De nous, Domenc de Blauzac, dit Debba Ier.
A vous, conseil comtal du Languedoc.
Salutations occitanes.
Voici maintenant trois semaines que les languedociens vous ont mis au Pouvoir, à force de promesses de Paix Sociale dont le Languedoc continue de rêver, une ville qui se déclare indépendante, des soldats qui se meurent, des alliés qui se demandent où va notre loyauté et notre honneur, une économie au bord de l'asphyxie.
Et ceci n'est même pas ma propre vision, c'est ce que le comte dit à propos de l'économie, c'est ce que le Maire de Narbonne a décidé, c'est ce que le Général de l'ost indique, c'est ce que nos alliés disent quand on leur laisse des armées s'approcher de leurs frontières.
Ma propre opinion ne sera faite que suite à des réponses à des doléances bien légitimes où chaque liste composant le présent conseil a promis aux languedociens transparence.
1- Économie : Bien naturellement, je commence par l'économie.
Je dirai que c'est parce qu'il s'agit d'un domaine important & apparemment, sinistré.
Mais surtout, c'est parce que celui que je connaisse le mieux.
a- Est-il possible de connaître l'état financier du comté?
Un premier inventaire public a été fait le 2 Décembre par le conseil précédent.
Avoir un bilan pour le 2 Janvier serait vraiment intéressant pour voir la progression sur un mois.
Le conseil précédent a réussi à amasser 15000 écus par mois, tout en assurant des soldes courantes [non comprises dans le bilan puisque c'était considéré comme "frais de fonctionnement"] de 6000 écus sur les deux mois aux armées.
Sur les 30 000 écus amassés, la moitié a servi à payer des soldes en retard & la seconde moitié a été laissé dans les caisses du comté.
Au ministère de l'économie, il y a une salle réservée aux bilans, même si elle doit être un peu vide. L'utilisation des mêmes prix, du même compte permet d'avoir une vision claire de l'état des finances du comté.
Pour avoir une idée, c'est de l'ordre :
Trésorerie
+ Valeur de l'Inventaire
+ Valeur retour des mandats en cours
+ Bétail
- Prévision sur les salaires (quand ce n'est pas Dimanche)
= Total.
b- Où en sont les ports?
Le conseil comtal a validé la politique du financement portuaire prise par le conseil de régence.
Selon mes souvenirs, le conseil de régence avait débloquer les fonds pour le financement des phases de terrassement de chaque port et la construction complète du petit port de Montpellier.
J'aimerai savoir où en sont les travaux, les investissements dans chaque port.
Quelle option d'investissement a-t-elle été choisie pour le chantier naval de Montpellier.
Quelle cadence de travaux sont adoptés?
Sans donner les noms des investisseurs ou les sommes, les totaux seront parfaits.
Aussi, j'aimerai connaître le montant pour l'amarrage dans un port languedocien, le prix d'un mauvais marcheur, s'il y a des commandes de ces bateaux.
c- La population du Languedoc : Ceci n'est pas vraiment une doléance mais un constat qui vous aiderait, je l'espère à une meilleure réponse.
Il faudra arrêter d'accuser la faiblesse de l'économie par la fuite de la population à cause d'une politique antérieure.
Les faits sont simples, sur le 29 provinces francophones, le Languedoc est classé 17/18ème en terme de moyenne de population par ville (ex equo avec l'Artois)
Là où la population a chuté, c'est dans la population des vagabonds et ce, depuis la colonisation du Sud Ouest de France et l'ouverture des toutes dernières capitales, une trentaine de ville en plus. Ce qui a fait chuté le nombre de nos vagabonds de moitié [actifs ou pas, c'est proportionnel], voir plus et ce qui a eu donc un effet sur les mines & donc, l'économie.
Cela ne date pas d'aujourd'hui, cela ne date pas d'il y a deux mois, cela date de plus d'une année ! Bienvenue En Languedoc.
d- L'équilibre économique.
