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[RP]La Salle des Doléances.

Majda_eulalie
On lui avait gentiment rappelé que son devoir était d'être présente, alors elle revient et s'assoit, se contentant d'écouter.
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MODE TAMAGO ET ONLY IG ON
Elodred
Elodred venait d'assister a l'echange pour le moins dynamique entre Joroket et Bentich. Ce dernier avait-il pete les plombs (escusez l'expression) ?
Heureusement, le conseiller reussit a ce calmer et meme a reconnaitre s'etre emporte. Une note optimiste dans tout ce fatras.
Elodred ne savait plus que croire. Deux versions precises s'enchainaient dans son esprit et l'une d'elle avait l'air si ideale qu'il penchait pour l'autre. Mais alors le Languedoc serait vraiment empetre dans quelque chose d'immense.

Pourquoi personne n'avais saisit la justice royale pour obtenir reparation face au Rouerge et aux brigands de l'ete dernier ? Cela aurait ete tellement plus simple.
Maintenant, il faudrais une cooperation sans faille pour reparer les degats et les differents responsables Languedociens, Rouerguas et bandits, devraient rendre des comptes pour que l'on sache jusqu'a quel point qui etait fautif.
Au moins qu'on ne cherche pas a embrouiller les choses deja si troubles en rejetant telle ou telle faute sur qui n'avait rien a voir avec ces descisions.

Et Elodred vit Pachillou faire un discours pas tres approprie.
Bien belliqueux pour un ancien chef de la diplomatie. Pour attiser le conflit entre les deux comtés, il ne pourrait pas mieux s'y prendre.
Beaucoup d'interjonctions qu'il prononcait aurait pus trouver resultat si la justice avait ete saisie.

Le Coms venait de proposer d'ecouter posement toute personne ayant question ou conseil. Elodred s'en rejouit et il savait d'ors et deja les questions qu'il poserait si il etait invite a s'assoir.

Elodred voyait Madja en etat d'agitement hors du commun. Il aurait reagit de meme si cela etait dus a ce qu'il pensait qui lui etait arrive. Et lui qui croyait que le conseil etait unis.

Un soulagement vient de Philipus qui, non loin de lui venait d'ouvrir une lettre et d'apres sa reaction, Elodred savait ce que contenait la lettre. Sa marraine etait saine et sauve ce dit-il.

Sur cette seconde note optimiste, il continua d'attendre et de reflechir.

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Jeroen
Jeroen avait écouté les divers intervenant sans prendre la peine de répondre. Son avis était fait depuis belle lurette maintenant, les nombreuses missives qu’il avait reçu, n’avait que renforcé son sentiment du début, le conseil avait récupéré une situation qu’il n’avait pas voulu, et lancé, prémédité depuis un bon moment……

Il fallait pas mal de courage au Comte Bbred pour prendre la suite des événements a bras le cœur, et de tenter de se débarrasser du cadeau empoisonné laissé là par l’ancienne Comtesse….. Il était bien content de ne pas être de ce conseil, non pas que la situation est désespérée, mais parce qu’il n’aurait sans doute eu de cesse de réclamer la tête de celle qui était responsable de tout ce gâchis….

Encore une fois, certaines personnes méritaient bien a son sens un procès, menant son Comté dans le gâchis d’une guerre, trahissant par la même le Languedoc qu’ils étaient censé protéger et défendre. Plusieurs conseillés, ou personnes avec responsabilités, semblaient montrer des signes de dépits et être désabusés par la situations, Jeroen ne pouvait que les comprendre…..

L’attitude de Majda confirmait cela, un nouveau conseil pris de cours, mis devant les faits accomplis, et devant finir ce qu’une petite fille sans doute trop gâté a débuté pour lui apporter quelque divertissements, ou ensavoner un peut plus la planche de son successeur….. Les allé retour de la conseillère ne manquait pas de l’interpellé, et il eu mal au ventre pour elle…..

Il écouta ensuite les propos va t’en guerre d’un homme qui, semblait plus qu’enragé, assoiffé de sang, et qui incitait le conseil a continuer son action et sa guerre. Ses arguments pouvaient certes être compris, et pouvait même paraître plausible, mais il se douta vide que l’homme en question n’avait sans doute jamais connu les affres de la guerre, la souffrance, et la douleur…..

Il hocha sa tête de dépits, avant de ce décider à prendre a nouveau la parole….


J’ai l’impression que pour certain, cette guerre s’apparente plus à un jeu qu’à autre chose…..

J’entend ça est là que nous sommes dans notre bon droit, qu’il est naturel d’attaquer nos voisins pour récupérer de l’argent qui a transité par chez eux, que l’on s’en fout de notre réputations, de nos voisins, des réactions des autres……


Il sourit faisant face a l’assistance sans bronché.

La pairie, que certain estime tellement a été saisi de l’affaire, et va se prononcer sans nul doute….. Qu’allons nous faire quand elle aura décidé de condamner nos actes, nous demandera de rebrousser chemin, de nous mettre a une table, et forcement, de payer les dégâts commis ? Serrez vous aussi fidèle a leurs décisions que pour d’autres demandes sur lesquelles elle se prononce, mais dans votre sens ????

Jamais, je dis bien jamais le Languedoc ne sera autorisé a poursuivre son action, et dès la décision rendu, nous allons voir les OR, nous voisins, se lever les uns après les autres pour nous remettre a notre place. C’est ça que vous voulez ?


Il s’avança vers l’homme qui poussait tellement au conflit

Messire, avez-vous déjà vu le sang d’un homme qui coule après avoir reçu une lame en pleine poitrine ? Avez-vous déjà vu un homme mourir, vous regarder, et lire dans ses yeux avant qu’il ne rende son dernier souffle, vous interroger, ne sachant finalement plus pourquoi il est là, et vous êtes là ? Avez-vous vu vos amies, frères, avec qui vous discutiez 10 minutes avant encore, le voir mourir dans vos bras l’instant d’après ???

