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[RP]La Salle des Doléances.

pnj
Discrètement le valet rejoint Majda et lui murmure à l'oreille une information qu'elle attend. Il se doute que la réaction va être vive, et du coup préfère ne pas rester dans les parages.

Dès qu'il a transmis son message, il file vers dehors. Pas envie de recevoir les foudres de la gamine lorsqu'elle va exploser....
Majda_eulalie
Lorsque son servant lui glisse les informations qu'elle a demandées, Majda se lève et lance un regard noir vers certains conseillers.

Incroyable. La jeune maure rassemble ses esprits. Ne pas faire un scandale, ne pas faire un scandale se répète-t-elle intérieurement. Elle respire un grand coup, jette un regard glacial à qui de droit et sort sans un mot de la salle.

Il faudra assumer les conséquences. Elle avait donné sa parole, elle n'a pas été respectée. Pour certains, on respecte des promesses privées faites on ne sait où, pour d'autres on refuse de respecter la parole donnée devant des témoins tels que le Comte de Toulouse ou le vice-comte du Rouergue ?

Pas deux poids deux mesures, elle estime que son honneur vient d'être gravement entaché, et ne saurait l'accepter. Qu'ils aillent voir le Sans-Nom ! Elle a des lettres de démission à écrire, et compte bien les rendre publiques !

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MODE TAMAGO ET ONLY IG ON
Jeroen
Jeroen leva la main a l'attention du Bentlich.....

Mais Maréchal, il y'a d'autre personne que des avocats du dragons, et des gens de la liste RF, mais encore faudrait il les voir......

J'ai l'impression que vous êtes tellement omnibulés par eux que vous ne voyez même pas les autres.....

Plutôt que de tourner en rond, répondez donc aux affirmations qui ont été faites, et proposez plutôt ce que prevoit le conseil dans un futur proche, plutôt que de vous quereller comme des enfants avec ce soldat de l'Ost ou les membres de RF.....

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Maelie
Jusqu'ici, Maëlie ne trouvait pas grand chose à ajouter à ce qu'avait dit le Conseil... En tout cas, pas grand chose qui soit en accord avec ce qu'elle pensait. Inutile de dire qu'elle avait essayé de parler avec Toni Montana, et qu'avec lui, diplomatie rimait avec "je fais ce que je veux". Elle pouvait bien comprendre que sa position de dirigeant l'oblige à une certaine fermeté, mais il était indubitable qu'il avait rompu sa parole et ce en catimini, sans prendre la peine d'en avertir le Languedoc comme il aurait pu le faire s'il était si convaincu de son bon droit.

D'après ce qu'elle savait, une bonne partie des soldats partis au Rouergue étaient suffisamment furieux des provocations rouerguates pour refuser de reculer : l'ironie, dans cette histoire, c'était que l'armée appelle à la solidarité et au soutien, l'armée qui payait les conséquences de la situation et qui voulait poursuivre. L'armée voulait sa revanche, et le peuple voulait la sienne... Enfin, c'était ce qu'elle avait entendu, mais elle ne se fiait plus vraiment à ses propres conclusions. Si l'armée reculait, le Rouergue aurait le champ libre pour attaquer, tuer leurs soldats et recommencer ses forfaits de l'année passée. Comment faire pour qu'il n'y ait pas de perdant ? Comment faire pour que l'histoire ne se répète plus ?

Soudain, avisant l'évidente nervosité, pour ne pas dire plus, de Majda, elle eut un très mauvais pressentiment... Elle se pencha vers elle.


Majda ? Que se passe-t-il ?
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PC HS !
De l'art de recevoir...
Occitania per totjorn !
--Triomphe
Triomphe, encore abasourdie par les paroles du comte, était assise dans un coin de la salle, écoutant les différents intervenants se chamailler, déviants parfois du sujet qui les intéressait, à savoir, la guerre.

Cette guerre, basée sur de faux prétextes, sur de vieilles histoires. Elle avait essayé de dire la vérité, mais personne ne semblait l'entendre. Dépitée qu'elle était, fatiguée, par tant de bêtise.

