deniers mois à attaquer les impôts.

Voici une analyse bien complète de votre réforme.
Et dites moi quelle option choisirez vous?

Et pour finir cette longue, très longue liste de doléances & de questions, j'aimerai bien comprendre pourquoi l'université est restée fermée pendant une semaine avec un je-m'enfoutisme retentissant de la part du Conseil Comtal?
Durant obscurantisme endurilien, la comtesse elle même comblait les absences du recteur. Cela a même été fait durant le mandat de Laurine.

Voilà une série de questions.
Tout au long de leur rédaction, je me suis rendu compte que mon avis sur le travail de ce conseil est déjà bien établi, j'ai bien cherché de ressortir un point positif, je n'en trouve pas !

Même la communication, on ne peut dire qu'elle a été révolutionnée.
Une Porte Parole bien présente, qui répond aux questions mais on ne peut pas dire que les anciens portes paroles furent absents.
Un affichage des annonces dans la place qui leur est destinée sans grande nouveauté.

Je n'ai absolument aucune remarque dans le domaine de la communication et j'en salue le travail. Mais les promesses de transparences & d'une communication abondante sont bien lointaines. Ce n'est point un reproche, c'est un des domaines les plus délicats où la promesse & la critique sont faciles et l'accomplissement beaucoup plus difficile.

D'ailleurs, je tiens à féliciter aussi Sam pour la première parution du rapporteur languedocien. Voici une pierre en plus dans l'édifice qu'est la communication.

Ah non, finalement, je trouve une petite critique !
Le Porte Parole s'était allié au responsable de la confrérie des Mineurs
[En fait, le hasard a fait que c'était la même personne mais le travail en concert était décidé bien avant la nomination du responsable ^^]
L'idée était de mettre l'affichage concernant la confrérie chaque jour [ou une fois par semaine] à la vue de tout les languedociens !

La communication semble se désolidariser de la confrérie.
Quels efforts utilisent le conseil comtal pour communiquer sur les mines?
Et paf ! Une petite question pour le pôle communication.

Voilà, là ! Promis, je crois que c'est fini.
Bien évidemment, je n'attends pas une réponse immédiate, vu qu'il y a là un bon bilan de mi-mandat à établir.
Mais une réponse précise, voir la réponse de plusieurs conseillers sur des points litigieux sera plus que la bienvenue.
Un discussion ne m'intéresse pas; pour le moment, préférant resté légèrement en retrait & ayant vu ce que toutes les discussions ont rapportées jusqu'à maintenant.
Doléance - Réponse à la doléance ! Simple mais efficace.

Sur ce, je vous souhaite bien du courage; si votre but est d'éviter un trop pourrissage au Languedoc. Et qu'Aristote aveuglent vos visions sinon.


























































































































































































Et c'était ainsi que Debba finissait enfin sa lettre, celle ci était si longue que la fatigue le gagnait une fois terminée & que la force qu'il lui restait était uniquement pour remettre la lettre à un coursier qui l'apportera & la lira à bon port.
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Andreia

Elle parlementait avec d'autres, ayant quitté de manière plutôt brève la salle de doléances pour gérer les affaires courantes, avait fait un détour par le panneau d'affichage des fréquentations minières puis était revenue en ce lieu.

La quiétude régnait dans cette pièce jusqu'au moment où un coursier apporta un pli signé par messire Domenc de Blauzac.

Elle remercia le coursier. Le pli était bombé, nombre de pages le composait.

Il insista pour la lire à haute voix. Andreia lui fit signe de débuter.

Grand mal lui en avait pris ! Si elle avait su que la lecture prendrait autant de temps, elle aurait demandé un siège. Par malheur il n'y en avait plus de disponible. Et le coursier étant tout à sa lecture, elle n'osa l'interrompre pour aller en quérir un.

Se reposant d'une jambe d'appui sur l'autre, elle écoutait, même si par moment, son attention était troublée par un langage qui était mal à propos. Plus adapté à une conversation orale qu'à un écrit, une missive ponctuée de zut et zuteuh et même des paf ! Manquait plus que des "pan dans les dents" et c'était complet !

On lui rabattait souvent les oreilles avec la lettre de la loi et l'esprit de la loi. Ici, l'esprit comme la lettre semblait être sur la même lignée.

Un ton dur, comme revanchard. Sinon, pourquoi ponctuer les intervention de la sorte. Cela était distinctif, voire représentatif de l'état d'esprit du rédacteur et cela la mis d'emblée mal à l'aise.