J’ai été soldat, j’ai vu des hommes mourir, j’ai utilisé mon épée plusieurs fois, et je n’en n’éprouve plus aucun plaisir en ayant compris que quoi qu’il arrive ça ne mène a rien si ce n’est de voir des gens qu’on aime mourir un peut plus vite que d’une mort naturelle……


Ce tournant vers le Comte et le conseil maintenant….

Comte, conseillé, est vous près a avoir sur vos main le sang de Languedociens ? Est vous prêt a prendre vos responsabilités, d’assumer et de lancer un affrontement mortel parce que quelqu’un de nos hommes en Rouergue son vexé dans leurs orgueils, ou sont resté trop longtemps inactif et ayant soif de sang et d’un petit peut d’actions ? Est vous prêt a affronter la pairie que vous veinerez tellement ? A prendre vos responsabilité et finir ce que vos prédécesseur on lancés, se lavant les mains de la conclusion étant donné que c’est a vous qu’elle incomberait ?

J’ai connu la situation inverse. J’ai combattu, acculé par un ennemie vil et fiel. J’étais régent, nous nous sommes battu à 1 contre 5, 5 jours durant, j’ai vu des fermiers, des pauvres, des bourgeois, des riches, des soldats, des femmes, tomber les uns après les autres, pour défendre nos murs, comme doivent le faire sans doute les Rouerguais en ce moment même. J’ai envoyé des hommes a une mort certaines. Je le sais, chaque jour de ma vie me rappelle ce douloureux souvenir, comme celui de voir ma belle se faire transpercé par une épée a quelques mettre de moi, restant impuissant…… Et pourtant, jamais, au combien jamais je n’aurais reculé d’un pouce, nous n’aurions lâché ce mur jusqu'à l’arrivé de renfort qui sont finalement arrivé.

Aujourd’hui encore, chaque nuit qui passe, je suis hanté par ses souvenirs mais pire encore, par le sentiment que pour ma génération, nous enfants, et les enfants de nos enfants, plus jamais nous ne ferons confiances a ceux qui nous ont agressé, et aujourd’hui encore, les villes frontalières dégagent une tensions étouffante et un climat de suspicion s’en dégage.

C’est cela que vous voulez comme relation avec nos voisins ? C’est ça votre projet d’avenir pour notre futur et nos enfants ? Je vous en conjure, redevenez raisonnable, retirons nos troupes, asseyons nous a une table, pour bien connaître le Comte Tony Montana, je peux même me proposer, si vous voulez de jouer l’intermédiaire entre nos deux terres, mais de grâce, retirez nos hommes, laissons les rejoindre leurs familles, et donnant un exemple de bonne volonté de notre part, afin de tenter de trouver une solution diplomatique dans le calme plutôt que le conflit armé qui ne nous mènera a rien…..

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Corbeaunoir
Corbeaunoir ayant toujours écouté la conversation de loin, se dit qu'il était temps de donner quelques informations vu les propos tenus par Jeroen.

Jeroen a écrit:
La pairie, que certain estime tellement a été saisi de l’affaire, et va se prononcer sans nul doute….. Qu’allons nous faire quand elle aura décidé de condamner nos actes, nous demandera de rebrousser chemin, de nous mettre a une table, et forcement, de payer les dégâts commis ? Serrez vous aussi fidèle a leurs décisions que pour d’autres demandes sur lesquelles elle se prononce, mais dans votre sens ????


Pour commencer, la réponse est bien évidemment oui, toute décision de la pairie, quelle qu'elle soit, se doit d'être respectée par le conseil.
Sachez aussi que nous n'avons à ce jour plus aucune armée sur les terres du Rouergue. De plus, nous ne devons rien au Rouergue, aucun dégât n'a été commis par nos armées sur les terres Rouergates.

Je ne crois pas avoir besoin d'en dire plus, je pense que cela répond à toutes vos questions.

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Amor
Amor vint apporter sa petite pierre en passant.

Pardon mais j'aimerais éclairer un point...

Je suis surpris que certains utilisent les armes favorites de nos opposants, soit la mise en accusation d'une seule personne et qu'on oublie aussi certains faits.

D'abord je ne souscris aucunement à l'accusation faite à Dame Enduril.

Une préparation à la guerre cela se sait car elle est préparée à l'avance comme je l'avais indiqué au début du conflit.
Et comme la plupart des anciens membres de l'ancien Conseil sont encore dans celui-ci, je vois mal qu'ils ne le savaient pas. Et je dirais même, que les élections étant en cours au Languedoc, ils savaient que nous allions partir en guerre! Ils ont menti à tout le monde! Et l'Eglise qui parle de "morale"...

Bref, Dame Enduril n'est pas plus fautive que les autres membres comme le Coms Bbred.
Le nouveau Conseil avait loisir d'arrêter la guerre dès sa prise de fonction. L'a t'elle fait? Non. Alors ils sont tout autant fautifs.

N'oubliez pas et les faits ne font que de le montrer, l'ancien et le nouveau Conseil c'est cul-et-chemise. Rien de changé...

Sur ce, nos propositions sont toujours les mêmes et finiront bien par être entendues, toutes mes prédictions que je vous ai annoncée jusqu'ici se sont réalisées...

Bon le violeur, le pillard aux mains pleines de sang, le Dictateur, le Traître, l'homme aux dix femmes, le chef de clan, le menteur, l'ambitieux, etc, etc, a soif! Je vais en taverne à Alais car nous y sommes en étape de notre tour au Languedoc après Montpellier et Nîmes... Bientôt Mende.