Si elle résumait la situation, le Languedoc reprochait au Rouergue de faire alliance avec les personnes qui avaient pillé le château voilà une année. Il reprochait aussi à la maire de Millau d'avoir mis en procès des personnes venues soit disant l'aider... Que de confusions !


Le Rouergue savait il que le comté du Languedoc avait racheté, il y a environ un mois de cela, les stocks de pierres et de fer qui avaient été volé au château du Rouergue, et ce, en connaissance de cause ? Et d'après ce que venait de dire Bbred, elle pouvait même en déduire, manigance ultime, que ce même comté avait osé revendre à celui qui venait d'être pillé, la pierre lui appartenant ! Quel comble, n'est ce pas ?!
Le Rouergue, savait il les accords passés entre le Languedoc et le pilleur du château ? Savait il que ce même pilleur était venu étudier à l'université, en Languedoc, profitant de son retour vers sa propriété ? Savait il qu'il avait pu vider celle ci, et retourner à Montélimar, passant par les tavernes pour deviser tranquillement avec les habitants car se sachant en sécurité ?

Elle ne pouvait comprendre que l'on déclarait une guerre à un comté voisin pour des choses que le comté du Languedoc avait fait aussi, beaucoup plus récemment.

Elle ne pouvait pas, non plus, accepter les paroles mensongères de Bbred, disant que son amie Mircha avait demandé de l'aide à l'armée du Languedoc pour une révolte interne. Elle savait bien qu'il n'en était rien.
L'armée avait attaqué Millau, alors que des Languedociens s'y trouvaient, en défense qui plus est. Mais ces Languedociens devaient peser lourd pour que l'on mente ainsi sur ce qui s'était réellement passé. Heureusement, son amie Mircha avait conservé les lettres échangées avec ces personnes qui s'étaient mises en défense, contre leur propre armée...

Elle s'inquiétait, pour tout ceux qui avaient été floué dans cette histoire, manipulés, et qui risquaient leur vie chaque jour. L'armée du Languedoc était de retour à Millau, ce jour. Les Millavois se battraient jusqu'à leur dernier souffle s'il le fallait... Aussi fiers que les Languedociens ceux là, tiens ! Cette guerre n'était basée que sur manipulations, mensonges. Comment pouvait on, devant Aristote, laisser des gens se faire tuer tout en sachant cela ?

Triomphe essayait de dire des vérités, depuis plusieurs jours, mais personne ne semblait vouloir l'entendre. Pourquoi donc ? Y avait il, dans toute cette histoire, beaucoup plus de personnes impliquées qu'elle ne le pensait ?
Sawda
Sawda avait suivi du fond de la salle (essayant d'être discrète, elle avait même emprunter des braies pour ne pas se faire reperer) tout ce qui a pu se passer depuis le discours du Coms Bbred. Elle esperait tant un discours motivant, sincère, honnête, franc, neutre des rencoeurs personnelle car là il parlait en tant que Coms et non en tant que messire Bbred. Elle etait plus que déçue de tout ce qui se passait, tout ses mensonges, ses injures, ses querelles qui devenaient personnelles..... elle se demandait quel etait le but de mentir sur ce qui se passe en Rouergues, car pour elle, elle ne pouvait croire à une simple aide de l'ost à la ville de Millau ou alors c'etait de la manipulation. Car vu le courrier de la Vicomtesse Enduril qui trainait en peu partout en languedoc, cela nous montrait bien une menace de guerre ... et peu de jours apres l'armée s'etait regroupée aux villes frontalières du Rouergues, pour ensuite y penetrer.
Elle n'arrive pas à croire que la faute soit lancée sur des personnes qui n'ont même pas accès aux discussions du conseil et qui se comporte donc tout simplement en languedocien qui en a plus qu'assez de tout ce foutoir.
On pourrait croire que les languedociens sont pris pour des imbéciles naïfs. Quoi que ce serait pas la première qu'ils se verraient insultés de bêtes....
Elle prit note de tout ce qui s'est dit et passé mais ne souhaitait pas prendre la parole, cela n'en valait même pas la peine, et n'avançerait pas les choses. A quoi bon se quereller ?
Elles se dit au fond d'elle que ce sont des hommes, qu'il regles leurs problemes à coup de point, ca les défoulerer un peu sans trop se faire de blessure grave. Ensuite peut etre qu'ils se parleraient mieux....