Aussi se demanda t'elle pourquoi cette personnalité au caractère fort ne s'était point donné la peine de venir poser ses question directement. Avec un nom pourtant prédestiné : Debat! Enfin Debba. (c'était pour voir qui suivait encore)

Et voilà, vagabondant d'une idée à l'autre, elle sourit mais se rendit compte que le lecteur était passé du coq à l'âne.

Flute pensait-elle. Il lui faudrait reprendre une partie de la lettre. Il s'arrêtait enfin.


- Merci mon br...

Ah ? Ce n'était pas terminé ? Il reprenait seulement son souffle ?!

- Au temps pour moi.. dit-elle tout bas.

Mazette ! Le voilà qui repartait de plus belle.

Concentrée, elle l'était, du moins, elle le tentait au mieux.

[...]

Et la seconde page donnait plus de mal au lecteur. Il repris son souffle et poursuivit sa course contre la montre.

[...]

Il y mettait tout son coeur, un dernier sprint final et...et..

Enfin le petit coursier annonça les phrases finales de la missive.

Elle remercia intérieurement le Seigneur , non elle n'avait pas baillé une seule fois avant la fin !


- Ahem, merci mon brave, vous pourrez dire à messire Domenc de Blauzac que j'ai bien réceptionné sa missive, que transmission aux conseillers comtaux sera assurée par mes soins et que réponse y sera faite dès que possible.

Nul n'étant tenu à l'impossible, je ne saurais annoncer de délai, les questions sont nombreuses et arrivent toutes en même temps, je pense qu'il saura le comprendre, comme il l'a - me semble t-il - lui même convenu.


Andreia vit le coursier passer au rouge.

- Prenez un peu d'eau, vous allez nous faire un malaise..prenez petit, et respirez davantage la prochaine fois.

Même si, intérieurement, elle espérait qu'il n'y aurait pas d'aussi longues lettres les prochaines fois. Cela rebuterait même les meilleurs volontés.


- Voilà quelques piécettes, va vers celui qui t'a envoyé et donne lui ceci.

Elle remis une petite missive au coursier, un simple accusé de réception en l'attente d'une réponse plus détaillée.

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Suave volupté qui s'échappe et m'enivre, et qui naît dans tes yeux quand y meurt le désir.
Jorocket
Concernant mon domaine la sécurité des villes est assurée.
Pour le Puy, le nombre de maréchaux a été augmenté.
Laurine.
Concernant mon domaine, les mines vont bien, les ports aussi.

Celui de Montpellier est toujours presque terminé et les mines sont toutes ouvertes


Laurine s'en retourna en pouffant de rire, elle reviendrait tout prochainement avec un bilan clair précis et transparent de son pôle d'activité.

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Lengadòc per totjorn !
Andreia
Andreia avait pris le temps, mais elle avait enfin rédigé une réponse en faveur de messire Debba_1er.

Une fois celle-ci terminée, elle la mis sous pli après en avoir fait lecture publique, puis, l'envoya à son destinataire.


Citation:
A Domenc de Blauzac, dit Debba Ier, Seigneur du Château de Galand.
Salutations.

Par la présente, je fais suite à votre dernière missive concernant les diverses remarques formulées à l'encontre du conseil comtal et de sa politique actuelle.

Étant conseillère en charge de la communication, je vais répondre aux divers points soulevés par vos soins concernant ce domaine.

En effet, vous déplorez le manque de nouveauté de la mission communication.

Aussi, si révolutionner ce domaine inclus à vos yeux d'ouvrir les portes du Conseil Comtal à tous, alors, je pense qu'une telle action est déjà en marche dans une certaine mesure.

En effet, le prévôt dispose d'un bureau connexe au château de Montpellier, sis en gargote ; Le comte quant à lui ouvre volontiers les portes de son bureau en fonction de ses disponibilités. En outre, la salle de doléances étant toujours pourvue d'au moins un conseiller comtal voire plus les jours d'affluence, la communication est, de ce fait, toujours assurée et ce, dans des délais respectables.

Ensuite, dans votre missive, vous mettez en doute l'accomplissement des promesses électorales tenues sur le sujet de la transparence et de l'abondance d'information.

Nonobstant ma précédente réponse, j'ajouterai également que si votre vision de transparence s'apparente à un libre accès au conseil comtal, alors, le château de Montpellier n'aurait plus d'utilité réelle. Si la libre consultation sans droit de réponse est prônée, alors, l'utilité est inexistante, je modèrerai toutefois mes propos en précisant qu'il s'agit là d'une vision toute personnelle de la chose.