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Maelie
Maëlie se redressa sur son siège, écoutant avec attention les débats en cours... Elle adressa un sourire poli à Ryllas, qu'elle cotoyait déjà en tant que professeur et dont elle savait la verve pour l'avoir admirée plus d'une fois en CA. Cependant, puisqu'il n'était pas là en tant qu'avocat du Dragon, il ne l'était pas non plus en tant que son professeur. Elle écouta également les propos tenus par Jeroen, propos pleins de bon sens mais, heureusement ou malheureusement, un tout petit peu en retard par rapport à la nouvelle actualité, ce que d'ailleurs Corbeaunoir lui fit remarquer justement. Elle prit la parole, de cette voix habituellement sereine et posée qui était la sienne.

Messieurs, permettez que je vous réponde, non en qualité de Conseillère, ce que je ne suis pas, mais en tant que Languedocienne et Grand Chambellan.

En tant que Languedocienne, d'abord, je dois dire que je partage certaines inquiétudes de Messer Ryllas. Vous dites que nos lois sont trop nombreuses, que notre Coutumier, c'est ainsi que nous l'appelons mais je suis d'accord avec votre distinction, est devenu un outil de répression au lieu d'être un guide pour le peuple.
Lorsque l'hiver arrive, une mère se doit de couvrir son enfant et de le protéger du froid : trop couvert, il risque de mourrir étouffé, mais trop peu couvert, il mourra de froid.
Ainsi, bien que je reconnaisse sans aucun doute qu'il y a quelque chose de fondamental à changer dans notre système de loi, je me refuse à envisager un système aussi léger qu'un simple coutumier. Pourquoi ? Parce que, comme j'ai eu l'occasion d'en parler avec Sa Grace Georgepoilu et Mestre Lorca, le problème des Coutumiers que vous mentionnez est qu'il ne repose que sur le bon sens et l'interprétation des lois qu'en feront les juges, et éventuellement par la suite les juges de la CA et les divers avocats impliqués. Je sais que les avocats raffolent de cette liberté intellectuelle, et je le comprends, mais laissez-moi partager mon scepticisme quand à l'impartialité des jugements ainsi rendus...

Une chose me paraît sûre : il faut garantir au peuple que le jugement ne pourra pas être rendu au bon vouloir du Juge, et qu'il sera protégé par les lois de tout abus dans ce sens. Je connais comme vous les dérives de notre système actuel, mais vous ne pouvez nier que les gens du communs puissent pâtir d'un système de loi trop sommaire. Qu'arriverait-il si, par exemple, un juge disons discutable émettait un jugement tout aussi discutable mais en phase avec ledit Coutumier allégé, créant ainsi un terrible précédent allant à l'encontre de l'esprit des lois ? Comment faire, en réalité, pour respecter à la fois l'esprit des lois et l'esprit de justice de façon à ce qu'elle soit équitable et humaine, et non au cas par cas et inégale ?

Voilà la question que je me pose, en tant que Languedocienne : je souhaite que le peuple bénéficie d'un système de loi qui le protège, car c'est là la mission du Conseil, guider et protéger son peuple... Mais vous devez me trouver bien idéaliste.


Elle s'autorisa un petit sourire d'autodérision avant de se tourner vers Jeroen.

Senhèr, votre expérience parle, et c'est là une bonne chose que vous souhaitiez la mettre au profit du Languedoc. Cependant, cette guerre dont vous parlez, je ferai tout pour qu'elle n'ait pas lieu : car elle n'a pas encore eu lieu, tenez-vous le pour dit. Aucun affrontement de troupes, aucune prise de villes... a ma connaissance.

Nous ne cherchons pas à faire couler le sang d'innocents, même si malheureusement cela a déja été le cas... Croyez bien que je pèserai de tout mon poids pour que cela ne se reproduise plus, et croyez bien que cela ne relève en rien d'une volonté que je partage.


Son visage s'assombrit d'un relicat de colère puis s'apaisa assez vite.

Néanmoins, et puisqu'en ce qui me concerne je travaille pour la grandeur de mon Comté, force m'est de constater que le Languedoc est trainé dans la boue. Et je ne parle pas des conséquences récentes de nos actes, mais bien d'une situation qui date.

Prenons les choses dans l'ordre, telles que je les connais. Pardonnez-moi d'avance s'il y a des éléments que j'omets par ignorance, en espérant qu'il n'y en ait pas trop.
Le Languedoc est pillé par des membres du GroCom : c'est un fait averré. Le butin est utilisé et blanchi en partie au Rouergue, lequel nous assure ne pas avoir de contacts commerciaux avec lui. C'est important, comprenez bien : le Rouergue donne sa parole qu'il ne bénéficie pas économiquement de notre pillage.
Plusieurs appels à l'unité et à la coopération sont lancés par le Languedoc, sur tous les tons, du plus diplomatique au plus sévère, devant la constance du Rouergue à les ignorer. En parallèle, plusieurs aides sont envoyées de notre part, des aides matérielles, afin d'aider le Rouergue notamment avec ses mines. Tous les diplomates Languedociens qui ont eu à travailler avec le Rouergue s'en souviennent : le Rouergue se fout totalement de nous. Avec de jolis mots certes quand ça les arrange, mais sans vergogne. Je déplore que le peuple n'ait pas mieux été informé des difficultés de dialogue sur ce point, mais c'est la réalité.
Récemment, le Rouergue est pillé par son CAC, et une partie du butin parvient en Languedoc, butin qui est ensuite restitué en grande partie et dont le reste était en cours de restitution juste avant les faits actuels. Ce qu'il est important de noter, Senhèr, c'est que si le pillage du Rouergue a pu apporter quelques quintaux de pierre que nous sommes en train de leur rendre, le pillage de Montpellier s'élève à plusieurs centaines de milliers d'écus. Ajoutez également à cela ce que nous coutent les mandats distribués puisque les fonctionnaires continuent à nous réclamer des parchemins pour leur bon enregistrement, raison pour laquelle d'ailleurs Messer Bentich en sait tant. Par ailleurs, ce criminel a été mis en procès par notre justice, en vertue de l'accord judiciare que nous avons : il a fuit notre justice et nous ne pouvons rien faire de plus, mais j'estime que là encore, le Languedoc a fait tout ce qu'il a pu pour respecter son voisin.
Nous avons enfin le Rouergue qui rompt sa parole et ce sans en parler avec le Languedoc : si le Rouergue était si persuadé de son bon droit pourquoi le faire dans notre dos et renforcer l'impression de mépris persistant ?
D'un côté, nous avons le Languedoc qui, même s'il subit le mépris et les brimades du Rouergue depuis son pillage, restitue honorablement le butin rouerguat à son voisin. De l'autre, nous avons le Rouergue qui se pose en moralisateur or qu'il ne fait aucun geste vers nous.