Les choses allaient bien exploser un jour, et ce jour est proche se dit-elle....

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Majda_eulalie
Majda regarde Maelie, le regard triste, le visage fermé, et les poings serrés. Elle lui répond à mi-voix :

Ma parole a été bafouée. J'ai travaillé pour la paix. Et tout ça pour quoi ? Je suis furieuse, et je refuse d'être le pion, le jouet de personnes qui ont planifié tout cela depuis des semaines et nous mettent devant le fait accompli. On est élu pour quoi ? Pour faire de la figuration ? Ou parce que le peuple nous a accordé sa confiance ? Je sors respirer l'air frais dehors ! Peut-être que je me calmerai, mais là ! Je ne trouve même pas les mots pour vous dire combien je suis en colère, mon amie.

Une colère froide a fait place à la fureur qui la ravageait. Il coulera de l'eau sous les ponts avant qu'elle adresse de nouveau la parole à certaines personnes. Ils ont bafoué son honneur, sa parole qu'elle avait donnée ? Ils vont devoir rendre des comptes !

D'un pas décidé, l'air de dire : ose m'empêcher de sortir sur le visage, elle se dirige hors de ce panier de crabes avariés qu'on devrait plutôt jeter sur le tas de fumier !
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MODE TAMAGO ET ONLY IG ON
Thithili
Thithili écoutait les hurlements de certain, les miaulements d’autre, et les quelques réels discours intéressants.

Il pris finalement la parole, non s’en s’inquiéter du départ inattendu de dame Majda_eulalie, qui bien qu’ayant des opinions différentes des siennes, a toujours su se montrer assé courtoise pour tenir une conversation correcte et constructive…



Hum… tout d’abord je tient à saluer ce discours tenu par le coms, quoiqu’un brin tragique, doutant que les soldats se roulent dans la boue en cette période de chaleur estivale, qui aurait très bien pu ne jamais voir le jour et laisser certains privilégiés profiter de ces informations.

Il reprit sa respiration et poursuivit...

Sir Philipusaficus, pensez vous vraiment que tous les Languedociens étaient au courant de ce qu’il se passait ?

Si tel était le cas, expliquer moi pourquoi des CaC municipaux souhaiteraient mettre en place des contrats avec des villes du Rouergue ? Pourquoi entendons nous des Languedociens parler de leur projet de faire un voyage en traversant le Rouergue ?

Ne me répondez pas que ce sont des cas à part, car contrairement à vous, une majorité de Languedociens ne s’informent pas des évènements extérieurs, car ils ne savent ni comment s’informer ni si on leur cèdera des informations.


Pour ce qui est du discours, je n’en dirai pas plus mis à part que cette histoire n’est pas nouvelle.
J’ai été au conseil lorsque Actarius, alors coms du Languedoc, a envoyé cette lettre, mais il a été oublié que 2 ou 3 lettres ont précédé la lettre écrite le 7ème jour du mois de février de cette année.
Et je tient à signaler que lorsqu’on dit que le Rouergue se fout de notre gueule, et pardonnez moi l’expression mais c’est la seule qui nuance aussi bien les faits, c’est parceque le conseil de l’époque a dû envoyer, par l’intermédiaire du comte, une multitude de missives et durcir le ton pour finalement avoir une réponse rassurante, mais seulement rassurante puisque voilà où on en est aujourd’hui !

Il y a dans la réponse du Rouergue, cette phrase :


Citation:
Le Rouergue n'entretient aucun lien (corporatif ou commercial) avec les membres du groupuscule Grocom


Dites moi si ce n’est pas du foutage de gueule lorsque que 6 mois après, le même comte met en place un contrat commercial avec la Grocom !