Donc, pour ma part, et de ce point de vue, il n'y a effectivement pas de révolution majeure.

Abordant le sujet du rapporteur languedocien, je ne puis que me ranger à votre avis et féliciter à mon tour la rédactrice en chef de ce journal à qui le Comte a déjà concédé un entretien pour le prochain numéro à paraître.

Enfin, vous évoquez le manque de communication sur les mines.

Je vous informe qu'un affichage concernant la fréquentation des mines, en plus de celui remis quotidiennement aux maires de manière plus complète, fut réalisé par notre Conseillère aux mines d'abord, puis, le relais a été assuré par le porte parole afin de permettre l'accès à l'information, non seulement aux bourgmestres, mais également à l'ensemble de la population.

D'autre part, le responsable de la confrérie des mineurs n'a point pris contact avec le nouveau conseil comtal, aussi, nous ne saurions communiquer sur ce que nous ne connaissons pas. Mon prédécesseur ayant été responsable de la confrérie et porte parole durant la même période, il lui était aisé de parler en son propre nom, ce qui n'est pas mon cas.

Aussi, si ce dernier venait à m'interpeler pour mener une campagne en faveur des mines, suite serait donnée à sa requête, en lien avec la Conseillère aux mines.

En espérant avoir répondu aux mieux à vos interrogations éventuelles et vous souhaitant bonne réception de la présente missive,

Je vous prie de recevoir, Seigneur, l'expression de mes plus respectueuses salutations.

Andreia,
Conseillère Comtale en charge de la Communication

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Suave volupté qui s'échappe et m'enivre, et qui naît dans tes yeux quand y meurt le désir.
Laurine.
Laurine contourna la table derrière laquelle les Conseillers recevaient les doléances des Languedociens. En effet elle avait pu remarquer que si un languedocien venait poser une question en cette salle, tout un processus se mettait en branle et ce dernier obtenait rapidement des réponses. Elle se dit que finalement elle était aussi Languedocienne avant tout, bien plus même que certains conseiller mais là n'était pas la question.

Elle se mit à la fin de la file des doléants et attendit son tour en lisant l'aap.

Quand vint son tour elle prit un petit bout de parchemin sur lequel elle avait griffonné les questions qu'elle avait posées au Conseil et qui étaient restées sans réponses ou n'avaient rencontré que gorge chaude de Ryllou et de Canichou.

Elle s'éclaircit la voix.


Bonjorn chers collègues

Etant donné qu'il était question de transparence durant la campagne et que Ryllas a refusé d'ouvrir les débats non stratégiques au conseil et surtout que quelques unes de mes questions sont restées sans réponse, je me permet de les poser ici, qui sait ca ira peut-être plus vite.


Elle lut la liste

-Alors, les investissements des ports sont à l'arret j'attends que la trésorerie soit positive une semaine durant donc ca c'est réglé...
-Les débouchés du sel, on va laisser le CAC prendre ses marques, donc je passe
-Les Lions de Juda sur nos terres, ca c'est une information stratégique donc on en parle pas ici...
-Le contrat d'Exat, c'est en cours

mais boudiou aurais-je eu réponse à toutes mes questions ??? Ah non !

-Comment le Conseil pense-t-il faire avancer le dossier du Monastère Languedocien initié par le précédent Conseil
-Que se passe-t-il avec le prestige du Languedoc ?
-Qu'en est-il de la salle des consultants annexée au Conseil où on accès les experts en différents domaines et les vassaux du comté pour y exercer leur devoirs de Conseil
-Nous étions en recherche de pierre et il m'a été rapporté qu'on en avait vu sur le marché de Lodeve à 4 écus... Oui oui je dis bien 4 écus, je n'ai pas pu obtenir plus d'information de la part de l'ancien cac . Mais ce qui m'inquiète c'est que j'ai lu dans l'AAP que le chateau de Bern, en helvétie à été pillé récemment et que deux genevoises viennent de s'établir à Lodeve. Le prix de production de la pierre avoisine les 13,5 écus en général. J'ai de gros doutes sur la provenance des pierres de Lodeve qui ont été achetée par le Comté.
J'espère que le Languedoc ne s'abaisserait pas à receller des denrées volées...

Pensez vous pouvoir rassurer les Lodevois qui ont été témoin de cette braderie éhontée ?


Vraiment inquiète de ce que Ryllas et ses amis étaient en train de faire du Languedoc, elle attendit une réponse en se mordant la levre inférieure.