Et je ne mentionne même pas leur système de loi qui protégeait les criminels, du moment que leurs crimes étaient commis à l'étranger ! Vous n'imaginez pas le mal que j'ai eu à négocier un traité de coopération judiciaire qui tienne la route... Rendez-vous compte qu'ils voulaient un traité qui leur permette d'attaquer les criminels chez nous, mais pas la réciproque, et bien entendu, que leur justice soit la seule prise en compte. Joli n'est-ce pas ?

Je ne dis pas que la façon dont les choses se sont déroulées est idéale, très franchement je n'aurais pas le cran de mentir à ce point, mais oui, Senhèr Jeroen, le Languedoc mérite qu'on le prenne enfin au sérieux.

Nos troupes sont actuellement en Languedoc, et la situation est en statu quo : je suis en discussion avec le Rouergue depuis des jours et cela continuera jusqu'à ce que j'obtienne de leur part un accord ou un refus. Je harcèlerai le Conseil autant qu'il le faudra pour qu'il me laisse au moins aboutir à une conclusion, quelle qu'elle soit, et croyez que je ferai de mon mieux pour qu'elle soit positive.

Je ne dirai jamais assez combien je regrette que le peuple n'ait pas été plus informé de la situation, qu'il comprenne ce qui se tramait : c'est en partie ma faute et j'espère bien corriger cette erreur.
Après tout, j'ai été la première à dire qu'on ne pouvait pas pleinement soutenir une décision à laquelle on n'a pas été associé...


Elle se tourna vers Amor qui partait déjà... Quand donc cet oiseau de malheur prédirait-il quelque chose de bon au Languedoc? Allez savoir... Elle haussa les épaules et ce recentra sur le débat, attendant de voir si son discours allait soulever d'éventuelles réactions. Pendant ce temps-là, une note lui parvint par son page : ses sourcils se froncèrent et elle ferma lesyeux un instant, comme pour méditer sur ce qu'elle venait de lire.
Finalement, elle rouvrit les yeux, déterminée.


Pardonnez-moi, j'aimerai ajouter une chose à ce que je viens de dire : je ne parle qu'au nom de la Chancellerie et d'elle seule.
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PC HS !
De l'art de recevoir...
Occitania per totjorn !
Majda_eulalie
Majda se lève, et va converser avec le Sieur Amor, avant qu'il ne parte de la salle.

Bonjorn Sieur Amor, cela fait un moment dites-moi que nous n'avons pas parlé ensemble.

Elle esquisse un sourire en lisant une missive que lui apporte un petit page du château. Elle aura des excuses à présenter à certaines personnes, mais bon, elle est bien contente de s'être trompée ! Regardant Amor en glissant le parchemin dans sa poche, elle entame donc la conversation.

Je voudrais vous poser une question.

Croyez-vous vraiment ce que vous dites ? Ou est-ce juste pour vous faire valoir ? Seriez-vous présentement défenseur de notre capitaine après l'avoir tant décriée lors de ses mandats ? Joli retournement de veste si tel est le cas. Pour ma part, c'est plutôt la situation, et non une personne, que je déplore.

Vous dites que le nouveau conseil était libre d'arrêter tout lors de sa prise de fonction. Qu'en savez-vous ? Parfois, le manque d'information ne permet tout bonnement pas de savoir qu'il y a un soucis. Mais là n'est pas la question, et nous avons pris nos responsabilités pour trouver une solution, même si *sourire un tantinet ironique* je ne doute pas que vous en aviez une meilleure que bien évidemment vous garderez pour vous.

Je vous souhaite un bon séjour, et j'espère vous croiser sur les routes de notre Comté.

Voyant qu'il s'apprête à partir, elle le salue et retourne s'asseoir après avoir terminer en douceur. Revenue à sa place, elle sourit, et murmure à Maelie ce que tout le Languedoc semble déjà savoir :
Nos hommes sont de retour sur nos terres. Nos soldats sont sains et saufs. Nous avons respecté notre engagement, plus qu'à espérer que le Rouergue en fasse autant, et j'ai bon espoir.

Faisant signe à un servant d'approcher, elle demande à se faire servir une verveine. Ses nerfs ont été mis à rude épreuve, et c'est avec un sourire un peu contrit qu'elle montre à Bbred qu'il a sa confiance et qu'elle s'excuse de façon non verbale pour l'agitation qu'elle a pu montrer.
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MODE TAMAGO ET ONLY IG ON
Maelie
Lorsque Majda s'installa près d'elle, visiblement apaisée, et qu'elle lui communiqua la bonne nouvelle, Maëlie eut un sourire soulagé et une étincelle s'alluma dans ses yeux inquiets : ils étaient de retour ! Spartan, Christina, Bryllant... Adrien...
Elle papillonna un instant des paupières pour refouler ses larmes et demeurer digne, mais le soulagement l'innonda comme une vague de chaleur bienvenue.