Selon KlanAcier et sa déclaration, les céréales ne sont plus rachetées d'une manière régulière.
Selon un berger, le comté ne fournissait pas les moutons, Mardi.
Il y a bien une contradiction ici.
Pas d'animaux mais pas d'achat de céréales aussi.
Plusieurs scenarii sont possibles, mais tous sont catastrophiques pour le comté.
Dites moi lequel a bien pu engendré une telle situation, si c'est possible.
2- La sécurité : Naturellement, le second point revient à la sécurité.
a- Les gardes des villes non assurées :
Il s'agit là du début du mandat, mais cela sera bien idiot de ne pas en parler.
Aucune explication n'a été donnée concernant cette politique.
- Pourquoi cette politique fut adoptée?
- Es-ce la politique sur laquelle la conseillère Ahlatete était contre et qu'elle a du démissionner à cause d'elle?
- Pourquoi cette politique fut abandonnée après la venue du nouveau prévôt?
Je sais de sources sures que cette politique a été utilisée pendant le début du mandat, par contre je ne sais pas combien de temps.
Il parait aussi que l'ancienne maire du Puy a demandé une protection supplémentaire sur la ville du Puy, protection refusée et que le Puy fut alors protégée par des volontaires contre une tentative de révolte.
Rumeur? Vérité? Vérité maquillée?
b- La relation avec l'ost :
J'ai la version de l'ost, j'aimerai bien avoir la version du conseil comtal.
Selon la coutume & le code militaire, chaque capitaine non issu de l'état major doit être accepté par la majorité des officiers.
La vicomtesse Enduril a subi ce vote.
Messire KlanAcier a subi ce vote.
Le baron Djahen a subi ce vote.
J'ai subi ce vote.
Et tout les quatre n'étions pas de l'état major quand le vote eut lieu.
Ce n'est pas une chose nouvelle.
Ce n'est pas une chose étrange.
Et quand un conseiller reste sans charge alors que c'est un Haut Officier dont les qualités sont reconnues, quoi de plus normal de refuser la nomination d'un capitaine ayant comme seule référence une carrière comme soldat & dont une procédure de Cour Martiale est à son encontre, si j'ai bien suivi.
Il est même indiqué que la priorité va aux membres de l'état major dans le choix du capitaine.
Maintenant, le second point, vous indiquez que le poste de capitaine a été proposé à Finubar avec des directives mais qu'il l'avait refusé.
Question, quelles sont les directives du comte concernant l'armée?
Aussi, je demande à ce qu'une annonce publique puisse permettre à Messire Finubar de parler librement et même contre l'avis du comte concernant cette affaire pour donner sa version.
Le conseil de régence de Laurine a eu le culot de publier les discussions concernant la guerre en Rouergue et toutes les discussions sur la motion de censure de Bbred ! Aurez vous le même courage? Le même culot ? La même transparence ? Je l'espère.
Maintenant, je trouve immoral d'enlever l'agrément aux armées languedociennes, agrément qui avant permettait d'éviter des mutineries si les armées entraient en villes alors que les villes aient accepté uniquement les armées du Languedoc [standard en Languedoc].
Si une telle tragédie arrivait, le comte en sera personnellement responsable, ainsi que le pseudo capitaine qui a enlevé aux armées du Languedoc leurs agréments.
Le financement & les vivres, nos soldats ont résisté à un approvisionnement difficile pendant la guerre et très rares étaient les déserteurs. La solidarités fut aussi une arme que les languedociens ont su brandir avec ceux qu'ils les défendaient. Nos soldats, les soldats du Languedoc ne mourront pas de faim ! Même si le conseil comtal s'en désolidarise, par choix ou par nécessité.
c- La guerre en Rouergue :
ça en est où?
Quoi? Comment? Quand?