Ah oui au fait pour la réponse à Debba on le fait chacun séparément ou c'est soumis à l'aval de Ryllas ?

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Lengadòc per totjorn !
Debba_1er
Sept jours après le courrier, 28 jours, 4 semaines & presque la moitié du mandat, Debba arriva à la salle de doléances. Durant cette semaine, beaucoup de choses c'étaient déroulés.

Quelques jours plutôt, il avait reçu la réponse de la conseillère à la communication, il lui ait alors immédiatement répondu la remerciant de sa clarté. C'était la seule à avoir répondu.

En arrivant, il écoutait la dernière nouvelle en date ! Laurine qui posait des questions, en salle de doléances et sur une affaire gravissime. A la fois, la forme et le fond l'intriguaient ! La forme, une conseillère comtale qui pose des questions au conseil, à croire que l'information ne circule pas à l'intérieur du conseil ! Quant est-il des languedociens ?

La seconde, c'était le Languedoc receleur. Cela l'étonnait il? Absolument pas.
Rien n'étonnait Domenc de la part d'un conseil qui poussait le Languedoc à une guerre civile.
Néanmoins, cela sera l'image du Languedoc et des languedociens que ce Messie aura terni à tout jamais.

Il écoutait, patiemment, ne voulant interrompre Laurine & encore moins la réponse qui devrait; peut être, arriver, un jour. Et après, comptant bien prendre la parole à son tour aussi.

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Correba
Corre était rester en salle de doléance, les questions que Debba avait posé, la prochaine publication du bilan de mi-mandat qui devait arrivé , l'intéressait au plus au point.

Et maintenant cette nouvelle, Corre connaissait Laurine et son franc parler, mais qu'une conseillère pose des questions en salle de doléance cela il n'avait jamais vu.
Cela en disait long sur l'ambiance au conseil, mais quoi de plus normal dans une dictature, avec un illuminé au commande et quelques toutou qui remue la queue quand l'autre aboye, en face de quelque vrai conseiller.

Mais là c'était énorme, de la pierre a 4, Ryllas et sa bande conduirait t'il le languedoc sur la piste du recel?
Les reproches fait au Rouergue pour ses liens avec la GROCOM arriverait t'il ici?
Si c'était le cas ce serait grave, car le languedoc risaque de se retrouver dans la situation du Rouergue a devoir rendre des compte a d'ancien alliés, donc non contrent de conduire le Languedoc vers une guerre civile, voilà que le messie veux nous conduire vers un paradis des brigands.


Corre comprenait mieux l'inaction du conseil face au Lions de judas en languedoc.


Corre s'installa attendant les réponses de la pauvre porte parole qui allait une fois de plus devoir faire face a de bien grave et importante question.

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Ryllas
Ryllas était dans son Château près du feu de cheminée à fumer un bon cigare de feuilles de maïs séchées lorsque des pensées lui vinrent à l'esprit. Il enfourcha derechef son dragon cracheur de flammes qui l'amena directement en salle des doléances. Là, il pensa lui aussi :

Tiens mais ne serait-ce pas ce bon Correba en salle de doléances en train de penser. Mais j'y pense, suis-je bête, nous sommes sous loi martiale! Une loi magnifique qui me permet d'ostraciser n'importe qui en le jetant en prison pendant 6 jours! Or, il y a une plainte de déposer contre Correba. Et Ryllas appela la garde qui se précipita sur le bon Correba qui pensait.

De l'autre côté de la salle, il y avait aussi ce bon Debba qui avait l'air de penser beaucoup. Si Ryllas avait pu entendre ces pensées, il aurait pu répondre que l'Ost mettait délibérément en danger le Languedoc. Imaginons un seul instant, oui imaginons que des troupes étrangères - pourvu que cela n'arrive pas! - se ruent sur le Languedoc pour guerroyer! Nous serions perdus! Et l'Ost aurait détruit le Languedoc par pur orgueil!

Bon se dit Ryllas, c'est pas le tout mais les pensées ça fatigue. Et il remonta sur son dragon cracheur de flammes pour rejoindre son château.