Mercè... Mercè, meuna amiga... Plan mercè.
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De l'art de recevoir...
Occitania per totjorn !
Ryllas
Interpellé par Maelie, Ryllas tourna la tête vers elle, en faisant un petit signe d’excuse au Coms.


Si vous le permettez votre Grandeur, le propos de Maelie est intéressant.


Chère amie, Sa Grâce Georgepoilu et Messire Lorca ont parfaitement raison. Il est vrai qu’un Coutumier repose sur le bon sens et l’interprétation personnelle, quoique soumise à la coutume, d’une situation donnée. Je doute toutefois qu’ils en fassent un problème. Pour ceux qui ne sauraient pas, sa Grâce Georgepoilu est à la fois Duc du Berry et à la fois mon bâtonnier dans l’Ordre des Dragons. Or, comme je l’ai spécifié, le Berry possède un coutumier et que sa Grâce Georgepoilu en est à sa dixième mandature en tant que Duc du Berry. J’imagine, chère Maelie, que s’il trouvait un problème au Coutumier, cela fait longtemps qu’il aurait changé pour un Livre des Lois. De la même manière Maître Lorca, avocat émérite de Guyenne et camarade de votre classe, fut Juge de Guyenne. Je suppose que s’il voyait un problème au tout nouveau coutumier guyennais, il aurait fait changer les choses.

Mais dîtes-moi si je me trompe. Vous semblez accorder bien peu de foi dans les capacités intellectuelles des languedociens ? Les prendriez-vous pour des couillons ? Je ne veux pas vous blesser car je vous apprécie. Mais, vous nous montrez à l’instant justement toute la perversité d’une réflexion étonnante qui débouche systématiquement sur la confection d’un Livre des Lois. Vous mettez en doute les capacités des personnes à prendre toute la mesure du poste de Juge. Vous doutez que cette fonction puisse être mise dans des mains honnêtes, indépendantes et impartiales. Et vous prenez comme excuse que le peuple a besoin d’être protégé !!

Mais de qui ? de quoi ? Qui menace les sujets de sa Grandeur ? Personne. Donnez-moi le nom d’une menace ? Des brigands ? Je vous l’ai dit. Il est de coutume que voler c’est mal. Des spéculateurs ? Il est de coutume que spéculer, c’est mal. Des esclavagistes ? Il est de coutume que pratiquer l’esclavage, c’est mal. Tout le monde le sait. Et cela sera redit dans le coutumier.


Bien sûr. Le coutumier est le texte fondamental. Celui qui ne doit pas être touché ou très rarement. C’est pourquoi il comporte si peu d’articles. Il expose comment fonctionne les institutions du Languedoc, notamment sur le cas particulier d'une démission du Coms, puis il cite les grandes lignes de ce qui n'est pas permis de faire, sous entendu que tout ce qui ne figure pas dans ces articles est permis. Par la suite, rien n’empêche le pouvoir de promulguer quelques décrets temporaires en fonction de la situation économique, politique, diplomatique… ou quelques règlements, je pense notamment à l'Ost. Mais par pitié, arrêtez de dire aux nouveaux Maires de venir prester allégeance sous deux jours! Ca n'intéresse personne.

Car toute la vilénie d’un Livre des Lois, c’est qu’à un instant donné, le Comté a besoin d’une loi alors il en pond une qui est incorporée dans le Livre pour ensuite ne plus en bouger jamais. Alors que quelques mois plus tard, cette loi n’est peut être plus aussi nécessaire. L’avantage de gouverner par décret, c’est qu’il est facile de l’annuler pour en prendre un autre. C’est là en même temps, la liberté du nouvel élu en tant que Coms de conserver ou d’annuler. Et le Languedoc aussi bien que le Coms qui a à gérer une multitude de choses, aussi bien que les languedociens et leur justice n’en seront que plus à l’aise. Quelques articles fondamentaux autour desquels viennent graviter quelques décrets temporaires.

Quant au juge, il est vrai qu’il possède un immense pouvoir. C’est avec le CAC, et le Coms bien sûr, les postes les plus importants. Et c’est donc de la reponsabilité du Coms de nommer à la tête de la justice l’homme adéquate, celui qui aura les qualités pour remplir cette fonction. Et si un jour, le Languedoc fait face à un juge indélicat, il y a tout de même quelques garde-fous fort bien faits. Il y a des avocats, il y a la Cour d’appel, mais aussi la Charte du Juge et surtout, avant toute chose, la responsabilité du Coms.

Vous voyez, il n’y a pas besoin d’enserrer ni la justice ni le bon peuple languedocien dans un carcan de lois et de procédures ridicules. Si chacun fait bien son métier, il n’y aura pas de problème. Et si quelque chose ne marche pas et bien comme aux dernières élections, le peuple ôtera le ver du fruit. Avoir confiance en son peuple est la condition sine qua non à une bonne gouvernance. Ce n’est pas le cas aujourd’hui. Le pouvoir,


Se tourne vers le Coms

d’une manière générale, dirais-je, a tellement peu confiance en son peuple qu’il le traine devant la justice. Et le peuple, soyez-en sûr, si le Languedoc continue sur ce chemin, le lui rendra au centuple.

Ce que je souhaite, Votre Grandeur, c'est allégé le Comté.