Si ça n’en est pas, alors dites moi ! Qu’est-ce qu’on doit dire ?

« Ho… vous entretenez des relations commerciales avec ceux qui nous ont pillé le château l’an passé, mais ça ne fait rien car, bien que vous ayez promis le contraire, nous n’avons nullement l’intention de vous demander de nous rendre notre dû puisque nous ne sommes pas en difficulté et il est aisé de remonter la pente en cette période de crise. »

Est-ce qu’en fin de compte le dernier courrier envoyé par le conseil n’est pas une demande légitime du Languedoc ?


Et ceux qui ne sont pas d’accord avec ça, sauraient-ils dire calmement, et sans hurler comme il est commun de faire depuis quelque temps, la solution miraculeuse qui est à envisager.


Il haussa le ton, comme pour être compris des malentendants…

Et sans déborder sur un conflit politique interne qui n’a plus d’importance pour les Languedociens car le message est passé une bonne dizaine de fois et est sans cesse rabaché !
Ce qui au final ne fait rien avancé puisqu’on retombe toujours sur un débat stérile, celui du RL au conseil comtale !
Maelie
Maëlie regarda Majda sortir en poussant un soupire las. Elle-même ne partageait que trop ces sentiments, même si elle ne savait si elle devait s'en prendre à elle-même ou à un tiers qu'il restait encore à déterminer...

Mais avant toute chose, elle voulait comprendre et connaître le fin mot de cet incroyable embroglio. Une femme avait évoqué plus tôt le pillage du Rouergue : malgré son statut d'ambassadrice et de Grand Chambellan, et bien qu'elle connaisse la situation du Rouergue, elle ignorait complètement ce que la jeune femme sous-entendait, à savoir que ce pillage aurait un lien avec le Languedoc. De plus en plus abattue par la situation, elle commençait à réaliser l'ampleur de ce qui les attendaient... ou était-ce l'ampleur de ce qu'il s'était passé dans son dos ?

Nouveau soupire.

Puis Thithili s'avança et s'exprima. Elle lui adressa un signe de tête et un sourire reconnaissant pour avoir osé dire à haute voix ce qu'il lui avait confié auparavant : il était important que les gens entendent cela de la part de quelqu'un qui n'appartenait plus au Conseil, mais qui, pour y avoir été, avait une bonne partie des informations. Quant à elle, elle ne commettrait plus l'erreur de s'exprimer au nom du Comté sans savoir exactement à quoi cela l'engageait.

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PC HS !
De l'art de recevoir...
Occitania per totjorn !
Bbred
je vais vous répondre à tous, je ne vous oublie pas dame Triomphe, je vous en direz plus sur tout ce que vous souhaitez savoir,
A savoir deja les accord avec la Bailli Jades et le CAC d'ailleurs a qui on a déjà rendu une partie du butin, a qui on est actuellement en train de rendre la 2éme moitié.
Vous croyez que nous les faisons chanter comment ? Nous ont'ils rendu ne serait-ce qu'une infime partie du nôtre ? Non nous OUi !
Je reviendrais dessus
Ainsi que les procés lancé par le comté et non la mairie de Millau,
avec qui nous n'avons rien a repprocher et que nous n'avons pas attaquer.
Notre armée est sur le chemin du retour en attente de réponse de nos proposition. Aujourd'hui a Millau et demain à Lodéve.
Je voudrais commencer par Mestre Christos... heu Ryllas si tout le monde n'y vois pas d'inconvénient, a moins que quelqu'un soit plus pressé !
La liste RL c'est une chose, j'ai commencé a discuter avec Dame Sawda ici présente et tout se passe bien, parce que ni elle, ni moi de crie.
La justice c'est une autre,
Le conflit du Rouergue encore une autre.
Abordons point par point.[b]

(hrp : J'ai un bon gros soucis avec un peu moins de temps, c'est une demande de joueurs aux autres de ne pas poster tous en même temps, je pense notament a ljd Amor, ça serais sympa que je puisse faire un par un)

S'asseyant à une table, et invitant Ryllas a s'y assoir

[b]Le plus simple serais que ceux qui le souhaite s'assoie un par un ici,
Messie Ryllas, commençons.
Votre question est-elle bien pourquoi ne pas jeter le coutumier et de ne rien mettre derrière, est-ce bien ça ?