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Coms félon renversé mais toujours Messie du bon peuple languedocien... en toute simplicité.
Rochelle*
Rochelle avait écouté les questions de Debba et prit son temps pour répondre avec tous les éléments... Le personnage avait fait son méa culpa dans la salle des plaintes mais elle doutait qu'ici en public il fasse de même... Il devait se donner de l'importance...
Citation:

3- Le Droit:

a- La rétro-activité & la fête aux brigands :

Une nouvelle bien inquiétante, les lois sont devenues rétroactives en
Languedoc.
Procès de Xyno contre le Languedoc, le juge l'acquitte parce qu'un décret
valide aux moments des faits a été annulé après, au moment du verdict.
L'annulation étant rétroactive.

Il faudra aussi expliquer au juge qu'un salaire MINIMUM est justement un
MINIMUM, le conseil de régence n'a rien touché de ce côté et les mairies
peuvent fixer des salaires plus hauts, puisque le MINIMUM est respecté.





Décret n°3 : Grille des salaires minimum.
- 0 à 18 caractéristique.......... Toute embauche sans haute compétence est
désormait interdite
- 19 de caractéristique...20 écus minimum


Le salaire minimum n’a pas été respecté puisque le salaire minimum en Languedoc est de 14 écus.


De plus ce décret ayant été validé lors du conseil de
régence sans que celui ci n'en ait les compétences :

Un régent/conseil de régence ne peut en aucun cas modifier les orientations de
la politique de sa province, réformer ses institutions, ennoblir, engager sa
province dans une guerre - attendu qu'au contraire de la défense et de la
riposte, l'attaque n'est pas de son pouvoir - céder ou acquérir terres de ou
pour sa province.

Et changer le MINIMUM est modifier les orientations
politiques salariales de la province.

Il ne s’agit d’aucunement d’une rétroactivité de lois. Je n’ai
pas prononcé de verdict en utilisant des lois antérieures aux procès.





Second point, apparemment, une faute de prononciation de la part du procureur
engendre l'acquittement de l'accusé pour vice de forme. Dans le procès de
Passepartout contre le Languedoc, j'aimerai bien connaître quel droit de
l'accusé n'a pas été respecté pour qu'il soit acquitté.
Dans ma logique, un vice de forme devrait entacher un rendu de justice
équitable, une procédure de proximité non entamée, un juge partial, ou toute
autre chose, mais là, il s'agit d'un procureur qui se trompe du nom de
l'accusé, en indiquant la victime. Tout en ayant le bon accusé qui comparait & les preuves.




L’accusé pouvant faire appel en Cour d’Appel puisque la
procureur n’a pas appelé la bonne personne à la barre. Est-ce que vous voulez, bâcler les procès ?


Le procès a été refait en toute légalité et conformité tout
en respectant la charte du juge.
Et justement comme vous le dites, pour ne pas le bâcler. Pour le faire correctement contrairement à ce qui avait été fait en premier lieu...

Principes généraux qui régissent la bonne justice

Une personne ne peut être condamnée deux fois pour les mêmes
faits reprochés par une instance de même degré.


N’étant pas condamné la première fois, lors de la grossière
erreur de la procureur, le deuxième procès peut se faire en toute conformité.




Troisième point, le procès de Thecorzze, un brigand habitué des forfaits, sans
qu'il y ait récidive à cause d'une carence des conseils précédents.
Il comparait pour un brigandage dont le montant est de 1200 écus ! Le délit
répétitif est connu par le juge, et là, Grand Moment de Justice Équitable,
l'accusé s'en tire avec 3 jours de prison uniquement.

On vole 1200 écus et on s'en tire avec 3 jours de prison, une journée à 300
écus & dire qu'on affame nos soldats ! ça doit être une indication du
chemin à suivre pour les soldats? Une piste !




Les amendes:
Le juge peut toujours prononcer une amende. Cependant avant de l'imposer, il
doit être convaincu que la personne a la capacité de la payer. Un condamné ne doit pas se retrouver avec
une trésorerie négative.


L’accusé n’ayant que quelques écus sur lui, je ne pouvais
pas lui infliger une amende de 1300 écus sans être en faute avec la charte des
juges. Ce que je ne me permettrai pas.

D’ailleurs Choup a elle-même confirmé que l’on pouvait
mettre une trésorerie en négatif mais à une seule condition que l’accusé puisse
rembourser en quelques jours en travaillant. Il va de soi que rembourser 1300
écus n’est pas une mince affaire. Et vous le savez….