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Coms félon renversé mais toujours Messie du bon peuple languedocien... en toute simplicité.
Bentich
Toujours très calme et posé, il fut interpellé par une phrase de Ryllas, Ben se décida à lui répondre sur un ton très doux sans heurts et sautes d'humeurs inutiles

Veuillez m'excusez messire, mais dans le conseil comtal, tous les postes sont importants, le Coms évidement pour ses pouvoirs de décisions, le CAC pour tout ce qui est travail de commerce et le juge pour rendre des verdicts en accords avec tout je vous l'accorde. Mais le procureur aussi car il doit veiller a ne pas déposer a tout va au tribunal, il doit pouvoir trier les affaires importantes et rejeter celle qui serait des plaintes de pacotilles. Le prevost qui est quand même en charge de la défense des villes, le connétable est en charge des douanes, il est également responsable de l'armement du comté, le bailli détient l'argent du comté, il est responsable des hauts fonctionnaires du comté, responsable également de gérer les naissances du bétails, il gère également les mandats du comté, le CAM malgré que tout le monde croit que c'est simplement donner un ordre a du personnel pour les entretiens des mines à un boulot de gestion également, le capitaine gère les armées et les casernes, et enfin le porte parole lui à un rôle de communication et c'est un rôle ingrat car il est entre le marteau et l'enclume. Donc désolez de vous contredire, mais tout les postes ont de l'importance et chaque poste doit travailler en collaboration avec un autre.

Maintenant comme je l'ai déjà dis, je suis entièrement d'accord avec vous, le coutumier du Languedoc est trop lourd. Et effectivement des gardes fous existent en cas de jugement non adaptés. Mais parce qu'il y a toujours un mais, il faut reconnaitre que beaucoup profitent des failles qui existent encore actuellement dans le coutumier. Maintenant je vais vous poser une petite question simple, qu'est il plus grave entre voler un œuf et voler un bœuf, et je parle déontologiquement bien sur et du point de vue de la morale. Oui l'allégeance d'un maire ça n'intéresse personne, enfin c'est encore à voir, mais comment réagir si dans vos fonctions d'homme de loi, si vous êtes juge par exemple si la défense d'un accusé se base sur une simple interrogation, "Pourquoi suis je en procès, alors que mon maire ne respecte pas la loi".

Voila je laisse maintenant la parole aux autres, mais avant je plussoie Majda, nous a t'ont change notre Amor national ????


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Ryllas
Messire Bentich, cette personne ne pourra invoquer ce motif puisque l'allégeance des maires au Coms n'existe pas dans un coutumier.

Quand aux failles si elles existent, et je vous remercie d'en parler car j'avais oublié ce point, c'est bien parce qu'ils existent un Livre des Lois. Je peux vous mettre ma tête à couper que jamais vous n'arriverez à concevoir un Livre des Lois sans faille juridique. C'est impossible. Le travail serait immense et prendrait des mois et des mois pour un résultat qui ne sera même pas sûr.

Aussi, c'est une raison en plus de passer à un coutumier. Car le coutumier, lui, est sans faille. Ce qui me fait rebondir sur ce que disait Maelie, un avocat ne préfère pas spécialement un coutumier, bien au contraire. Un avocat aime les codex de 1000 ou 4000 pages comme au Languedoc car il est sûr d'y trouver des failles juridiques. Il pourra donc plaider à la fois sur le fond et sur la forme.

En revanche, dans un coutumier, selon toute vraisemblance, il ne pourra plaider sur la forme. Il n'aura donc que le fond à se mettre sous la dent. Ceci bien sûr en parlant d'une manière générale.



Puis se tournant une nouvelle fois vers le Coms.


Pardonnez-moi votre Grandeur, j'ai peur que nous nous dispersions dans des considérations de purs technique judiciaire.

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Coms félon renversé mais toujours Messie du bon peuple languedocien... en toute simplicité.
Maelie
Maëlie eut un nouveau sourire : elle adorait ce genre de débats ! Que n'y en avait-il pas plus en Languedoc, des débats ouverts et courtois où les idées s'affrontaient au lieu des vanités et des orgueils ? Elle n'avait pas relevé la familiarité avec laquelle il l'avait nommée, en vertue du respect qu'elle lui portait, en tant que son professeur... Cela dit, il ne faudrait pas que cela devienne une mode.

Mestre Ryllas, il me semble avoir mentionné la discussion que j'avais eu avec Sa Grace et avec Messer Lorca, mais point d'avoir affirmé qu'ils partageaient mon avis. D'ailleurs, seul Messer Lorca émettait des réserves à ce sujet, tandis que Sa Grace martelait à grand coup sa conviction profonde dans le Coutumier.

Vous me prêtez des intentions que je n'ai pas, Mestre. A quel moment ai-je dit que je doutais de l'intelligence des Languedociens ? Je n'en doute pas. Je doute, par contre, du fait que tous les juges qui parviendront à ce poste en Languedoc soient toujours parfaitement impartiaux. En cela, n'y voyez aucun jugement de valeur ou de morale, Mestre... tout au plus un certain réalisme dans le fait que la nature humaine est ainsi faite qu'elle a ses faiblesses.

Et je maintiens que pour moi, le Conseil doit guider et protéger le peuple : ce n'est pas une excuse. Il s'agit pour moi du fondement même de mes valeurs et de mon investissement dans tout ce que je fais : je ne le fais pas pour moi, je le fais parce que j'ai l'intime conviction que cela aidera le peuple et participera à sa sauvegarde.

Aussi, je vous prie de retirer tous vos sous-entendus assez péjoratifs que ne correspondent absolument pas à ma pensée.

Quant à savoir de qui ou de quoi protéger le peuple, je vous ai donné mon avis : il faut le protéger de l'inéquité des jugements. Vous n'avez d'ailleurs pas répondu à ma question concernant l'hypothèse d'un juge douteux créant une jurisprudence douteuse... Que faire ?

Toujours dans cette même idée de protéger le peuple contre les abus du pouvoir du Juge, j'ai songé qu'il pourrait y avoir, par exemple, un jury qui l'accompagnerait dans ses décisions, de sorte que les jugements soient issus d'une réflexion collégiale et non plus unique et unilatérale. C'est une idée comme une autre, mais qui reste toujours dans la même optique : protéger le peuple d'un mauvais juge.