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http://heraldique-europeenne.org/Accueil.htm
Pachillou
Pachi avait écouté le discours du Coms, les éternelles pleurnicheries de la clique RL moins ses membres intelligents, et d'autres discours plus ou moins intéressants...Il avait applaudi lorsque BBred avait annoncé la prise de la mine d'or de Millau, et acquieçait les dires de Thithili, ainsi que ses souvenirs du conseil sous Actarius...Se tournant vers le Coms : il l'interpella :

Votre Grandeur, j'aurai une question plus intéressante que celle de Chrystos à poser :

Le Rouergue a notre butin en main, soit l'équivalent de 450 000 écus si mes souvenirs sont bons. Ils nous les doivent. Mais ils ne nous les rendent pas....

De plus, le Rouergue jouit d'une mauvaise réputation chez nos voisins, hormis la Guyenne, et hormis chez qui vous savez et sa clique, mais bon on attend pas mieux de traitres ....

Pourquoi se priver d'une guerre ? Pourquoi, ENFIN, ne pas récupérer nous-mêmes ce qui est à nous ?

On entend les mêmes brailler cher BBred :

-"faire la guerre au Rouergue sera fort couteux" Sauf bien sur si nous récupérons nos biens, de quelques façons qu'elles soient ! On a déjà une mine d'or, considérons la comme notre...ça règle quoi ? Un cinquième de la dette rouerguate ?

D'autres diront "faire la guerre au Rouergue nous nuira diplomatiquement"

Mais qui se soucie du Rouergue ?
La Guyenne sans doute, qui est notre amie, mais qui compte le Rouergue parmi ses alliés et mettra un point d'honneur à défendre le Rouergue. Usons d'une diplomatie calme et posée avec les Guyennais, et tout se passera bien.
Car ailleurs, s'il vous plait : les Toulousains les détestent, les Auvergnats s'en méfient comme de la peste, les Lyonnais nous préfèrent, et je crois plus ou moins savoir que les Provençaux s'en foutent !
Nos amis un peu plus éloignés -car oui sir Amor, nous en avons - nous soutiendrons à coup sur après leur avoir expliqué la situation de GROCOM, et les autres provinces trop éloignés, dans le pire des cas, déplorerons l'attaque au nom de la paix aristotélicienne, et au mieux, s'en fouteront aussi !

Bref ! Il est temps de récupérer ce qui nous appartient, aux risques de faire chialler les éternels traitres, pacifistes depuis seulement quelques jours !
Il est plus que tant ! Les rouerguats connaissent nos revendications depuis des mois - tout comme nos autres voisins d'ailleurs - n'y répondent pas, et comme dirait Thithili, se foutent de notre gueule depuis des lustres!

Ecrasons la leur ! Notre Ost a tout mon soutien !!!
Recupérons nos écus, et mettons un terme définitif à nos problèmes économiques !!

Et j'ajouterai à l'intention de la Dona qui nous lit des missives de son amie la mairesse de MIllau, que Millau justement, il y a quelques mois, demandait au Languedoc de l'annexer. Peut-être que Millau souffre-t-elle, justement, d'être rouerguate ?