De plus l’accusé au moment de mon verdict se trouvait dans
une ville du royaume hors Languedoc, je n’avais pas la conviction qu’il avait
l’argent encore chez lui…

Pour les précédents, il a été relaxé parce qu’il avait
remboursé ses victimes. Je ne vais pas non plus prendre sur moi les erreurs des
jugements précédents… vous en conviendrez…




Quatrième point, celui qui m'a donné des fous rires.
Pauvre Tachin, il doit faire une course poursuite avec le juge, reine de
l'acquittement pour n'importe quoi.
Question : Y-t-il un nouveau délai pour que le procureur fasse son
réquisitoire? Il ne me semble pas. Mieux, le réquisitoire n'est même pas
obligatoire.
Pourtant, c'est uniquement le juge qui fait passer les tours des personnes
venant à la barre, procureur, accusé & témoins [C'est IG].
Dans l'affaire Ludinono, alors que le juge est le seul à pouvoir faire passer
le tour du réquisitoire du procureur, elle le fait puis, elle reproche au
procureur de ... ne pas avoir fait de réquisitoire pour ... acquitter
l'accusée.




La porte du Tribunal était fermée au Procureur. Ce n’était
pas de mon fait…



HRP : il y a eu un bug quand j’ai passé les procès au
début de ma nomination pour donner la parole au Procureur, celui-ci s’est
trouvé dans l’impossibilité de poster (voir sa question sur le JNCP, vous verrez qu'il n'était pas le seul procureur dans ce cas) et ce pour
plusieurs procès.


Vous pouvez ravaler votre rire Messire Debba





Question?
Y-t-il une demande d'avoir du chiffre?
Aucunement. Un nombre d'acquittements
durant le mandat?
Du tout, j’essaie simplement de rattraper tout le retard qu’il
y a eu dans les procès vu leur grand nombre.

Ainsi que la Greffière qui a dû, avant de commencer à
archiver les procès dont j’ai prononcé verdicts, archiver les procès qui ne l’étaient
avant ma prise de fonction…


Pour n'importe quelle raison, mais surtout pas pour
"innocence" parce qu'il me semble que c'est la seule raison qui peut
compter.


Et tout ça, c'est avec une professionnelle du Droit, diplômée de chez les
dragons. Si c'était un magistrat formé en Languedoc, bien évidemment, ça sera corruption et injustice.



Et vous Messire Debba, quelle est votre spécialité ? Pour juger les autres avec autant de mépris et médisance infondée ?


Plus sérieusement, un commentaire sur chacun des points? De la part du juge & du procureur, de façon bien distincte.

Et pour conclure Messire Debba1er j’accepte toutes critiques
quand elles sont fondées et intelligentes… de l’aide aussi, si vous avez à m’en apporter. Toutefois avec la longue formation que j’ai reçu au sein des dragons, je peux me proposer pour vous donner des cours si vous le souhaitez.
Debba_1er
Debba attendait une réponse de la part d'un conseiller comtal aux questions de Laurine, ou une quelconque prise de parole de la part du Porte Parole pour pouvoir s'exprimer, c'était le juge qui fit son apparition et répond aux questions liées au Droit de sa requête.

Déjà, je vous remercie pour les réponses.

Néanmoins, je me permets de commenter vos réponses.

Prenons point par point.

Le premier, c'est la rétro-activité de la loi sur les salaires.

Je vais citer notre coutumier :


Citation:
Article 5.1.1. : Le salaire minimum en Languedoc est de 14 écus.

Articles 5.1.3. : Le juste salaire pour les employés qualifiés est à fixer par des décrets municipaux validé par le Comte.

Article 5.1.4. : Toute personne embauchant à un salaire inférieur au salaire minimum peut être poursuivi pour esclavagisme. Le salaire le plus élevé entre celui défini par décret municipal ou 14 écus étant celui pris en compte.

Article 5.1.5. : Pour les travaux ne demandant que peu ou pas de qualification, un minimum d'expérience est requis dont le salaire se doit d'être égal au salaire minimum en Languedoc.

Article 5.1.6. : Le minimum requis d'expérience est à fixer par des décrets municipaux.


C'est la politique salariale du Languedoc, adoptée avant la régence et que le décret narbonnais respectait scrupuleusement. Cette politique n'indique pas qu'il est interdit d'embaucher en dessus de 14 écus. Mais uniquement en dessous, en déterminant des conditions à l'établissement des décrets municipaux. Conditions scrupuleusement respectées par le décret de Narbonne.

La politique salariale du Languedoc n'a donc pas changé sous la régence, la politique salariale de Narbonne, si. Le conseil de régence en a bien le pouvoir mais uniquement sur son mandat.

Donc, le décret est valide et les infractions commises avant l'annulation du décret doivent être traitées comme telles aussi.