Les trois points qui empêchaient la signature de la paix, c'est :
- La grocom n'est pas une guilde financée par une partie du pillage du Languedoc. Et pourtant, les conseils successifs ont avancé des documents prouvant que le fondateur de la grocom était un pilleur de Montpellier & que les fonds de la grocom transitent entre leurs membres.
A ce jour, le Porte Parole de la Grocom est toujours maire de Rodez.
- La bataille du 7-8 Septembre n'a pas eu lieu à Lodève mais sur les chemins entre Lodève et Millau, contrairement à ce que racontent les languedociens "vils menteurs", et pourtant, nous disposons de preuves du contraire là aussi.
- Les indemnités, un autre point litigieux.
Alors que le Languedoc demande le remboursement de ce qui a été volé par les membres de la grocom pilleurs de Montpellier.
Le Rouergue demande une compensation à l'occupation de sa mine d'or [en surestimant sa rentabilité, mais c'est un détail.]
Une paix était proche sous la régence de Laurine, mais l'ancien comte rouergat fut renversé par son conseil.
J'aimerai connaître alors la position du conseil comtal actuel sur chacun de ces points litigieux.
d- Le passage des armées croisées.
La politique de l'autruche, voici comment on peut bien qualifier le traitement de cette affaire.
Ni accord, ni désaccord je n'ai vu.
Le conseil comtal travaillerait il dans le secret?
Est-il normal que ces armées puissent traverser tout le Languedoc sans être inquiétées.
Voilà un dossier tout à fait étrange.
Étrange, surtout si le conseil comtal autorise le passage d'une personne ennemie au Languedoc.
J'aimerai bien comprendre comment
une personne ayant fourni le Rouergue en mercenaires puisse bien passer en toute tranquillité en Languedoc.
Encore, j'aimerai bien comprendre comment ces armées vont passer chez nos alliés dauphinois et savoyards, qui eux nous ont aidé & non fourni des hommes contre nous, alors que le Lyonnais et le SRING se sont clairement prononcées contre cette croisade.
Ainsi donc le Languedoc remercie ses alliés?
Ou alors une nouvelle diplomatie nait en Languedoc?
On renie nos alliés pour faire ami-ami avec ceux qui nous ont combattu?
3- Le Droit:
a- La rétro-activité & la fête aux brigands :
Une nouvelle bien inquiétante, les lois sont devenues rétroactives en Languedoc.
Procès de Xyno contre le Languedoc, le juge l'acquitte parce qu'un décret valide aux moments des faits a été annulé après, au moment du verdict. L'annulation étant rétroactive.
Il faudra aussi expliquer au juge qu'un salaire MINIMUM est justement un MINIMUM, le conseil de régence n'a rien touché de ce côté et les mairies peuvent fixer des salaires plus hauts, puisque le MINIMUM est respecté.
Second point, apparemment, une faute de prononciation de la part du procureur engendre l'acquittement de l'accusé pour vice de forme. Dans le procès de Passepartout contre le Languedoc, j'aimerai bien connaître quel droit de l'accusé n'a pas été respecté pour qu'il soit acquitté.
Dans ma logique, un vice de forme devrait entacher un rendu de justice équitable, une procédure de proximité non entamée, un juge partial, ou toute autre chose, mais là, il s'agit d'un procureur qui se trompe du nom de l'accusé, en indiquant la victime. Tout en ayant le bon accusé qui comparait & les preuves.
Troisième point, le procès de Thecorzze, un brigand habitué des forfaits, sans qu'il y ait récidive à cause d'une carence des conseils précédents.
Il comparait pour un brigandage dont le montant est de 1200 écus ! Le délit répétitif est connu par le juge, et là, Grand Moment de Justice Équitable, l'accusé s'en tire avec 3 jours de prison
uniquement.
On vole 1200 écus et on s'en tire avec 3 jours de prison, une journée à 300 écus & dire qu'on affame nos soldats ! ça doit être une indication du chemin à suivre pour les soldats? Une piste !
Quatrième point, celui qui m'a donné des fous rires.