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Fier Ponot, tisserand, cultivateur de légumes et de maïs
N°7 des Puy-sans-Soif
Conseiller municipal de la ville du Puy
Chambellan du Languedoc
La chancellerie, c'est par ici !
Philipusaficus
Philipusaficus venait de recevoir un courrier d'une personne qui lui était chère, avec un ouf de soulagement
ne pretant pas attention momentanement a ce qui se passait autour de lui , il prit sa plume et lui écrivit:

Bonjour , toujours vivante a ce que je vois
Bon finalement le retour des glorieuses troupes languedociennes a été annoncé par le comte Bbred

Il est vrai que tuer trois personnes qui trainaient dans le coin dont une languedocienne, cela mérite des applaudissements

J'espère que vous ne serez pas trop crotté , ni n'avez trop souffert de la chaleur et de la boue (Bbred vous a decrit vivant dans des conditions "horribles" face a un ennemi fourbe ,pour arracher un soutien de la population.Il parait même que vous voulez rester pour frapper du Ruerguois fourbe)

Ce qui compte est que vous rentriez vivant sous les applaudissements de la population, fière de cette opération militaire menée de main de maitre sous la direction géniale de nos strateges
A l'heure qu'il est le comte du Rouergue impressionné doit demander merci

Désolé pour ton bouclier.cela fera un beau cadeau de mariage et promis le nouveau ne sera pas de couleur violette

Sinon ici c'est toujours le même cirque.Ah si ,on sent de plus en plus l'influence d'Amor en un sens .Le conseiller Bentich adopte de plus en plus les manières verbales d'Amor, sans son talent toutefois. Je te laisse imaginer deux Amor au comté.Pour certains cela risque de devenir insupportable

bises , vivement demain

Philipusaficus


Aprés avoir relu sa lettre pour verifier et l'avoir montré a certain membre de l'ost pour être sur qu'il n'y livrait pas la sécurité du languedoc, Philipusaficus délivra le message via un pigeon , vétéran de plus de 20 missions en territoire enne mi
Maelie
Un jeune garçon vêtu d'un tabard vert et blanc s'approcha de Maëlie et attira son attention, avant de lui tendre deux missives.
Discrètement, elle les décacheta et les lu : un léger sourire se fit sur ses lèvres, entre tristesse et soulagement. Elle referma les parchemins, les tendit au page, et se reconcentra sur la discussion en cours... Bien que toujours visiblement affectée, Maëlie semblait habitée d'une nouvelle sérénité. A voir ce que cela donnerait, et combien de temps cela durerait...

Elle écouta les propos de Pachillou et, comme Thithili, le remercia d'un sourire sincère. Bientôt viendrait le temps où elle aussi aurait à s'exprimer... Mais d'ici là... Elle réfléchit quelques intants, puis, à voix basse, dicta quelque chose à son page qui, après quelques minutes, parti en trotinant faire la course dite.

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PC HS !
De l'art de recevoir...
Occitania per totjorn !
Ryllas
Ryllas, surpris par l'invitation du Coms, trouve l'entreprise intéressante. Aussi il ne s'y soustrait pas. Il se lève pour venir s’asseoir à la place que lui indique le Coms.

Votre Grandeur me fait trop d’honneur.


Une fois assis.



J’ai beaucoup apprécié votre petite plaisanterie sur Messire Christos. A dire vrai, je trouve que cette appellation me va bien mais pour le coup, c’est l’Eglise qui aurait du mal à l’accepter. J’ai déjà eu un mal fou à pouvoir porter le nom de Messie sans être inquiété par la Sainte Inquisition, je ne voudrais pas que l’Eglise finisse par se fâcher, moi qui suit pourtant un bon fidèle.



Se signe rapidement, embrassant pour finir son pouce, poing fermé.


Je voudrais avant que de vous répondre préciser une chose. Je ne me suis pas présenté en tant qu’avocat du Dragon et je ne crois pas que les autres avocats non plus. Messire Bentich, en tant que Bâtonnier du barreau local a peut être eu l'impression de voir son pouvoir renié qu'il se plaise ainsi à l'étaler en place publique. Lorsque je parle ainsi en public, et même en taverne figurez-vous, c’est toujours en tant que Messie du bon peuple languedocien qui souffre terriblement depuis trop longtemps. Aussi, il me serait fort agréable que l’on oublie ma condition d’avocat du Dragon lorsque je ne suis pas dans un tribunal. Mon Bâtonnier trouverait en effet déplacé que je me serve du nom de l’Ordre pour des affaires politiques.