Comme vous pourrez le comprendre, ma problématique ne relève pas tant de l'intelligence du peuple - et croyez moi, si j'en doutais, je me garderai bien de me dépenser autant pour eux ou de chercher à m'expliquer ici publiquement sur mes opinions de sorte qu'elles soient comprises et éventuelles changées - mais plutôt d'un certain pragmatisme face à l'idéal d'une justice parfaite : la justice n'est pas parfaite parce que l'homme, qui l'applique et la subit, n'est pas parfait. Puisque la justice ne saurait être parfaite, penser qu'un Coutumier sommaire laissant liberté à chaque juge de faire sa propre justice serait suffisant me paraît... inquiétant.

Notez que je parlais des gens du communs, c'est-à-dire ceux qui n'ont pas forcément votre éducation ou mon goût pour les débats, et que ces longues réflexions rebutent... Ceux-là, qu'est-ce qui les protègera d'éventuels abus ?
Pouvez-vous me jurer que la justice via le Coutumier disons "basique" sera toujours équitable ?
Le Berry a bien de la chance de pouvoir compter ainsi sur le Duc Georgepoilu, mais, le Très-Haut le protège, il viendra un jour où il sera remplacé : qui nous garantie qu'alors la justice sera toujours aussi bien représentée ? Je ne pense pas qu'il faille faire reposer la justice sur les hommes, mais sur quelque chose de plus ... intemporel, de plus pérenne.


Maëlie haussa les épaules.

Comprenez que je ne demande qu'à partager votre enthousiasme et votre idéalisme, mais je ne suis pas encore convaincue...
_________________
PC HS !
De l'art de recevoir...
Occitania per totjorn !
--Triomphe
Triomphe était heureuse que messire Bbred ne l'oublie pas, elle afficha un sourire ironique.

Messire Bbred, permettez moi de prendre la parole de nouveau. Je m'octroie cette liberté, si je l'ai encore, parce que je vais devoir m'absenter quelques temps. J'aimerai, avant mon départ, apporter quelques précisions et rectificatifs.

Tout d'abord, vous dites, et je vous cite :

Citation:
Et la provocation ne s'est pas arretée là !
Une semaine passe, le Baron Djahen Shaggash arrive a Millau avec sa femme,
Celui-ci est venu régler dans la Lice de Millau une affaire personnelle avec le Senher Max12 ancien Languedocien.
Une fois sur place, il trouve la Maire de Millau paniquée cherchant à protéger sa mairie d'une révolte.
Son coeur aristotélicien l'oblige a aider cette pauvre maire. Il demande à ce que quelques écuyers et soldats le rejoignent.


Citation:
Dés le Lendemain les autorités du Rouergue mettent nos Languedociens en procès et les retiennent en otage !
Pourquoi ? pour craindre une armée qui se trouve a Mende depuis des lustres !
Ils sont menacés s'ils sortent de la ville !
L'armée de Lodéve se rassemble et viens sauver nos Languedociens ! Initialement prévue pour une mission en interne nos hommes sont venus sauver leur camarades !


Citation:
Nos hommes furent récupérés, mais déjà la ville de Millau menaçait nos hommes,
Ils n'avaient pas d'ordre d'attaquer afin d'épargner cette ville,
Je déplore que pour se défendre ils durent tirer sur tout ce qui s'approchait quand ils se sont reculé, déplorant la blessure d'une Languedocienne Valerye entre autre.


Je pense que vous n'avez pas du lire la lettre de mon amie Mircha, Maire de Millau... Il est étonnant que sa version ne corresponde pas à ce que vous venez de dire... Il est vrai que sa parole contre celle d'un Baron ne fait certainement pas le poids. Elle a, fort heureusement, gardé les courriers échangés avec nos chers Languedociens qui se sont mis en défense de Millau contre leur propre armée...

Triomphe tend a Bbred un parchemin.

Je vous laisse le courrier de mon amie, vous pourrez ainsi le relire lorsque vous aurez un moment, au calme.

Ensuite, expliquez moi comment une armée, qui n'a pas ordre d'attaquer peut déplorer à son actif trois morts, trois malheureuses personnes, dont deux Languedociennes, et non pas une comme vous le dites, si celle ci n'était pas en mode faucheuse ?


Étonnant, ne trouvez vous pas ?

Ensuite, je vous cite encore :


Citation:
Ils défendent le pouvoir ! Oui a nouveau le Languedoc aide le Rouergue, comme pour du dépannage de qintaux de pierre qui fut fait le mois dernier.


Rassurez moi... Vous n'aviez tout de même pas prévu d'aider le Rouergue en lui revendant son propre stock de pierre lorsque vous l'avez vous même racheté, par l'intermédiaire d'une honnête personne, à Montélimar, il y a plusieurs semaines de cela ?

Triomphe regarde Messire Bbred et lui sourit.

J'ajouterai également, qu'effectivement, le pilleur du Comté du Rouergue est en procès en Languedoc, pour ce fait, depuis fort longtemps maintenant. Et justement, en étant en procès, il a pu faire l'aller retour entre Montélimar et Millau, en passant par Montpellier, pour aller vider sa propriété de tous ses biens. Cela, avec votre bénédiction, n'est il pas ?

Puis, se tournant vers Messire Pachillou :

Millau ? Annexée au Languedoc ? Jamais les Millavois n'accepterons ! Vous parlez peut être de cette idée émise, il y a bien longtemps maintenant, par une Maire usée de ses confrontations avec Toni Montana, entre autre, et qui pour le provoquer, a émis l'idée de demander au Languedoc de faire en sorte que Millau lui appartienne ? Mais il me semble, et reprenez moi si je me trompe, car peut être ne parlons nous pas de la même chose, que cette demande n'a jamais été faite. Et depuis, cette Maire est en voyage... Et ceux qui sont passés après elle à la Mairie n'ont jamais envisager cette solution...