Pauvre Tachin, il doit faire une course poursuite avec le juge, reine de l'acquittement pour n'importe quoi.
Question : Y-t-il un nouveau délai pour que le procureur fasse son réquisitoire? Il ne me semble pas. Mieux, le réquisitoire n'est même pas obligatoire.
Pourtant, c'est uniquement le juge qui fait passer les tours des personnes venant à la barre, procureur, accusé & témoins [C'est IG].
Dans l'affaire Ludinono, alors que le juge est le seul à pouvoir faire passer le tour du réquisitoire du procureur, elle le fait puis, elle reproche au procureur de ... ne pas avoir fait de réquisitoire pour ... acquitter l'accusée.
Question?
Y-t-il une demande d'avoir du chiffre? Un nombre d'acquittements durant le mandat? Pour n'importe quelle raison, mais surtout pas pour "innocence" parce qu'il me semble que c'est la seule raison qui peut compter.
Et tout ça, c'est avec une professionnelle du Droit, diplômée de chez les dragons. Si c'était un magistrat formé en Languedoc, bien évidemment, ça sera corruption et injustice.
Plus sérieusement, un commentaire sur chacun des points? De la part du juge & du procureur, de façon bien distincte.
b- La diffamation :
Je cite une de vos annonces.
Citation:Ayant été dans les pires heures de notre Histoire, accusés sans preuve, insultés sans honte, ostracisés sans justice, condamnés presque sans procès puisquil sagissait là de procès politiques pendant que lobscurantisme endurilien se répandait sur nos contrées
Pouvez vous argumenter les propos tenus?
Sur une trentaine, voir plus, de lodévois s'étant désolidarisé du comté, seuls 8 ont été poursuivis en procès.
Pour des chefs d'accusation qui étaient différents, et même des fois, il y a eu l'acquittement [Pour Enalia] du chef d'inculpation principal.
Pour y avoir été, je sais que seuls les personnes contre lesquels l'appareil judiciaire avait des preuves ont été inculpés et que des personnes sympathisantes d'Amor n'ont pas été inquiétées s'il n'y avait eu aucune preuve.
Alors, expliquez nous où il y a eu procès & accusations sans preuves.
Même l'excuse pour laquelle la Cour d'Appel a infirmé le procès d'Amor est une jurisprudence qui date d'après les faits.
Ou alors, c'est votre méthode de bâtir une Paix Sociale et un Changement que les électeurs vous ont choisi pour ! Accuser les autres à tort & sans preuves ! Génialissime quand tout le monde s'accorde à dire que le climat politique en Languedoc est devenu morbide, que ces grâces auraient pu tourner une page & éclaircir ce climat, il faut que vous y mettiez une couche pour masquer toute éclaircie.
Minable, quand la Paix sociale & la réconciliation ne peut être faite qu'avec TOUT les languedociens.
Bref, des explications?
c- Le conseil des sages :
Il semblerait que toute révision du coutumier soit bloquée par le conseil des sages.
Voilà ce que le comte Ryllas considère comme un verrou [Et Bentich n'y est pour rien], mais si on regarde la composition de ce conseil des sages, il y a trois tiers :
- La noblesse.
- Le clergé.
- Le tiers état.
Les représentants du tiers état sont choisis parmi et par le peuple.
Et la noblesse et le clergé sont déjà connus.
Ce conseil des sages a décidé à ce que les votes soient des votes par ordre.
Ainsi, le nombre de la noblesse n'influence pas sur le choix de cette institution.
Rassembler ce conseil, même s'il est inactif [ou alors, je n'y ai pas accès et dans ce cas, toutes mes excuses aux membres le composant] n'est pas une chose impossible.
Même la liste RL a proposé un parlement dont la désignation sera très proche de l'élection du tiers-état.
Alors, j'aimerai savoir pourquoi ce conseil est il un verrou?
La noblesse n'y est pas majoritaire, contrairement à ce qu'on dit ou croit.