Je vous invite d'aller voir par ici, même le comte Ryllas est d'accord sur ce point.

Concernant le vice de forme suite à l'erreur de prononciation du nom de l'accusé par le procureur, on avait eu l'occasion d'en parler plus longtemps à la salle des plaintes du château. Je considère effectivement qu'une erreur de prononciation ne soit pas une erreur qui met en doute un rendu de justice équitable ou la culpabilité de l'accusé quand le bon accusé est convoqué.

J'avais peur qu'une personne ne peut être jugée deux fois pour les mêmes faits, mais les principes généraux indiquent qu'il ne peut y avoir deux fois condamnation, ce que vous m'avez expliqué ! Le procès a pu être relancé & justice saura être rendue, j'espère ! C'est tout ce qui m'importe.

Pour le troisième point, vous nous affirmez donc est bien loin de la proportionnelle juste pour un brigand ayant pris 1200 écus. Néanmoins, c'était une nécessité par manque d'informations pour ne pas violer la charte & condamner la personne à une mort certaine?

Concernant le dernier point, vous m'excuserez, mais je préfère garder mon rire. Il parait que c'est un remède bien efficace contre les maux de la vie.
En fait, j'ai regardé à nouveau le verdict et quand vous l'aviez prononcé, l'accusé avait rejoint le ciel.
Que cela soit à cause des portes fermées au procureur ou de la mort de l'accusé, le procureur n'y était pour rien & pourtant, quand je lis votre verdict, c'était le procureur qui avait fait mal son boulot.


Citation:
En l'absence de témoignage du procureur et à cause d'un procès fait à la hâte et sans application.

A cause de ces manquements, je me vois dans l'obligation de relaxer l'accusé.

(fiche du personnage : n'existe plus).


Bon, le procureur, il sait se défendre seul, je suppose.
L'accusé étant mort, la relaxe était normale. Du coup, cette demande tombe.

Voilà je crois avoir fait le tour de mes doléances concernant la justice.

Qui suis je pour juger? Un simple sujet languedocien ! Je crois que c'est suffisant pour demander des comptes.

Pour les cours, je les prends avec plaisir, j'apprends toujours et même si j'ai côtoyé les plus grands juristes du comté, je continue à apprendre & combler mes lacunes. Nul n'est parfait.

Pour l'aide, cela sera légèrement plus difficile ! La pente dans laquelle le comte pousse le Languedoc ne m'aspire guère confiance mais si l'aide pouvait aider à ralentir, amortir, voir empêcher de voir le Languedoc sur cette pente. J'y apporterai alors tout mon soutien & aide. Alors, comment puis-je vous aider??

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Virgo2007
Virgo salua respectueusement le sire avant de prendre la parole.

Messire, je ne suis pas du conseil, mais vous gâchez bien là votre talent à ne pas reconnaitre celui d'autrui et vous obstiner à chercher ainsi l'erreur.
Je vais vous dire ainsi qu'à toutes ces compétences qui se cachent en Languedoc le point de vue d'un vrai simple languedocien !
Mais je vais commencer par mes propres doléances.


Dame Andreia, mes demandes s'adressent en fait plus au comte qu'à un conseiller mais elles ont plus leur place icelieu que dans un bureau. Je m'excuse donc de vous prendre à partie ainsi.

Le comte ne voit-il pas que la moitié du Languedoc au moins ne suit pas ses actions ou ne les comprennent pas ? Il n'a pas arrêter de parler de bon père de famille mais je ne vois pas ce père guider ces enfants perdus.
Il y a énormément de troubles en ce moment. Ne peut-il intervenir ou faire intervenir son conseil, voir se rapprocher de personnes compétentes pour redresser tout ceci.
Est-il possible ne pas laisser se perdre plus tous ces Languedociens qui se sentent trahis par sa politique et la direction que prend le Languedoc ?


J'y reviendrai.
Puis il se tourne vers Laurine, Debba, et les autres personnes présentes.

Il y a eu ces derniers temps une réelle cassure dans l'unité du Languedoc.
Cette cassure, c'est vous tous qui en êtes responsables, aussi compétents que je vous reconnaisse et vous pourrez transmettre ce message à tous les autres Languedociens compétents mais aveugles.
Le Languedoc n'a pas arrêté de vous demander une Réconciliation. Ryllas, c'est votre résultat, à vous tous. Il n'a pas été élu par un programme impressionnant mais simplement parce qu'il proposait des solutions pour la réconciliation et l'immobilisme, à savoir reconstruire ces codex qui nous pourrissent la vie car à adapter, à alléger.
Il y en a marre de ces disputes incessantes qui fracturent le Languedoc alors que chacun de son côté ne veut que son unité.
Au final, c'est certainement le moins représentatif de cette unité qui est au pouvoir et vous continuez à fermer les yeux ?
Vous voulez une guerre civile ?