Se tournant de nouveau vers Messire Bbred :

Entendons nous bien, je n'approuve pas ce que les dirigeants, ou certains dirigeants, du Rouergue ont fait, mais je ne peux pas non plus approuver, ce que certains de nos dirigeants ont également pu faire. Ce conflit est faussé, a mon avis, depuis le début.

Elle réfléchit quelques instants pour voir si elle avait encore quelque chose a ajouté, puis se tût.
Bbred
Faite donner ces lettres à cette petite dame, s'il vous plait
S'adressant à un valet

Vendredi 15 août:


À la demande de la mairesse :

Citation:
Censuré


Ma réponse que j’ai donnée et ce, de mémoire car je n’ai pas la copie:


Citation:
Censuré


Citation:
Censuré


Deuxième réponse de ma part:

Citation:
Censuré



Et dernière lettre reçue de Mircha :

Citation:
Censuré


Avant l’aube (avant la mise à jour), constatation de la mise en procès de :


Lettre de Djahen à Mircha :

Citation:
Censuré



Réponse de Mircha
:

Citation:
Censuré


Citation:
Censuré



Réponse de Mircha
:

Citation:
Censuré


Dernière réponse de Djahen :

Citation:
Censuré



Samedi 15 août, lettre d’excuse du Capitaine du Rouergue :

Citation:
Censuré


Courriers ig censurés car rien ne dit que les expéditeurs et destinataires ont donné leur accord pour que ces correspondances soient publiées.{LeFaucheur}

Maintenant vous semblez trés trés bien renseignée pour être une honnête citoyenne Languedocienne.
Vous êtes déjà partie prit certe, ça je ne peux pas vous le reprocher, mais je connais vos contacts la bas.
Vous ne vous genez pas pour y transmettre un maximum d'informations pour mettre en périls le Languedoc.
En effet si il s'averait que Notre Armée décidait d'aller reprendre ce qui a été arraché au languedoc, nul doute que le Rouergues auraient toutes les informations pour contrer le Languedoc.
cela vous amuserez t'il que le Languedoc perde cette bataille ?
Que nos hommes se fasse écraser par le Rouergue ?
Vous me faite de plus en plus penser à une infiltrée voir même à une traitresse à votre comté.
Arretons là, mes mots sont déjà bien trop fort et ce n'est plus ma raison qui parle, mais mes sentiments.
Le coeur d'un languedocien qui se voit narguer par son voisin alors que celui ci la déjà pillé.
Reprendre ce qui est à lui, n'est pas normal c'est sur, et ne plus vouloir continuer à se faire traire par son voisin, ça l'est encore.
A l'heure actuelle si nous avions voulu, le Rouergue serait écrasé.
Pourquoi ne pas l'avoir fait ? parce que piller une ville ou deux, n'est pas le but. Nous avons montré qu'il fallait nous prendre au serieux.

Vaslav ?
Hum, je lui ai dit personnelement que le Languedoc le laisserais passer.
Le Rouergue n'a pas arrêter Odysseus et ses compagnon que je sache ?!
J'ai déjà été bien généreux de leur dire qu'il revenait à Millau.
En plus c'est bien plus avantageux pour eux de l'arrêter au Rouergues plutôt qu'il se fasse stoper par le Languedoc...

Maintenant que votre ami est eut peur d'un soulevement chez elle, ou de notre armée, c'est bien, c'est tout à fait le but, que le Rouergue tremble d'avoir prit son voisin pour un peuple d'imbecile et de faible.
Le Baron d'Exat a un caractere assez difficile, et nul doute qu'il ne s'est pas géné pour se faire bien voir à défendre la mairie.

mais prendre un baron en otage alors qu'il prouve lui même qu'il defend le pouvoir la bas. c'est bien trop irrespcteux à mon goût et une provocation du rouergue pour nous dire qu'il se fiche de toute nos demandes.

Maintenant réjouissez vous,
Il y aura peut-être la paix.
Au mieux des cas, le Rouergue accpetera de résilier son contrat avec la GROCOM et de relaxer nos hommes, celà n'empechera pas le traffic.
Et vous continuerez à payer betêment des impôts, une fois notre situation économiques redressé, on viendra encore nous piller, et vous payerez encore une fois. Tandis que "vos amis" joueront de vos écus... A moins que c'est à ce moment là que vous les rejoindrez...

désolé Maître Ryllas, pardon Messire le Messie, je reviens à vous, vos propos son trés interessant autant que votre personnage est fascinant.


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http://heraldique-europeenne.org/Accueil.htm
Jeroen
Jeroen avait appris la bonne nouvelle du repli des troupes languedociennes du Rouergue, et en fut satisfait. Certes, l’histoire n’allait pas se terminé là, mais l’ouverture de négociations allait enfin pouvoir se faire, dans le calme, le respect, et en laissant surtout une chance à la paix.

Je tiens a féliciter chaleureusement l’attitude de notre conseil, plein de bon sens, et qui a su donner une nouvelle chance a la paix et aux discutions. Je vous souhaite bon courage pour la suite des futures négociations.

L’attitude du Languedoc sera sans nul doute pris en compte comme signe de bonne volonté de notre part, il va rester maintenant au conseil du Rouergue de faire le prochain pas, afin que nous trouvions un accord durable et unité forte entre nos deux Comtés.


[HRP : Mon post de ce matin devait être posté hier soir au départ, mais j’ai eu quelques soucis, et je l’ai posté ce matin, avant de partir travailler, (un peut la tête dans le cul hein^^) sans prendre la peine de vérifier si la situation avait changé ou non…. RP parlant, il serait plus sage de considérer mon intervention comme datant d’hier, et non de ce matin si possible.]
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