Et aussi, les membres de ce conseil ne sont pas là pour stopper l'avancée du Languedoc.
Doutez vous de ceux que les languedociens peuvent choisir, avec des votes à mains levées?
Doutez vous de notre clergé?
Doutez vous de notre noblesse?
Ou alors, quelle serait la raison pour que le conseil des sages & l'institution soient un verrou?
e- Le coutumier :
Durant les états généraux de la justice organisés sous la régence de Laurine. Vous étiez partisans du "On crame tout & on amène un coutumier déjà prêt du Berry & on le colle au Languedoc".
Si ce n'est pas votre avis, veuillez bien m'en excuser, mais j'aimerai connaître les orientations du "nouveau coutumier".
Si vous voulez toujours tout raser & faire de l'import, j'aimerai connaître ce qu'il deviendra du statut légal des médiateurs, des maréchaux, des ambassadeurs, des banquiers, des vassaux, des bannerets, de la garde épiscopale, de la procédure judiciaire, du barreau & la liste est trop longue pour que je puisse la continuer.
Est-ce-que tout ceux la n'auront plus de présence juridique en Languedoc?
Est-ce-que 1400 articles dans un texte seront échangés contre 140 articles dans 10 textes différents?
La première option aura pour "problème" de nier toute la force vive du comté, son histoire & son organisation pour laisser la place à l'anarchie.
La seconde option aura pour "problème" de ne pas plaire à son Infinie Glandeur, Le messie des Brebis Égarées du Languedoc. Et tout le monde sait combien son égo est sensible à la contradiction.
4- L'université :
Une ignorance a coup sûr, mais vu que je suis gentil, je vais vous éclairer.
N'avez vous pas trouver que l'absence d'un texte sur l'université dans un Languedoc régis par les lois était quelque chose de louche.
En fait, ce texte existe. Rédigé le 10 Février et annoncé le 11 Février, par le vicomte Actarius, alors comte du Languedoc.
[page 22 des allocations du Comte]
Le truc le plus amusant là dedans, c'est que tout les dispositifs pris sont en total désaccord avec cette loi.
Et je vous rappelle encore, une loi ne peut être changée qu'avec l'acceptation des trois quart des conseillers.
Alors, on commence les violations de la loi ?
Citation:Article 3.5.1.1. L'Université languedocienne a pour objectif fondamental l'accomplissement et la transmission du savoir nécessaire au bon fonctionnement des institutions municipales et comtales et à la préservation de lintégrité physique et morale des citoyens languedociens. Elle est pluridisciplinaire et doit sattacher à former des érudits ouverts à lesprit critique.
Rien que le préambule, vous le changez, zut !
L'université n'est plus un organe d'accomplissement et de transmission de savoir.
L'université est devenue un organe de pompage d'argent pour le comté.
Sur le principe, je n'y suis pas contre.
Mais on ne peut franchement pas dire que l'université a toujours pour objectif de transmettre le savoir.
Durant la semaine où le regretté Hiram était recteur, c'était plutôt l'enseignant qui acceptait qui payait la taxe qui était pris.
Les critères de sélection avaient changés, le cours dispensé n'était plus le critère, le fréquence d'enseignement n'était plus un critère.
Citation:
Le règlement de lUniversité Languedocienne est partie intégrante des lois coutumières du Languedoc. Toutes modifications du présent règlement doivent être soumises au conseil comtal pour validation.
[...]
Il peut être démis de ses fonctions et/ou remplacé temporairement ou définitivement, soit :
- par le comte en exercice après vote du conseil comtal à la majorité absolue.
- à sa demande personnelle, après démission ou pour pallier une absence personnelle ou professionnelle qui pourrait entraver la bonne administration de lUniversité.
[...]
Le comte doit veiller à ce qu'un recteur remplaçant soit nommé dans l'immédiat afin de garantir la continuité des enseignements.
Sans commentaire.