Ryllas sort de sa poche de chemise une feuille de maïs séchée qu’il entreprend de rouler avec acuité, un bout de sa langue dépassant à la commissure des lèvres. Puis relevant la tête :


Pour répondre à votre question, votre Grandeur, je n’ai pas tout à fait dit ça. D’abord parce que ce que vous appelez un coutumier est en réalité un Codex ou un Livre des Lois. Les mots sont différents et ont leur importance. Un coutumier aujourd’hui n’est que la version écrite de la Coutume ancestrale que nos ascendants ont appliqué à l’époque où les règles étaient non écrites. Or, je peux vous assurer que 90% des lois du Codex languedocien de 4000 pages ont été inventées ces dernières années dans le seul but de toujours plus réglementer la vie de vos sujets et parce que l’indigence des Conseils qui vous ont précédé n’ont rien trouvé de mieux pour justifier leur travail que de pondre toujours plus de lois, de créer toujours plus d’organismes, de Conseils de machin ou de bidule qui ne servent en réalité à rien, sinon à faire croire à vos sujets qu’ils peuvent être entendus. Et qu’en réalité, toutes ses lois qui sont créés, et qu’il faut donc appliquer, participent à la mauvaise image que vos sujets ont de leur Comté. Lorsqu’un état édifie autant de lois qui sont des carcans pour votre peuple, c’est à l’évidence qu’il souhaite maintenir son peuple sous un joug juridique. Et l’étape suivante est le mécontentement du peuple dont quelques courageux vont s’élever pour dénoncer cette oppression. D’autant plus lorsque les lois sont utilisées pour écarter des opposants politiques. D’autant plus lorsque les lois sont utilisées contre vos sujets qu’on n’hésite pas à mettre à l’amende, à rendre inéligible, à condamner pour 10 deniers en plus par rapport à la grille des prix. Comme s'il n'y avait d'autres moyens de rendre la justice. Le meilleur exemple de cette oppression est celui de Messire Thithili, ici présent, ancien Juge qui se voit mis en procès pour Trahison, ce qui n’est pas peu dire, pour avoir trop tardé à rendre des jugements !!! Ce n’est plus un Comté que vous avez là, votre Grandeur, c’est un système de terreur révolutionnaire, un Comté qui massacre ses propres enfants.

Aussi mon propos était-il de dire : brûlons le codex et revenons à un coutumier. Vous ne seriez pas le premier Comté à le faire. Le Béarn possède un coutumier, le Poitou possède un coutumier, le Berry possède un coutumier. La Guyenne a abandonné son livre de lois pour revenir à un coutumier.

Un coutumier, c’est…allez tout au plus 10 ou 15 articles de lois!

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Coms félon renversé mais toujours Messie du bon peuple languedocien... en toute simplicité.
Bentich
Ecoutant les bêtises du soldat d'Alais, Ben allait a nouveau rétorquer, mais il n'en fit rien, il se souvenait des paroles de sa grands, "si la parole est d'argent, le silence d'Or".

Il écouta avec attention les sieur Jeroen, Ryllas et les membres du conseil, ainsi que Pachi.

Il le salua puis repondi avec calme et sérénité aux différents intervenants.


Je prends bien note de votre remarque et vais la mettre en application, il est vrai que je me suis emporté.

Se tournant vers Ryllas, il sourit

Nous sommes donc d'accord vous êtes ici en tant que Languedocien et cela me rassure. Pour le Bâtonnier, vu ma position de conseillé comtal, je suis suspendu de ce rôle, comme tout avocat qui se trouverait au conseil, serait suspendu et ne pourrais plaider, le temps du Mandat.

Je vous demande juste quelques minutes pour répondre à vos interrogation sur mes fonctions au sein du conseil, et mes fonctions seules, je ne veux pas répondre pour les autres postes, pour cela il y a les conseillers

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