Vous voulez savoir comment aider un juge ? Les dossiers ne sont-il pas assez nombreux pour proposer votre aide ? N'êtes-vous pas assez compétent pour débattre des dossiers avec le procureur et le juge ? Je vous parle à vous mais il y a bien d'autres juristes qui pourraient aider. Travailler en équipe pour une fois, ça vous changera. Et si on vous ferme la porte, demandez-vous pourquoi et essayez à nouveau, encore et encore.

Vous criez tous Occitan por Tojorn mais vous oubliez la moitié de ce beau Languedoc derrière vous. Vous alimentez les querelles. Ou est-elle la grandeur ?
Vous avez les capacités de relever ce Languedoc. Tous. Mais si vous persistez, vous aurez quoi la prochaine fois.
Un conseil avec deux élus de chaque représentant du Languedoc, tous guidés par leur certitude de représenter tous les languedociens ? Amers, aux paroles blessantes plus que constructives ?
On n'aide personne en ne relevant que ses erreurs. Et quand on les relève, c'est dans le but de le faire progresser. Alors on lui dit ce qu'on aurait fait et on en discute.
Y en a marre de vos recherches de la faute. D'appuyer sans arrêt sur les blessures pour les faire saigner un peu plus.

Vos institutions que Ryllas trahit, moi, je n'en connais pas la moitié. Quand je pose une question, je n'ai pas de réponse. Il n'y a que quand on essaie d'y toucher qu'on se prend un flot d'injures comme quoi on fait n'importe quoi mais là encore, on n'a toujours aucune information.

Vous voulez un exemple. L'Ost pour moi, c'est une armée autonome, qui ne dépend pas du Comte. Qui prend ses ordres quand elle a le temps et qui endette le comté mais on ne sait même pas pourquoi. Voila, c'est un résumé rapide mais quand on agresse l'Ost comme la fait Ryllas qui veut la tête d'Enduril, on n'a pas un seul membre de cet Ost qui vient la défendre en la présentant, en la valorisant. Une fois de plus, on ignore ce pauvre Languedocien, on le laisse de côté et on ne comprend pas sa colère. J'en reste à ce résumé car je sais que l'Ost contient des éléments de grande valeur, à commencer par son général s'il voulait se donner la peine de venir s'expliquer sur ses erreurs passées.

La grandeur vient du fait de reconnaitre ses erreurs. La grandeur vient du fait de combattre cette fracture entre les Languedociens.

Vous avez les compétences, vous aimez le Languedoc, alors bougez-vous !


On pouvait lire la colère sur le front de Virgo, pourtant d'un naturel très calme.

Dame Andreia. Je ne sais pas ou est la vérité, une fois de plus, dans la situation avec Narbonne. Mais elle est grotesque cette situation. Dangereuse et anti-unité, anti-Languedoc.
Et je ne vois pas l'ombre d'une tentative de discussion.
J'aimerai que le comte vienne nous en parler. De mon côté, je ferai pression en tant que sage de Narbonne pour que notre maire en fasse autant.
Une solution pacifique, c'est l'avenir du Languedoc qu'on joue.
Assurez déjà à notre maire qu'il ne lui sera rien fait s'il vient discuter.
Forcez le retour à la discussion.
Quel que soit le problème, le Languedoc a les ressources pour le régler dans le calme.

Je vous remercie tous de m'avoir écouter.
Rackam_de_la_lergue.
Du fond de la salle , ou il somnolait ; Rac lève la tête, il entends les paroles que l’on se répète en taverne au fond des villages ….. il entend enfin la voix du peuple …. Une voix qui reflète les vrais aspirations des languedociens, peut aptes a comprendre les méandres de la politique …. Des propos clairs …. Concis pour une fois …. Qui posent les vrais problèmes …. Sans langue de bois ni partisanisme ….

Il se lève et lui l’obscur … le sans grade …. Mais l’homme libre … aux grands étonnements des enfroufroutés qui n’ont d’ailleurs même pas vraiment prêtés attention a ce qui viens d’être dit tout occupés a leurs mesquineries personnelle ….

Se léve donc et ….. applaudit ..... fortement l’orateur ……
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