Citation:Article 3.5.3.3. Rémunération des professeurs
Le tarif maximum des cours est fixé à 12 écus par élève, frais administratifs non compris.
Zuteuh, encore un article que la décision comtale a violé.
Mais bon, on n'est plus à cela près dans ce dossier.
Alors, question : Est-il normal que le conseil comtal viole les lois du Languedoc?
Bon, attaquons le fond.
L'utilisation de cet impôt.
Déjà, peut on avoir un avis clair sur la proposition retenue.
Le conseiller Amor, jusqu'à récemment parlait d'une rentrée de 3000 écus par mois. 100 écus par jour. 50 écus par professeur. Ce qui revient à l'ancienne procédure refusée en bloc par le corps professoral et que même son initiateur a dit qu'il voulait frapper fort pour récupérer une moindre contribution, voir même qu'il voulait choquer & imposer.
Peut on connaitre la forme retenue par le conseil, finalement?
La dernière proposition fait rentrer au Languedoc 560 écus sur 2 semaines.
La première proposition fait rentrer au Languedoc 1400 écus sur 2 semaines.
Apparemment, l'objectif de la taxe a pour objectif de changer l'imposition d'une taxe subie à une taxe choisie.
Bon, je trouve ce raisonnement tellement idiot !
On ne vous a jamais indiqué qu'une taxe est toujours choisie?
Qu'une taxe est la contre partie à un service ou un revenu?
Si un paysan ou artisan ne veut pas payer de taxes, il n'a qu'à laisser ses champs en jachère & raser son échoppe.
Si un universitaire ne veut pas payer de taxes, il n'a qu'étudier lui même & ne pas enseigner, même si cela le désavantage. Tout comme un paysan est désavantagé s'il laisse ses champs au repos.
Comme indiqué plus haut, l'idée de la taxe, je n'y suis pas contre en principe.
L'université rend un service, donne un plus-value & ça peut être taxé.
Mais en Languedoc, il faut justifier les taxes.
J'ai repris le suivi de l'utilisation des impôts depuis leur apparition & jusque là, elles sont largement justifiées. Le remboursement des dettes et les travaux sur les mines sont supérieures aux impôts perçus, jusqu'au mandat de Laurine. Et le bilan de Laurine indiquait aussi l'utilisation des impôts.
Il a été indiqué que cet impôt sera utilisé pour remplacé l'impôt sur les élevages ou les champs. Mais vu qu'avec votre conseil, on lance des réformes, puis on réfléchit dessus. Je vais vous livrer ma réflexion.
Je prends Nîmes comme ville témoin.
146 champs actifs [non retraités], ce qui nous fait un impôt de 438 écus toutes les deux semaines.
Si on multiplie cela par dix, ça nous donne : 4380 écus et j'enlève 150 écus pour la spécificité de Montpellier, ce qui nous donne 4230 écus.
Impôt sur les champs : 4230 écus.
Impôt sur l'université 1 : 560 écus.
Impôt sur l'université 2 : 1400 écus.
A croire qu'il y a des génies de l'économie qui ont cru pouvoir remplacer l'impôt de plusieurs centaines de personnes par l'impôt sur une dizaine de personne, et tout cela en affirmant qu'ils ont aboli l'impôt ... Pour le remplacer par une taxe.
Il est évident qu'il est impossible de remplacer l'impôt sur les champs par l'impôt sur l'université.
Dans ce cas, plusieurs pistes sont envisagées :
I- Enlever l'impôt sur les champs & maintenir l'impôt 1 sur l'université :
L'effet pour le Languedoc serait le maintien de l'impôt sur les échoppes beaucoup plus longtemps & le paysan qui aura été exempté aura à subir des impôts plus longuement une fois artisan (& universitaire).
Par contre, l'universitaire de son côté, il devra payer 20 écus [réforme I] toutes les 4 semaines [moyenne d'enseignement] mais il sera épargné de 12 écus d'impôts sur ses champs au long de ces 4 semaines s'il a deux champs [et généralement, c'est le cas].
Enseigner lui restera profitable puisqu'il gagne 40 écus [salaire de base : 25 écus], soit une plus value de 15 écus, devra payer 20 écus d'impôt mais aura un affranchissement de 12 écus.
Finalement, le seul qui est vraiment handicapé par cette réforme est l'artisan & paysan futur artisan. L'effet sur l'universitaire est amoindri. Et le grand perdant, c'est le comté qui voit la réhabilitation du parc minier s'enliser dans le temps, avec ce que ça peut être coutant en terme de perte de rentabilité.
II- Enlever l'impôt sur les champs & maintenir l'impôt 2 sur l'université :
Le raisonnement au dessus est toujours valable.
A deux différences près :
- L'universitaire n'aura plus de raison d'enseigner & on a tous vu ce que ça donne une université avec 4 enseignants qui enseignent 5 matières différentes.
- Le temps de réhabiliter le parc minier est prolongé mais moins que le premier point, néanmoins, prolongé quand même.
III- Taxer à la fois les champs & l'université :
Cela sera juste une taxe de plus.
Cela sera marrant de la part de personnes ayant passé les huit deniers mois à attaquer les impôts.
Voici une analyse bien complète de votre réforme.
Et dites moi quelle option choisirez vous?
Et pour finir cette longue, très longue liste de doléances & de questions, j'aimerai bien comprendre pourquoi l'université est restée fermée pendant une semaine avec un je-m'enfoutisme retentissant de la part du Conseil Comtal?
Durant obscurantisme endurilien, la comtesse elle même comblait les absences du recteur. Cela a même été fait durant le mandat de Laurine.
Voilà une série de questions.
Tout au long de leur rédaction, je me suis rendu compte que mon avis sur le travail de ce conseil est déjà bien établi, j'ai bien cherché de ressortir un point positif, je n'en trouve pas !
Même la communication, on ne peut dire qu'elle a été révolutionnée.
Une Porte Parole bien présente, qui répond aux questions mais on ne peut pas dire que les anciens portes paroles furent absents.
Un affichage des annonces dans la place qui leur est destinée sans grande nouveauté.
Je n'ai absolument aucune remarque dans le domaine de la communication et j'en salue le travail. Mais les promesses de transparences & d'une communication abondante sont bien lointaines. Ce n'est point un reproche, c'est un des domaines les plus délicats où la promesse & la critique sont faciles et l'accomplissement beaucoup plus difficile.
D'ailleurs, je tiens à féliciter aussi Sam pour la première parution du rapporteur languedocien. Voici une pierre en plus dans l'édifice qu'est la communication.
Ah non, finalement, je trouve une petite critique !
Le Porte Parole s'était allié au responsable de la confrérie des Mineurs
[En fait, le hasard a fait que c'était la même personne mais le travail en concert était décidé bien avant la nomination du responsable ^^]
L'idée était de mettre l'affichage concernant la confrérie chaque jour [ou une fois par semaine] à la vue de tout les languedociens !
La communication semble se désolidariser de la confrérie.
Quels efforts utilisent le conseil comtal pour communiquer sur les mines?
Et paf ! Une petite question pour le pôle communication.
Voilà, là ! Promis, je crois que c'est fini.
Bien évidemment, je n'attends pas une réponse immédiate, vu qu'il y a là un bon bilan de mi-mandat à établir.
Mais une réponse précise, voir la réponse de plusieurs conseillers sur des points litigieux sera plus que la bienvenue.
Un discussion ne m'intéresse pas; pour le moment, préférant resté légèrement en retrait & ayant vu ce que toutes les discussions ont rapportées jusqu'à maintenant.
Doléance - Réponse à la doléance ! Simple mais efficace.
Sur ce, je vous souhaite bien du courage; si votre but est d'éviter un trop pourrissage au Languedoc. Et qu'Aristote aveuglent vos visions sinon.